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Joie & fumée de chaudron [Terminé]
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Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Ven 24 Juil - 17:37

Joie & fumée de chaudron

Saison XXXII - Fin février 2179 (hiver)- Avec Loredana Wildsmith


Loredana lui échappait, comme une silhouette ombragée qui lui filait entre les doigts, qu’il n’arrivait plus à accrocher. Elle semblait errer dans le manoir silencieux – trop silencieux – et lui marchait sur un sol fragile, menaçant de se rompre pour l’avaler tout entier. C’était ce que représentait la mélancolie de la Gryffondor, un gouffre inquiétant dans lequel il ne devait surtout pas sombrer à son tour. Il devait être celui qui la hisserait de nouveau, qui arrangerait ses traits pour qu’ils se remettent à sourire. Il détestait la voir ainsi, l’intérieur tout froissé, chiffonné par la catastrophique nuit, il aurait tout donné pour la gommer de leur vie – il aurait pu cela dit, si elle n’avait pas marqué le dos de l’Amoureuse de cette épouvantable trace griffée.
Pourtant, il n’avait rien fait, la triste langueur s’était installée dans la demeure et Arty, depuis des jours, se faisait discret tout petit. N’osant pas tellement approcher la jeune femme, l’angoisse de faire pire, de provoquer un enchaînement de réactions hystériques qui ferait exploser le manoir. Peut-être pensait-il que ça irait mieux rapidement, qu’elle s’illuminerait seule, brusquement, peut-être comptait trop sur les copieux repas qu’il concoctait et que Loredana ne faisait que grignoter. Parfois, quelque chose lui disait que si elle n’avait pas été enceinte, elle se serait fait dévorer par les tréfonds de la bipolarité, tout à fait.

Aujourd’hui commençait à se dérouler comme les autres jours, le Wildsmith s’était activé acrobatiquement afin de s’entraîner et désormais, il faisait des allers-retours, semblant de rien, dans le salon de Pippins simplement pour surveiller l’Épouse. Vérifier qu’elle était toujours là, las certes, mais présente. Il devait forcer ses mains à rester dans ses poches à chaque passage, pour éviter qu’elles ne s’en aillent secouer la terne Métamorphomage, il y parvenait aisément, c’est que ses pas étaient largement ralentis par le boulet de culpabilité qui traînait à ses pieds. Il devait aussi se dominer pour ne pas aller se réfugier près d’elle, s’insérer dans sa bulle de chagrin,  elle lui manquait, cruellement. Les baisers et touchers passionnés n’étaient à l’instant que souvenir, et cela lui craquelait le cœur.  
Ce n’est que lors d’un énième aller-retour sans raison près du canapé que le courage se réveille enfin. Une lumière, une idée pour essayer de désamorcer cette léthargique situation – si ça continuait, il deviendrait fou : le silence et la torpeur étaient deux de ses ennemis. Et tant pis si Loredana se mettait à lui ronchonner dessus, lui cracher dessus, lui crier dessus, lui envoyer des oreiller à la figure – au moins, elle gesticulerait.

Il se penche dangereusement sur le dossier du canapé pour balancer de la voix la plus enthousiaste possible : tu viens ? On va faire un truc. Évidemment, il essaie de semer dans les entrailles tristounettes de l’Amoureuse un brin de sourire. Mais peut-être que le mystère de son idée n’aiderait pas Loredana à se lever, alors, toujours en équilibre – c’est qu’il aimerait bien tomber, en réalité, tomber contre elle – on va inventer la potion de la joie ! C’est une bêtise, ou peut-être qu’une telle potion existait déjà, il n’en sait rien, s’en fiche complètement évidement. Les pieds balancés seulement par cette envie de remuer la jeune femme, qu’ils bougent, ensemble.


Dernière édition par Artemis Wildsmith le Ven 14 Aoû - 19:22, édité 1 fois
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Ven 24 Juil - 21:43

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Autre : Dépression




Les jours s’écoulaient à une vitesse à la fois lente et rapide. Je ne savais même plus si le soleil se levait ou se couchait lorsque je regardais à travers les rideaux. Je ne me levais pas, ne parlais pas et ne mangeait presque pas, juste assez pour m’assurer que l’enfant ne soit pas touché par cette période difficile. Si l’envie de me jeter discrètement par la fenêtre ou de me noyer dans mon bain m’avait traversé l’esprit à plusieurs reprises, sa présence à l’intérieur de moi parvenait à me stopper dans mes actions. Rester en vie pour lui, pour eux, puisque je me battais aussi pour Arty, même si à l’extérieur, il ne le voyait probablement pas. Il serait compliqué de le voir. La Métamorphomagie était sur pause, mes cheveux et mon teint étaient blancs, mes yeux bleus étaient cernés, vides et je n’étais pas parvenue à sourire depuis cette nuit-là. Le corps comme éteint, refusant d’exprimer une quelconque émotion positive. Je me flagellais de l’intérieur, me détestais aussi, refusant catégoriquement de regarder mon reflet à travers le miroir. Avancer au ralenti ne faisait pas partie de ce que j’étais réellement. J’étais étonnée de constater qu’Arty était toujours là bien que très discret, ce qui pouvait se comprendre. Qui aurait envie de se prendre la tête à tenter de consoler l’inconsolable ?

C’est pourtant aujourd’hui, à cet instant même qu’il s’était décidé à venir comme une envie pour lui de me secouer, me dire avec des mots différents que tout cela devait cesser. Son enthousiasme, ses sourires et sa proposition de faire quelque chose ensemble. Est-ce qu’il en avait marre de me voir ainsi ? Est-ce que ça le rendait triste ? Furieux ? Est-ce qu’il avait pensé à partir ? Ces questions ne dessinent aucune expression sur mon visage, mes yeux fixent le mur tandis que je secoue négativement la tête. Non. La voix est cassée, c’est presque un murmure. J’ai pas envie. Je relève mes genoux contre ma poitrine pour y enfouir ma tête. Me cacher pour le faire abandonner, pour solidifier la bulle autour de moi, celle qui l’excluait lui. Malheureusement, lui ne semblait pas vouloir écouter aujourd’hui. Il quitte le dossier du canapé pour m’attraper et me faire basculer par-dessus son épaule. La facilité de ce geste était presque insultante. Pose-moi Arty ! Laisse-moi ! C’était comme communiquer avec un sourd, d’autant plus que ma voix montrait un tel signe de faiblesse qu’au fond je savais qu’il avait raison. Me laisser ainsi serait m’autoriser à me tuer à petit feu.

