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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres
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Desvanecida - [en cours]
Nessa Cunningham
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Desvanecida - [en cours]
Nessa Cunningham, le  Ven 1 Mai - 15:57

RP avec Malicia Evans
Saison XXX - Eté
LA mutuel


Vois.
Vois comme j'avance parmi tant d'autres, vois chacun de mes mouvements, chaque regard, chaque écart. Regarde cette démarche, cette allure, regarde-moi, tout entière, brillante et imposante au milieu des géants. Ils ne s'arrêteront pas, certains lèveront peut-être brièvement les yeux pour mieux m'esquiver mais peu m'importe. Ils ne m’intéressent pas, le jour n'est pas aux représentations de soi calculée par avance.

Je l'ai senti.
La terre a recommencé à trembler, là-bas, sous la terre craquelée de soleil qui a tenté de m'avaler toute entière. Ecoute-moi. Comprends. Les pluies enflammées ne tarderont plus. Observe ce sel brûlant qui s'attaque déjà à mes lèvres, tout recommence, les statues de sel de ceux qui n'ont pas réussi à avancer ont envahi le désert

Et la mienne.
Ensevelie, submergée, oubliée et piétiner qui je ne sais pourquoi survivra une fois encore, tu verras, dans quatre jours, elle s'agitera. Je ressortirai une nouvelle fois des entrailles de ma ville brûlée, ma cité meurtrie. Plus forte, plus imposante, plus sûre.
Alors observe, ma peau commencera bientôt à craqueler sous l'absence de toutes celles qui n'ont pas pu se relever.
Ce sont les Gomorrhéennes qui tambourinent dans mes veines.
L'heure est à l'insurrection.

Alors regarde-moi, vois comme ce n'est ni la colère, ni la rage qui me ronge. La revanche ne m'apporterait rien.
Je m'immisce et me glisse, dans leurs esprits, j'y sème le trouble. Ils ne dorment plus, je les hante, les uns après les autres, jusqu'au plus profonds de leurs draps, aucun ne m'oublie, certains me haïssent autant que d'autres me vénèrent. Je me glisse dans leurs idées, leurs possibilités avant de mieux m’éclipser. Vois comme le chaos est un jeu simplifié.

Je les vois, m'observer dans la foule, s'attirer mes regards, mes faveurs, mais cette nuit est la mienne. Il n'est d'autre esprit que le mien dans lequel me glisser, comprends-tu ?
Ces prochaines journées seront miennes.
Je leur en ai suffisamment sacrifiées.

Et pourtant je ne parviens pas à me détourner de tes yeux. J'ai pas envie de jouer ce soir. Je veux grandir encore, les voir me frôler pour mieux s'y brûler. Et pourtant j'ai croisé ton regard inconnu il y a quelques mètres déjà, mais celui que tu m'as rendu n'est pas comme tous les autres. Inconnue, c'est ton tour, de t'immiscer, de m'intriguer, je me laisse prendre au piège pour une fois, tu inverses les rôles et je te laisse le faire
Ma ville est en feu aujourd'hui mais cela ne te choque pas.
Regarde-les, s'agglutiner à moi, leurs yeux comme des cafards attirés par le jour.

Je me ris de leur faiblesse.
Et me délecte de notre force.
Malicia Evans
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Re: Desvanecida - [en cours]
Malicia Evans, le  Ven 1 Mai - 23:25

RP avec Nessa
Saison XXX - Eté
et sans oublier le LA mutuel

Stop !
Attends !
Arrêt sur image.
Prends le temps de regarder autour de toi. Tu as vu comment le monde continue de tourner. On aurait presque l’impression d’être invisible. Que c’est agréable de ne pas être vu, non ? T’en as marre d’être regardée, observée, jugée pour ce que tu fais ou ce que tu ne fais pas. Tu aimes cette sensation d’être une inconnue au milieu de la population. Celle qui passe inaperçu. Celle qui ne provoque aucune réaction. Tu ne veux plus qu’on te regarde avec ce regard. Triste. Brisée. Compatissant. Ces sentiments qu’ils éprouvent à ta place alors que toi seule est dans le droit de décider ce que tu dois ressentir ou pas. Tu n’as pas plus envie d’être en colère. Tu n’as plus envie d’être au plus bas. Tu as envie d’être
-toi.

