Un an de plus, ça se fête ! - [Abandonné]

RP avec Jennifer Wilson + Adam Beckerman
Saison 31 - Printemps
(L.A. de Jennifer)

- Dans les dortoirs des filles -

« Jenn' ! Jenni' ! Jeeeeeenn' ! »

Secouant légèrement l'épaule de son amie endormie, la bouche quasiment collée à son oreille afin de ne réveiller personne d'autre, Erin essayait de la sortir de son sommeil. Il était 0h01, le 22 mai, ce qui signifiait que la journée des 17 ans d'Erin venait tout juste de commencer et il n'était pas question de perdre son temps à dormir alors que la nuit s'offrait à elle.

Quelques jours plus tôt, l'adolescente s'était promis qu'elle transformerait cette journée en quelque chose de spécial. La majorité magique venait enfin de toquer à la porte et ça lui donnait envie de transgresser les règles, de faire des choses interdites et, surtout, de le faire en bonne compagnie.

Alors oui, Jennifer Wilson n'était pas LA première personne à qui on pouvait penser pour sortir en pleine nuit sous le nez des préfets et du concierge, mais Erin avait remarqué que son amie n'était pas en très grande forme ces derniers temps. Quoi de mieux pour remonter le moral de quelqu'un que l'emmener vers de nouvelles aventures ? En tout cas, c'est ce que la blondinette imaginait de mieux, même si ce n'était pas forcément le cas de tout le monde.

C'était donc pour ça qu'Erin était là, au chevet de la jolie-Jen', déjà habillée et affublée d'une longue cape noire. Lorsque sa camarade souleva ses paupières, Erin ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche. « Habille-toi, pose pas de question, on sort ! » lui murmura prestament l'adolescente pour ensuite ajouter, avant même d'obtenir quelconque signe de protestation « Il est minuit passé, j'ai ENFIN 17 ans, j'aimerais vraiment aller quelque part avec toi. »

Évidemment, Erin ne comptait pas -du moins pas tout de suite- lui dire qu'elle comptait emmener son amie dans la Forêt Interdite. Ce n'était pas un endroit où il fallait se rendre la nuit. Ce n'était pas un endroit où il fallait se rendre tout court, d'après le règlement, d'ailleurs. Mais la curiosité de l'écossaise avait finit par prendre le dessus après 6 années à se demander ce qu'on pouvait bien trouver de si dangereux à l'intérieur de cet endroit mystérieux. Des plantes rares ? Erin l'espérait, peut-être qu'elle pourrait agrémenter son herbier. Des animaux dangereux ? C'était très probable, il fallait seulement qu'elles n'en croisent aucun. Et comme le but de l'escapade était surtout de prendre une petite dose d'adrénaline en pénétrant légèrement dans la forêt, et non pas de s'y perdre complètement, il était inutile de s'inquiéter. Du moins, c'est ce qu'Erin comptait dire à Jennifer pour la convaincre de l'accompagner une fois qu'elles seraient arriver à la lisière.

Avec Erin Erskine
Saison 31 * Printemps

Chose précieuse et réparatrice qu'était le sommeil, rare étaient mes nuits où j'arrivais à le trouver. Ce soir, j'y étais pourtant parvenue sombrant directement dans les bras de Morphée à peine la lumière éteinte. La fatigue devait aussi faire son effet sans aucun doute. Un mouvement sur mon épaule se fait sentir, ce dernier se montre insistant, beaucoup trop insistant. « Jenn' ! Jenni' ! Jeeeeeenn' ! » Grognement léger sous cette dérangeante perturbation, laisse-moi dormir qu'ai je envie de lui répondre mais dont je garde la pensée secrète. Je continue toutefois d'imiter à perfection mon rôle de dormeuse espérant que mon talent d'actrice ne se laisse pas discuter. Cette voix va bien finir par se dissiper mais ce souhait n'a pas l'air de vouloir être entendu. Bordel. De mauvaise grâce, je finis donc par me retourner mais sans pour autant montrer la moindre motivation pour me lever. Mon corps bien au chaud sous sa couette, je n'avais nullement l'intention d'y sortir mais c'est une Erin, toute pimpante et guillerette que je découvre. Vu son sourire jusqu'aux oreilles, il ne fallait pas être devin pour se dire quelle ne préparait pas quelque chose. A cette vision, je retrouve le sourire illeco presto, elle avait ce don, sauf qu'elle ne s'arrête pas en si bon chemin. Trop facile.