Il descend les escaliers alors que j’abandonne mes protestations, le corps ramolli, c’est comme s’il portait un sac de peluches. Je n’étais pas retournée dans cette pièce depuis des jours. Tout était propre, comme neuf, on en oublierait presque que j’avais failli mourir tuée par un Loup-Garou dans cette pièce. Mon dos s’en souvenait, mais il guérissait, bientôt il ne resterait de cette soirée qu’une cicatrice, une énième. Il m’installe sur l’un des fauteuils confortables, devant un chaudron vide. Qu’allait-il y mettre dedans ? Y’a pas de potion de joie, j’ai pas envie de faire ça, puis mon regard désespéré se lève enfin vers lui. Combien de temps s’était écoulé depuis la dernière fois que nos regards s’étaient croisés ? J’ai envie de poser ma main sur sa joue, lui dire qu’il n’était pas obligé d’être là. Mais je me tais, ne fais aucun geste, me contente de fuir son regard. Tu peux en faire une si ça t’enchante. Je lui montre d’un signe de tête les livres de potions posés sur l’étagère. T’as l’embarras du choix pour t’amuser. C’est fou comme le ton de la voix contraste avec les mots prononcés. Mais je ne comptais pas toucher ce chaudron, c’était la seule chose à comprendre. Reprenant la position du canapé : tête dans les genoux, s’enfoncer, disparaître, se faire oublier.
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Sam 25 Juil - 23:07

Qu’avait-il espéré ? Qu’elle se mette sur ses pieds les cheveux de nouveau coloré et l’enthousiasme déformant sa nouille mélancolique ? C’eût été trop beau. Ainsi, il avait essuyé les ronchonnements avec sagesse - ne s’était pas emporté. Simplement, il avait déposé le corps mollasson de l’Epouse sur son épaule pour la mener jusqu’au sous sol, ne prenant pas garde à ses contestations. Parce qu’il s’en moquait, Arty, elle pouvait tout lui faire, il avait une idée en tête, et en parfait capricieux il ne la lâcherait pas. Cela concernait aussi Loredana, il ne laisserait pas sa femme sombrer plus que ça, brillante résolution ; il ne lui obéirait pas, ne la laisserait pas.
Alors qu’elle s’affale dans un des fauteuils, un discours moralisateur pétille sur sa langue, il veut l’inciter à se remuer, à se lever, à s’activer, peut-être même prépare-y-il quelques arguments en prétendant que ce n’était pas bon pour le bébé.
Mais la langue s’entortille et tout ce qui sort est un d’accord de capitulation.

Devant la pâleur de l’Amoureuse, il refusait de la provoquer davantage, ou du moins pas comme ça. D’accord ! qu’il répète en observant la pièce, ses accessoires et ses ingrédients de potionniste. Si je brûle la maison, tu m’en voudras pas. C’est hilarant, lui qui avait saccagé le manoir quelques jours plus tôt. Il se place derrière une table de bois, débute son spectacle - c’était de ça qu’il s’agissait, un spectacle comique afin d’éveiller la Métamorphomage. La dernière fois que j’ai touché à un chaudron j’ai provoqué l’accouchement de la prof. Espérons que ça ne fasse pas pareil. Mauvaise blague, très mauvaise idée que de mentionner une grossesse avortée par ses bêtises. Mais il le remarque à peine alors que son nez furète les différents grimoires exposés. Il n’en connaît aucun et pourtant, un des ouvrages l’appelle. Des doigts fouineurs qui se figent subitement, t’as écrit un livre avec lui. Était-il au courant de ça ? Il ne sait pas, plus. Peu importe, il referme  brutalement bruyamment le bouquin, et respire. Ses pupilles s’étaient enflammées, il devait les fermer, les apaiser.
Était-ce vraiment le moment de remettre sur le tapis des chichis de jalousie ? Certainement pas. Grande inspiration alors qu’il ouvre de nouveau l’ouvrage, comme la soulagée impression que le fantôme de l’ancien amoureux se faufile des pages, s’enfuit pour ne plus revenir. Quoi que. Arty tire la langue, dégoûté par la potion que son index avait choisie au hasard - la potion effet fée. C’est bien, ça va te donner un joli teint. Aah le tact Wildsmithesque. Mais effectivement, celle-ci avait tout pour elle, des paillettes, de la beauté, excepté trois heures ??! Le temps nécessaire et le créateur d’une telle potion.
Enfin, lever le nez vers la Gryffondor assise, allez, c’est parti. Il n’a peur de rien le petit.

Immédiatement, il s’agite, s’empare d’ingrédients - des bons des mauvais - et du matériel nécessaire, ça doit pas être plus compliqué que la cuisine, effectivement, sauf qu’Arty partait avec un sérieux désavantage : la mauvaise volonté. Déjà, les boucles folles s’essoufflent et transpirent devant les longues heures qu’elles perçoivent devant elles. Il s’essuie le front et saisit une figue, mais pas avec ses doigts non non, rien de tel que d’acérées canines pour transpercer le fruit et faire couler son jus à même le chaudron - sans rien mesurer - il en met partout, il en met trop. Tout est question d’instinct ! Il a le sourire malicieux et les yeux plaisantins, c’est que ça n’allait pas être ce Stebbins qui lui apprendrait à bien potionner - taratata. Quelques pétales rejoignent le jus de fruit, il a mangé le reste de la figue, miam miam.
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Dim 26 Juil - 10:46

Ainsi donc, le voilà qui ne lâchait rien, jamais, bien décidé à préparer cette potion choisi au hasard dans le livre même que j’avais écrit avec Daemon et Lizzie à l’époque où il était lui-même stagiaire à Barjow & Beurk et moi à la Boutique d’Animaux magiques. Et évidemment, comme si le destin l’avait décidé ainsi, Arty venait de choisir une potion créé par Daemon lui-même, celle qui pouvait pailleter les visages, son rival fantôme comme constamment présent, comme s’il était impossible de tirer un trait définitif sur lui. Je lève les yeux au ciel, peut-être légèrement déçue qu’il ne s’agisse pas d’une potion créée par mes propres soin. Il devait bien y avoir des potions aux effets positifs provenant de mon propre cerveau. Mais je ne dis rien, après tout je ne pouvais que comprendre qu’il se fichait totalement de l’effet de la potion. Et si son but était uniquement de retourner la maison, il n’avait pas vraiment besoin de potion pour ça. Il avait même déjà plutôt bien fait ses preuves. Inutile donc de réitérer l’expérience pour m’impressionner ou pour une autre raison qui me dépassait totalement. Je relève tout de même légèrement la tête, comme contrainte finalement de ne pas rester les yeux fermés en prenant le risque qu’il me perce un chaudron.

