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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: Ollivander's
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Un nouveau bras [Abandonné]
Sariel Fawkes
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Un nouveau bras [Abandonné]
Sariel Fawkes, le  Ven 12 Juin - 11:48

— Comme vu avec Eileen, je me permets un PV pour éviter l'agitation du comptoir.
Merci d'avance à la personne qui s'occupera de mon cas.

Saison XXX - Début de l'été

Le regard rendu imbécile par la fatigue, il guidait ses pas du mieux qu'il pouvait entre les quelques ruelles qui devaient, si ses souvenirs étaient bons, le mener directement au fameux Chemin de Traverse. En un sens, Sariel était certain de lui. La maison qu'il avait quittée un peu plus tôt, et dans laquelle il avait réemménagé après des années de volets clos et de meubles fantômes recouverts de draps, n'était autre que celle de son enfance et de son adolescence. La fameuse annexe à la très tradi maison familiale, qui elle était située bien en-dehors de Londres, hors de l'agitation de la ville et de n'importe quelle agitation d'ailleurs. Ses parents n'avaient jamais aimé les métropoles, et n'avaient possédé pareil patrimoine immobilier que pour une seule et bonne raison : l'argent dormant que cela représentait, et matérialisé par quelques vieilles pierres empilées les unes sur les autres et des meubles dont personne ne voulait. Excepté Sariel.
Plutôt chanceux, en cela que ses parents connaissaient son amour pour la face industrielle assez sophistiquée et la proximité pratique d'un terrain urbain, il avait écopé de cette baraque en plein cœur de l'Allée des Embrumes pendant que sa sœur se coltinait encore trois gosses, un mari, une maison à entretenir dans un village qu'il qualifiait d'hybride, ainsi qu'un cottage dans le Sussex. Quelle horreur. Jaimie se croyait chanceuse, mais n'avait, en réalité, jamais été gagnante au jeu du hasard. Cela dit, si son petit plaisir personnel était de brosser trois fois par jour son Spitz nain et classer ses coussins par colorimétrie de patchwork, Sariel ne pouvait que se taire et juger de loin. C'était elle, qui avait décidé d'arrêter de travailler pour élever sa singerie.

Le sorcier avait analysé une quatorzaine de paramètres avant de se lancer. Uniquement pour diviser par sept, justement, ses chances de croiser quelques résidus simiens, soit, ce qu'on appelait communément dans le langage courant : des enfants. Le premier et plus important point, qui avait très clairement fait pencher la balance en faveur d'une visite et non pas simplement d'un hibou, avait été que les enfants, passé l'été, ça allait à l'école. La rentrée était déjà très loin, et ceux qu'il risquait de croiser à Ollivander's étaient enfermés à Poudlard à ce même moment. Ce facteur de risque était donc bel et bien écarté.
Mais on ne savait jamais. Alors, il avait fait un rapide check-up des plages horaires les plus susceptibles d'accueillir des marmots. Et s'était dit que le matin de bonne heure, c'était l'heure des gens qui avaient des choses importantes à faire. Tout lui, en somme.
Alors qu'il bifurquait au coin d'une rue, ses pensées s'écartèrent de son but initial, et il songea un instant à ses propres enfants, Cain et Solal. Il ne pensait jamais à eux, mais quand la mécanique de son esprit s'aventurait en terrain aussi miné, ce n'était jamais bon signe. Cela présageait surtout un hibou incendiaire envoyé par son ex-femme, tel un délicat Feudeymon, pour lui annoncer qu'il avait encore oublié un anniversaire. Ou les deux, puisque ses enfants avaient eu la bonne idée de venir au monde le même mois, à dix jours d'intervalle. Il ne se souvenait plus lequel, cela dit.

Il avait rejoint le Chemin de Traverse sans même s'en rendre compte et, faisant cependant mine de s'en être aperçu et de prévoir chaque pas d'avance, il ne se décida qu'à un rapide coup d’œil autour de lui, avant de tourner à gauche. Il avait tout de suite repéré la vitrine fendue, comme dans un grand rictus, de larges vitres laissant à chacun des passants tout le loisir d'observer à l'intérieur avant de se laisser tenter. Sariel passa sans attendre l'entrée dans un tintement de clochettes et un roulement d'épaules destiné à le mettre à l'aise. Il avait vu juste : les deux seuls clients présents étaient adultes. Dans toute leur normalité sorcière : un mec qui portait une cape et une petite dame feuilletant la Gazette du Sorcier, vissée sur sa chaise. Celle-ci lui lança d'ailleurs un regard courroucé par-dessus ses lunettes, sans aucun doute parce que le nouvel arrivant n'avait pas eu le sacro-saint réflexe de dire bonjour. Ce qu'il ne fit pas pour autant.
A la place, se dirigeant près de l'arrière de la vitrine en jetant vaguement un œil aux quelques exemplaires en présentoir, le sorcier fouilla dans les poches de son blazer à carreaux pour y retrouver le petit parchemin sur lequel il avait pris des notes. Il ne sentait évidemment pas d'avance qu'il allait être particulièrement ch*ant : certains avaient la chance de ne même pas s'en rendre compte, et Sariel en faisait sans aucun doute partie.


