Elle en tremblait encore. Toute cette charge émotionnelle aurait pu la faire décompenser, mais le charme incontestable de Matt semblait porter ces fruits : Gisèle allait bien. Avait-elle déjà été aussi bien ? « J'aimerais que cette soirée ne finisse jamais. » La brune appuie sa tête contre celle du blond. Son regard balaye les arbres, sans feuilles du parc, comme si ces derniers allaient la conseiller. Il ne pensait pas vraiment ce qu'il disait, sinon ils n'auraient plus qu'à gober quelques cachets à la Romeo&Juliette voyez. Tu es si sombre.. La soirée devait toucher à sa fin, c'était inévitable. La question à présent était de savoir si leur histoire, à peine entamée, devait rester cachée en son sein nocturne. Trop de question, Gisèle se mord la langue pour toute les contenir. Elle entoure Matt de ses bras de peur qu'on ne le lui arrache. Elle était si bien, là, à sa juste place. « Y en aura d'autres, des soirées.. » Sa voix tremblante l'avait surprise, son corps la trahissait.
Sa réponse n'en était pas vraiment une, la non assurance de sa voix en témoignait. Gisèle posait une question. Après tout c'était lui qui était, soit disant, en couple. Elle, elle était toute à lui. Peut-être devrait-elle l'en informer ? Ça sous entendait évoquer le sujet de Blondie, et l'adolescente n'était pas sûre d'en avoir envie. Elle finit par relâcher la pression autour du jeune homme pour se redresser un peu. Il faisait bien froid tout à coup. « Viens.. » susurra t-elle tout en saisissant la main de Matty. Elle ne souriait pas. Elle craignait de se réveiller à tout moment pour se rendre compte que le gryffon n'était jamais venu à Londres. Les gestes étaient lents, la poigne autour des doigts masculins était forte. De la fumée blanche translucide s'échappait des lèvres pulpeuses, la neige recommençait à tomber. Bientôt une horde de flocon vinrent élire domicile dans les ondulations brunes.
Gisèle marchait vers le métro, cramponnée au Deliers. La main avait relâchée sa pression pour saisir le bras masculin avec les siens, les enroulant autour. Pas de regard échangés, elle craignait ce qu'elle pourrait lire dans celui du blond. Pensait-il à Jennie ? Regrettait-il finalement ? Tu poses trop de question.. L'angoisse. Le silence l'a dérangeait, alors elle se concentrait sur les bruits de pas que faisaient leurs chaussures dans la neige. Elle commençait à former une couche sur le bitume ; Arrivés au métro, l'adolescente s'occupa des tickets avec l'argent donné par Malicia. Coup d’œil vers l'horloge numérique accroché au mur, Enzo devait déjà dormir. Ils devraient être discrets. Ce ne serait pas compliqué étant donné le peu de bruit qu'ils faisaient déjà : les deux jeunes ne semblaient pas oser se dire grand chose. Ou était-ce seulement qu'ils réfléchissaient trop ?
Les portes du métro s'ouvrent, Gisèle s'engouffre dedans. Vide. Pas un chat à signaler à cette heure tardive. Place assise ou rester debout et s'appuyer contre le dossier prévu à cet effet ? Deuxième option. Y ajouter un détail néanmoins : Matty. L'adolescente tendit le bras pour attraper celui de son camarade. Elle l'attira jusqu'à elle dans une étreinte irréfléchie. Le bas du dos appuyé contre le dossier, les bras glissèrent autour du cou masculin. Le métro tourne, manque de les faire tomber et provoque un rire chez la brune. L'espace d'un instant son attitude redevient jovial lorsqu'elle lance « Me vomie pas dessus hein ! » sous entendant, par la même occasion, que Matt ne tenait pas bien l'alcool. Lui avoir offert un baiser digne des films hollywoodien ne le protégeait pas de la chienlit-Gigi. Cette dernière jouait avec les cheveux blonds et s'amusait à frotter son nez froid contre celui de Matt.