Et je ne suis pas déçue, le voilà qui sort des ingrédients dont certains n’avaient absolument rien à voir avec la potion de fée. La tête se relève davantage, visage crispé, sourcils froncés, c’était presque la première fois depuis des jours que ce visage montrait une quelconque expression. Tu comptes utiliser tout ça ? Les yeux fixés sur le bocal de Veracasses qui n’était clairement pas adapté pour cette potion qui avait pour but de faire pétiller la personne qui la boit Hey mais tu fais quoi, Arty ? N’importe quoi, n’importe quoi, n’importe quoi !! C’est quatorze centilitres, tu vas me bousiller le chaudron ! Tu m’étonnes qu’il ait fait accoucher sa prof… je me lève brusquement en grognant légèrement, question d’instinct de rien du tout, si tu n’es pas minutieux un minimum ça ne marchera jamais. À l’aide d’une fiole, je retire le surplus pour réparer sa bêtise. Je retire deux pétales en trop, en profite pour ajouter la moitié des feuilles de menthe poivrée. Puis je relève la tête vers lui, le chaudron chauffant doucement de son côté. Ok je vais jusqu’à la pause de la potion. Je coupe le gingembre en attendant que les trois minutes passent puis l’ajoute doucement après la pierre de lune. Pause de vingt minutes. Je soupire, presque soulagée d’avoir réparé les dégâts causés par un Loup en quête d’une nouvelle activité. Je le fixe du regard, un doigt pointé vers lui, fais attention à mon chaudron, comme s’il s’agissait d’une chose vitale.

Pourtant, il y avait quelque chose qui avait changé tandis que je remettais de l’ordre en ne laissant que les ingrédients nécessaires. Durant ces instants à vouloir sauver la potion et mon matériel, les cheveux avait légèrement bougé, peut-être l’avait-il remarqué. Le blanc avait été remplacé par un bleu très clair. Et pour la première fois depuis des jours, j’avais affronté le regard de l’amoureux et formulé des phrases complètes. Le début d’un changement ?
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Lun 27 Juil - 9:45

Hmmm j’sais pas, un sifflement de sa bouche tordue de ne pas trop sourire. De son point de vue, cette potion marchait plutôt bien – la preuve, elle avait fait lever Loredana. Mieux encore, les variations blanches semblaient avoir bleuir, à peine, Arty ne fait pas la remarque, se contente de se réjouir. L’agitation dont faisait preuve la jeune femme pour découper choses et d’autres qu’il ne reconnaissait même pas – s’en fichait – était tout aussi spectaculaire, surprenante. Rendant ce tableau bien trop hypnotisant pour que le Fripon puisse se concentrer réellement ; revoir l’Amoureuse s’affairer autour du chaudron lui avait déposé quelques étincelles dans les iris. Avec le temps, il avait oublié qu’elle était aussi comme ça : minutieuse, attentive et passionnée par les potions ; ce qui rendait le Fripon émerveillé – on admire toujours les qualités qu’on a pas chez les autres. Ainsi, malicieusement il avait regardé le doigt pointé de l’Épouse vers lui, les sourcils levés d’espièglerie, bien M’dame ! tout à fait joyeux, c’est que le rôle du parfait petit écolier était bien trop étriqué pour lui, il savait qu’il finirait par déborder – ça l’amusait.

Il réalise soudainement que c’était peut-être la brillante solution pour que la Métamorphomage retrouve définitivement ses couleurs : qu’il la charme. Et non au sens romantique du terme, non, non, mais plutôt en employant des qualités qui lui étaient à la fois naturelles et adorables. En particulier ici : la pitrerie. J’t’imagine bien comme ça à Poudlard tiens, toute sérieuse devant ton chaudron, heureusement qu’on n’était pas en binôme. Il aurait été là, comme maintenant, accoudé à la table, ballotant entre l’irrésistible envie de la déstabiliser par tous les moyens et le désir d’être son parfait petit élève. Parce qu’il visualisait très bien Loredana, en l’observant de haut en bas les lèvres pincées : il peut facilement remplacer le pyjama qu’elle ne quittait pas par l’uniforme Poudlarien. Il aurait passé son temps à essayer de faufiler ses mains sous la jupe plissée et son museau dans le coup de la Gryffondor – le chenapan – pour qu’elle soit déconcentrée.
Il s’éclaricit soudainement la gorge et se redresse, déstabilisé par ses propres pensées. Il fait chaud non ? Brassage de boucles et aération de teeshirt, il lui fallait refroidir ses méninges – rapidement – les détacher des songes lubriques. Il se détourne, se retourne, s’empare d’un bocal rempli d’un épais liquide sombre. Sans attendre, il l’ouvre pour plonger son index dedans et le porter presque à ses lèvres. C’est quoi ça ? J’vais devenir tout vert ? Ça avait l’odeur délicieuse du sang. Mauvaise trouvaille.

Mais l’idée n’a même pas le temps de faire le tour du cerveau, et c’est toujours le doigt levé imbibé de sang de on-ne-sait-trop-quoi qu’il s’exclame : OH MAIS ! Les jours sombres n’avaient pas balayé les talents de comédien du Poufsouffle, les yeux tournoient comme s’ils étaient à la recherche de quelque chose d’important, on a oublié un ingrédient e-ssen-tiel !
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Lun 27 Juil - 18:38

Les minutes passaient doucement, si j’étais partie pour attendre patiemment en faisant de l’ordre sur la table en bois, Arty lui, apparemment d’excellente humeur semblait s’amuser à toucher à tout et à faire des commentaires peut-être légèrement moqueur au sujet de ce sérieux dont je faisais preuve dès qu’il s’agissait de potions. Et il n’avait pas vraiment tort. C’était le seul domaine dans lequel je savais que j’excellais, une passion qui était née dès ma première année à l’école. Je n’étais pas du genre studieuse ou agaçante en cours, mais il n’était pas compliqué de savoir qu’avec Arty, on aurait probablement dérangé tous les autres avec nos chamailleries, d’autant plus si l’on avait été en couple à cette époque. Finalement ce n’étais pas plus mal que l’on soit tombés amoureux bien plus tard. Mais c’était la première fois qu’il me voyait à l’œuvre, même si cela me demandais un gros effort de m’activer après des jours à rester dans la chambre où sur le canapé. Je n’aurais probablement jamais accepté d’être ton binôme. Tu aurais été insupportable ! Ne serait-ce pas un minuscule sourire sur le coin de mes lèvres ? Les sensations commençaient-elles à réapparaître petit à petit ? Et tu dois être malade, je suis frigorifiée moi ! Dans un sous-sol en hiver, non il ne faisait pas vraiment chaud.