Dernière édition par Sariel Fawkes le Jeu 18 Juin - 12:05, édité 1 fois
Nessa Cunningham
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Re: Un nouveau bras [Abandonné]
Nessa Cunningham, le  Mar 16 Juin - 23:50

Saison XXX - Début de l'été


J'ai pas l'envie aujourd'hui, les mots s'enchaînent, vous l'aurez bien compris depuis le temps, je sais donner le change, tenir les fils les défaire, les renouer toujours en ma faveur. Rien, rien ne vous laissera présager l'ennui mortel et la lassitude profonde qui ralentit tous mes mouvements. Mais la fatigue s'est fait une place, pierre après pierre a remplacé la glace. Dans tous mes membres, toutes mes veines. Ce n'est pas de ces fatigues brutales, mentales ou physiques. C'est une de ces fatigues sournoises, qui s'immisce lentement, un jour à l'écart des autres, et un peu plus, petit à petit surtout. La fatigue traître de l'absence de changement. En un mot comme en cent : l'ennui.

Dans mon empire de boite aseptisées et d'absence de poussière, je montrerai patte blanche aux rares clients qui s'aventureront  jusqu'à mon trône. Les histoires n'ont que bien peu d'originalité, tantôt la fratrie tantôt la ménagerie est mise en cause bien que je ne doute pas que la réalité soit tout autre, le résultat ne varie jamais vraiment. Une nouvelle compagne d'une vie, rien que ça. L'aube est encore grise lorsque j'entre dans la trop célèbre boutique, les autres se sont payé une grasse matinée, luxe réservée aux délaissés des insomnies. Je doute cependant qu'aucun client ne pousse notre porte à une heure si matinale, les enfants non scolarisés glanent quelques minutes de sommeil et les moldus se pressent déjà dans les gares loin d'ici. L'heure semble tout indiquée pour s'affairer silencieusement en songeant à toi. Je t'imagine encore endormi, dans ce qui te sert de lit quelque part. Timothy l'enfant-moi.

J'ai relevé mes cheveux, j'ai joué sur mon teint, mes yeux, tout a été pensé, vous me croirez solaire, dévouée et mystérieuse, je cacherai impatience, lassitude et ennui derrière des manières exagérées à peine dissimulées. J'ai tout fait pour que vos yeux ne se détachent pas de moi, chacune de vos mémoires repartant avec un petit bout de moi, gardé pour une journée dans un coin de votre crâne. Je ne suis pas de celle que l'on oublie facilement, et j'adore ça. Tout, de ma peau à ma taille en passant par mon regard se fait denrée rare par ici. Alors delectez-vous une seconde, car je ne vous en offrirait pas plus. Je suis de celle qui font semblant de compter leur temps, toujours pressées de le paraître, le mystère des plus artificiels tenant les ficelles.

À peine l'écriteau indique ouvert que la cloche résonne déjà. J'accueille la femme d'un Bonjour voulu bienveillant, et c'est sans surprise que je reconnais Mrs Smith, la voisine du dessus qui vient lire sa gazette ici. Elle dit que la lumière y est incomparable, qu'elle échappe ainsi à l'insupportable bonne humeur de son mari le temps de s'imprégner des nouvelles, je la soupçonne surtout de chercher compagnie car aucun de nous n'a encore aperçu son cher et tendre. Même les boutiques de baguettes ont leur lot d'habitués. Car déjà la cloche retentit de nouveau, sa mélodie laissant place à la voix d'un homme jeune emmitouflé dans une cape, se glissant les mains les unes contre les autres dans un frottement continu. Lui c'est le voisin, venu dire bonjour et attendre ses premiers clients ici.