« Habille-toi, pose pas de question, on sort ! » Hein ?! Ah bon ? Depuis quand a-t-elle décidé ça ? Mais loin de moi l'envie de la couper dans son élan, je me découvre de ma couverture venant m’asseoir sur mon lit encore légèrement endormie. Je ne résiste pas à un bâillement mais au vu de l'enthousiasme que porte ma camarade de maison, je ne doute pas d'être bientôt comme elle. « Il est quelle heure ? » Bon ok. Elle avait dit pas de question mais c'est plus fort que moi. Trouvant un jean sous la main et un pull que j'enfile à la va vite, elle n'hésite pas à m'avouer vouloir faire quelque chose de spécial en voulant m'emmener avec elle. Je la regarde alors de plus en plus intriguée, touchée par cette invitation soudaine. Je n'avais pas oublié bien entendu son cadeau bien caché mais ça attendra un peu. « Ouais et je vais bientôt te rattraper mais joyeux anniversaire ma belle! » Et oui, elle aura atteint bientôt l'age de la majorité, la chance mais j'étais heureuse pour elle! Elle n'était pas toute seule à avoir ce désir de vouloir grandir plus vite que la musique car je l'avais aussi. Une révélation personnelle secrètement avouée à Kochi lors de notre dernier rendez vous. A cette pensée, je sens mon esprit commençant à divaguer mais ce n'était apparemment pas le moment. Prenant les derniers affaires dont ma baguette, ce serait bête de l'oublier surtout ne connaissant pas l'endroit où elle voulait m’entraîner, je rabats ma couverture à la va vite tandis que je dirige mon sourire cette fois sur mon amie bien curieuse malgré un couvre feu passé depuis bien longtemps. Il est vrai qu'en général je n'étais pas très chaude pour me risquer à défier le règlement malgré deux ou trois sorties improvisées mais je ne l'avais jamais fait encore avec elle et, étonnamment ça ne me dérangeait pas et me permettrait de me changer un peu les idées. Elle ne manque jamais d'idées. « Bien ! Allons y M'dame. Je suis prête ! » dis-je sur un ton tout aussi enjoué qu'elle. Avec elle, on ne peut que l'être.

L.A. Jennifer

Comme un vif d'or lancé pour la première fois depuis des lustres, Erin frétillait d'excitation. La nuit était clémente, pas l'ombre d'un arbre qui bougeait à travers la fenêtre, ni l'ébauche d'un nuage venu dissimuler une lune éclatante. Bref, une nuit parfaite pour une sortie non-réglementaire. Loin les mauvais jours, loin les angoisses, loin les craintes. Ce jour d'anniversaire, Erin avait décidé de le passer sous le signe du défi, du dépassement de soi.

Jennifer prête, l'heure avancée de la nuit lui ayant été annoncée, les deux serdaigles prirent la direction des escaliers qui les emmèneraient tout droit vers la salle commune. Le silence d'or qui régnait dans la tour était édifiant : pas une seule autre âme n'avait l'air d'être sortie de sous ses couvertures bleues et bronzes ce soir. S'arrêtant devant une des nombreuses bibliothèques présentes dans la pièce d'ordinaire pleine d'aiglons, Erin se mit à penser tout haut. « Peut-être qu'on devrait prendre un bouquin, si jamais on croise quelqu'un. On aura toujours l'air moins coupables si on dit qu'on était juste partie s'entraîner ? »

Pas franchement convaincue mais néanmoins certaine que l'idée n'était pas si stupide, Erin s'empara d'un livre de Défenses Contre les Forces du Mal qui trainait sur une table. Niveau 6. Ah, un élève de sa promo. Tant pis pour son propriétaire : livre oublié, à moitié prêté. Non, ça n'existait pas ça comme proverbe ? Tant pis.

