Saison 31
Fin de l'été
Eh bien, voilà, le moment tellement attendu est enfin arrivé. J'embrasse mes parents et mon petit frère d'une grande accolade et après un dernier au revoir et promesse à ma mère de leur écrire au moins toutes les semaines, je monte dans le train. Ma soeur quant à elle est déjà partie retrouver ses amis, me laissant tout seul. Je soupire d'un air lassé, maintenant il va falloir que je me trouve une place dans un compartiment. On ne va pas se le cacher, sous mes airs impassibles, je suis en réalité un peu stressé, je ne sais pas comment tout cela va se passer et où je vais atterrir. Ces gens tout autour de moi, il va sans dire que je vais devoir les côtoyer durant sept longues années, certains liens seront permanents. M'enfin ce n'est pas le moment de penser à ça, j'aurais bien tout mon temps pour ça. J'ai plutôt hâte de voir les cours et me balader dans le château à explorer et découvrir ses secrets.
Tout en pensant avec joie à tout ça, j'avance avec ma grosse valise à la main et j'observe avec attention les venues des élèves, essayant de deviner leurs caractères, un jeu qui m'a toujours passionné et puis je me trompe rarement étant quelqu'un de très curieux et observateur. Le train siffle enfin annonçant qu'il part et je me mets à une fenêtre afin de faire un signe de salut à ma famille. Voilà, enfin à moi la liberté totale.
Après tout ça je me mets enfin à la recherche d'un compartiment et par chance ffinispar en trouver un vide, jackpot ! Je m'installe donc, prenant un peu mes aises et je prends même le temps d'enfiler maintenant ma robe de sorcier, au moins ça sera fait. Un sourire illumine mon visage et je sors aussitôt mon manuel de métamorphose que je commence à lire avec passion, inutile de dire que je suis un vrai passionné de cette branche de magie et que j'espère en devenir le meilleur.
Voilà donc ce qu'on verrait si quelqu'un entrait dans le wagon, un gosse de 11 ans aux yeux vairons et cheveux en bataille, penché sur son manuelle de métamorphose, un sourire aux lèvres Tient en parlant de ça, voilà qu'il n'était à présent plus seul.[/size]