Le regard était redevenu malicieux et un sourire discret grignotais les lèvres pulpeuses. L'attitude de Gisèle pouvait passer du tout au tout, la preuve : une simple perte d'équilibre lui avait fait retrouvé le sourire. De toute façon s'angoisser était inutile. Matt était là, avec elle. Pas avec Blondie. Quel bon sens.. Foutage de gueule à ignorer. Coup d’œil vers le plan de la ligne de métro. Plus que deux stations.
Sa réponse n'en était pas vraiment une, la non assurance de sa voix en témoignait. Gisèle posait une question. Après tout c'était lui qui était, soit disant, en couple. Elle, elle était toute à lui. Peut-être devrait-elle l'en informer ? Ça sous entendait évoquer le sujet de Blondie, et l'adolescente n'était pas sûre d'en avoir envie. Elle finit par relâcher la pression autour du jeune homme pour se redresser un peu. Il faisait bien froid tout à coup. « Viens.. » susurra t-elle tout en saisissant la main de Matty. Elle ne souriait pas. Elle craignait de se réveiller à tout moment pour se rendre compte que le gryffon n'était jamais venu à Londres. Les gestes étaient lents, la poigne autour des doigts masculins était forte. De la fumée blanche translucide s'échappait des lèvres pulpeuses, la neige recommençait à tomber. Bientôt une horde de flocon vinrent élire domicile dans les ondulations brunes.
Gisèle marchait vers le métro, cramponnée au Deliers. La main avait relâchée sa pression pour saisir le bras masculin avec les siens, les enroulant autour. Pas de regard échangés, elle craignait ce qu'elle pourrait lire dans celui du blond. Pensait-il à Jennie ? Regrettait-il finalement ? Tu poses trop de question.. L'angoisse. Le silence l'a dérangeait, alors elle se concentrait sur les bruits de pas que faisaient leurs chaussures dans la neige. Elle commençait à former une couche sur le bitume ; Arrivés au métro, l'adolescente s'occupa des tickets avec l'argent donné par Malicia. Coup d’œil vers l'horloge numérique accroché au mur, Enzo devait déjà dormir. Ils devraient être discrets. Ce ne serait pas compliqué étant donné le peu de bruit qu'ils faisaient déjà : les deux jeunes ne semblaient pas oser se dire grand chose. Ou était-ce seulement qu'ils réfléchissaient trop ?
Les portes du métro s'ouvrent, Gisèle s'engouffre dedans. Vide. Pas un chat à signaler à cette heure tardive. Place assise ou rester debout et s'appuyer contre le dossier prévu à cet effet ? Deuxième option. Y ajouter un détail néanmoins : Matty. L'adolescente tendit le bras pour attraper celui de son camarade. Elle l'attira jusqu'à elle dans une étreinte irréfléchie. Le bas du dos appuyé contre le dossier, les bras glissèrent autour du cou masculin. Le métro tourne, manque de les faire tomber et provoque un rire chez la brune. L'espace d'un instant son attitude redevient jovial lorsqu'elle lance « Me vomie pas dessus hein ! » sous entendant, par la même occasion, que Matt ne tenait pas bien l'alcool. Lui avoir offert un baiser digne des films hollywoodien ne le protégeait pas de la chienlit-Gigi. Cette dernière jouait avec les cheveux blonds et s'amusait à frotter son nez froid contre celui de Matt.
Le regard était redevenu malicieux et un sourire discret grignotais les lèvres pulpeuses. L'attitude de Gisèle pouvait passer du tout au tout, la preuve : une simple perte d'équilibre lui avait fait retrouvé le sourire. De toute façon s'angoisser était inutile. Matt était là, avec elle. Pas avec Blondie. Quel bon sens.. Foutage de gueule à ignorer. Coup d’œil vers le plan de la ligne de métro. Plus que deux stations.