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Le portrait du printemps - [Terminé]
Elida Cestero
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Le portrait du printemps - [Terminé]
Elida Cestero, le  Jeu 23 Avr - 19:11

Saison 31 - Printemps
Avec Angela

Boumbadaboum. Le sac frappe le sol. Mauvaise mâtinée. Très mauvaise mâtinée et tout ça juste parce qu’hier soir j’ai passé un bon moment à regarder les étoiles depuis la fenêtre de la tour. Elles étaient belles ! Avec le retour du printemps, on a eu droit à un beau ciel dégagé dont les étoiles brillaient joyeusement, ravies de voir la terre certainement. Pas de lune, ou alors un fin croissant qui n’était pas dans mon champs visuel puisque la fenêtre ne permet pas un tour de 360° comme j’aurais bien aimé. Sur la tour d’Astronomie c’est possible, mais ç’aurait voulu dire s’imposer un certain temps pour ne pas rater le couvre-feu. Alors non, j’ai décidé de me contenter de la fenêtre de la Salle Commune, dessinant dans ma tête puis dans mon carnet les constellations présentées par des scientifiques mais aussi celles que je me plaît à imaginer dans des étoiles prises au hasard. Et forcément je me suis endormie tard, très tard… Ou tôt, je ne sais pas quelle heure il était, peut-être que minuit était passé. J’ai dormi directement sur le rebord de la fenêtre, la joue contre le carnet, le crayon encore en main. Heureusement, rien ne s’est abîmé ! Mon esprit par contre a souffert le matin quand il y a eu l’affluence des élèves plus ou moins bien éveillés dans la Salle Commune qui sortaient des dortoirs pour manger. Ce n’est même pas les rayons du soleil qui m’ont réveillés, la lumière ne peut rien quand je suis fatiguée, par contre le bruit… J’ai profité de leur petit-déjeuner pour continuer ma nuit dans la salle des Serdaigles relativement calme à ce moment, et puis je me suis enfuie dans la bibliothèque.

Endroit calme selon les moments de la journée, le samedi peut être réservé aux devoirs pour beaucoup d’élèves qui viennent s’installer dans cet endroit riche en connaissance. Je n’ai pas encore tout lu bien sûr, il va me falloir quelques années. Mais j’aime l’intelligence qui se dégage des rayons remplis de livres plus ou moins gros, plus ou moins imagé. J’aime m’installer à une table du fond pour éviter la foule de monde qui arrive par la porte lorsque je suis la première à la bibliothèque. Et aujourd’hui c’est le cas, même si je suis la plus bruyante avec ce sac qui tombe de ma main. Je soupire avant de m’activer lentement, la joue appuyée contre ma main gauche, je gribouille quelques formes hasardeuses sur mon carnet. Mon crayon ne sait pas quoi faire, ma main ne sait pas où le guider, mon esprit n’est pas réellement en état de réfléchir suffisamment pour me concentrer. Encore pleins des mots bruyants de tous ces Serdaigles contents d’être en week-end, je laisse faire la mine qui glisse doucement sur le blanc. Parfois je fais ainsi, viennent se dessiner des formes sans plus de réflexion pour tracer des formes qui s’assemblent et créent une image. Mark m’a dit une fois que j’avais un air trop bizarre quand je faisais ça, mais je n’ai jamais compris ce qu’il voulait dire. Car les yeux sont posés sur le papier mais ne le regardent pas réellement, plongés au fond de mon esprit. Et au final ce qui se dessine, c’est le fond de la pensée. Aujourd’hui, c’est un drôle de truc qui se propose. Un paysage sorti d’un livre lu enfant, un éléphant et son petit qui trempent leurs pattes avants dans une des rares rivières de la savane tandis qu’un grand lion se repose sur un rocher, les yeux à demi-fermé. Et une petite tête qui dépasse de derrière le rocher, la patte tendue pour attraper cette queue qui fouette l’air. Jouet à pompon pour le petit. Oh, et une girafe aussi. Belle, grande, la tête fière, se régalant de quelques feuilles d’arbres majestueusement planté là.

Quand je vous dit que parfois, mes dessins sortent d’on ne sait où, c’est la vérité.


Dernière édition par Elida Cestero le Ven 12 Juin - 8:48, édité 1 fois
Angela Adams
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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Angela Adams, le  Sam 25 Avr - 2:44

Comme un souffle qui passe. Un ennui qui persiste dans mes veines. Je ne sais pas quoi faire, je fais tout pour éviter d'entendre mon frère, mon cousin qui fait je ne sais quoi dans le château. J'ai besoin de calme, j'ai besoin qu'on arrête de le regarder. Il m'agace depuis quelques jours, je suis agacée par ma famille tout court. Être au centre de l'attention, oui, c'est le principe d'un Adams. Parfois cependant, je sais pas, ça m'ennuie, ça m'énerve. Juste comme si on avait besoin de se montrer parce qu'on manquait d'amour. Est-ce qu'on est pas un peu ridicule ? Non, je raconte des bêtises. Personne n'est plus parfait que nous, c'est normal qu'on veuille montrer l'exemple. Les plus incroyables montrent l'exemple, c'est la base de toutes choses.

Je regarde par la fenêtre de la bibliothèque. J'observe de loin. Je suis tranquille ici. Personne pour crier et hurler des bêtises. Je suis entourée de personnes qui veulent le calme, qui veulent travailler et faire évoluer leur petit cerveau. Je trouve que c'est bien, au moins ils font des efforts eux. Alors que ceux qui font du Quidditch, qui montre leurs muscles, ben ils montrent pas grand-chose. Pas que je juge vos préférences, c'est bien de faire les deux. Mais je trouve qu'il est toujours préférable d'être intelligent à fort, au moins on trouvera toujours une solution en cas de problème. Le plus important voyez-vous c'est de survivre, d'avoir ce qu'on veut et pour ça, faut réfléchir.

Mes yeux dérivent vers la salle. Mon regard se glace sur les gens qui se trouvent autour de moi. On dirait que je vais les tuer peut-être. En plus les gens ont tendance à éviter mon regard, parce que j'ai les yeux de différentes couleurs. La non-symétrie ça dérange les gens. Mais je suis habituée à déranger les gens, c'est un bon passe-temps. On fait défiler de nombreuses d'heures et ça occupe l'esprit à ne pas penser à des trucs sordides. J'évite de ressasser. Je ressasse beaucoup alors que je devrais sourire. Sourire et rire c'est important, passer une journée sans faire ces deux trucs, c'est que t'as raté ta journée. Mais genre, vraiment.