Durant ces quelques secondes où je n’avais pas l’œil sur lui, Arty s’amusait à découvre, toucher et presque… goûter une chose qu’il ne connaissait pas. Immédiatement, je lui prends la main pour essuyer le sang. Non mais Arty, imagine si ça avait été un truc dangereux qui aurait directement mis le feu à tes cheveux au moindre contact avec ta peau ? L’attaquer sur ses cheveux ô combien précieux pour qu’il comprenne qu’il fallait tout de même faire attention, même si le risque était une chose qu’il appréciait. C’est du sang de Salamandre, c’est pas comestible ! Je relâche sa main de nouveau propre pour retourner à la potion. Il restait encore quelques minutes d’attente et j’étais bien décidée à laisser le Poufsouffe terminer ce qu’il avait entamer. Après tout, je n’avais eu aucune envie de me retrouver ici à la base, certainement pas pour rattraper ses bêtises. Tu parles de quel ingrédient ? Mes yeux se posent sur la grande table, tout semblait être là. Non la menthe, les ailes, les plumes, les épines, tout est là, j’vous pas ce qu’il peut manquer.

Difficile de me rendre compte de lorsque qu’il était sérieux et lorsqu’au contraire il essayait de me faire passer un message par le biais de ses mots. Je passais à côté, totalement et pourtant inconsciemment je devais probablement savoir que même si l’on se voyait tous les jours, il n’y avait plus de vie de couple, plus d’intimité ni d’échanges complices. Cela devait peut-être lui manquer.
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Mer 29 Juil - 17:30

Oui, il aurait été tout à fait insupportable, déjà parce que c’était sa réputation – et Arty savait confirmer joyeusement sa réputation – ensuite, parce qu’il aimait bien ça. Mais à l’instant, toute résolution à faire n’importe quoi avait fondu parce que Loredana avait presque souri. Il aurait aimé s’approcher pour picorer grignoter le bout de ses zygomatiques fatigués, qui se remettaient en marche tout doucement. C’était toute la chaleur dont il avait besoin dans ce sous-sol frisquet – de savoir qu’elle pouvait sourire de nouveau.
Et puis il faut dire que brutalement, son attention avait été happée par les boucles affolées qu’il saisit pour se rassurer, mes cheveux ?! Un tel ingrédient pouvait vraiment faire ça ? Enflammer ses mèches d’un coup pour les faire disparaître, cendreuses sur le sol ? Ça pouvait pas faire ça, tu mens ! Enfin, la voix est tout de même chevrotante, il ne retenterait pas, pas si hardi le Wildsmith, ses boucles, c’était du sacré ; quand bien même le bocal de sang de salamandre scintillait d’une irrépressible curiosité – penser à autre chose.
J’peux t’réchauffer moi si tu veux. A cette phrase de lourdaud, il ajoute un clin d’œil qu’il aurait aimé effacer de suite.

Il ne cessait de rebondir. Entre les neurones qui ne pensaient qu’à ça, se pencher vers elle l’approcher la toucher l’embrasser ; et la nécessité de noyer ces neurones luxurieuses avec un affairement clownesque. Sauf que le voici sans rien, si ce n’est avec le risque de brûler sa belle chevelure. La langue claque sur le palais – Arty légèrement perturbé. Il sent que le tout frétille à l’intérieur, heureusement, la naïveté de l’Amoureuse brise l’encombrement des méninges en le faisant rire allègrement.  
C’est qu’il ne tenait plus.
C’était comme s’il avait passé des jours des nuits sans elle, que le manque se réveillait pour le piquer partout partout à l’intérieur. Le ventre se contracte, il faut qu’il sache, qu’il reprenne au moins quelques provisions d’elle. Alors, sans répondre, les mains du Fripon empoignent les hanches de l’Épouse pour la tournoyer vers lui, la caler entre lui et la table de bois. Les pauvres millimètres séparant leurs nez le font légèrement chavirer, je parlais d’un bisou.

Mais c’est trop bête, tandis que les bouches se frôlent à peine au détour d’étirées secondes, il a comme oublié. Oublié comment faire, comment s’y prendre ; cette sensation désagréable d’être de nouveau celui qui hésite, qui n’ose pas, qui n’est pas en confiance comme aux premiers prémices de la relation. Un déplaisant frisson dans la nuque qui le fait soudainement reculer, non sans avoir tapoté le nez de la Métamorphomage, enfin ! si Madame la potionniste dit qu’il ne manque rien ! Surtout, il ne voulait pas tant la presser. Simplement lui faire comprendre qu’il était juste là, si elle désirait quelconque chaleur.
Alors alors alors alors, se pencher se replonger dans les mots de la recette, ils sont tout flous – brouillés par les pupilles sur lesquelles se sont imprimées les lèvres de l’Amoureuse. Les doigts tremblants saisissent un ingrédient qui devait – il l’espère – être quelque chose comme de la menthe et Odette III mélange, fait de grands cercles rapides dans le liquide – dans quel sens ? Il ne sait pas, autre chose lui a remué le museau : argh ! Non non ! Une demi-heure ! Ce Stebbins avait décidément beaucoup grand le temps de ne rien faire, on peut pas mélanger avec une autre là ? Les pages tournoient vite vite vite tandis qu’il essaie de trouver quelque chose pour remplir les longues minutes qui les attendaient. Il ignore combien de temps il tiendrait sans exploser.
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mer 29 Juil - 22:02

À l'intérieur, le sourire commençait à être plus présent. C'était un sourire timide, mais qui permettait à cette bouche invisible de se fendre en une jolie demi-lune. Un sourire peut-être légèrement moqueur en entendant les protestations d'Arty. Il avait peur, oui et il me croyait - probablement. L'avantage, c'était qu'il ne s'amuserait plus à toucher les flacons et divers bocaux, pas avant de m'avoir demandé le contenu au préalable. Mais Artemis Wildsmith était ainsi, l'action avant la réflexion, chose que j'adorais autant que je haïssait, parce que durant longtemps - et parfois même encore aujourd'hui - ce trait de caractère avait eu raison de notre couple. Arty comme poussé par des mains invisibles à agir, puis ensuite livré à lui même pour réfléchir. Difficile dans cette situation de se rattraper quand on commet des choses irréparables. Pourtant, j'étais toujours là, pas au meilleur de ma forme, mais j'étais toujours parvenue à lui pardonner. Certains blessures étaient peut-être encore légèrement ouvertes, mais elles étaient loin, indolores, parce que tout le reste, lui, notre mariage, le bébé qui grandissait, avaient pris le dessus sur tout le reste. Et le voir ainsi, consciente qu'il essayait de m'aider était, selon moi, la preuve que j'avais fait le bon choix, même si la Bête avait envie de m'éloigner de lui.

