Breakfast Club [En cours]

Pourquoi Lorelaï est-elle toujours aussi paumée ? Non c'est pas parce que son autrice n'arrive pas à se concentrer sur les rp wesh ! L'homme lisait dans les pensées. Lorelaï pouffa pas très discrètement en l'imaginant entrer dans son esprit : Bienvenue à Chaos Land Monsieur le liseur de pensées ! Qu'en pensez-vous ? C'est sympa hein ? Entre auto-rabaissement permanent et petits lapins aux pompons roses, Monet, Chopin, la moludité et leurs liens avec les sorciers, la magie de la technologie, les élèves de plus en plus impolis, la to-do list qui n'en fini pas, ça vous intéresse de savoir que je dois rentrer et faire ma vaisselle avant de prendre ma douche et me coucher ? Ca vous intéresse de savoir que je n'arrive pas à me retirer l'image de ma grand-mère mourante de la tête ? Que j'essaye, j'essaye de penser à autre chose. Mais à chaque fois, c'est l'image de mon grand)père mourant qui la remplace ! Bon, ça ne fait plus trop rire ça. Le regard dans le vague, Lorelaï passe sa plume sur son cahier. Elle y dessine le fameux lapin. Un murmure, le pompon devient rose. Voilà, c'est mieux. Et Adonis qui semble s'énerver. C'est vrai qu'ils n'a pas le droit. Il ne devrait pas. C'est mal. Puis Mrs Peverell a plein de truc super top secrets en tête elle. C'est interdit même. Voire dangereux. Pourquoi cet homme veut-il qu'on sache qu'il fait des choses illégales et intrusives ? En fait c'est de l'abus. C'est même une agression. Une agression de la psychée. Une effraction. Pourquoi il n'est pas puni ? Comment on l'arrête ? Lorelaï le regarde descendre sa boisson - de l'eau parait-il - les sourcils froncés. Elle doit probablement ressembler à un caniche domestique qui tente d'effrayer un loup. Tu ne m'approcheras pas. Le mieux c'est peut-être de rentrer au fond. Elle regarde sa pile de livres... Adonis a l'air dépité.
- Ca va pas ? demande-t-elle.

Autant penser aux problèmes des autres. Ca c'est une bonne disrtaction.

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T'en étais sûr. C'est une teinture, il le confirme ! Il le confirme ! Quel charlatan de mes deux. Après, au fond de toi, t'as la sensation que c'est un pur c*nnard. T'sais pas pourquoi - bref tu lui fais pas confiance. Encore moins qu'à l'autre violeur de pensées, en pleine discussion avec la Directrice du Département le plus secret de toute la Grande-Bretagne Magique (c'est pas rien, en fait, quand on y pense). En tout cas, y'a pas à dire, t'aimes bien profiter des autres, de leurs faiblesses surtout, mais aussi de leur pouvoir. Tiens, regardez comme vous êtes si bien désassortis tous les cinq ici. Restent plus qu'vous.

L'autre comparse a un goût plus qu'amer dans la bouche. Fais gaffe, tu vas te transformer en goule. Par contre, vous êtes tous d'accord que Lloyd est beaucoup trop dérangeant. Mais bon... si toi tu avais ce pouvoir, tu t'en servirais tout le temps aussi. Tu fais mine de feuilleter encore et toujours ton bouquin sur l'Égypte. Un truc t'a mis la puce à l'oreille dans ces lignes. La Vallée des Rois et les Tombeaux des Pharaons. Ce doit être plus que majestueux. Un décor à couper le souffle, qui doit nécessairement cacher quelques secrets. Et les secrets, c'est ce que tu préfères.

Tu relèves la tête, un autre truc t'interpelle - ici - juste en face de toi. Tu hausses les épaules. Lloyd doit être de ces pauvres gars qui vivent seuls avec un litron. Laissez-le boire son rhum tranquille. Il y en a qui manque cruellement de compagnie mais ça, le demi-vélane ne comprendra jamais.

T'aimerais trop voir comment l'Occlumens va réagir aux provoc' de l'autre, mais un truc te titille. Tu préfères rebondir sur l'immortalité. Tu renifles bruyamment, comme un moyen de t'insérer dans la conversation. Ouais enfin, Voldemort a assassiné autant de sorciers et de moldues que j'ai de paires de chaussettes. À défaut d'avoir voulu contourner la mort, le type s'est creusé sa propre tombe quand même. Non, faut chercher plus loin que les horcruxes, c'est évident et Peverell l'a sans doute compris depuis bien longtemps. Ce qui est nécessaire, ce n'est pas de vaincre la Mort : c'est être la Mort.

Elle se masse les tempes. Franchement, elle aurait juste du leur dire de dégager de là. Parce que clairement, aucun n'avait compris son message et elle se retrouvait avec toute la bande à sa table. Par Merlin, il fallait qu'elle arrête de prendre des gants parfois. La subtilité de ses phrases ne se frayait pas un chemin dans tous les esprits, il semblerait. Soupirant, elle écoute malgré tout les autres. Babillement et puis étranges actions. Elle fronce des sourcils en voyant l'autre subitement aller s'hydrater. Pourquoi avait-il besoin d'aller à l'autre bout de la bibliothèque ? Mais un des jumeaux la devance sur la question. Elle laisse tourner le débat, se recule dans son siège.

Elle croise les bras et répond sèchement. On ne raconte pas. Il l'a fait, et ce via des horcruxes. Inculte. Enfin pour elle. Parfois elle oubliait qu'elle était experte en histoire de la magie et que certains détails du passé, n'intéressaient pas tout le monde. Mais je ne vais pas m'étendre sur ce cas de magie noire, ni sur son nombre de victimes. Elle en disait clairement trop ou pas assez pour le coup. Il était facile de comprendre que la brune en savait bien plus sur ce que Voldemort avait fait. En même temps, elle n'avait pas passé sa vie à se plonger sur les différentes guerres du monde magique et les cas uniques comme cet ancien seigneur des ténèbres pour rien. Tom Jedusor était intéressant certes, il était le créateur de son ordre, mais celui qui l'avait le plus marqué était probablement Grindelwald. Peut-être tout simplement à cause du nom de famille qu'elle se trainaît.

Les vampires, immortels ? Je ne me suis jamais assez intéressée à leurs sujets pour en dire quoi que ce soit de concret. Elle réfléchit un instant. Mais je ne sais pas si on peut dire qu'ils vivent vraiment, ni que leurs conditions de vie soient bonnes. Alors, l'immortalité sous cet aspect... Et puis ne sont-ils pas censés être des sortes de morts-vivants ? Je crois avoir lu quelque chose comme ça. Elle grimace légèrement. De toute manière, je pense que l'immortalité en elle-même est un fardeau. Voir disparaitre tous ceux qu'on aime petit à petit, pour finir juste seul... Voir sa famille mourir. Cette idée la faisait frissonner intérieurement. La mort, encore elle, sa véritable meilleure ennemie.

Elles étaient si liées, autant par l'histoire de ses ancêtres que dans sa vie présente. Parfois, elle en venait même à se dire que la mort pouvait vraiment avoir une forme matérielle, qu'on pouvait l'affronter. Au final, si on regarde bien, on finit tous par mourir. Pour moi, il n'y a que la mort qui est vraiment immortelle et qui est capable de réellement le supporter. Enfin, la mort est un concept inventé... Il n'y a que les contes qui disent l'inverse. Un léger geste de tête. Qui croyait à la vieille légende ? Elle, étrangement, pas du tout. Ou du moins, c'était bien plus compliqué que ce que l'on pouvait supposer.