En penchant la tête sur la gauche, je vois une gamine. On dirait qu'elle dessine. C'est pas trop mal, c'est intéressant. Je me demande ce que ça donnerait si elle me dessinait. Je suis plutôt magnifique, alors ça ne peut que donner quelque chose de merveilleux non ? Moi, arrogante ? Non réaliste, arrêtez d'être jaloux des Adams. C'est comme ça, vous êtes pas née au bon endroit, au bon moment, dans la bonne famille c'est tout. Faites avec ce que vous avez avec et admirez nous. C'est l’essentiel. C'est tout ce qui compte. Gamine ? Je lui fais un grand sourire. J'arrive comme ça, sans prévenir. Pourquoi je devrais prévenir ? Elle aurait dû sentir ma présence normalement. J'ai certes le pas léger, mais mon parfum et ma prestance ne passent pas inaperçu. Je suis quelqu'un, je suis là pour me montrer dans un endroit où on s'y attend le moins. C'est le but de tout. Tu veux pas me dessiner ? J'aimerais bien voir ton talent. J'aimerais bien évaluer ton talent, voir si t'es capable avec un crayon de retranscrire toute la beauté de mon être. Enfin de mon physique, je suis pas certaine que ma morale soit la plus belle et la plus adéquate. Je vais pas le cacher, je serais pas à Serpentard sinon. C'est cliché oui, mais bon, c'est vrai. Je suis pas très morale, enfin je dirais pas que je sois immorale. Mais amorale, je pense pas comme vous les gars. Ou plutôt vous pensez pas de la bonne manière, faut penser comme moi. Penser comme un Adams, et vous verrez, votre vie va changer !

Bennichou serait d'accord avec moi pour dire qu'être un Adams, c'est être une nouvelle merveille du monde.

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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Elida Cestero, le  Sam 25 Avr - 15:40

Les formes se dessinent lentement sous la mine de mon crayon sagement guidé par ma main en vérité elle-même guidée par l’esprit et ses souvenirs que je remue, les traits se suivent en étant d’abord détachés pour devenir petit à petit des formes précises, de réels animaux, tous différents, dans un monde qui est le leur évidemment. Retranscrire ici la réalité observée dans les livres, dessiner le milieu naturel avec les animaux naturels. Pour ensuite ajouter les couleurs, mélanger les coups de crayons pour essayer de rendre la scène vivante. Avec des ombres, imaginer en un regard le lionceau bouger la patte pour attraper la queue du lion qui elle-même glisse de droite à gauche. Et voir autour des pattes des éléphants l’eau onduler lentement. Il faut que ce soit vivant, c’est le plus important dans un dessin. Ce qu’on dessine n’est pas toujours le plus important, que ce soit des constellations ou une abeille bourdonnant, que ce soit une scène existante ou au contraire une idée sortie tout droit de l’imagination profonde, il faut avoir l’impression que la scène se déroule directement devant nos yeux, qu’à l’instant-même les créatures vivantes font continuer leurs mouvements. C’est un arrêt en pleine action, ils ne posent pas.

Et puis dans le silence de la bibliothèque s’élève une voix tout près de moi dans une sorte d’intonation interrogative. Un mot que je n’aime pas, que tout le monde ici utilise pour me parler parce que je suis en première année. C’est pas parce que j’ai onze ans que je suis une gamine… Mais bon, je lève quand même la tête vers l’origine de la voix avec curiosité : c’est une grande souriante. Très souriante même, et je ne sais pas trop qu’en penser : vient-elle pour m’embêter ou est-elle gentille ? Un sourire peut avoir plusieurs explications. Je crois que c’est un sourire gentil car elle me demande si je veux la dessiner, argumentant qu’elle veut voir mon talent. Elle aurait pu demander à voir mon carnet pour cela, mais à la place elle veut servir de modèle directement. Je ne sais pas si j’ai du talent, et je ne dessine pas souvent des gens, en plus lorsque je le fais ce sont des scènes vues de loin, des silhouettes de corps en mouvements ou assis dans l’herbe du parc. Je ne fais pas souvent des visages de si près, c’est un exercice pas facile sachant que les gens n’apprécient que rarement être ainsi observés. Pourtant, c’est ce qu’elle me demande en quelque sorte, que je la regarde pour poser ses traits sur le papier.

Alors je l’observe un instant, détaille rapidement ses cheveux et son visage en m’arrêtant un instant sur ses yeux. Un bleu et un marron, c’est original. Étonnant sur le moment, on est plus habitué à la symétrie même si un visage n’est jamais parfaitement symétrique, mais c’est joli quand il y a un détail qui change. «D’accord.» Je souris à la grande avant d’ajouter «Assis-toi !», parce que ça sera plus confortable si elle s’assoit plutôt que si elle reste debout. Je lui explique rapidement «Je ne dessine pas souvent des gens de si près, alors ça peut être un peu long. Mais c’est un bon exercice.» Est-ce qu’elle risque de se vexer si je vois sa demande comme un exercice ? De toute façon c’est trop tard puisque j’ai déjà parlé. Je prends donc une nouvelle page de mon carnet pour la placer dans le sens du portrait, puisque comme l’indique le nom c’est pour faire des portraits. Parfois on peut faire des portraits avec la feuille tournée en mode paysage, en vérité ça dépend de la taille de la scène. Et posant le crayon couleur que j’avais à la main, je reprends le gris qui me sert toujours pour faire des traits. Il ne faut pas beaucoup appuyer pour qu’ensuite la couleur vienne prendre le dessus, mais au départ c’est ainsi que je fais. D’abord je la laisse s'installer puis je la regarde, je mets l’image dans ma tête avec les formes approximatives pour au cas où elle bouge. Et sans rien ajouter, je commence à tracer. Lentement, je commence le contour du visage, le regard alternant entre le modèle et la feuille, je fais chaque trait pour ensuite mieux les travailler.
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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Angela Adams, le  Mar 28 Avr - 22:11

Elle est intéressante. Enfin peut-être. Il y a quelque chose de différent, un enfant de son âge qui accepte aussi facilement une demande comme ça. Fin c'est un peu bizarre, moi je l'aurais envoyé bouler le grand qui m'aurait demandé ça. Fin je sais pas, elle est intriguante. Je me demande depuis combien de temps elle dessine. C'est une gamine, donc forcément pas beaucoup de temps, mais y a des gens qui apprennent à jouer du violon comme moi depuis leur plus jeune âge. On apprend mieux dès qu'on est petit, plus on grandit, plus c'est difficile de comprendre. Boarf, toute manière comprendre la vie tout court c'est difficile, alors à quoi bon me direz-vous !