D'ailleurs, il m'en faut peu pour comprendre, entrevoir ces signes qu'il me montrait, l'envie de me faire comprendre qu'il souhaitait un contact, j'en étais sûre maintenant. D'ailleurs, j'étais même prête à m'abandonner à lui, totalement, comme avant, refermer définitivement cette parenthèse où nous n'étions presque plus rien. Parce que je ne parvenais plus à ressentir les choses assez profondément pour les montrer. C'était une sensation bizarre. Dans ma tête, je savais qu'il fallait réagir, mais j'en étais simplement incapable. On laisse la maladie prendre le dessus parce que se battre contre elle est impossible. Elle est trop forte. Puis arrive un moment où les choses s'apaisent, se tassent et le retour à l'état normal finit par arriver. Le poids s'enlève doucement, mais il me faut un temps pour comprendre que je vais mieux. Parce que l'on finit par confondre cette dépression avec la fatigue accumulée et peut-être encore des signes de la grossesse. Mais ses mains sur mes hanches ont un effet indescriptible, quelque chose qui me rappelle soudainement à quel point je suis accrochée à lui, avec toujours ce besoin d'être en contact. Nous avions vécu des jours sans le moindre câlin, le moindre baiser...Pourtant, alors que nos lèvres s'apprêtent à se toucher, il se recule, retourne à sa potion, me laisse là, avec ma respiration haletante et mes cheveux rouges - le retour de la magie.

Mes yeux se posent alors à nouveau sur le chaudron et s’écarquillent devant la couleur qu'avait pris le liquide. Je les ferme avant de les rouvrir sur un Arty activé, impatient et qui, il fallait se le dire, commençait à s'agacer. Je m'approche alors de lui pour lui prendre doucement les poignets, qu'il arrête de chiffonner ce livre qui était si précieux à mes yeux. La potion est foutue, elle n'a pas la bonne couleur et elle n'a même pas assez chauffé. Je lâche ses poignets pour prendre ses mains, enlacer nos doigts quelques instants avant de les poser sur mes hanches. T'as dû tourner à l'envers, nos nez se frôlent, ou bien cet ingrédient était vraiment, vraiment, vraiment essentiel. À ce moment-là, je ne réfléchis plus, mes lèvres touchent les siennes pour la première fois depuis des jours, chose absolument inédite puisqu'on habitait sous le même toit, partageait le même lit et avait toujours cette habitude de toujours être l'un contre l'autre, comme véritablement dépendant. C'est un tout petit baiser, mais qui pourtant me picotait le ventre, les bras, les doigts, les joues, les jambes - tout. Un corps comme doucement réveillé par la seule chaleur qu'il attendait réellement depuis tout ce temps.
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Ven 31 Juil - 19:06

Le regard penché-timide d’un enfant comme fautif soudainement accroché par la douceur de l’Amoureuse. Jubilation du sourire qui aperçoit le rougissement des cheveux et avec délicieuse joie, le cœur se remet à battre, à gambader normalement grâce à ce court baiser. Du bout des lèvres Arty aimerait la retenir, tant la langue se languit de encore encore encore. Bienheureusement, l’ardeur n’était pas faite pour être contenue si longtemps, surtout pas par la cage thoracique du Wildsmith – s’enflammer, c’était son habitude. Les mains chenapantes quittent les hanches de Loredana pour serrer le visage de la jeune femme assailli des baisers passionnés. L’embrasser jusqu’à se brûler les lèvres s’il le fallait, maintenant qu’il savait qu’il pouvait s’en emparer, sans restriction. Il pouffe légèrement de son emportement, mais c’est que les entrailles entières sont soulagées. A l’intérieur, les rouages cessaient de grincer de mélancolie, de nouveau enroulés par l’amour fou. Coller son corps tout contre celui de la Métamorphomage c’était reprendre sa place, c’était remplir les poumons d’un air qui lui avait cruellement manqué. D’ailleurs, tout se mélange, les babines, les langues, certes, mais les mots aussi, qui entrecoupent les retrouvailles humides. Bordel c’que tu m’as manqué. Urgent et picotant besoin de dire qu’un morceau entier de lui-même s’était fissuré, détaché, commençait doucement à se raccommoder, comme à chaque fois qu’tu m’quittes, doucement murmuré. Il y avait un peu de ça dans ces jours de distance de chagrin, cette abyssale douleur qui l'étouffait.

Les fronts les nez rivés, ne pas creuser un fossé d’inutiles millimètres, les doigts vagabondent, reprennent leurs déambulations traditionnelles, dans les mèches colorées, sur ce corps retrouvé. Personnellement, j’trouve que cette potion a trèès bien fonctionné. Les couleurs avait percé la grisaille, le reste, il s’en contrefichait.
Et puisque les furieux doux baisers éclataient, il en était de même pour le babillage Wildsmithesque, j’suis désolé, vraiment vraiment vraiment. Avant que Loredana n’ait pu ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit – contester, il la connaît - il lui dépose sur les lèvres son index déterminé. Et si, c’est un peu d’ma faute, mais j’te jure j’te promets ça n’arrivera plus. Rhalalala, de telles promesses, le Poufsouffle y était abonné mensuellement. Plus de pleines lunes ici, j’irai ailleurs, parce que manger d’autres gens des inconnus des idiots restait la meilleure solution, n’est-ce pas. La gorge serrée, embarrassée, il poursuit, les mots se précipitent : ou alors on se procurera cette bague là, ou la potion tue-loup, j’m’en fous. Mieux ça que de retrouver sa femme et la graine de bébé déchiquetés. Les boucles s’agitent s’affolent, seraient prêtes à supplier pour mettre de côté les chaotiques précédentes journées, ne plus y penser.

Chaque cellule de l’épiderme du cerveau d’Arty s’était déjà mis à gommer férocement la morosité définitivement – des doigts qui ne peuvent s’empêcher de se faufiler sous les vêtements de l’Amoureuse, un museau qui s’excuse encore en effleurant avec tendresse sa nuque.
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Dim 2 Aoû - 14:39

L’empressement dont il fait preuve a pour effet d’éveiller mon propre empressement. Le manque comme soudainement présent dans les entrailles. L’envie de rester ici, à ma place, prés de lui, en me demandant pourquoi ce sentiment ne s’était pas manifesté plus tôt. Le corps a ses mystères, ses façons de réagir. Il s’était simplement éteint durant ces quelques jours, comme si j’avais cessé de vivre. Je ne peux m’empêcher de penser qu’Arty aurait simplement pu partir, s’enfuir, échapper à cette ambiance morose, sans aucune saveur. Lui qui avait toujours cette joie de vivre, je n’avais même pas fait attention à la façon dont il avait vécu ça. Mais la manière dont il m’embrasse répond finalement à cette question. Et ses paroles me font presque me sentir coupable d’avoir été si peu présente ces derniers temps. Comme si je l’avais quitté, voilà comment il l’avait vécu. Présenter mes excuses ne serait pas approprié, après tout, je n’avais pas pu contrôler tout ça, si j’avais pu l’éviter, je l’aurais fait sans la moindre hésitation. J’t’ai pas quitté, c’était tout comme à l’exception qu’il n’y avait pas eu une réelle séparation. N’était-ce pas pire pour lui de se réveiller chaque matin à côté de sa femme en s’interdisant de la toucher, ne sachant pas comment l’aider ?

