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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres
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La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
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La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
Angelina Frewliad, le  Dim 26 Avr - 20:30

Saison 31 - Ete
w. Mangemort 52




    Les toits de Londres étaient un sacré spectacle, tu adorais venir ici le soir, même la nuit. La fin du printemps approchait, les nuits se réchauffaient et le jour tardait à tomber, ça te laissait le temps de faire ce que tu voulais. Alors ce jour là après une virée dans Londres tu étais rentrée à ton appartement mais pas pour y rester, juste pour prendre ce dont tu avais besoin pour ressortir. Après un repas rapide et avoir attrapé un pull dans ton placard et ton sac de la journée, tu t'étais extirpée par la fenêtre de ta pièce principale qui donnait sur les escaliers de secours de ton immeuble. Monter les étages pour prendre en hauteur, tu aimais pas ça la hauteur d'ordinaire, tu aimais bien le vol mais seulement quand tu restais à des distances raisonnables du sol. L'avantage avec les immeubles, c'est qu'ils sont ancrés dans le sol, donc pour une raison étrange tu avais moins peur.

    Et te voilà, assise sur le toit à dessiner la ville qui s'illumine, la lune, le ciel, un peu tout ce que tu trouves d'inspirant. Tu reposes ensuite ton carnet, tu restes là, à contempler, à réfléchir. Voilà deux semaines que tu as annoncé à Abril que tu ne rentrerais pas au manoir dans l'immédiat pour t'occuper de Maman. Elle avait pleuré, disant que tu l'abandonnais, mais t'avais tenu, pour une fois dans ta vie tu t'étais fait passer en première, parce que oui, pour une fois tu voulais pas encaisser les remarques de ta mère. Ces remarques qui font mal même après tant d'années, ces remarques qui sont en fait des questions pour se rassurer. Elle te demandait souvent si tu lui en voulais Maman, si tu lui en voulais d'avoir enfanté un démon. Ce démon c'était ton frère aîné, disparu dans un tragique accident dans lequel tu avais eu le rôle de déclencheur.
Tu te touchais l'omoplate gauche en passant la main droite sous le pull, la cicatrice était là, toujours là pour te rappeler. En pensant à ton frère, t'aurais voulu comprendre ce qui l'animait, tu lui en voulais pas, il avait dû mal géré, ne pas être assez soutenu, mais qui l'aurait soutenu ? Y avait-il quelqu'un qui pourrait un jour répondre à tes interrogations sur cette magie si sombre et pourtant qui se voulait de plus en plus mise en lumière ?


Dernière édition par Angelina Frewliad le Lun 27 Avr - 14:27, édité 1 fois
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Re: La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
Mangemort 52, le  Lun 27 Avr - 13:55


A trop vouloir surtout pas faire comme les autres, le Renard s'était retrouvé exactement comme les autres Ténébreux : d'une grisaille tristounette. Les chaussures vernies ne dansent pas ce soir, à se demander pourquoi avait-il revêtu le masque roux. Il n'avait pas la tête à ça, pas depuis l'erreur, le débordement.
Le museau ne frétille pas en se pourléchant des âmes à tarabiscoter, s'amuser de leurs doutes et de leurs angoisses pour faire grandir le fameux sentiment de puissance au fond des entrailles. Non, c'était plus une déambulation errante londonienne, quelques crac ! transplanants pour perturber le silence de la nuit. C'est difficile, de ne pas se revoir encore & encore la baguette belliqueuse entre les doigts, prenant un malin plaisir à torturer celle qui s'était révélée être l'Amoureuse. Les couleurs avaient quitté le Rusé, il tentait désormais de se raccrocher comme il pouvait à la Cause qu'il avait juré, promis de défendre. Essayer de continuer de lutter quand bien même ses sentiments étaient aplatis au creux de son ventre, sous une épaisse couche de culpabilité.