Mes yeux observent sa main. Elle est délicate, elle trace des traits fins, ça prend une forme qui je dirais ressemble peut-être à un être humain, je vois pas bien de là où je suis. Je ne sais pas encore ce que ça va donner, on en est qu'au début. Je sais que parfois, un modèle doit poser pendant des heures pour que le tableau soit des plus parfaits. Bien évidemment, ce n'est pas ce que je lui demande, elle n'a que onze ans. Si je voulais un portrait de moi des plus réalistes et des plus beaux, j'irais voir un professionnel. D'ailleurs, ce serait une bonne idée que j'aille en faire un. Je pourrais l'accrocher dans ma chambre et en prendre un autre pour le salon ou le hall d'entrée de la maison. Mon père m'adore, il sera heureux et ma mère adore accrocher toutes sortes de chose. Alors personne n'osera contredire mon idée. Je suis certaine que ma fratrie voudra faire pareil. En même temps, si tu portes le nom Adams c'est que t'es parfait et que tu mérites d'avoir ton portrait un peu partout non ?

J'essaie de bouger le moins possible. Sauf que ça commence à devenir long et l'ambiance devient lourde dans le silence. J'avoue, je n'aime pas trop le silence. Le calme de temps en temps oui, mais le silence, ça me perturbe, j'ai envie que ça ait plus de sens autour de moi. Bien qu'elle ait onze ans, je souris encore plus que d'habitude, histoire d'être la plus charmante possible. J'adore charmer, être une lumière qui donne envie aux gens de me suivre. Très souvent ça marche, c'est comme les tenir dans le creux de la main pour qu'ils nous soutiennent partout. C'est la moindre des choses. Après pas besoin d'être méchant avec eux, une fois qu'ils sont fous de vous. Cela ne sert à rien, surtout que quand je m'énerve c'est jamais beau à voir. Vraiment pas. Dis-moi, ma jolie, est-ce que tu trouves que je suis belle ? Parfois, j'ai peur de ne pas l'être assez pour les autres. Mon regard est légèrement vide, mon expression un peu moins incroyable, comme si je lui interdisais de dire ce que je ne voulais surtout pas entendre. Non, oublie ce que je viens de dire. Je m'égard dans mes pensées sombres quand je ne parle pas assez. Faisons donc la conversation ! Mes lèvres s'élargissent et je bouge de position malgré moi. Dommage, elle devra faire en sorte d'adapter son dessin en conséquence. D'où est-ce que tu viens ? Cela fait longtemps que tu t’exerces ? Moi je devais faire au moins trois ou quatre entrainements par semaine pour maîtriser mon instrument. Un peu pareil pour toi non ? Des banalités ? Non, simplement de la politesse. Vous savez, s'intéresser à l'autre aussi c'est important pour que les gens vous regardent et vous aiment.

Aimer. Enfin, c'est un grand mot, pour qu'ils vous adorent plutôt. L'amour, c'est différent. Déjà en plus avec quelques touches de magie, on modifie cette grande philosophie qu'est la vraie passion. Je ne peux pas croire que les gens aiment les autres, on s'adore, on s'admire, on se passionne pour l'autre. Mais l'amour, c'est trop rare. C'est donner aux moins chanceux pour qu'ils ne voient pas qu'ils n'ont rien de plus. Les rois et reines de ce monde ne méritent pas l'amour, la vie se doit de donner un peu d'égalité aux divers sorciers de cet univers. Personnellement, je ne pense pas que l'amour me manquera. Déjà, parce que je suis jamais tombée amoureuse encore et parce qu'on peut très bien vivre avec quelqu'un qui nous comprend mais qui n'est pas amoureux. Pourquoi doit-on forcément s'aimer dans un couple ? Cela ne donne que des disputes de toute manière. Il vaut mieux vivre avec quelqu'un qui nous ressemble que faire avec l'opposé. Quand je vois mes parents, je me dis que j'ai bien raison.  


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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Elida Cestero, le  Mer 29 Avr - 13:23

Dessiner un humain n’est vraiment pas facile quand on n’a pas l’habitude. Je préfère les arbres, les fleurs et les animaux. C’est un milieu bien plus agréable, une compagnie bien plus agréable, et c’est beaucoup plus intéressant et rêveur. Mais bon, elle m’a demandé alors pourquoi pas ? C’est donc après lui avoir dit quelques phrases courtes que je me mets à dessiner dans le silence. J’aime bien le silence, il permet la concentration qui permet de vider l’esprit de ses paroles bruyantes ce qui permet encore plus de concentration. Une boucle sans fin qui ne peut se faire couper que par le bruit extérieur. Et pour éviter ceci au maximum, je fais ma bulle, elle n’est pas totalement imperméable mais elle protège assez bien. Invisible pour tout le monde, grande autour de moi, du carnet et du crayon car j’aime bien ce petit chuchotis du crayon contre le papier. Et aujourd’hui, comme je suis gentille, j’inclue la grande dans ma bulle, histoire d’éviter de rater une possible question. Ce serait malpoli.

Et je fais les traits, fins et clairs pour bien les travailler correctement. C’est comme ça qu’il faut faire, car plus le travail avance plus les défauts et les imperfections sont visibles : le début n’est jamais exact, il y a des approximations et ce n’est qu’avec chaque partie du dessin que l’on peut former une image correcte. Même si les premiers traits ne sont pas catastrophiques non plus, n’allez pas vous imaginer ça ! Après le contour du visage, je fais le sourire. C’est qu’elle sourie beaucoup la grande, comme les mannequins derrière une caméra ou une vitrine, elle doit être très contente d’être dessinée ! C’est amusant et un peu étonnant de voir qu’un simple d’accord peut rendre les gens heureux. Sauf si elle ne sourit pas pour ça, c’est tout à fait possible puisque le silence permet de réfléchir lorsqu’on n’est pas occupé. Mais ce silence ne dure pas si longtemps que ça, il faut croire que la Serpentard est comme tout le monde, mal à l’aise par le silence. Moi je l’aime bien ce silence…

C’est un peu comme si un bulldozer venait détruire la maison d’à côté sans prévenir à l’avance, la voix de la grande que j’ai introduit dans ma bulle s’élève et je sursaute un peu. Le crayon est gentil, il ne fait pas traces sur la feuille, c’est rassurant ! Mais la concentration a éclaté, comme une vitre sous le coup d’une perceuse, alors je quitte mon dessin pour la regarder alors qu’elle me pose une question super bizarre. Est-ce qu’elle est jolie ? Qui serais-je pour décider de sa beauté ou de sa laideur ? Personnellement je préfère la nature extérieur aux humains, mais lui dire ça serait comme la poignarder en plein cœur car j’ai l’impression qu’elle tient à être belle. Elle le dit, elle s’inquiète de ne pas l’être assez. Je l’écoute mais je trouve ça bête, pourquoi trouve-t-elle important le fait d’être belle pour les autres ? Si elle l’est pour elle, c’est déjà bien non ? Je ne me suis jamais interrogée pour savoir si telle ou telle personne était belle. C’est inutile.