Je me laisse enfin aller, le cœur remis en marche, les sensations décuplées semblent rattraper le temps perdu. Effacer les mauvaises pensées pour se concentrer uniquement sur ses lèvres et les mains qui se promènent, reprennent leur chemin habituel. Comme une envie d’envoyer balader ses excuses – il ne m’en laisse pas le temps. Alors j’écoute simplement, le laisse finir levant les yeux au ciel alors que les frôlements sur ma nuque me font frissonner. Tu sais que cette bague est nulle et que je ne te forcerai jamais à prendre cette potion. Arty m’avait toujours dit qu’il n’aimait pas que son côté Loup Garou soit bloqué par une potion. Qu’il devienne un Être inoffensif. Et ça ne me plairait pas non plus, Arty n’était pas inoffensif, c’était un fait. C’est déjà assez compliqué pour toi alors si en plus on rajoute la potion que tu n’as aucunement envie de prendre, ce sera encore pire. J’veux pas te faire subir ça. C’est que je pouvais me montrer adorable quand je le voulais bien. Alors je l’embrasse encore et encore pour lui dire que ma décision était prise et que je ne comptais pas y revenir. La seule chose, parce que oui, il fallait bien, ne m’attends pas, s’il faut que tu partes, pars, ne prends pas de risques, c’est drôle sortant de ma bouche, parce que tu sais que j’te tuerais pas. Sa vie avant la mienne, ça avait toujours été ainsi, mais avec le bébé, il valait mieux que je reste en vie moi aussi.

Les doigts baladeurs s’en vont sous le sweat à capuche du Poufsouffle, mes lèvres retrouvent les siennes, tandis que je soulève le vêtement jusqu’à le lui ôter tout à fait. J’ai plus envie de parler de ça. Ne surtout pas laisser la conversation dériver sur la mort des animaux. J’ai envie de retrouver mon mari, étrange d’employer ce mot qui ne sortait jamais de ma bouche, mais il rassurait, nous montrait que cette épreuve n’était rien finalement, ne changeait rien à ce que nous étions. L’avantage d’être fou amoureux, c’est qu’on était capable de surmonter n’importe quel obstacle qui se dressait devant nous. Mes baisers se font de plus en plus passionnées, tandis que je défais son pantalon avant de le serrer tout contre moi. Tu m’as manqué toi aussi, mais il devait probablement le savoir.
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Dim 2 Aoû - 16:40

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Il n’y avait pas d’autres manières pour terminer cette expérience de potionnistes - cet échec - qu’avec des vêtements chiffonnés balancés sur le sol. Ravaler les éventuelles réponses et remettre la discussion à plus tard, peut-être, lorsque les cerveaux ne seraient plus noyés d’envie. Après des jours silencieux et froids, Arty était impatient, plus encore lorsque Loredana le réclamait, de ses doigts entreprenants et de ses baisers brûlants. Le ventre du Poufsouffle se tord - c’en est presque agréablement douloureux - à vouloir rapidement plonger sa masculinité entre ses cuisses et la remplir de son désir. pu*ain j’ai envie d’toi. Rien d’étonnant mais la langue lorsqu’elle ne courait pas sur l’épiderme chaud de l’Amoureuse, avait besoin de verbaliser les puissants picotements remuant les entrailles. Il murmure d’autres vulgarités à l’oreille mordillée de la jeune femme qu’il déshabille hâtivement, entièrement, avant de l’asseoir sur la table de travail et se coller contre elle. Si le grimoire de potions pouvaient se cacher les yeux, il le ferait, à la place, il s’en va se glisser derrière le chaudron, poussé par des mains qui débarrassent l’espace. Les corps s’ébouillantent, se serrent dans ce sous-sol frisquet, Arty ignore depuis combien de temps il n’avait embrassé la Métamorphomage comme ça, de ses lèvres imbibées de rudesse et de frénésie. L’impression que cela remontait à avant, avant la grossesse.

Alors évidemment, les tripes bouillonnent aussi, à deux doigts d’ouvrir la trappe qui verrait l’ardeur sauvage - maudite - jaillir. Dans l’élan des caresses, il avait effleuré la plaie qui trônait sur le dos de l’Epouse déclenchant un malsain contentement - la Bête satisfaite. Les phalanges s’en vont serrer le bord de la table, se calmer, une courte pause. Le regard baigné de convoitise, il fixe l’Epouse, il y a quelques jours tu m’as dit la détester. Des mots essoufflés s’échappent de sa mâchoire lancinante, elle n’a pas envie d’articuler mais plutôt embrasser. Mais le Loup, la Bête c’est moi. Elle coule constamment en moi, j’arrive pas à, contrôler. C’est ce à quoi s’évertuent les jeunes loups, contrôler la malédiction. Il aurait pu, s’il l’avait voulu, il y a des années. Mais Arty avait largement préféré épouser la Monstruosité, s’y mélanger s’y confondre. Rassasier la Bête de ses propres émotions impulsives, et la sentir se déchaîner à chaque fois qu’il avait faim. L’ivresse délicieuse de la sauvagerie - il n’y résistait pas.
Dis moi, les mains lâchent le bois, ruissellent sur les cuisses ouvertes de la Gryffondor, un doigt deux doigts s’y glissent alors qu’il l’embrasse l’embrasse encore. Dis moi que je n’ai pas besoin de l’étouffer. Après tout, il avait laissé la malédiction lui grignoter une partie d’humanité qu’il ne retrouverait jamais.

Afin de provoquer une réponse positive, les baisers dégringolent sur le corps de l’Amoureuse, serpentent sur le ventre légèrement arrondi. Se rendre compte qu’Elle était déjà emplie de lui le fait durcir davantage - si c’est possible. Accoster finalement sa féminité accueillante, en y laissant là les doigts d’ailleurs, et d’une langue qui sait se faire convaincante, il se régale. Se délecter de lécher pincer, les babines étirées d’un sourire enchanté. Que Loredana soupire entre ses gémissement qu’elle voulait retrouver la Bête qu’il était.
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Dim 2 Aoû - 18:58

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Moi aussi. Moi aussi j’avais terriblement envie de lui. La magie retrouvée, le corps réveillé, toutes ces émotions endormies s’étaient accumulées au fond de moi et avaient simplement envie d’exploser maintenant qu’elles pouvaient entrevoir une possible ouverture. Et ça commence avec une respiration de plus en plus bruyante, la pièce se réchauffe, la vitre de la fenêtre finirait par se recouvrir de buée. Le cœur tambourine contre ma poitrine, la percerait presque. C’est fou comme ce que quelques jours pouvaient provoquer dans le corps et l’esprit d’un Homme. Cette sensation de revivre les premiers instants d’une relation qui promettait d’être mouvementée. Retomber amoureuse de celui que j’avais épousé et avec qui je m’apprêtais à fonder une famille. La rapidité des mouvements montre une passion sulfureuse, des gestes d’Arty que je ne peux contenir, arrêter, parce que c’était exactement ce que je voulais. Le mouvement, le sentir contre moi, deviner qu’il n’en pouvait plus, en demander toujours plus encore et encore, il savait très bien que j’étais incapable de lui refuser quoique ce soit. Les vêtements tombent, volent, et l’air qui glisse sur l’épiderme se transforme rapidement en agréables frissons. La chaleur corporelle fait oublier le froid hivernal. Deux corps qui se retrouvent, veulent se fusionner et reprendre vie.