Mais il y a comme une impression de non-droit. Comment ça se fait que l’on sache mieux que toi, ce que tu dois faire ? Tu te contentes de fermer les yeux et te laisser guider. Le temps est arrêté mais toi tu continues d’avancer. Tu le sais pourtant que tu es immobile, en train d’observer, de comprendre pourquoi les autres courent après quelque chose qu’ils n’obtiendront jamais. Et pourtant, tu as cette impression qui te colle à la peau. La sensation qu’ils sont en train de faire du sur-place ; persuadés dans leurs tête qu’ils ont tout compris. Mais non. Ils sont juste pris au piège. Et toi tu y échappes. Mais si tu n’es pas dans le piège, où est-ce que tu es ? Tu continues d’observer, en détail, chaque corps, chaque âme. Le visage crispé. Est-ce que t’es tripée ? Ce que tu vis, ce que tu vois, ce que tu penses, est un songe. Un long voyage dont tu n’as pas forcément envie de revenir.

Et c’est là.
C’est là que tu l’as remarque. Et tu restes un moment, à la détailler, à l’observer, sans sourire, sans pétillement, juste de la curiosité. Parce qu’elle est aussi, elle est immobile. Elle ne suit pas le mouvement. Diffère du reste du monde, elle te donne la sensation de ne plus être si seule ce soir. Observer ses proies ? Observer les différentes fuites possibles ? Tu ne sais même pas ce que tu fais là, il n'y a rien d'improvisé la-dedans, juste tu t'es laissée emmener, emporter par le mouvement, t'as voulu suivre plutôt que de lutter. T'as voulu rester dans la simplicité. Ce soir, on ne lutte pas, on est juste là. On s'arrête et on voit. On voit le chemin parcouru, on voit ce qu'il nous reste à faire et finalement, ce n'est plus aussi conséquent qu'avant. On a déjà tellement fait et on ne s'est jamais arrêté pour se féliciter. Pourquoi ?

Et comme un papillon vers la lumière, tu t'approches d'elle. Sûre et peu sûre de toi, tu souffles tu es différente et ça te plait. Tu dis ça sans raison mais tout te semble clair dans ta tête. Parce que tu l'as vois, différente des autres, plus intéressante aussi. Parce que tu vois des choses que personne ne semble remarquer, sauf que tu n'es ni intuitive, ni voyante, ni à l'écoute de ce qui se passe. Pourtant, tu sais. Tu sais qu'il y a quelque chose de fou chez elle. Et tu n'arrives pas à déterminer ce que c'est. tu vois aussi bien que je vois ?. Le ton est léger, presque amusé parce que tu te rends compte que tu n'es pas la seule ici à t'arrêter et à prendre le temps d'observer.


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Re: Desvanecida - [en cours]
Nessa Cunningham, le  Dim 3 Mai - 2:18

Ils ne comprennent rien à rien n'est-ce pas ?
Je veux dire, regarde-les, observe-les vraiment. Ce serait presque triste à pleurer si j'avais envie de m'apitoyer. Ils pensent savoir, connaître les mots qu'il faut, murmuré entre deux regards hypocrites pour vérifier que tu es aussi mal que tu dois l'être d'après eux. Mais nous on sait. Nous on voit. Enfin surtout moi, toi je ne sais pas, mais je m'en fous en fait. J'ai envie de croire que deux regards ne se rencontrent pas par hasard. Tu as senti l'odeur n'est-ce pas? Celle accrochée au sable charrié par ce vent qui m'érafle les joue et me rappelle à lui. Ce parfum de vieille chienne accrochée au cheville. L'infernal trio : souvenir, angoisse et fuite. Mais j'ai pas envie, pas cette fois. C'en est fini des cendres, je n'y retournerai pas. Gomorrhe a fini de brûler, il ne reste ni sel, ni tempête ni désert.