C'est donc un livre -qui n'était pas le sien- sous le bras, Jennifer sur ses talons, qu'Erin poussa la vieille porte de la salle commune, faisant grincer ses gonds vieillit, semblant crier "INFRACTION". S'arrêtant à mi-chemin de l'ouverture, Erin ne put s'empêcher de sourire, tendant l'oreille. Se faire attraper aussi vite aurait été scandaleux et inacceptable. Mais rien. Silencieuses et discrètes, bien plus que la vieille porte, les deux adolescentes prirent la direction du parc, se faufilant à pas feutrés dans les couloir d'un château semblant désert.

Connaissant l'académie presque comme sa poche avec ses 6 années de vagabondages -diurne ou nocturne, d'ailleurs- ce fut aisément qu'Erin et Jennifer arrivèrent à l'extérieur du château. Descendant quatre à quatre les marches en direction de la forêt, la blondinette prit la main de sa camarade dans la sienne avant de pointer son index vers l'épaisse forêt qui se détachait, forme noire dans la pénombre déjà installée. « C'est là qu'on va !». Ragaillardie par la vision d'un parc vierge de tout autre individu -du moins en apparence- et la future visite d'un endroit encore jamais investigué, c'est avec un entrain non dissimulé qu'Erin tira sa comparse d'anniversaire en direction de la forêt interdite, sans trop savoir ce qui allaient les attendre.

- Maintenant en dehors du château, en route pour la lisère de la forêt -

Saison 31 (Printemps(
L.A Jennifer et Erin

La nuit était avancée et pas moyen de dormir. Je m'agitais, tournait dans tous les sens et surtout une sorte d'énervement qui m'empêchait de fermer l'œil. Enfin plutôt les deux mais bons. Je m'étais rhabiller pour le coup. Inutile de rester en pyjama lorsqu'on n'arrive pas à dormir. J'étais descendu dans la salle commune histoire de bouquiner un peu et de pouvoir profiter du calme de la nuit, pour apprendre encore plus de sortilèges. Je n'étais qu'en première année, mais de temps en temps je lisais d'autres années. Non pas pour avoir une avance sur mes prochaines études, seulement pour parfaire ma connaissance. J'avais soif d'apprendre et je voulais tout savoir du monde de la magie. La bibliothèque étant fermée à cette heure, il fallait que je révise ce que j'avais à disposition.

Malgré cette envie d'apprendre une autre envie plus petite se fit sentir, celle de transgresser une règle. Ne pas rester à l'intérieur de ma salle. Je regardais l'extérieur et cela donnait envie de se balader. Même si c'était pour déambuler dans les couloirs tel un spectre, l'envie devint de plus en plus forte. Impossible de chasser cette idée nocturne. Et si je me faisais attraper? Et si d'autres élèves faisaient comme moi et me dénonçait? Plus les minutes passaient, plus cette envie était omniprésente. Un sourire s'afficha sur mon visage et je prenais un livre de botanique. On ne sait jamais si je pouvais voir en réel des plantes peu communes. Je me dirigeais en direction de la sortie et un son se fit entendre pour signaler ma sortie. Je prends mes jambes à mon cou et sort le plus vite possible.

Je voulais rejoindre directement la salle commune lorsque j'entendais des légers bruits de pas. Je vis au loin deux personnes qui allaient en direction du dehors. Tiens ne serait-je pas le seul la nuit à vouloir m'aventurer dehors? Je voulais les suivre discrètement. Non seulement elle pourrait caftées, ou encore me faire chanter, ou pire être des professeurs et me renvoyer. Mais cette envie toujours présente, me disait de les prendre en filature, comme si quelque chose de cool allez se passer. Il fallait que je sois discret dans mes déplacements, mais aussi que je ne me fasse pas voir. Sinon Dieu seul sait ce qui se passerait.