J’aurais aimé qu’il ne me pose pas la question, qu’il agisse sans parler, laissant son corps réagir comme bon lui semblait, sans me remettre dans la tête que le Loup n’était jamais très loin lorsque nous étions nus tous les deux. Je sais qu’il a raison, la Bête fait partie de lui, elle est là malgré tout et je l’avais toujours accueillie, acceptée sans jamais tenter de la rejeter, de la faire disparaître. Je savais que c’était tout simplement impossible. J’en voulais à la Bête d’avoir volé des vies qui m’étaient chères, mais dans cette situation-là, il y avait quelque chose de différent. Les crocs, les griffes, les grognements avaient quelque chose qui me rendait folle à chaque fois. Alors c’est dans l’euphorie du moment et tandis que les doigts et la langue du Poufsouffle étaient déjà occupée, que je prononce un te retiens pas, jamais, entre deux soupirs de plaisirs. Maintenant tais-toi, mes doigts agrippent une fois de plus les boucles d’Arty, les serrent, une légère pression sur la tête pour qu’il continue encore encore et encore. Le langage corporel est bien plus efficace que des mots essoufflés. Le livre de potions accidentellement poussé par un bras agité, émet un boum sur le sol qui me fait légèrement lever la tête, m*rde, mais mon attention est rapidement portée sur les jeux de langue de l’Amoureux entre mes jambes.

Mais évidemment, après tant de jours passés loin l’un de l’autre, il était compliqué de ne pas s’emballer et les effets ressentis semblaient avoir été multipliés par dix. Mon corps s’agite, gigote, en redemande. Mes bras lui demandent de se relever, de m’embrasser. Je mordille sa lèvre inférieure, peut-être un peu trop au vu du léger goût de ferrailles sur ma langue. Brusquement je me relève, sans cesser de l’embrasser, sauvagement, tout en nous déplaçant légèrement pour le faire atteindre violemment le mur le plus proche. L’étagère à côté tremble, quelques livres perdent l’équilibre. Il ne me faut pas plus de temps pour me retrouver à genoux, la langue jouant déjà avec une masculinité durcie, inutile prendre de longs chemins aujourd’hui. La hâte que l’on ne fasse qu’un, mais l’envie de faire durer encore un peu ce moment. Laisser à notre bulle le temps de s’agrandir, se recréer et se solidifier encore. Les frissons grimpent jusqu’au sommet de ma tête légèrement étourdie par l’énergie dépensée. Qu’on se retrouve encore comme on était, comme on aimait être ensemble. La marque causée par le Loup me tire au niveau du dos, mais je n’y prête aucune attention, bien trop concentrée à écouter les réactions d’Arty à ce que je lui offrais.

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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Sam 8 Aoû - 15:13

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Les babines ne s’étaient pas entièrement défaites du nectar cyprinien qu’elles étaient mordues par l’entrain de l’Amoureuse. Et à vrai dire, elle pouvait tout lui mordre, ce serait toujours avec un sourire aussi ravi qu’il accueillerait ses dents voraces. Plus encore, la brutalité dont faisait preuve la jeune femme déclenchait un crépitement intérieur - la voir si furie entre ses bras, il adorait ça. Et s’il gémissait les mâchoires serrées ce n’était pas pour ronchonner d’un dos endolori contre les étagères - au contraire. Loredana pouvait tout lui faire, et le déchirer ainsi de plaisir, il en redemanderait. Il déposait entre les lèvres de la Métamorphomage toute sa vulnérabilité, sans ciller. C’est pour mieux profiter, les boucles renversées, frappant les étagères couvertes de grimoires rougissant. Damn, woman (mazette, femme ? Haha), deux mots qui se sont échappés sans prévenir, il s’en mord la langue - arrêter de parler tant, et éviter de trop trop penser à celle de l’Amoureuse, plus bas. A chaque mouvement c’est une déflagration qui trémousse le ventre. Tout faire pour effleurer l’orgasme sans l’empoigner, tout était question de tremblements, de soupirs et surtout d’occuper les méninges enflammés.

A essayer d’accrocher les chaudes pensées au décor, aux bouquins, au bois de l’étagère autour duquel les phalanges se sont crispées. Plus il frémit, plus elles blanchissent. Les enivrantes secondes lui font courber l’échine, la respiration s’accélère, les secousses ondulant autant sous son ventre que sous ses papilles bruyantes l’avertissent de l’imminente explosion.
Là, une des planches à laquelle sa main s’est cramponnée cède sous l’effervescence. Son contenu dégringole tandis qu’Arty relève prestement Loredana pour l’embrasser avec fureur, entre deux respirations haletantes. La langue et les dents s’expriment comme elles le veulent, du menton aux clavicules de l’Amoureuse - lui dire ainsi qu’il l’aimait follement.
Mais c’est urgent, de nouveau, il porte la Métamorphomage pour l’asseoir sur la table avant de l’y allonger. Debout, la bouille creusée par un sourire éclatant, il rapproche les cuisses entrouvertes au bord juste au bord tout au bord de la table ; et y plonge sa masculinité dans un râle satisfait.