Cette année sera mienne.
Sans concessions ni promesses.

Tu t'avances et je ne bouge pas, je te laisse venir à moi. Pas pour l'emprise, pas pour attendre, mais j'aime ça. T'intriguer autant que je t'intrigue, te laisser m'attraper par les yeux. Le miroir s'inverse, et les rôles changent, chasseresse devient traquée et j'aime ça. Le spectacle n'est pas le mien et ça me change un peu, les regards sont sur nous mais c'est sur toi qu'est fixé le mien.

Je crois voir par dessus tes remparts que Gomorrhe n'est pas seule en flamme. La terre tremble à ton approche.  tu es différente. Si peu mais tellement en même temps. Je suis de celles qui se dressent au milieu des aveugles, de celles qui les forcent à les regarder, à les voir, les entendre. Je suis de celle qui se relève d'une balle perdue qui n'était pas pour elle mais pour quatre-vingt-dix-huit pourcent des autres. Je suis de celles qui rit en nous regardant toutes les deux au milieu de la foule. Eux qui nous croit perdues alors que l'on prend juste le temps de regarder la route. Une minute.

tu vois aussi bien que je vois ? Je ne vois pas mais je devine, je sens que tu n'es pas comme les autres non plus, tu t'arrêtes et tu observes, quel est ton jeu à toi ? Toi aussi tu t'immisces dans leur mémoire, t'y laisse un souvenir impérissable avant de t’éclipser ? Pour être sûre que personne ne t'oublie, que même seule et ensevelie quelqu'un quelque part pleure encore ton départ.

Mais ce soir il n'est pas question d'eux, je leur accorde une trêve, qu'ils continuent à se bouffer entre eux, nous on se lève et on se barre. Je leur en ai trop donné. Alors dis moi Sestra, tu veux aller voir ailleurs, courir un peu les rues et trouver où ils ne sont pas ? Ce soir on danse, on rit, on boit, ils seront toujours là demain, et le jour d'après encore. Jour après jour de moins en moins forts. t'es palpitante. C'est vrai après tout, l'excitation d'une enfant dans le ventre j'ai envie de vivre des choses fortes de lâcher la bride d'arrêter de vivre pour eux et réapprendre à vivre pour moi. Pour l'autre, qui est là, quelque part. Alors tu veux mener, vas-y, je te suis. tu m'emmènes où ?

Dépêche-toi, la terre se craquèle
les statues émergent
je ne voudrais pas louper le spectacle.
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Re: Desvanecida - [en cours]
Malicia Evans, le  Dim 3 Mai - 17:58


Tu as cette sensation de faire partie d'un tout mais d'être au-dessus, oui comme si tu avais compris les rouages de cette partie. Tu les observes d'un oeil neuf comme si le voile posé sur tes yeux s'était enfin levé. Et ça fait du bien. Tu respires enfin.
Fini les brûlures.
Fini l'étouffement.
Tu peux enfin vivre comme tu le souhaites. Tu n'as pas oublié parce qu'il reste les vestiges de ton passé et qu'ils ne s'effaceront pas mais tu n'y es plus attachée. Les chaines ont disparues. Il ne reste plus que ces regards sur toi, sur vous mais tu arrives à y faire abstraction parce que c'est toi et toi seule qui prendra ta vie en main. Pas les autres. C'est terminé l'auto-flagellation. Et tu vois que pour elle, c'est terminé aussi. Vous respirez enfin. Tu ne sais pas si c'est son cas mais tu apprécies tellement de pouvoir bouger librement sans être constamment rattachée à ces souvenirs étouffant. Tu les vois derrière toi mais tu ne trembles plus à l'idée qu'ils te suivent. Ils te suivront toute ta vie il a fallu que tu apprennes à vivre avec. Et tu continues de les accepter, parce que ça ne se fait pas comme ça.