Je réfléchis un peu, mais finalement ça ne sert à rien car elle retire de suite sa question en déclarant que le silence lui donne de mauvaises pensées. Je lui souris brièvement lorsqu’elle décide de faire la conversation, une conversation à laquelle je dois participer. J’aime pas trop parler, alors je retourne à mon dessin. Elle bouge, elle se met en mouvement et change de position, c’est pas très malin. La perspective n’est plus la même, les ombres changent, les couleurs ne sont pas tout à fait les mêmes. J’ai deux choix, soit reprendre mes traits de crayon soit faire avec l’image que j’ai en tête. C’est fou de ne pas savoir rester immobile… Enfin bon, tant pis : il faut s’adapter. Alors je continue les traits en les transformants un peu, après tout le début n’était pas définitif et rien n’empêche des changements. Il faudrait juste qu’elle évite de faire ça trop souvent… Sinon, ça ne sera jamais finit ! Et elle bougera encore plus, parce qu’elle en aura marre. C’est un cercle vicieux cette histoire.

Je garde tout de même une oreille attentive, concentrée seulement à moitié pour voir ce dont veut parler la plus grande. Elle semble poser pleins de questions en même temps, même si elles se ressemblent un peu. Sauf le "D’où est-ce que tu viens", c’est une question bizarre qui n’a rien à voir avec mes dessins. Mais si ce n’est pas du tout intéressant, la suite l’est bien plus. Car mon modèle semble jouer de la musique, un instrument dont elle ne donne pas le nom et qu’elle a travaillé beaucoup, plusieurs fois par semaine, certainement plusieurs semaines voir mois et années, avant de le maîtriser. Comme moi ? Oui, en gros. «Je dessine tous les jours depuis… Longtemps. Tout petite je crois.» Je sais pas trop, ça fait longtemps quoi. Dès que j’ai été en âge de tenir un crayon puisque je me revois "discuter" avec des images. Je préfère dessiner que parler, les gens comprennent aussi les images. Et s’ils ne comprennent pas, je me débrouille. «J’ai appris tout seule en m’entraînant, il faut être patient.»

La patience, c’est utile ! Sans ça, on ne ferait pas grand-chose. Mais certaines personnes ne sont pas patientes, même le crocodile est plus patient que certains… C’est difficile à croire, pourtant c’est le cas. Bref, vous vous en fichez certainement de savoir comment il fait, pourtant je peux tout vous décrire en détail car j’aime bien cet animal. Mais revenons-en à la jeune fille assise. «Tu joues quoi comme un instrument ?» Sincèrement intéressée, pour une fois. Car des fois je pose des questions par politesse. Bon d’accord, c’est aussi par politesse. Mais j’aime bien la musique, pas celle avec les paroles par contre parce que j’aime pas les mots. J’aime la musique pour les mélodies, pour les cordes ou les souffles.
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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Angela Adams, le  Ven 15 Mai - 4:38

Plus je la regarde, plus elle m'intrigue, plus elle m'ennuie en fait cette gosse. J'arrive pas à saisir sa façon de penser, de vivre. On dirait elle est calme mais qu'elle bouillit à l'intérieur. Mais c'est certainement qu'une impression, ou alors je me fais des idées. Je me fais souvent des idées de toute manière. Je préfère imaginer une vérité qui me plaît, qu'une réalité triste à mourir. La vie est belle, parfois moche pour certains, la faute à pas de chance dirons-nous. Mais dans l'ensemble on peut toujours bien s'en sortir quand on est débrouillard. Elle, on dirait qu'elle en a dans le crâne, mais qu'elle s'en sert pas du tout. Faudrait se réveiller un jour peut-être ?

Patient. Oui, je suis d'accord. La patience c'est bien pour apprendre. Mais elle, elle m'énerve en fait. J'ai l'impression de voir de l'apathie dans son regard et ça, ce n'est bon que pour les morts. Je veux la réveiller, la bousculer. Je vais le faire, je suis certaine que je peux sauver sa jeunesse. Je suis faite pour ça, sauver le monde je pense. Enfin, c'est un peu arrogant de ma part, mais vous n'allez pas dire le contraire : c'est totalement vrai. Quoi ? Vous prétendez que non ? Alors donnez moi la preuve que non. Y en a pas ? Donc voilà, laissez-moi faire mon job maintenant. Tiens. Elle s'intéresse à moi maintenant. Je croyais qu'à partir du moment où je lui avais demandé de me dessiner, elle finirait par répondre seulement de manière automatique à mes questions. Elle sait faire deux trucs à la fois, ouais, y a de l'espoir. Du violon. Depuis très longtemps. J'essaie de ne pas trop bouger. Peut-être qu'elle serait capable de s'énerver si je me déplaçais encore ? Non, je vais avoir un peu de patience avec elle. Chaque chose en son temps. Je dois d'abord la cerner en entier avant de la pousser du haut de la falaise de la vie. C'est un instrument assez compliqué. Mais j'aime la difficulté, sinon le monde ne serait pas intéressant. Tu ne crois pas ? Alors dis-moi petite que penses-tu de la vie ? J'aimerais savoir quels sont les goûts et les couleurs de ta palette. Est-ce que ton monde est en noir et blanc finalement ?

Je plisse un peu les yeux. Garder la même position, c'est pas très évident. Mais bon, au moins, je pourrais voir ce qu'elle vaut avec un crayon. Peut-être que ce sera plus parlant que ses mots. Souvent les gens s'expriment mieux avec autre chose, que quand ils ouvrent leur grande bouche. La plupart du temps, c'est juste du baratin. Des mots pour combler, pour rien dire, juste faire la conversation pour pas que ça soit bizarre entre deux personnes. Dans ces cas-là, c'est vrai, il vaut mieux se taire. Mais là, ce n'est pas le cas. Si je suis venue, c'est parce qu'elle m’intrigue. Peut-être pas pour les bonnes raisons, mais elle pourrait faire un effort. Elle ne voit pas que je la dérange sans aucune raison apparente. C'est bien qu'il y a un problème, c'est bien que je veux nouer un lien non ? Peut-être que c'est pas une si bonne idée que ça, si elle remarque pas ça. Non faut pas que je dise ça, c'est une gosse. Elle a peut-être pas encore pu développer tout son potentiel encore. Il faut que je reste positive. Il faut toujours être positif dans la vie. C'est important de sourire et d'être, soi.