Longues et lentes ondulations pour commencer, alors que de son point de vue, il se régale du corps cambré et frissonnant de la jeune femme. Des doigts qui ne tiennent pas fermement la cuisse, il erre sur l’épiderme brûlant de l’Épouse, jusqu’à la gorge exposée. Sous la pulpe des doigts tout comme sous ses langoureuses allées et venues, il sent entend le sang pulser dans les artères, longtemps qu’il n’y a pas goûter. Il ne s’y précipite pourtant pas, laisse les bassins onduler/ se retrouver, rythmés par les souffles vibrants. Ce n’est pas qu’il se retient - il savoure.
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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Loredana Wildsmith, le  Mar 11 Aoû - 8:14

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C’était une redécouverte, comme une chose que l’on aurait oubliée puis qui serait réapparue de manière évidente. Nos deux corps réclamaient celui de l’Autre, comme si cela ne pouvait être autrement, comme s’il était le seul à pouvoir faire réapparaître ma Métamorphomagie, c’était ce qui arrivait à chaque fois. Une nouvelle preuve comme quoi il était le seul à pouvoir me blesser autant qu’il pouvait me rendre heureuse. L’équilibre était parfois compliqué à trouver, mais j’avais accepté le risque, l’acceptait encore. Aujourd’hui, je lui pardonnais le meurtre de mes animaux, lui qui m’avait promis que plus jamais il ne s’attaquerait à ceux que j’aime. Les promesses d’Arty, je n’y faisais plus vraiment attention. L’impulsivité prenait toujours le dessus sur la réflexion. Pourtant c’était ainsi et s’il s’entêtait à me rappeler que la Bête et lui ne faisaient qu’un – ce qui était vrai en soi – je n’arrivais pas à m’enlever de la tête le fait qu’ils restaient différents et que lui-même n’avait pas conscience des actes du Loup. Comment fusionner avec l’ignorance ? Et comment lui en vouloir pour une chose dont il ne se souvenait pas ? Tout cela allait resté dans un coin de ma tête, comme tout le reste, des choses que je préférais renier. Même si ma tête était un parfait capharnaüm, j’avais pris quelques cours de Legilimancie pour contrôler et organiser mon esprit, mais cela restait très compliqué de mon côté.

Mais pour le moment, ne pas penser au négatif, ni au Loup, ni aux décès ni à rien d’autres. Vivre l’instant présent et cette table en bois pas du tout agréable, mais qui faisait amplement l’affaire pour des retrouvailles pressées, qui ne nous laissait pas le temps de monter jusqu’à la chambre, ce serait une grosse perte de temps. Arty est étonnamment doux, savoure autant que moi ce corps-à-corps qui était jusque-là devenu inexistant, comme deux bons vieux colocataires qui avaient fait une erreur de parcours. Le corps ne peut s’empêcher de se cambrer pour sentir davantage, les mains comme accrochés à son dos avec des ongles qui rentrer doucement dans la peau brûlante du Poufsouffle. Les sensations sont de plus en plus fortes et se remarquent à mon souffle saccadé et de plus en plus bruyant. Je le pousse à venir contre moi, sur moi, plaçant mes jambes autour de lui pour resserrer les liens. À l’aide de mon bassin courbé, je fais accélérer les mouvements, la table bouge, grince, n’en a plus pour très longtemps. Je ne fais pas attention puisque les yeux d’Arty sont la seule chose que je regarde lorsque je ne suis pas en train de dévorer ses lèvres. Je devrais ralentir la cadence profiter davantage mais c’était presque incontrôlable.

Au bout de quelques instant, la table finit par céder sous notre poids et après les nombreuses secousses qu’elle avait subies. L’adrénaline et l’excitation ne me font ressentir aucune douleur, au contraire, j’en profite pour pousser le bois gênant du pied et échanger les places afin de me retrouver au-dessus, le tout après un léger rire apparu après la chute. Le sol était dur et froid, mais cela importait peu. Les vas-et-viens reprennent de plus belle, rattraper ces jours où il s’était interdit de me toucher et où je ne l’aurais sans doute pas laissé faire. J’ai envie de profiter de ce moment, avant que mon ventre limite les positions. Combien de temps me restait-il ? La tête à quelques centimètres de la sienne, je laisse nos souffles se mélanger, je murmure quelques mots aussi sous l’euphorie de l’instant. Je n’ai plus envie de me défaire de lui, rattraper le temps perdu. Ces quelques jours qui avaient semblé être une éternité.

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Re: Joie & fumée de chaudron [Terminé]
Artemis Wildsmith, le  Mer 12 Aoû - 15:21

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Le palpitant au bord de l’explosion, sous le joug exquis de la cadence de la Métamorphomage. C’est de se perdre dans le souffle cuisant de la jeune femme qui roule sur sa bouille bienheureuse, dans les mèches rougeoyantes lui chatouillant le torse et les boucles, pas mécontentes de retrouver leurs acolytes. Mais la grisaille et froideur du sol, accompagné des brisures de bois, n’était pas un partenaire idéal. Arty se redresse, entraîne avec lui le buste de Loredana duquel ses lèvres avides refusent de se détacher. Pouvoir s’empiffrer tranquillement de la déliciosité de la peau laiteuse de l’Amoureuse, maintenant qu’elle avait pris les rênes de ces ébats. Chaque montée/descente rendait primordiales les incisives dansantes sur l’épiderme, à se demander quand est-ce qu’elles croqueraient enfin. Notez la délicatesse du Wildsmith dont les mains restent accrochées aux reins de la jeune femme, ne s’égarent pas sur une gorge qu’elles aimeraient étreindre – ne pas oublier qu’ils étaient deux et demi dans cette pièce froide.

Lorsque les yeux d’Arty culbutent en contre bas pour voir sa masculinité toute entière engloutie par l’intérieur de l’Épouse, le ventre le démange plus intensément, il sait qu’en réalité c’est toute son âme que l’Autre absorbe entre ses cuisses. Affriolants picotements qui ne s’éclipseraient plus désormais - il a déjà entamé l’ultime minute. C’est un réflexe primitif, les crocs cherchent où se loger, vite vite vite, tant les frissons s’intensifient ; la frénésie des derniers instants alors que les griffes s’enfoncent dans la croupe de l’Amoureuse – amplifier le rythme, encore encore. Il jouit, étouffe un râle bruyant, peloté dans le cou de la jeune femme qu’il mord avec fureur. L’orgasme vrombit dans les entrailles en de longs tressaillements, des échos qui résonnent jusque dans sa langue repue des gouttes de sang de Loredana.

Mais l’Amour ne s’arrêtait pas là, surtout pas lorsqu’il avait été inséré de force dans des parenthèses d’abstinence depuis des jours. Arty la maintient contre son buste amoureux, et les douceurs les caresses ne s’interrompent pas. Il restait peut-être par-ci par-là quelques millimètres carré de peau qui n’avaient pas été embrassés, derrière l’oreille, sur cette joue-ci ou sur ce bout de sourcil. Remplir à ras bord la jauge de cette tendresse enivrante. Désolé pour ton chaudron, qu’il expire de ses lèvres ensanglantées, espiègle – il n’est pas désolé du tout – la pagaille répandue sur la pierre froide, éclats d’ustensiles et d’ingrédients bizarroïdo-étranges, avait quelque chose d’extrêmement plaisant. Rien qui ne dérangerait les doigts badins de se promener dans la nuque et les ondulations rouges de l’Amoureuse.
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