Contemplation et Botanique [Abandonné]

Saison 31 - Printemps

RP Privé avec Angelina Frewliad

Apaisée, tu viens de passer deux heures à te balader au milieu des plantes. Pour une fois, tu n'es ni en train de servir des verres au Chaudron Baveur, ni en train de travailler tes cours de Médicomagie et pas non plus en train d'aider à St Mangouste. Tu aimes faire tout ça et ça fait partie de ta vie, mais tu accueilles avec grand plaisir les moments de calme et d'apaisement, les jours de repos en somme. Et celui-là, tu as décidé de le passer au milieu des plantes, dans un jardin botanique. Tu aimes regarder toutes ces magnifiques formes de vie qui sont plus belles et étonnantes les unes que les autres.

Alors tu t'es baladée à droite à gauche, sans vraiment avoir de but, passant de fleur en fleur comme une abeille qui irait faire la récolte de son pollen pour produire son précieux miel. Tu voyais ou sentais quelque chose qui t'intéressait et hop, tu avais ta nouvelle destination. Et tu en as découvertes, des choses magnifiques. Mais maintenant, tu cherches un apaisement plus profond que cela. Le vrai repos des guerriers.

Et donc, tu trouves un banc sur lequel tu t'assoies.

Tu relèves la tête, humes l'air, ferme les yeux et écarte tes mains autour de toi sur ce banc pour regarder encore mieux ce qui se trouve au-dessus de ta tête et ce qui se trouve au loin. Tu les rouvres alors et un sourire apaisé s'affiche sur tes lèvres. Bien sûr, te renseigner sur les différentes plantes est comme un travail pour toi, étant donné que tu veux créer des potions et tester tous les ingrédients possibles, mais pour en l'instant présent, tu as posé ton cerveau un peu plus loin, ne laissant que les sensations s'emparer de ton corps.

Et demain, tu iras de nouveau travailler avec plaisir, servant des bièraubeurres ou whisky pur-feu aux clients que tu auras, tu ouvriras de nouveau tes livres de Médicomagie pour étudier un nouveau chapitre. Mais ici, sur ce banc, tu profites de l'instant présent.

Il est rare que tu prennes le temps d'aller au jardin botanique. Pourtant quand tu étais petite, tu adorais t'y balader avec Maman. C'était votre moment à vous, celui où ni ton frère ni les cris de Papa ne venait interférer. Elle t'avait enseigné pleins de choses au sujet des plantes Maman, elle était réellement passionnée, ça t'avait fait rêvé, tellement rêvé que tu avais poursuivi ta route de botaniste, à Poudlard ça avait été un bonheur de suivre cette matière, tu avais décroché l'optimal, mais Maman n'était plus en état d'être fière. A l'époque il faisait noir dans son cœur et son esprit, toutes les couleurs étaient passées par cette fenêtre en même temps que les hommes de la famille Frewliad.Mais t'étais heureuse, parce que les plantes lui avaient permis de remonter la pente, se remettre en selle, et avant qu'elle ne se laisse un peu trop aller, elle était très forte Maman.

Alors tu avais déambulé dans le jardin, identifiant les fleurs et diverses plantes une à une. Quelques unes t'étaient inconnues, sûrement étrangères, depuis quand tu avais arrêté de t'intéresser aux plantes ? Il fallait remédier à ça, et tu le faisais très bien actuellement. Et puis ça coïncidait aussi avec ta matière optionnelle, la médicomagie, t'aurais peut-être dû pousser dans cette voix, comme Hugh t'avait dit, t'avais l'air faite pour aider les autres. Cependant, là t'avais besoin d'aide, certaines plantes t'étaient inconnues, belles et frustrantes à la fois. Le mystère n'avait pas toujours du bon, mais tu t'étais résolu à ne pas déranger quelqu'un pour questionner sur telle ou telle plante.