Lorsque j'étais dehors, j'avais du mal à me cacher. Ma timidité et le fait que je puisse leurs faire peur, m'empêcher de leur parler. Je ne sais pas ce qui était pire, se faire suivre ou se faire surprendre. Mais manifestement, elles voulaient aller en direction de la forêt interdite. En les suivant j'écrasais une branche qui se cassa et fit un boucan d'enfer. Pas de doute je ne bougeais plus comme une statue et priait intérieurement que je ne me fasse pas surprendre. Même si cela était idiot puisqu'il n'y avait rien autour de moi.

LA Erin & Adam

Je n'avais pas du tout imaginé la suite de ma nuit ainsi mais bon le fait que ce soit Erin qui me réveille avait été au final une bonne et étonnante surprise. L'esprit d'abord un peu embrumé, elle avait réussit finalement à me tirée du lit. Une fois habillée, nous étions risquées à sortir de notre Salle Commune marchant presque à pas de loups évitant un maximum de bruit. Cela serait bête et surtout dommage de se faire prendre d'entrée de jeu. Rapidement arrivées devant la bibliothèque, je reste un temps béate puis a un haussement d'épaule face à la deuxième idée lumineuse de ma camarade de maison. Un livre pour paraître moins coupable ? Mouais. Si, elle pensait que ça pouvait nous sauver la mise, pourquoi pas. J'avais tenté une fois le coup de la crise de somnambulisme, ça n'avait pas vraiment fonctionné. La décision rapidement prise, le bouquin se retrouve vite entre ses mains. Dans ma tête, je me dis qu ça ne faisait pas qu'une infraction mais deux m'enfin personne n'en saurait rien. Espérons le. Ça serait déjà une aubaine si on ne se faisait pas prendre toutes les deux pour avoir défier le règlement mais je ne pouvais ne pas dire que je ne ressentais pas la même excitation qu'elle. Pourquoi serais-je venue avec elle sinon ?

Étrangement, aucune voix ne nous arrête jusqu'à la sortie du château. Bon point déjà. C'était déjà une étape de passée, restait à savoir maintenant quelle serait la prochaine et la connaissant, quelque chose me dit que ce n'allait pas être une qu'une Les sourcils se froncent puis les pupilles et s'agrandissent lorsqu'elles suivent son index. T'es malade ?! sont les premiers mots sur le point d'être sortis mais parvenant à me retenir c'est tout autre chose qui sort de ma bouche. « Là bas ? Ah, tu ne fais pas les choses à moitié ! » Elle avait décidément sorti le grand jeu, la p'tite cachottière mais je pouvais comprendre son besoin de "marquer le coup". La surprise passée, c'est un sourire qui flotte finalement sur mes lèvres, ma main qui réchauffe la sienne, contact agréable, à contrario de la fraîcheur de la nuit, je reste un instant à ses côtés avant d'être entraînée à sa suite vers la forêt. Une double excitation à cette entrée en matière, je finis par sortir de mon autre main ma baguette, on était jamais trop prudentes.

Soudain, je me stoppe sentant mon cœur faire un bond. Instinctivement, j'attrape Erin par le bras pour la tirer vers moi et l'arrêter, un peu trop brusquement peut-être mais un bruit m’avait surprise très certainement elle aussi. Le bruit ressemblait à une branche qui se casse. Perso, je n'avais marché sur aucune d'entre elles. Esprit en éveil. « T'as entendu ? On est pas seules. » Brave constatation... Le bruit provenant de derrière, je me retourne découvrant un jeune bambin au loin. Plissement des yeux, il nous suivait ? Grommellement silencieux, la réponse ne pouvait qu'être un oui.