Qu'est-ce que tu penses de la vie dis-moi ? Clairement, parle-moi de toi. Des dessins, c'est bien. Mais tu es tellement de chose, j'en suis certaine. Je veux savoir, je veux tout savoir. C'est un truc dans mes gênes ça, charmer les autres pour essayer de tout savoir. Tout comprendre. Sinon ça m'énerve, et ce n'est jamais beau à voir. Quand je suis énervée, il ne vaut mieux pas être dans les parages. C'est la pire idée qui soit. Je risque d'être agressive et je déteste qu'on me voit pas sous mon meilleur jour. Il faut un peu de perfection dans ce monde, même si c'est hypocrite. Alors en général, je fais en sorte de ne pas m'énerver. Et si ça arrive, je m'en vais loin des autres, histoire de pas être vue comme une harpie. En gros, je souris et je reste assise derrière ce mur qu'est le masque de ma vie.
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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Elida Cestero, le  Sam 16 Mai - 12:25

Je ne suis pas sûre d’avoir déjà bavardé en dessinant. Souvent quand je dessine, c’est toute seule dans mon coin. Et quand on me parle, je lève la tête et le crayon. Alors que là je fais les deux, je fais un effort c’est déjà pas mal. Surtout que j’aurais pu simplement lui demander de se taire. Mais ce n’est peut-être pas très recommandé de dire une chose pareille à une personne qui veut me servir d’entraînement ? Surtout qu’elle n’a pas été méchante, même plutôt gentille. Et dire à quelqu’un de se taire n’est pas forcément gentil. Alors à la place, je l’écoute, je réponds et je l’interroge moi-même. C’est ça, une conversation. Je n’en vois pas trop l’intérêt, mais j’aime bien la musique donc la grande a de la chance. Elle m’explique qu’elle joue du violon depuis longtemps, et si elle aurait pu s’arrêter là car c’est la fin de la réponse attendue, elle enchaîne en disant que c’est compliqué d’en jouer mais que ça lui plaît quand même. D’après elle, un monde sans difficulté ne serait pas intéressant. C’est un point de vue qui se défend, même si je ne suis pas contre les choses faciles non plus. Ça dépend des moments, quand on est fatigué on n’a pas trop envie de faire un devoir compliqué, si ? Mais j’aime bien les choses compliquées, elles demandent beaucoup de temps et d’application pour les comprendre et les côtoyer, et une fois que c’est fait elles deviennent faciles. C’est comme trouver les étoiles dans le ciel par exemple : au début c’est compliqué, on se perd dans l’immensité du ciel, on a le regard qui navigue d’un livre au ciel, d’une étoile à une autre. Et petit à petit, on s’y habitue, on trouve nos repères et on y arrive. Maintenant, je trouve ça assez facile de trouver les étoiles. Le plus compliqué était en fait de faire entrer dans la tête l’image du ciel changeant chaque nuit.

Bref, je m’éloigne un peu là à penser aux étoiles au lieu de dessiner. Quand je réfléchis, mon crayon se lève de lui-même, il est intelligent vous voyez car la fille n’aimerait certainement pas voir un ciel s’afficher sur son visage. C’est qu’elle m’a posé une question étonnante, elle veut savoir si je suis d’accord avec elle ou non et elle attend certainement une réponse. Alors je hoche légèrement la tête pour approuver, «La difficulté demande du temps et de la patience, et quand on en vient à bout on est content ! Moi j’aime bien les choses difficiles, ça les rend intéressantes. Mais quand c’est facile, ça peut être aussi intéressant parce qu’au final, c’était une difficulté qu’on a réussit à transformer.» Je fronce le nez – j’ai pas trop compris ce que je viens de dire. Expliquer est une grande difficulté d’ailleurs ! «En fait, tout paraît difficile au début je crois. Et puis petit à petit, il y a des choses qui deviennent faciles et d’autres qui restent difficiles, ça dépend des gens.» Ah voilà, c’est mieux là ! Ce qui est sûr, c’est que les mots ne sont pas faciles à utiliser. Pourtant, je les utilise quand même, même si je préfère le dessin.

Revenant à mon dessin, je continue de faire les traits : le principal important est fait, maintenant je peux faire les détails, c’est-à-dire commencer par revoir les proportions pour s’assurer que tout soit parfait. Enfin, aussi parfait que possible car les visages ne sont pas dans mes habitudes donc ce sera forcément moins réussit qu’un paysage, des fleurs ou un animal. Forcément, j’ai plus l’habitude de représenter ce que j’aime et clairement, j’aime pas trop les élèves. Bruyants, bavards, embêtants, méchants. Sauf certains, il y en a des gentils. Peut-être que la Serpentard est une élève gentille ? En tout cas, elle veut un dessin alors j’ai dit oui et je le lui fais. Si ça ne lui plaît pas, tant pis, je sais que je me suis bien appliquée. Au moins, elle fait des efforts pour ne pas bouger car d’autres se seraient déjà tortillés dans tous les sens. Même si elle a un peu bougé, ç’aurait pu être pire. Il y a des élèves que je n’imagine pas se laisser dessiner sans râler… Malgré cela, la fille ne semble pas vouloir cesser de parler. Curieuse ou plutôt philosophe tout d’un coup, elle me pose une question plus qu’inhabituelle. Ce que je pense de la vie ? Je lève vers elle un regard curieux, mais elle semble très sérieuse alors j’imagine que c’est une vraie question. Pourquoi elle me demande ça ? On s’en fiche un peu, de ce que je pense de la vie. D’ailleurs, je me suis jamais posé ce genre de question. Pourtant, la première phrase qui me vient en tête et que je dis c’est «Elle est bizarre.» Oui, bizarre est un mot parfait. «Les gens sont bizarres, alors la vie est bizarre parce qu’elle est remplie de gens.» Évidemment. Est-ce que je suis censée développer plus ? Parce que la question est tout aussi bizarre. Mais une chose bizarre dans un monde bizarre, c’est tout ce qu’il y a de plus normal. Et ça, c’est vraiment compliqué. Je crois que cette fille est aussi bizarre que compliquée, mais peut-être suffisamment intéressante pour que j’essaie de suivre la conversation tout en la dessinant. Même si je ne suis pas ce genre de personne à parler de tout et n’importe quoi n’importe quand. Il ne faut pas trop se dévoiler non plus.
Angela Adams
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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Angela Adams, le  Sam 30 Mai - 2:32

La vie est bizarre... J'explose soudainement de rire. Parce que cette réplique me fait si rire. Ma voix remplit la pièce comme s'il n'y avait que ça. C'est si évident que la vie soit bizarre. Tout est bizarre, mais c'est pas parce que c'est bizarre ou différent que ce n'est pas beau. J'ai l'impression, quand je l'entends parler, que le monde est si triste. Qu'il est vide de sens ou que la buée du monde est sur toutes les fenêtres.
Je regarde autour de nous, j'ai attiré toute l'attention, bien évidemment. En même temps c'est normal, je suis comme ça et je n'y peux rien. Quand on est demi-vélane on s'habitue au regard des gens, on finit par l'apprécier et parfois à le détester. Mais là, je n'y fais pas vraiment attention, parce que ce que la petite attire ma curiosité bien plus qu'autre chose.