De loin, ses yeux avisent une silhouette pas tout à fait méconnue, une rencontre d'il y a peu. C'est marrant, ça ravive légèrement l'envie de titiller le feu. Un dernier retournement sur lui-même et le Mangemort transplane sur le toit où la jeune femme était en train de dessiner - encore. La nuit est bien moche ce soir. Il n'a pas encore la notion des polis bonsoir. Mains rivées dans les poches, il reste là, planté derrière elle. Ne pas s'approcher, simplement sonder les lumières de la ville. Elles se répercutaient sur son front mais ne l'émouvaient pas ; il était la pétillance éteinte, lui qui se glorifiait constamment de sa joie de vivre. Le taciturne s'était collé, avait agglutiné les poils du masque entre eux, et pas moyen de s'en débarrasser. Il aurait beau frotté frotté, la bêtise et l'impulsivité l'avait plongé dans un amas nébuleux - il doute.  
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Re: La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
Angelina Frewliad, le  Mer 29 Avr - 11:04


Plongée dans tes pensées, tu entends ce crac sonore, signe que tu n'es plus seul, puis cette remarque, tu n'es pas forcément d'accord mais après tout, ça dépend de la journée que l'on a passé. Tu tournes seulement ton buste légèrement pour entrevoir la personne qui te parle, légère surprise quand tu vois qu'il s'agit d'un masqué. Ce masqué d'habitude si joyeux semble bien préoccupé ou en tout cas, il n'a pas envie d'être enthousiaste comme sa réputation le dit. Tu as un léger sourire sur les lèvres, journée difficile ? Ou plutôt soirée désastreuse ? Tu ne t'étais jamais posé la question si c'était correct de parler avec quelqu'un de l'Ordre, du moins quand tu n'étais pas là pour être enrôlée. A vrai dire tu t'en fichais, ça ouvrait les champs du possible, ça t'aidait à comprendre certaines choses et puissances de ce monde.

Tu reprends ton cahier, pour dessiner la connaissance rusée, il est très silencieux, ce n'est également pas son habitude, pourtant tu y trouves quelque chose d'amusant, comme s'il s'agissait de l'arroseur arrosé, celui qui d'habitude fait douter et en proie aux doutes, d'ailleurs vous êtes bien silencieux, ça fait quoi d'être celui qui doute ? Tu sondais le monde et les âmes depuis assez longtemps pour connaître les ressentis élémentaires, d'autant plus lorsque ce n'était pas habituel chez un interlocuteur. Tu finissais le dessin rapidement, cette frimousse rousse dépeinte avec beaucoup d'interrogations dans le regard, beaucoup de tristesse. Tu t'étais levée ensuite, déchirant la page du cahier tu avais tendu le dessin au Rusé, vous avez envie qu'on vous voit comme ça tout le temps désormais ? Non parce que clairement c'est pas votre meilleur profil. Essayer de le faire réagir pour avoir enfin une discussion plus constructive qu'un constat. Oui la nuit n'est pas forcément belle, le monde est pas toujours beau, il devrait le savoir pourtant. Mais il faut tirer du positif, de l'éclat de toutes ces choses, fallait que le Rusé s'en rappelle.
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Re: La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
Mangemort 52, le  Mer 29 Avr - 15:10