Et les trois coups se manifestent dans le tintinnabulement des clochettes de l'entrée, lançant déjà l'offensive et le début de la représentation. L'attention se focalise sur l'homme qui vient d'entrer. Mrs Smith laisse échapper un soupir réprobateur face au manque de politesse évident de l'homme, le voisin s'écarte discrètement du comptoir mais chacun de nos regard ne loupe aucune mouvement de l'inconnu. Car c'est très certainement un des badauds matinaux les plus étranges que j'ai pu recevoir. Les premiers heures du jour sont souvent aussi les dernières des nuits folles. Mais pas ici.
Alors qui que tu sois, approche-toi.

Regarde comme je souris, comme je t'accueille malgré-moi, tu n'as pas l'air bavard comme gars, on le devine tout de suite. Ce n'est pas grave, je te ferai parler, il faudra bien ici, je m'en pare comme d'un défi personnel, j'ai fait plier les plus grands;  j'ai jailli des entrailles d'un désert tu sais.
Quand d'autres furent l'avant, je suis l'après,
celle qui reste, qui tient, qui venge. - mais nous verrons tout cela plus tard.
J'ai confiance.
Je me pare d'insolence.
Tu m'ôtes mon bonjour, te défais des atours, je n'ai pas encore décidé si cela me convient. Tu seras le premier de la journée le premier à oser, alors j'irai sans détour.
Vous-tu m'excuserez.

Que voulez-vous ?

Le sourire mi-commercial mi-amusé, car si le don nous sert bien à quelque chose c'est d'obtenir la certitude que nous tenons là un oiseau rare.
Reste à découvrir lequel.
Sariel Fawkes
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Re: Un nouveau bras [Abandonné]
Sariel Fawkes, le  Jeu 18 Juin - 14:02

Elle s'avança comme venue de nulle part et s'imposa dans son monde, en décalage total avec celui qui tournait tout autour de lui. Sariel ne l'avait pas vue, et cilla un instant, zappant bout de papier et pépites dans leur vitrine. Qu'est-ce qu'il voulait ? En fait, il aurait pu lui expliquer pendant dix minutes comment lui était venue l'excellente idée de partager le même cœur de baguette avec son ex-femme, des années plus tôt. Mais non seulement la jeune femme s'en f*utait certainement, non seulement cela n'avait aucune importance. Tout ce qu'il voulait, c'était une nouvelle baguette. Et quelques renseignements avant cela.
Il dévisagea un instant encore la vendeuse, ne sachant analyser l'espèce d'ironie qui semblait animer ses traits. Comme si sous la couche de commerce se cachait une perspicacité bien plus incisive qu'on aurait pu soupçonner. Il apprécia ce qu'il considéra comme un état de fait.
Des renseignements, en fait, répondit-il en rangeant ses notes dans la même poche qu'à l'origine. Il ne leur avait même pas réellement jeté un coup d’œil, ne s'en aperçut même pas. Cela fait presque quarante ans que j'ai cherché ma première baguette, et vingt-cinq ans que je m'en suis imposé une autre. Du coup, j'ai quelques questions.
Son regard sonda son interlocutrice, brillant d'auto-dérision. Peut-être était-ce en réponse à l'attitude de la jeune femme, comme dans une connivence cachée. Ce qu'il savait, d'instinct, c'était qu'elle bouillonnait encore de sang neuf et qu'elle était attirante. Tout ce qui comptait pour lui, cela dit, était qu'elle soit compétente. Les deux premiers indices n'avaient, il le savait, aucune incidence sur son espoir.
J'ai fait quelques recherches sur les bois et composants d'une baguette, mais j'ai vite compris que lorsqu'on est pas dans le milieu, il est difficile de trouver des informations fiables et parlantes. Du coup, avant de poser une question idiote : avez-vous besoin de savoir quelque chose sur moi ou les quelques éléments sur lesquels je suis tombé et que j'ai retenu peuvent-ils faire office d'indices pour parvenir à une baguette adaptée ?

Cette même question était peut-être idiote, elle aussi, finalement. Mais le sorcier préférait être ch*ant et pointilleux dans ses interrogations. Il n'allait pas s'en cacher, Sariel voulait d'une baguette puissante. Mais il voulait surtout également d'une baguette qui lui corresponde. Celle qu'il partageait avec Irene, par exemple, n'était absolument pas à son image ; peut-être comme l'ensemble de sa relation finalement. Dans tous les cas, il possédait celle-ci depuis vingt ans et commençait à se dire qu'il fallait tourner la page définitivement.
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