Soudainement, sans prévenir, je plaque son crayon sur la table. Je détruis son petit monde sans aucun remords. Je vais prendre le dessin comme ça, même s'il est pas fini. Mes lèvres s'étirent en un sourire éclatant, mon petit charme vélane qui glisse sur ma peau. Elle me fait rire. Elle est si différente de moi, elle est à l'opposé de cette plage sur laquelle on vit. C'est comme si soudainement, les deux bouts de l'univers venaient à se rencontrer et moi ça m’obsédait. Parce que vous savez ce qu'il y a de plus marrant dans la vie ? De tout faire exploser, de le rendre beau, de le rendre incroyablement irrésistible et si imprévisible. J'aime les contraires, les vents en rafales qui vont dans le mauvais sens. J'aime quand ça s'attire et que ça détruit tout ce qu'il y a sur son passage.

Et j'y crois dur comme fer, à ce monde sinistre, cynique et si magnifique à la fois. T'sais captain obvious, la vie ne se définit pas qu'à ça. Tu devrais explorer, exploser parfois. Tu verras qu'elle n'est pas si bizarre que ça, et même si elle le reste, tu verras à quel point c'est plaisant qu'elle le soit. Je m'allonge sur le ventre, sur la table, je la regarde, espiègle. Mon doigt touche son nez pour la contrarier. C'est comme si je la cherchais cette gamine de onze ans. Je sais que je suis profondément irritante et beaucoup de gens ne m'aiment pas pour ça. Et vous savez quoi, en fait je m'en fiche, parce que ça veut dire qu'ils n'ont rien compris à la vie, qu'ils n'ont pas compris comment être heureux. Ils sont juste bêtes et ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont eu de me croiser dans leur vie. Certes, moi je fais avec les gens qui sont dans ma pièce à l'instant T, mais eux devraient s’accrocher à mon souvenir parce que c'est la seule chose qui pourra les rendre heureux.

Je me relève sur les coudes, je penche la tête. Je vérifie que la personne qui surveille la bibliothèque est pas revenue. Cette personne va me tuer sinon et sauter par la fenêtre pour m'échapper serait trop risqué. Ou alors je pourrais courir à fond, la semer entre les étagères. Après le problème, c'est que quoiqu'il arrive, elle connaît bien ma tête donc... En même temps, c'est si difficile de m'oublier. Comment peut-on le faire ? Je sais me faire discrète quand je veux, mais si je veux briller, vous vous sentirez obligé de me regarder. Parce que c'est comme ça, parce que j'ai envie qu'on me regarde. Je ferai tout pour que votre regard ne se détache pas de moi. J'aime votre regard, j'aime votre amour, votre adoration. C'est fou ce besoin que j'ai d'être aimé.

Parfois, je me demande si je complexe pas un peu.

Non.

Moi ?

Avoir un complexe ? Des idioties oui. Rien que cette idée me faire rire. Je ne peux pas avoir des complexes si ? Des complexes envers qui de toute manière ? Ben est moins bien que moi, Velina on sait pas d'où elle sort et les autres, ils seront toujours moins bien que moi aussi. Il n'y a... Si, il y a. Il y a elle.
Mon visage s'assombrit soudainement, je me relève. C'est comme si la pluie venait de couvrir le ciel pour moi. Quel est le poème qui te défini le plus ? Quel est ton prénom petite ? Ma voix s'étrangle un peu. Puis je respire lentement, mon cœur bat un peu trop vite. Tout va bien. J'étire mes lèvres à nouveau quand je regarde les yeux de la gamine.

La vie reste incroyable n'est-ce pas ?

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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Elida Cestero, le  Sam 30 Mai - 18:10

Jusque-là, tout c’est à peu près bien passé. Je dessinais, elle est arrivée, j’ai commencé à la dessiner, on s’est mise à bavarder. Même si cette dernière étape n’était pas forcément très utile, j’ai fait un effort. Et puis la grande me pose une question, j’y réponds, je fais un effort encore. Mais là, c’est une véritable catastrophe, la bibliothèque encore assez calme se remplit de la voix de cette inconnue qui semble trouver ma réponse drôle, très drôle même. Les regards des autres se font soudainement la course pour être les premiers à observer la source du bruit – je les sens se fixer sur ma bulle installée un peu plus tôt, ils font pression contre la paroi qui menace d’éclater tout bientôt. Le nez se fronce alors qu’elle rit encore, je ne vois pas ce qui est si amusant. J’entends surtout le bruit qu’elle fait, elle, grande bruyante finalement, grande dérangeante. Je vois surtout ses gestes à elle, sa main qui vient taper mon crayon pour l’écraser sur la table, pauvre morceau de bois et charbon qui n’a rien demandé. Je l’entends dire qu’elle va prendre le dessin alors qu’il n’est pas fini, ce qu’elle semble tout à fait savoir. Elle sourit, mais moi non, vais-je donc devoir enlever la page du carnet ? Oui, évidemment. Comment n’ai-je pas pu y penser avant ? Et bien c’est un peu trop tard maintenant…

Je crois qu’elle me fait un peu peur finalement. Pourtant elle ne m’a pas semblé méchante, mais c’est trop. Tout est trop, ses questions, mes réponses, son rire, son geste. Alors je hoche la tête, mais je ne fais rien car elle se met à parler et ce doit être suffisamment intéressant pour que l’esprit décide de suivre les paroles. La grande a dû trouver ma réponse évidente, c’est peut-être pour ça qu’elle a rit ? À quoi s’attendait-elle donc ? Je sais pas trop, mais je l’écoute expliquer qu’il faut explorer et exploser comme si je ne le faisais pas déjà. Enfin non, j’explose pas moi ce serait trop bruyant. J’explore à ma manière qui n’est apparemment pas la sienne, c’est tout. J’aurais peut-être dû développer un peu donc, parce qu’elle a l’air de penser que je n’aime pas que la vie soit bizarre. Tout dépend de quel côté on se place, les créatures magiques sont bizarres mais je trouve ça extraordinaire. Et il y a des gens bizarres qui sont intéressants malgré tout. Ce qui est sûr, c’est que cette fille-là est étrange : on ne s’allonge pas sur une table ! La table n’est pas un lit, la fille n’est pas un objet. Moi non plus, ce serait bien qu’elle enlève son doigt de sur mon nez. Pourquoi fait-elle ça ? C’est inutile et pas très agréable. «Ce n’est pas parce qu’elle est bizarre qu’elle n’est pas agréable. Ça dépend des moments.» Oui, il y a des moments bien et des moments moins bien comme pour tout le monde.