Désastreux. Est-ce que c'était comme ça qu'il pouvait résumer ces instants de Masqué désormais ? Oui, oui, sûrement. Il se contentent d'arpenter la communauté sans aucune volonté - déprimé. Même plus la force pour les longues tirades renversantes dont il pouvait être fier, celles qui avaient le pouvoir de retourner le cerveau des Écoutants, s'ils étaient prêts à ouvrir les yeux.
Il penche à peine la tête de remarquer que la jeune femme n'avait même pas frissonné. Elle avait relevé sa présence, avait compris, lui avait parlé. Les lèvres se pincent, presque rassurées de la douceur et de la perspicacité dont elle faisait preuve. C'était à marquer au fer rouge dans la biographie du Renard : ce moment où il était prêt à se confier à une presque Inconnue, sans retenue, sans comédie. Pas d'éclaboussures de joie futile et hypocrite. Juste lui, en proie au bataillon de pensées contradictoires.
Etre face à l'interrogation, parce qu'après tout, ça faisait quoi d'être celui qui doute ?
Sous le masque, les joues se gonflent d'indécision. Il n'avait pas l'habitude, avait toujours parfaitement su ce qu'il voulait, capricieux, rien ne lui était jamais refusé - jamais. Il avait suivi autant ses instincts que ses impulsions, sa rage. Et voyez où est-ce que ça l'avait mené. Maussade ; en face d'une jeune femme dont le crayon le connaissait plus que lui-même.

Il regarde la page tendue, les yeux méfiants prennent le temps d'analyser la silhouette mélancolique qui le représentait. La mâchoire se contracte, légèrement irritée tandis que de ses mains, il déchire le dessin, presqu'en colère de cette représentation à la fois si fidèle et si blessante. Non, non j'veux pas. Il voulait retrouver l'enthousiasme qui le caractérisait, chasser définitivement les mauvais souvenirs. Ceux qui le montraient en train de torturer l'Aimée, impulsivement, sans savoir qu'elle se cachait sous un épiderme modifié. Il secoue la tête, laisser tomber la maudite boulette de papier pour se détourner. Se détourner et souffler, grogner contre lui-même. Il s'accroupit pour essayer de déraciner ces émotions poisseuses en vrac. Les Mangemorts sont humains avant d'être masqués. C'est la conclusion qu'il tire dans cet exercice de respiration. Souvent, le Wildsmith s'opposait dans un escarmouche sibyllin à Cinquante-Deux. Lequel prendrait le dessus ? Celui fidèle et soumis à la Cause ou celui éperdument amoureux ? La langue claque sur le palet, il finit par s'allonger sur le béton froid du toit, le museau levé vers le ciel noir. Vous ne doutez pas, vous ? Parlez-moi. Parce qu'il ne pourrait supporter d'aller farfouiller dans ses propres sentiments, il préférait demeurer calfeutré en attendant que ça passe ; en écoutant les jacassements de cette femme, par exemple.
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Re: La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
Angelina Frewliad, le  Mer 29 Avr - 16:52


Il a déchiré ton dessin le masqué, tu hausses les épaules en gardant un sourire aux lèvres, t'as au moins obtenu une réaction de sa part. Tu souris toujours d'un air rassurant, parce qu'après tout même si il ronchonne et qu'il déchire tes dessins, il a l'air perdu, et les gens perdus sont tristes, tu en sais quelque chose. Alors tu gardes sur le visage ce léger sourire, qui est là pour rassurer, puis il avoue qu'il est humain. Non pas qu'il le cache, mais c'est rare d'entendre ce genre de propos d'un masqué, puis le Rusé n'est pas trop porté sur l'introspection et la tristesse, ton sourire il veut donc aussi dire je sais, je comprends, c'est pas facile tous les jours je suppose. Tu ne pouvais pas te mettre à sa place, mais ça avait quand même pas l'air d'une vie facile.

Tu te rassois sur le toit où tu étais avant, il s'est allongé, il t'a questionné. C'est une des spécialités du masqué, questionner pour tout savoir et pouvoir décider de tout ensuite. Tu le sais bien, mais tu t'en fiches, t'aimes bien parler avec lui, tu le connais pas vraiment, t'as pas besoin de le connaître pour savoir qu'à l'heure actuelle vous êtes humains, donc là vous cherchez juste une distraction pour pas trop réfléchir à vos soucis et à vos dilemmes. Tu hausses les épaules, tu veux pas franchir de limites, à vrai dire est ce qu'il y a des limites à cet instant ? Le Rusé est allongé, il tente d'oublier ou du moins de se sortir quelque chose du crâne, mais après tout ça me dérange pas de vous répondre cela dit. Bien sûr je doute, comme tout le monde finalement, des fois plus que d'autre. Mais il y a des moments pour tout, tu voulais pas vivre dans le passé ou regretter c'était plus simple de continuer, avancer c'est un peu la clé quand je doute, faut pas vivre dans le passé ou avec des regrets. Les regrets c'est moche, ça pourrit au fond de notre esprit et ça ronge tout de l'intérieur. Tu dis ça en te touchant la tempe, tu regarde le masqué, tu sais pas bien si il t'écoute au final.