Tu as été détruite, oui mais est-ce que c'est une raison pour continuer la destruction alors que tout est terminé depuis longtemps ? On est détruit une fois mais ce qu'il faut comprendre c'est qu'après la destruction, une création est possible. Tout est possible. Vous mettrez peut-être toute votre vie à vous reconstruire mais il n'y a plus la place pour l'effondrement de vos murs.

Nous ne sommes plus seules,
Nous ne sommes pas seules,
D'autres ont vu,
Vécu la démolition de leurs murs et eux aussi,
Vivront le relèvement
-la guérison.


A tes yeux, il n'y avait plus aucun espoir parce que tu ressentais du vide. Et il ne cessait de prendre de l'ampleur malgré tous tes efforts pour le colmater. Tu as préféré te laisser happer, ignorant les mains qui tentaient de t'en faire sortir. Parce que tu restais persuadée que ces même mains allaient t'y repousser. Tu ne voulais pas envisager un espoir si c'était pour re-sombrer.

...


Il y en a marre de la souffrance. Il est temps de se soutenir, de s'aider.
Toutes.
On lâche un instant tout le b*rdel ambiant, on profite de ce temps pour s'amuser, pour faire ressortir toute cette rage de vivre, d'être encore en vie malgré tout. On profite. On en a le droit et personne ne peut nous dire le contraire. tu m'emmènes où ? Un endroit en particulier ? Aucune idée. Un sourire sincère, soulagé vient casser la froideur de ton visage. Vous alliez voyager, partir loin de ces regards inquisiteurs. Tu attrapes sa main, sans lui laisser le loisir de dire quoique ce soit. La chaleur de sa peau te frappe et te conforte un peu plus à l'idée qu'il n'y a pas la place pour vous ici.

Allons montrer au monde que nous sommes encore en vie, que rien ne pourra nous détruire, on veut vivre.
on va vivre, parce que c'est terminé le temps des lamentations, c'est terminé le froid et le silence, place à l'amour, la joie, le jeu. Vos pieds foulent le sol, à la manière des autres mais vous, vous savez. En contresens, c'est comme si vous remontiez le temps. Un temps où rien ne vous atteint. Toujours en mouvement, tu te tournes vers elle, les yeux brillants, on est encore là. Tu ne sais pas vraiment pourquoi mais t'en es fière. Oui, comme une preuve de puissance, on ne te détruira pas aussi facilement que ça finalement.

L'heure de relâche a sonné.


Dernière édition par Malicia Evans le Ven 5 Juin - 21:25, édité 2 fois
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Re: Desvanecida - [en cours]
Nessa Cunningham, le  Mer 6 Mai - 0:49

Ecoute, ça s'immisce doucement, ça commence par rien, quelques signes, qui n'étaient pas là avant mais qu'on ne remarque pas forcément, des maux qui glissent, qui s'enlisent à leur tour mais qu'on ne suit pas cette fois, le pied bien ancré à la surface. La respiration est plus facile et enfin, ça atteint la tête.

Regarde comme ça palpite, ça crépite, de nos âmes à l'extrémité de nos doigts lorsque tu m'attrapes la main. Ça vit autant chez toi que chez moi, ça grandit, ça se rétracte, mais ça finit toujours par revenir n'est-ce pas ? Ça ne part jamais vraiment, c'est toujours un peu là, suffit juste de gratter, sauf que j'ai plus envie moi, de gratter, j'en ai fini de chercher toujours la petite faille, la petite bosse et de l'écorcher jusqu'à ce qu'elle soit à vif. T'en as pas marre toi ?
T'es pas comme eux, je peux le sentir même à travers ta peau. Ils ne savent pas tu sais, ce que c'est une deuxième naissance, sortir la tête de l'eau après des années en apnée. Les fondations d'une ville d'argile bancales
mais qui tiennent.

T'as vécu toi aussi, ça se voit dans tes yeux, ça se sent dans la façon qu'à ta main de m'entraîner. On vit plus fort que tous ces gens là nous, l'amertume nous tient chaud, la sororité nous sauve.
Si vous saviez.
Je n'ai jamais autant rayonné.  