Pendant que tu te baladais, t'avais aperçu une fleur connue, cette fleur c'était la jeune serveuse qui vous avait servi avec Hugh la dernière fois que vous étiez au Chaudron, tu te souvenais d'elle parce que tu l'avais admiré, son travail n'était pas simple, bien que plaisant sûrement, faudrait que tu te renseignes sur ce bar, peut-être qu'ils avaient une place pour toi. Tu t'approches du banc où la demoiselle semble en plein repos, tu ne veux pas la déranger alors tu regardes les plantes autour, tu aperçois une angelica, ça te fait sourire parce que si tu portes ton prénom c'est grâce à cette fleur, Papa avait juste voulu le modifier un peu, il n'était pas fan de la botanique. Lorsque la demoiselle rouvre les yeux, tu ne peux t'empêcher de corriger le petit excès de caractère de Hugh il t'avait fait bien rire mais quand même. Bonjour excusez-moi, je crois que vous m'avez servi au Chaudron, avec un homme un peu ronchon, je voulais m'excuser, ça doit pas être facile tous les jours au bar ! Tu avais haussé les épaules avec un réel sourire d'excuse, elle avait l'air gentille après tout et puis elle avait l'air d'aimer les plantes pour être ici, vous venez souvent au jardin ? C'est vraiment beau n'est ce pas ? Un large sourire aux lèvres tu regardais la demoiselle, peut-être qu'elle s'y connaissait assez en botanique pour te remettre au goût du jour sur les nouveautés.

Quel doux sentiment que celui de se laisser aller et de simplement se reposer dehors, au milieu des plantes, entourée par les bruits de la Nature et des passants qui observe ce beau phénomène. Cette atmosphère est vraiment apaisante et tu t'y sens bien, tes pensées défilant d'elles-mêmes pour t'apporter de bons souvenirs que tu as pu partager avec d'autres. Et parfois, même sans souvenirs, tu observes les autres, leurs interactions, la douceur qu'on certains enfants avec les plantes, l'admiration dans leurs regards, et une douce chaleur t'emplie la poitrine.

Mais là, ce n'est pas un petit enfant qui vient d'apparaître devant toi alors que tu rouvres les yeux, c'est une personne que tu connais et qui te dis que tu l'as servi un jour au Chaudron Baveur, avec un homme ronchon. Elle s'excuse et tu lui souris doucement, cet apaisement que tu ressentais quelques secondes auparavant nullement balayé par l'arrivée de cette jeune femme.

- Pas de soucis, ne vous en faites pas, j'ai l'habitude. Et puis, il était un peu grognon, mais rien d'embêtant, j'ai mis du temps à arriver, c'était ma faute.

Cette introduction terminée, elle reste devant toi alors tu gardes les yeux ouverts, contente de voir quelqu'un mais n'ayant plus vraiment envie de parler de ton boulot. C'est le jour off aujourd'hui, le jour apaisant et les plantes sont reines - c'est toi qui en a décidé ainsi -. Peut être que c'était une simple façon de t'adresser la parole, mais en tout cas, elle change vite de sujet pour ton plus grand plaisir, en se concentrant cette fois-ci sur ce qui vous entoure : les plantes.

- Pas aussi souvent que ce que je voudrais, mais j'aime beaucoup venir ici. C'est magnifique oui, et je trouve l'atmosphère très apaisante, en plus d'avoir un riche potentiel de découverte.

Elle a le sourire aux lèvres et j'apprécie beaucoup ça. D'un geste, je lui fais signe de s’asseoir à mes côtés plutôt que de rester debout, car le point de vue est différent. Je trouve qu'assise, on est plus proche de la terre, plus proche des plantes. C'est une nouvelle perspective, une autre façon de voir les fleurs. Plutôt que de voir leur cœur, on voit ses côtés, comme les murs qui protégeraient le centre de la fleur. Et pourtant, une émotion similaire se dégage de ces instruments de beauté.

- Et vous, vous venez souvent ?

Une conversation aurait pu casser la bulle de sérénité dans laquelle je m'étais réfugiée, mais il n'en est rien. J'ai l'impression qu'un même amour pour les plantes de ce jardin nous relie. Peut être que je me trompe, mais en tout cas, pour l'instant, je ne change rien à mon attitude, si ce n'est que mes yeux sont cette fois-ci ouverts et tantôt posé sur cette nouvelle personne, tantôt sur les fleurs.

Les fleurs, les plantes rassemblent les gens