T'as pas envie d'en dire plus, déjà parce que t'as pas envie de jouer à la vieille chouette qui a tout vécu alors que t'as que la trentaine et puis parce qu'au final celui qui a l'air dans le plus mauvais état ce soir c'est pas toi. Alors tes questions et ta nécessité de comprendre ça attendra, pour l'instant ce qui t'intrigue c'est l'humain sous le masque, parce qu'il est trop pensif pour ne pas avoir été affecté par quelque chose. Le Rusé ne semble pas dans son assiette, ça me regarde pas hein, mais qu'est ce qu'il s'est passé pour que l'humain reprenne le dessus sur l'animal à poil roux ? Je pense que des fois vaut mieux parler, c'est mieux que de ronchonner et de devenir maussade. Tu hausses encore une fois les épaules, t'as pas pensé aux limites mais après tout si il est pas content il peut toujours partir ou te jeter du toit, à lui de voir.
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Re: La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
Mangemort 52, le  Mar 5 Mai - 10:27


En même temps, quelle âme sensée voudrait réfléchir aux soucis et aux dilemmes. Non, c’était un véritable poison qui coulait dans le système neuronal jusqu’à l’arrêter complètement. A vous figer, vous empêcher d’avancer, justement. Le Renard n’était pas dans la réflexion, mais dans l’action, l’impulsivité – toujours. Alors quand les événements lui faisaient tourbillonner les méninges, le voici allongé sur un toit bétonné en présence d’une jeune femme dans l’écoute et la conversation. Étrange rencontre, sans qu’Odette III ne soit pour l’instant sollicitée. Sans qu’il essaie de vanter les mérites de la Cause pour charmer son esprit.
Bien sûr qu’il aurait envie d’y enfoncer ses griffes afin de découvrir ce qui pourrissait au fond de sa tête, ce qui l’a rongeait de l’intérieur – vilaine curiosité. Mais l’appétit de savoir était comme momentanément inerte. Plus de couleur, plus de vie, plus de malice.

Dans d’autres circonstances il se serait levé pour l’étrangler, lui couper les cordes vocales pour celle qui se prenait pour sa thérapeute. Pourtant, il se contente de se redresser sur les coudes en ronchonnant. S’il était arrivé là ce soir, c’était en partie parce que ses instincts belliqueux ne connaissaient aucune limite, alors, se contrôler se contrôler se contrôler. J’ai épousé la Cause, sans hésitation, qu’il finit par dire d’une voix songeuse, mais j’ai aussi épousé … simple seconde suspendue comme le passage d’une petite mouche sur son museau, quelqu’un d’autre. Cet éternel dilemme. Parfois ça se concilie bien, et puis parfois j’me retrouve à torturer cette Autre sans même le savoir. Et aimer ça. C’était le pire dans le souvenir, ce sentiment de puissance qui avait navigué dans ses membres enthousiastes alors qu’il ne savait pas que c’était son Amoureuse.
Et ce n’était pas tant les regrets. Il ne regrettait rien, ne l’avait même pas fait exprès. Simplement, ces situations-là s’accumulaient jusqu’à former une couche bien trop imposante de désastreux souvenirs. Il n’en voulait plus.