Je te suis, tu m'entraînes, dans le dédale des ruelles, les questions me brûlent les lèvres, qui es-tu, d'où viens-tu, mais pour une fois ce n'est pas moi qui mène. Mais surprends moi alors, montre moi, fais moi rêver, découvrir, déchanter. On ne prend jamais le temps de s'émerveiller suffisamment, crois moi. J'ai couru le monde comme l'on court un cent mètres. Glissé sur le sable des dunes infinies, nagé dans des mers à moitié gelées sans même prendre un instant pour suffisamment les contempler. J'ai écouté des gens m'expliquer comment vivre, comment ils le faisaient, sans jamais me demander
pourquoi.
Et la réponse se tenait devant moi.

On va vivre.

Oui, recommencer cette fois, me promettant de ne plus rien laisser m'arrêter. Il n'y rien d'autre qui en vaille la peine, retournons à l'essentiel et restons-y. Je suis fatiguée de réfléchir, j'ai passé la moitié de ma vie à me demander où était partie l'autre, il est temps d'avancer.
Sens-tu l'urgence de ne pas s'oublier. Je me rappelle des premières nuits, des premiers mots qui ont été dit, des tentatives, des erreurs, des réussites. Je suis fière tu sais
d'être arrivée jusque là.

Alors ce soir je me regarde grandir, une fois de plus, mais cette fois j'y crois, encore un an, un de plus, suivi d'un autre. Ce soir j'exulte
je cesse
de chercher ce que j'ai déjà.

on est encore là
.

L'asphalte me frappe les talons, les uns après les autres, la foule se fend comme la mer devant le frère, et les passants surpris, ne peuvent plus nous rattraper, nous sommes parties trop loin pour sse complaire dans la monochromie.

J'en ai fini d'être retenue. La honte et les regrets ont changé de camp, alors j’accélère, je te dépasse, je mène la barque, parce que rien ne nous arrête. Crac, et c'est l'ardoise des toitures londonienne qui s'ouvre devant nous. Crac, c'est le vide qui apparaît à quelques pas de nous, surplombant le London Bridge. Regarde les lumières de la ville, sens la pluie nous laver le visage et le corps, regarde-les, eux, tout en bas. Aussi minuscules que ridicules.
Ils ne nous atteindront pas ce soir, plus rien ne le peut.
Nous sommes trop loin.  
Ils ont raison d'avoir peur, ce soir
La ville nous appartient.
Je m'offre cette année, ainsi que la suivante.
J'en ai fini de me priver d'exister.
Joyeux anniversaire-





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Re: Desvanecida - [en cours]
Malicia Evans, le  Ven 5 Juin - 21:22

Tu as envie de la croire. Tu as une p*tain d'envie de te relever mais tu ne sais pas si tu en seras réellement capable. Et la voir comme ça, vous voir courir, être consciente des choses te fait du bien d'une certaine manière mais tu as peur du moment où ça s'arrêtera. Parce que ça va s'arrêter, il ne faut pas être naïf. Les yeux rencontrent le ciel, tu soupires de bien être quand la pluie vient nettoyer ton visage et tous les vestiges de ton corps. Si seulement c'était aussi simple. Votre course s'arrête là. C'est terminé, tu te laisses tomber sur le sol, les pieds dans le vide, j'en ai marre de courir, maintenant et depuis toujours. Les lumières de la ville brillent, remplacent l'éclat qu'il devrait y avoir dans tes yeux. Dis, tu crois qu'ils brilleront à nouveau ?

T'as l'impression d'être libre mais attachée. Est-ce que c'est toi qui est ta propre prison ? Tu relèves la tête vers la jeune femme à tes côtés, moi c'est Malicia, et je suis une survivante, et toi ?
T'es lentement en train de recoller tous les morceaux de ta vie.
Tu n'es pas brisée. Ce n'est pas définitif. Et oui, t'es encore là.
Tu luttes, tu vis les choses à ta manière, A ton rythme.
Mais c'est trop lent pour toi.
T'as envie que tout soit terminé.
Que tout soit reconstruit comme si rien n'avait été détruit.