Elle est la preuve que les gens sont bizarres et font de la vie une chose bizarre. Enfin non, pas une chose, puisque la vie est ce qui fait que nous sommes là et que plus tard nous serons plus là. C’est compliqué. Comme cette fille qui s’appuie sur ses coudes pour s’installer un peu plus confortablement sur la table. J’ai un peu, beaucoup en fait, de mal à la comprendre. Elle est comme le scorpion, cette créature plutôt jolie et intéressante mais aussi très dangereuse selon l’espèce. Pas toujours, mais il faut tout de même penser à faire attention si l’un d’entre eux passe près de nous ou si l’on est dans un pays où ces créatures vivent. Et même si la plus grande n’est pas une créature à proprement parler, j’aime comparer les gens à des animaux. J’ai parfois la sensation de mieux les comprendre, mais ce n’est pas toujours le cas – pas souvent le cas. J’aime pas ne pas comprendre, alors j’essaie sauf que ça ne fonctionne que rarement. Et là, je ne comprends vraiment pas. Une étrangeté entre gentillesse et dangerosité. C’est encore une preuve que les gens ne sont pas monochrome, il y a du blanc et du noir mais aussi du rouge, du bleu et du jaune. Tel un arc-en-ciel. Pourtant, ce serait si simple si on était juste gentil ou méchant !

Mark me dirait de relativiser, la grande n’a après tout que tapé un peu fort mon crayon pour ensuite s’installer sur la table. En soi, rien de très grave. Mais  je trouve ça bizarre. Sauf que tout est bizarre. Alors je souris toute seule, sauf que la grande devant moi ne semble plus sourire. À la place, elle me parle de poème et de prénom. Je ne comprends pas trop sa première question, je sais ce qu’est un poème bien sûr mais je n’en connais pas vraiment, je n’en lis pas. Pas besoin de dépenser de l’argent pour des recueils mélangeant vers et proses. J’en ai appris quelques-uns à l’école, mais je ne m’en souviens plus trop. À la maison, on a d’autres choses à acheter que des livres, même si pour les anniversaires je pouvais en avoir. Par contre, le prénom est une question assez simple. Elle a beau être complètement différente d’autres élèves que j’ai déjà observés, elle aussi pose cette question qui vient toujours lors d’une conversation. Pourquoi ? Qu’importe si elle connaît mon nom ou non ? Je hausse les épaules «Ce n’est pas grand-chose un prénom. Mais je m’appelle Elida.» Pour elle, j’ai plein d’idées de noms – de surnoms bien entendu. N’empêche qu’il y a cette politesse qui remonte à la surface «Et toi ?» Elle regarde mes yeux, et moi je regarde les siens, il ne faut pas se laisser effrayer. Au final, elle est comme tout le monde, en plus différente. Sauf que tout le monde est différent. Elle ne peut pas être trop méchante, elle n’en a pas l’air. Il faut plus d’un dessin non terminé et de quelques gestes étranges pour définir une personne.
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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Angela Adams, le  Mer 10 Juin - 2:57

Ce n'est pas grand-chose un prénom.

Je ne sais pas pourquoi, mais cette phrase... m'est désagréable. Je fronce légèrement des sourcils. Non je ne dois pas froncer des sourcils, après ça donne des rides de faire ça. Enfin il n'empêche que je trouve cette phrase extrêmement bizarre. Comment pouvait-on dire ça ? C'était une des choses les plus importantes au monde. Un prénom, c'est ce qui nous définit, nous donne une identité, qu'on veuille la renier ou pas. Il est choisi par nos procréateurs. Un prénom c'est important. Parfois, même, il suffit d'un prénom pour définir toute une vie. J'ai une légère grimace quand je l'entends dire ça.

Je n'arrive pas à comprendre cette gamine, elle m'intrigue parce qu'elle est tellement différente de moi. Mais en même temps, elle passe son temps à me frustrer. Je n'aime pas son comportement. On pourrait aller voler au-dessus des nuages qu'elle préférait lire un bouquin, je crois. Est-ce qu'elle aussi, elle fait partie des gens qui préfère rêver leur vie plutôt que de la vivre ? C'est certain, dans un rêve tout est plus facile. On est toujours mieux que dans notre réalité, plus beau, plus fort, plus puissant, plus admiré et aimé. Mais ça reste qu'un rêve. Et plus je regarde la gamine, plus j'ai envie de la jauger et de la mettre dans cette catégorie. Et en même temps... Non, il y autre chose et j'arrive pas à comprendre ce que c'est. C'est comme si j'étais en train de m'étrangler avec mes propres pensées à réfléchir autant sur son cas.

Angela. Angela Pearl Adams. Angie, ou mon Ange.

Banal et pas si banal au final. Un mélange entre le divin et la fausse modestie. Ou Perfection incarnée comme tu préfères. Je plisse des yeux, un fin sourire aux lèvres. Je suis un peu mauvaise avec elle, c'est vrai. C'est une gamine de onze ans, qui a rien demandé et que je suis venue déranger. Mais en même temps, y a rien à faire ici. J'aime le calme, mais en fait, Ben me manque aussi. En plus, comme on est pas dans la même maison, je peux pas dormir avec lui. On est cousin de sang, mais en fait, on est comme des jumeaux un peu. Des jumeaux très proche qui... bref. Des faux jumeaux. C'est comme ça. Et c'est vrai que mes pensées vont souvent vers lui, mais en même temps, on ne le répète jamais assez rien n'est plus parfait qu'un Adams. Enfin, Vélina laisse à désirer parce qu'en vrai, elle a pas nos gênes. C'est une fille sortie de nulle part. Genre peut-être qu'en réalité, ils l'ont trouvé dans une poubelle. Et que mes parents ont eu pitié ? Enfin surtout ma mère. Ma mère aurait complètement pitié d'un enfant trouvé dans une poubelle. J'ai jamais demandé mais ça doit être ça la véritable histoire.

Je me lève et saute de la table. Un saut parfait. Je la regarde, amusée. Je suis certaine qu'elle ne doit pas avoir l'habitude des gens comme moi, personne n'a vraiment l'habitude. Bon Elida, je dois y aller. Tu me donneras mon dessin la prochaine fois qu'on se verra, car il y aura clairement une prochaine fois. Je ne veux pas abîmer ton cahier, donc prends le temps de le découper. J'entends alors des pas, des pas assez vénères venir en notre direction. Alors clairement, vu comment ça claque, c'est soit la bibliothécaire qui vient me dégager de l'endroit, soit c'est la vieille Lanxorre qui me cherche encore. De toute manière, je n'ai aucune envie de m'éterniser ici. Faut que je bouge, j'ai déjà passé trop de temps enfermée dans cette pièce. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours ce besoin incessant de faire un truc. Bon je ne dis jamais non à un bain de soleil où on ne fait rien. Mais rester dans une bibliothèque à discuter de tout et de rien avec une enfant, ça n'a rien de passionnant. Mais je ne sais pas pourquoi... Quand je la regarde bien, je suis certaine que nos chemins vont se recroiser, c'est certain.