L.A. Jennifer

Alors que les deux serdaigles se dirigeaient vers leur lieu de prédilection, Erin entendit un petit bruit suspect mais n'eut même pas le temps de réagir car elle fut stopper dans sa course par Jennifer qui lui attrapa le bras sans ménagement, la faisant presque trébucher en arrière. Bah oui elle avait entendu mais si c'était un animal prêt à leur sauter dessus, fallait pas qu'elle tombe par terre. T'as failli me faire tomber chuchota la blondinette en s'approchant de sa camarade, épaules collées regardant dans la pénombre. Tu crois que c'est un préfet ? Un prof ? Plissant les yeux, Erin regarda dans la même direction que Jennifer et pu apercevoir un petit bonhomme haut comme trois pommes. Un élève ? Un jeune élève, même ! Il ne semblait pas qu'il ait plus de 12 ou 13 ans. Non mais vraiment. C'était quoi cette mode que les étudiants de Poudlard avaient à sortir la nuit ? Bon ok, elle faisait partie de ceux qui avaient pris le pli assez tôt, mais à force de croiser des gamins aussi jeunes, Erin se demandait si les profs, les préfets et les directeurs de maison faisaient bien leur boulot. Presque à chaque fois qu'elle faisait des virées nocturnes, la serdaigle croisait d'autres élèves, même des premières années parfois !

Bon, par contre maintenant il fallait réfléchir à un plan. Il y avait trois possibilités : soit l'enfant les avait suivi et avait envie de se faire partie de la bande pour la nuit, auquel cas Erin allait devoir débattre rapidement avec Jenny afin d'évaluer si oui ou non c'était une bonne idée même si, objectivement, embarquer un si jeune élève dans la forêt interdite semblait être la pire idée possible. Soit il les avait suivit pour les identifier et comptait les balancer à la première occasion. Erin préférait toujours se méfier, elle avait vite appris que certaines personnes pouvaient vendre jusqu'à leur propre baguette magique pour obtenir les faveurs de certaines professeurs. Ou soit il s'était trouvé à quelques mètres d'elles par pur hasard. Peu probable. Qu'est-ce que tu fais ici à une heure pareille, tu nous as suivi ? demanda l'adolescente en chuchotant suffisamment fort pour que l'enfant l'entende. T'es en quoi, première, deuxième année ? Comment tu t'appelles ? Elle n'était pas agressive dans ses propos, mais elle se voulait tout de même un peu moralisatrice, même si elle n'était pas en positon de faire des sermons.

Les deux personnes face à moi s'étaient arrêtées et qui plus est, regardaient dans ma direction. Mince, je n'avais pas pensé qu'il pouvait s'agir de préfet ou même de professeur. Pas de doute elles me fixaient et j'avais comme l'intuition qu'elles parlaient tout vas. Que faire? Je n'en avais aucune idée je me sentais comme pétrifié par leurs regards. Était-ce vraiment une bonne idée cette ballade improvisée. Le stress formait une boule dans mon estomac et j'avais une soudaine forte envie de vomir. Avec un peu de chance elles ne m'interpelleraient pas, mais j'avais un sérieux doute. J'entamais un pied en arrière comme pour reculer faire demi-tour et partir dans mon lit. Mais pas de bol la voix me glaça le sang, impossible de bouger, comme si j'étais pétrifié.

Je pris un ton assez monocorde dans mon esprit mais la peur et la timidité faisaient en sorte que des trémolos se firent entendre. Un peu comme des montagnes russes entre les aigus et les graves.

-Ou...ou...oui....je vous...ai....suivis....pardon......Je...Je su...is en pré...pré... première année.

Je n'étais pas bègue mais la peur et le stress me jouaient des tours. Je sentais mon corps totalement crispé, tendu, raide comme la justice comme on dit chez les moldus. J'avais chuchoté et espérais surtout ne pas devoir me répéter. Je pensais déjà que j'allais me mettre à pleurer si en plus je devais me réexpliquer cela serait au dessus de mes moyens.

-Pardon...je ne...veux pas vous causer d'ennui.....pardon....

J'étais terrorisé, mais je ressemblais le peu de courage que j'avais au fond de mes entrailles et entamait un demi-tour. Je sentais que je n'étais pas le bienvenu. A tord ou à raison je ne savais pas, mais quoiqu'il en soit je ne voulait pas être un boulet.