Mais même lorsque tu penses que tout est terminé, il y a toujours ce petit événement qui te rappelle que non. Le passé qui revient sans prévenir, qui te bouleverse et qui chamboule tout ce que tu as construit. Pourquoi maintenant p*tain. Et comment il faut réagir ? Tu ne sais plus quoi faire, t'as envie de faire la forte, qui ne se laisse pas perturber, avec un coeur de pierre mais c'est des c*nneries tout ça. Au final, t'es quand même facilement touchée par ce qui se passe. on s'est trouvées, au bon moment, ça fait du bien, je suis contente de voir ça, je suis fière de ce qui a été parcouru parce que j'ai cru que jamais je n'aurais pu le faire.

Merci


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Re: Desvanecida - [en cours]
Nessa Cunningham, le  Lun 8 Juin - 23:51

L'heure n'est plus à la colère, moi aussi j'en ai marre de courir tu sais. Ca fait des années qu'on le fait, et on en revient toujours au même point. Il serait temps de comprendre tu ne crois pas ? Se regarder dans une glace et se répéter d'arrêter les conneries.
L'angoisse au corps-à-corps ne peut plus être un réconfort.

Je me souviens de cette nuit là tu sais, celle de ma renaissance, où je l'ai réalisée. On m'avait oubliée, moi, femme de Loth, la sans-nom transformée en statue de sel, ensevelie sous les cendres. Seule survivante des pluies enflammées qui ont envahit le ciel. On m'avait laissée là, sans plus jamais parler de moi. Une ligne, dans la Bible et c'en était assez des hommages, c'était déjà trop m'accorder. Sauf que j'étais là. Lorsqu'ils ont recommencer, en d'autres seins et d'autres villes. Lorsque les remparts de Sodome, de Troie et d'Athènes sont tombés. J'ai tout vu, paralysée, cristallisée par le sel qui me brûlait les plaies. Tu le sais, le sang des Gomorrhéennes s'est depuis longtemps mêlé au mien, a abreuvé ma tombe des millénaires durant,
laisse-moi te raconter
loin des récits bibliques et historiques constamment réécrits par les vainqueurs.  





-Paroles.


Les langues de feu m'ont zébré le corps, un regard pour mes sœurs tombés jeta sur moi l'opprobre et mon monde s'est écroulé.
Mais le temps a passé,
la pression du désert m’exposant le crâne et le sel-cigarette m'entamant l'existence.

Mais ce soir là, la pluie s'est abattu sur la plaine, la terre asséchée s'est abreuvé et j'ai jailli de la boue, respirant comme je ne l'avais jamais fait, comme je n'aurais jamais cru pouvoir le faire. L'eau s'est infiltrée dans les moindres pores de ma peau, en a chassé le sel et apaisé les plaies. J'ai émergé lentement, seule au milieu du désert, mes yeux parcourant des heures durant les vestiges des remparts et les tombes de mes sœurs. J'ai songé aux Héliades et refusé la sentence.

Alors cette nuit là, au milieu du chaos, comme un cri jeté au vent j'ai promis. J'ai promis au ciel, au sable, à la tempête et aux milliers de corps même pas nommés qui s'étendent sous mes pieds. J'ai promis la vengeance. C'est elle que je suis partie cherchée, j'ai parcouru le monde, les ai traqués un à un, Phoolan Devi des temps modernes mais dont je n'ai pas eu la force.
Je me crois bien incapable de pouvoir donner la mort.
Alors j'existe, je joue, celle qui ne sait pas, ne voit pas. Celle qui reste bien à sa place jusqu'à ce qu'ils baissent les armes. Et alors je m'immisce, je glisse dans leurs pensées, leurs lits célibataires et embrumés. J'y laisse ma trace, un parfum un regard, je les rends accro, jusqu'à ce qu'ils ne parviennent plus à se passer de moi.
Et alors, une fois l'addiction bien installée,
je disparais.