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Re: La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
Angelina Frewliad, le  Mer 6 Mai - 23:20


Et le Renard ronchonnait et ronchonnait, t'avais aucune prétention, tu voulais même pas forcément de réponses, mais au final, s'il restait là c'est qu'il voulait parler, ou du moins faire autre chose que ce qu'un masqué faisait en temps normal la nuit. Il te donnait ce sentiment qu'il fuyait un peu ce soir, qu'il n'était pas d'humeur parce que pas une fois il n'avait mentionné de grand dessein de changer le monde, il avait à peine essayer de te faire parler de toi. Ca t'allait bien, ça te permettait de ne pas remettre en question, de ne pas trop réfléchir pour une fois, ce soir t'avais envie d'avoir l'esprit apaisé. Il était apaisé ton esprit, peut-être trop, mais pour une fois tu respirais, à plein poumons, comme s'il se gonflait d'un sentiment de liberté, enivrant.

Puis la réponse de l'acolyte à poils était venue, ce terme d'épouser que ce soit la Cause ou une personne, c'était fort, est ce que vous aimez autant votre Cause que votre épouse ? Non parce que pour toi c'était si loin et si près en même temps, tu pensais pas ça possible d'avoir les deux, à moins que l'autre soit dans le même camp. Mais apparemment le masqué évoquait la torture, ça pouvait être indirect par le fait qu'il soit un masqué ou alors direct. Cela dit, il disait ne pas le savoir, c'était possible ça ? D'ignorer l'autre alors qu'on l'a épousé ? Vous êtes pas censé la connaître par coeur votre épouse ? Au point de toujours la reconnaître ? Attention, tu dépassais peut-être la limite, pour l'instant il avait gardé sa baguette au chaud, t'avais pas particulièrement envie qu'elle soit de la partie, alors vite se rattraper, je dis ça mais j'ai pas été avec quelqu'un depuis longtemps dans j'en sais pas grand chose bien sûr. Ta voix était calme, pas de raisons de paniquer à première vue, puis quand bien même il t'arrivait des bricoles, tu l'aurais un peu cherché, ça serait pas si grave, des bricoles étaient déjà arrivées, ça t'avait pas tué.

Tu t'étais allongée, pour regarder le ciel, il semblait pas dans son assiette le Renard, il parlait moins, il était moins éloquent, plus sinistre, ça l'avait décidément bien chamboulé, tu pouvais pas pour autant appeler ça de la culpabilité, il semblait plutôt résolu d'avoir les mains souillés par ce viol du pacte sacré qui l'unissait à sa compagne, toujours protéger l'autre, sauf que à l'heure actuelle, vous voulez la protéger de vous même votre compagne ? Ou vous savez juste pas comment appréhender la double casquette ? Tu te demandais si elle savait à qui elle avait affaire si elle avait croisé le Rusé,et si elle le savait et bien elle est libre de ces choix j'imagine comme les étoiles qui filent dans le ciel où elles veulent, donc elle peut endurer, je crois que par amour on endure pas mal de choses il paraît. Tu t'étais redressé sur les coudes, pour regarder le Rusé, vous vous sentez d'endurer vous ? C'était pas de la psychologie, t'avais aucune attente de réponse, c'était juste un questionnement sans prétentieux, d'une âme en réflexion à une autre qui semblait justement la fuir.
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Re: La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
Mangemort 52, le  Mar 12 Mai - 17:33


La question, la fameuse, avait remué les entrailles du Mangemort. Une question simple et pourtant, une véritable guillotine. Qui préférait-il entre la Cause et l’Épouse ? La réponse, il l’avait dite, déjà, l’avait murmuré à l’Amoureuse cette nuit-là. Il aimait sa femme d’une passion tout autant protectrice que destructrice, plus que tout était un euphémisme aux oreilles du Renard. Mais, les interrogations suivantes le font bondir brutalement, la véracité des propos, la flèche extrêmement bien placée fait chavirer le museau.
Voici revenir soudainement la boule de culpabilité. Parce qu’il sait pertinemment qu’il aurait pu, aurait du reconnaître Loredana même sous la métamorphomagie, le corps les vêtements, le parfum restaient les mêmes. Mais non, le Malicieux trop ivre de sa puissance sur la victime ne s’était pas arrêté. La Thérapeute avait raison ; et pour cela, l’envie le prend de l’étrangler. Les poings se serrent, les dents aussi.