J'espère que t'auras plus de chose à me dire sur toi, la prochaine fois. J'ai hâte d'apprendre à te connaître ! Je lui fais un signe de main alors que mon nom de famille est gueulé dans toute la bibliothèque. Visiblement c'était bien moi qu'on cherchait, ou du moins un Adams. Je sais pas trop qui c'est, j'ai du mal à reconnaître le cri, mais clairement il est temps que je me tire. Surtout qu'en vérité, je ne sais pas si c'est pour mon frère ou moi, la plupart du temps. On a tendance à énerver les gens parfois. Mais je ne vais pas prendre le risque d'aller voir ce personnage secondaire de mon histoire pour me faire tirer les oreilles. Je préfère me faufiler entre les étagères et quitter cette bibliothèque ennuyante en courant et en riant dans les couloirs. J'aime entendre mon rire résonner dans tout poudlard. Je le trouve beau, rafraîchissant et je suis certaine que ça énerve pas mal de monde. Les tableaux, les élèves que je bouscule sur le passage.

Oui, vous l'avez compris. Ce que j'aime le plus, c'est vivre au gré du vent. Ne pas chercher à comprendre et juste profiter d'une bouffée d'air. Un jour je monterai sur les sommets de cette société, telle une reine et alors là, vous comprendrez ma façon de penser. Parce que vous savez quoi ? Je déteste, quand on ne me comprend pas. Je déteste quand les gens, ne sont pas d'accord avec moi. Car la légende dit vrai, un Adams a toujours raison.


Fin du RP pour moi, merci à toi pour ce partage d'écriture. Je te laisse clôturer si tu le souhaites.
Tu sais où me trouver si jamais pour la suite !
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Re: Le portrait du printemps - [Terminé]
Elida Cestero, le  Ven 12 Juin - 8:47

Il y a toujours un moment dans la conversation dans lequel on doit se présenter. Tout en politesse, au moins le prénom même si on peut faire une présentation bien plus complète en y ajoutant le nom de la famille, l’âge voir la date de naissance. Et la maison puisqu’on est à Poudlard, mais ça s voit souvent facilement. La plus grande se présente par prénom, prénom deuxième prénom nom de famille, tout ça suivit de deux, non trois, surnoms. C’est étonnant, tant de surnoms trouvés. Est-ce elle qui les a inventé ? Ou des élèves l’appellent-ils ainsi ? À mon avis, c’est elle qui propose le surnom Perfection incarnée, qui voudrait l’appeler ainsi ? Mais la perfection n’existe pas, du moins pas chez les Humains. Cette fille a, si je ne me trompe pas d’expression, un ego surdimensionné assez impressionnant. Peut-être même inquiétant. Rien n’est plus parfait que le ciel, une science pas toujours comprise mais merveilleuse car tout se fait sans l’aide de l’Homme. Le ciel bouge, le soleil se lève, la pluie tombe, les étoiles changent au fil des jours, la Terre tourne – sans les Humains que l’on trouve presque partout. Même si ces Humains essaient de prendre leur place dans ce ciel autonome pour en comprendre le mystère. Sauf que tout ça, il ne vaut mieux pas le dire à cette fille, parfois il faut laisser les gens penser ce qu’ils veulent. Je préfère donc ne rien répondre, retenant principalement dans un coin de ma tête qu’il faut l’appeler Angela.

Je ne sais pas trop quoi penser. Est-elle embêtante, étrange, gentille, incompréhensible ? C’est souvent ainsi pour plusieurs élèves même s’il y a bien quelques exceptions. Des seulement gentils et des seulement embêtants. Alors je regarde la plus grande se lever pour descendre de la table en sautant. En fait, elle aime bien bouger tout le temps, non ? Elle a bougé pendant le dessin, elle a bougé pour me parler, elle a bougé pour descendre de la table même si là c’est logique. Mais elle n’avait pas besoin de sauter, autant de mouvements ne font que tourner les yeux des autres sur elle. Elle me fait penser à mutli-noms là, sauf que lui n’est qu’exaspération. En attendant, il faut l’écouter parler. Elle a retenu mon prénom, elle explique qu’elle va s’en aller et récupérera son dessin une autre fois. Si cette rencontre s’arrête là, ce n’est que pour aujourd’hui car elle semble penser qu’on se reverra. Et elle n’a certainement pas tort, cette école est grande mais pas suffisamment pour ne pas la recroiser, surtout que je suis là pour longtemps. Je ne sais pas trop si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle le fait que l’on se revoit, après tout elle est étrange mais pas vraiment méchante. Surtout qu’elle me dit de prendre le temps de découper proprement la page pour ne pas abîmer mon carnet, et ça c’est vraiment gentil. Je lui fais un petit sourire, hochant la tête pour signaler que oui, j’ai compris. Cette demande m’arrange bien au final, je m’en serais voulue de déchirer une page s’en m’appliquer.

On entend des pas dans la bibliothèque, des pas qui résonnent forts, mécontents. C’est qu’elle a fait du bruit la plus grande, est-ce qu’on va se faire gronder ? Angela conclue cette activité de dessin et de bavardages par quelques mots, elle a l’air d’aimer parler, de vouloir connaître les gens. Moi, parler de moi, je ne suis pas sûre de savoir faire. Parce que je n’aime pas ça. Et puis, comment peut-on avoir hâte de me connaître ? Je trouve ça impossible. Qui peut bien avoir envie de me connaître ? Je ne suis qu’une première année née-moldue qui dessine tandis qu’elle se croit être la perfection. D’ailleurs, cette idée rend ses paroles encore plus étonnantes. Une fille qui se pense parfait veut connaître quelqu’un d’autre ? Je crois que cette fois-ci, c’est évident : je ne la comprends. Malgré cela, je hausse les épaules, je n’ai rien à répondre. Je ne peux pas lui dire oui, ce serait faux. Mais je ne peux pas lui dire non, elle risquerait de se mettre en colère et de faire du bruit en plus. Quoique, elle n’en n’aurait pas le temps car un mot est crié fort dans la bibliothèque, le nom de famille de la grande. Et même si mulit-noms a plusieurs prénoms, il n’a qu’un seul nom de famille – et c’est celui-là. Je regarde Angela avec curiosité, seraient-ils frères et sœurs ? Ce ne serait pas très étonnant en fait. Mais je n’ai pas le temps de lui demander, elle s’enfuit après un signe de main. Oui, elle n’a pas envie de se faire gronder c’est normal. Elle n’avait qu’à pas faire de bruit en même temps. Je soupire en tournant une page de mon carnet pour faire un nouveau dessin. Je découperai le sien plus tard.

Et je repars dans mes pensées, dans ma bulle avec moi, le carnet et le crayon. Personne d’autre ne viendra. À part l’adulte auquel je ne fais pas attention qui chercher la grande étrange en passant bruyamment. Après lui, le calme revient, tout doux, tout agréable, avec seulement mon crayon contre le papier.

Fin du rp pour moi aussi, merci à toi !
Je passerais te voir un peu plus tard, quand j'aurais moins de rps en cours !
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