Leur retirer leur vie comme ils me l'ont volée.  


J'ai appris petit à petit, à nommer les choses, à leur jeter au visage les mots qu'ils se refusent à prononcer ou à entendre, j'ai montré la réalité à travers la mienne pour faire comprendre, pour les empêcher de dormir, le soir venu. Je les ai cherché des heures durant, des nuits durant

Mais l'heure n'est plus à la colère.

Je ne voyais plus j'étais aveuglée, j'ai eu la prétention un temps de me croire seule à lutter. J'ai oublié d'écouter, de soutenir, d'accompagner mes sœurs sorties de terre à leur tour, errant entre les même vestiges, l'air hagard, le corps à vif. L'heure est à elles
il est temps
de se reconnaître.

Appelle moi Nessa.
Car tu mérites mon nom, j'ai fait de mon drame une armure étincelante, que même les dieux m'envie, mais pour toi, il n'y aura que Nessa.

On s'est trouvés, et à travers les toits de Londres sublimés par la pluie ce sont nos anciennes villes que nous voyons brûler. Comprends-tu ? Car cela ne fait plus si mal, c'est une boule dans mon ventre mais elle ne fait plus mal. Je l'accepte comme mienne, elle est ma force. Et si je doute j'y reviens. Car c'est un mot tout simple que sa présence me jette à jamais au visage.
Survivante.
Saisis-en toute la puissance, fais-toi en un manteau. Vois-nous maintenant, Londres est soumises à nos pieds et rien ne nous arrêtera plus. Alors comme un défi, une envie de te le prouver, j'acquiesce.
Vois comme je respire.  

Et je saute. Ta main dans la mienne, la tamise en contrebas.
Je veux voir combien de temps tu tiens
et je brûle de voir quelle sera notre prochaine destination.
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Re: Desvanecida - [en cours]
Malicia Evans, le  Ven 4 Sep - 10:03

Il y a comme une sensation d'effondrement autour de toi. De l'angoisse permanente, comme une seconde peau qui refuse de s'enlever. Le souffle court, le palpitant qui s'accélère, la vue se trouble, pourquoi ça tombe sur toi ? Une envie d'hurler, une envie de vivre sans douleur et sans peur. Mais t'as l'impression qu'au final tu n'y auras pas le droit. Des millions de questions se bousculent dans ta tête. Elles envahissent à tel point que tu n'es plus capable de capter tes propres pensées. Ca ne s'arrêtera donc jamais. Le regard qui capte celui de la demoiselle. Nessa. Un nom pas commun. Un nom que tu n'oublieras pas. Parce qu'elle est là. Toujours là, auprès de toi, malgré ton changement de comportement, malgré ton silence et tes mots confus.

Soupir.
De fatigue.
De désespoir.
De rage enfouie.

Et nous voilà dans le vide. Et je n'ai pas envie d'être ailleurs. Bizarrement, le corps se calme. Tout s'apaise enfin parce que je sens enfin la fin. Une fin tant attendue, depuis des mois, des années. La peur s'éloigne pour laisser place à la paix. Est-elle vraiment mérité ? Je ferme les yeux,
Profite du vent qui fouette mon visage.
La pluie que je ne sens même plus
Coule sur ma peau à tout vitesse.


Vous n'êtes pas loin de vous écraser et tu n'as pas l'air décider à changer ça. Lorsque tu rouvres les yeux, ta main dans celle de Nessa. Et crac. Vous réapparaissez dans un parc d'enfant désert. Tu ne voulais pas transplaner, tu aurais préféré t'écraser, t'éloignant de la peur et de la douleur mais il faut lutter. Comme tous les jours, tu te bats pour rester là. Ta vie t'appartient malgré ce que tu penses. Laisse toi du temps pour accepter, pour vivre avec et l'oublier. J'ai le souffle court, soupir, constamment. Je n'en peux plus..
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