Mais c’était ces instincts-là qu’il lui fallait absolument contrôler, qu’il lui fallait analyser et dompter. Tenter d’apaiser la fureur qui de suite avait répandu des flammèches contrariées à l’intérieur de Cinquante-Deux. L’impulsivité. Une adversaire bien trop coriace.
Debout alors que la jeune femme s’était allongée, le Renard commence une triste et lente déambulation autour du corps avachi de la Brune. Il dodeline négativement du masque, ce n’était pas faute d’avoir essayé, de la repousser, de vouloir séparer strictement l’homme du mangemort, de l’avoir dissuadée de s’approcher de Cinquante-Deux – en vain, elle est têtue qu’il avoue dans un souffle. La plus têtue et téméraire d’entre toutes. Les mains maussades dans les poches, il réfléchit. Je sais qu’elle peut endurer, mais à un moment donné, elle ne pourra plus. Aucun être humain ne pouvait encaisser les événements traumatisants qu’il avait fait subir à l’Amoureuse au fil des mois ; pas longtemps du moins. C’était une relation périlleuse qui brillait à son annuaire, la prochaine bêtise, et il se retrouverait décidément sans alliance – cette éventualité était son épée de Damoclès.

Il s’assoit finalement près de la jeune femme, j’suis fatigué. Drôle de confidence à faire à quelqu’un qu’il ne connaissait même pas – mais c’était peut-être là tout l’attrait de la discussion. Ça m’épuise de marcher sur des braises, cette double casquette comme vous dites, j’ai pas de solution. Les paroles n’ont pas beaucoup de sens, c’est dire comment tout était emmêlé derrière les poils roux. Je sais que ça fait pas de moi un mauvais Mangemort, toujours cette faim d’être le meilleur, mais quand Elle est là… il était plus Amoureux que Masqué, plus Arty que Cinquante-deux.
Les mains enserrent pensivement les genoux recroquevillés contre son buste. Et vous ? C’est quoi votre fardeau ?

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Re: La nuits, tous les renards sont gris [Abandonné]
Angelina Frewliad, le  Sam 23 Mai - 17:52

Un bon brutal, puis des poings serrés, tu avais peut-être franchi une limite, tout du moins t'avais tapé dans le mille, les interrogations du Rusé portait bien sur son épouse, apparemment il avait des choses à se reprocher, parce que si l'on a rien à se reprocher on ne réagit pas. Il n'y a que la vérité qui blesse, devais-tu comprendre que le Rusé ne connaissait pas bien son épouse ? Peut-être un mariage express ou arrangé, mais non, aux vues de ses paroles il l'aime, c'est évident qu'il l'aime, sinon pourquoi s'en soucier. Il était juste humain après tout, il se laissait embarquer par ses idées et pulsions, et la Cause ne devait pas lui donner que des idées très catholiques.  Tu le regardais marcher autour de toi, contrarié, impulsif, tantôt il montrait l'envie de t'aviser de sa puissance, tantôt il parlait. Et quelle discussion ! Des confidences, de la part du masqué tu trouvais ça étrange, mais tu t'étais rappelé qu'en dessous de ce masque il y avait un homme, qui souffrait, qui était tiraillait.

Des confidences qui ne sont pas faites d'un tissu de mensonges, à première vue tu aurais pensé à une technique d'approche pour pervertir l'âme de ceux qui éprouvent des chagrins amoureux, mais cette idée t'avais quitté il y a déjà plusieurs minutes, il était sincère, piqué par le caractère têtu de l'aimée, je pense que si elle vous aime autant que vous l'aimez ça devrait pas poser de problèmes dans l'immédiat hein, retour en position assise, appuyé sur tes mains pour pouvoir regarder l'être qui déambule tristement autour de toi.
Puis le Rusé se laisse tomber à ta hauteur, retour dans le monde des mortels, celui des soucis de couple, des tracas du quotidien, échec et mat. Tu arborais un léger sourire pour exprimer de la compassion, perdre la tête quand celui ou celle qu'on aime est là c'est fréquent, il réfléchissait, sans fuir les problèmes, ça le rendait encore plus humain, sans lui enlever sa puissance. Et oui, vous êtes pas pour autant mauvais non enfin je crois pas, à vrai dire la puissance c'est aussi connaître ses failles pour ne pas qu'elles soient exploitées, enfin du moins toi tu le voyais comme ça.

Il était un peu perdu le masqué, en proie aux doutes mais aussi au dilemme, devait-il être plus aimant qu'autoritaire ? Plus amoureux que dangereux ? C'était autant de questions qu'il devait se poser, mais t'étais pas sa psy, alors mieux valait garder ses questions pour toi, du moins pour l'instant, sa position était celle de quelqu'un d'hésitant, elle inspirait de la proximité, proximité que vous n'aviez pas, vous vous connaissiez à peine. A son problème t'avait pas de réponse, seulement peut-être un conseil, une casquette ne doit pas toujours être double, deux facettes d'une personnalité peuvent cohabiter, un nouveau haussement d'épaule, c'était juste un fragment de réflexion, à lui d'en faire ce qu'il en voulait.

Le Rusé s'attardait ensuite sur toi, ou plutôt un éventuel fardeau, évidemment tout le monde a des fardeaux, personne ne vit dans une bulle magique sans problèmes. Avais-tu envie d'en parler ? Après tout il restait un masqué, près à user de stratagèmes, mais il s'était montré humain, sûrement plus que n'importe quel homme que t'avais pu voir aujourd'hui. T'avais pas envie d'en parler longuement, autant être honnête et cash comme on dit je suppose, tu t'étais tourné pour tirer sur ton pull, afficher cette cicatrice, mémoire d'événements peu agréables. Tu t'étais remis face à lui ensuite, des fois mieux vaut ne pas essayer de comprendre quelqu'un qui connait quelques tours de magie noire on va dire, un nouvel haussement d'épaule, t'étais maussade sans être triste. Le moment venu de donner un nom à ce fardeau, la culpabilité, c'est mon fardeau à moi aussi, être coupable de deux morts parce qu'on a pas su se faire assez discrète c'est pas glorieux ! Un léger sourire, un peu triste aux lèvres, parce qu'évidemment tu l'avais pas vu venir tout ça, t'aurais agi tout à fait différemment sinon mais ce qui est fait est fait, maintenant faut juste avancer, je me demande juste un truc, au point où tu en étais autant oser, c'est quoi le truc avec votre engagement et votre impulsivité ? C'est la magie noire qui vous donne ces caractéristiques ? Non parce que ça laisse des traces hein vous voyez, tapotement de ton omoplate gauche pour rappeler la cicatrice exposée.

Tu reprends ton carnet de dessin sans un bruit, pour dessiner cette scène, deux ombres sur un toit, une situation étrange mais pas si déplaisante, t'avais enfin l'occasion de questionner, c'est quoi qui vous a fait rejoindre la Cause ? Après tout, c'était intéressant de connaître le point de vue du masqué, ça changerait un peu de sujet, tu pensais pas qu'il voudrait en parler longtemps encore, ça allait l'agacer, si il ne l'était pas déjà. Et puis, maintenant que tu avais eu un aperçu de l'humain derrière le masque il ne pouvait plus vraiment te refuser quelques questions, la nuit allait être intense, Morphée pouvait repartir enchanter d'autres âmes, ici elles étaient réveillées et bien décidées à le rester.
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