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L'embauche circassienne [RP unique]
Artemis Wildsmith
Artemis Wildsmith
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Loup-Garou


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L'embauche circassienne [RP unique]
Artemis Wildsmith, le  Lun 27 Juil - 10:00

L'embauche circassienne

Saison XXXII - Fin février 2179 (hiver)


Cela arrivait peu souvent, jamais, en réalité. Mais aujourd’hui, le Wildsmith frissonnait d’anxiété. Ce sont ses pas incertains, quelque peu timides, qui frôlent les pavés du Chemin de Traverse pour se diriger vers un chapiteau, légèrement en retrait. L’entrée était déserte, pas de grouillement ni de lumière, le rideau était tiré. Pourtant, c’est le regard soucieux, vagabondant de droite à gauche, qu’Arty pénètre dans le cirque magique. Le sentiment est toujours le même à la vue de ce décor chaleureux, bien que vide en ce milieu de journée – le cœur chatoie. Rapidement, le Fripon se fait alpaguer par un drôle de monsieur tenant en laisse un dirico bien dissipé, cela le fait sourire et pourtant, la voix tremblotante il se défait de la capuche de son sweat pour expliquer qu’il souhaiterait parler au Directeur. Un doigt pointé plus tard, les baskets colorées avalent les coulissent du cirque jusqu’à se retrouver dans les basfonds du chapiteau. Là, sur une autre piste parsemée d’appareils, plusieurs artistes répètent, s’entraînent, ne prennent même pas le temps de le regarder, le tout sous la surveillance d’un homme aussi grand que gros – avec une barbichette bien rigolote. Les sortilèges flamboyants vacillent allègrement autour des têtes concentrées, les boucles d’Arty évitent de justesse quelques étincelles, et le voici planté devant la silhouette imposante du Directeur.

Il fait tout petit comme ça, mais son arrogant caractère reste prodigieux. Sous le regard tout aussi supérieur que suspect du Circassien, Arty déterminé se lance : j’veux devenir acrobate.
Et l’autre se bidonne à gorge déployée.
Le Loup ne grimace que légèrement sous cette humiliante réaction, après tout – il s’y attendait. Le voilà à peine débarqué qu’il réclame une place, mais puisqu’il ne sourcille pas, voici le Grand-Gros intrigué, il touche sa barbichette, l’observe attentivement. Tu veux devenir acrobate hein ? Les yeux du Directeur ne lâchent pas, effectuent de lui une analyse complète, de sa silhouette. D’un geste, il lui demande de retirer son haut – c’est une véritable investigation. Arty révèle son buste parsemé de cicatrices plus impressionnantes les unes que les autres devant les yeux surpris de l’Autre. S’ensuit toute une série de tâtonnements sans pudeur de la corpulence du Fripon, toujours immobile. Pourquoi ?
Il s’attendait à cette question bien inévitable de ses motivations, ravaler l’habituelle insolence afin d’expliquer calmement. J’ai vu votre spectacle, j’ai été ébloui. J’ai toujours été casse-cou, agile quoi, mais là, c’qu’ils font c’était impressionnant. J’veux ça. Ça m’a décollé le cœur j’crois, comme une révélation. Un sentiment fortement chatouilleux qui lui avait murmuré : c’est ton destin. D’autres lisent dans les feuilles de thé, les boules de cristal, lui s’était contenté d’être émerveillé par les figures pirouettiques des acrobates magiques.

Sur la piste. Ce fut la seule réponse du Directeur lorsqu’il pointa la zone d’entraînement du bout de son menton proéminent. Arty laisse là son pull et prend place, attend patiemment les instructions. D’autres artistes se sont petit à petit arrêtés, écartés pour l’observer – ça ne le fait pas chavirer, être le centre de l’attention, il y avait un peu de ça, aussi, dans cette brillante reconversion. Les boucles respirent, se concentrent. Les ordres du Grand-Gros claquent sous la toile du chapiteau, des mots qui poussent brutalement le Wildsmith à s’exécuter – rapidement, précautionneusement. Roue. Flip. Saut de main. Salto. Des mots techniciens qu’il connaissait bien. C’était absolument crescendo, et ça ne s’arrêtait pas. Arty complètement essoufflé enchaîne les figures comme s’il en dépendait de sa vie, le rythme s’accélère, se complique. Par-ci, par-là, il échoue quelques réceptions, ne tourne pas suffisamment vite, mais le résultat est là. Derrière ses joues rougies de l’effort, mais fières. Sont désignés ensuite les trapèzes flottant magiquement, qui se rapprochent, s’éloignent aléatoirement. Une brève seconde de doute avant de saisir la barre de fer qui s’élève.

Pas très compliqué, de se balancer, quelques fois, prendre de l’élan, de tournicoter autour. Mais il allait devoir se jeter pour saisir l’autre – il n’a jamais fait. C’était un coup de chance, mélangé à un certain calcul : décoller exactement au moment opportun. Il retient sa respiration en s’envolant. L’instinct animal semble se réveiller, et miraculeusement, ses mains soulagées saisissent l’autre trapèze. Le temps de réaliser quelques instants, quelques balancés supplémentaires, il sait qu’il allait devoir sauter pour rejoindre la piste.
Pas le temps d’avoir peur, durant la chute les premières pirouettes sont réussies, mais mal évaluées, le sol se rapproche à la fois trop vite et trop lentement, entre deux cabrioles. La réception sera mauvaise, à se tordre le cou – il transplane pour se sauver. Quelques mètres au-dessus pour finalement se réceptionner en un parfait piquet – chancelant cela dit.

Quelques artistes-spectateurs sourient, bienveillants. La sentence n’est pas horrible : quelques défauts, erreurs, mais t’as l’air hargneux mon petit. C’était peu de le dire. Comme seule réponse, Arty renchérit : J’suis loup-garou ! J’peux aussi porter n’importe qui, n’importe comment, même vous et sa centaine de kilos. C’est prétentieux, mais pour une fois que la malédiction pouvait lui apporter ce petit plus pétillant. Les circassiens n’étaient pas aussi fermés d’esprit que les fonctionnaires – heureusement. Le Directeur rigole, absolument pas ni surpris ni outré ; et de son aura directoriale, il envoie aux côtés d’Arty un autre bonhomme, plus grand, plus lourd que lui. Ne pas flancher.
Sans prévenir, l’Artiste lui saute sur le dos pour bondir sur ses épaules. Arty titube, mais reprend l’équilibre, ne fait pas tomber le Porté. Le poids lui écrabouille les épaules crispées, mais il tient. Donne tes mains, qu’il lui chuchote doucement. Arty obéit tandis que l’Acrobate emmêle ses doigts aux siens et décolle ses pieds, le Poufsouffle le sent sans le voir, l’équilibre de l’autre est parfait, droit, malgré les poignets tremblotants – il progresserait. Quelques secondes qui défilent, où le Wildsmith redouble de concentration.

Jusqu’à ce que l’Artiste redescende sous la pluie de bien bien bien du Directeur. Il réfléchit, harponne le regard d’un Arty déjà épuisé, mais sage, les mains docilement lovées dans le dos. Un des acrobates voulait quitter la troupe pour d’autres aventures, ce serait peut-être l’occasion … Wilks ! Un jeune homme, à peine plus vieux qu’Arty s’approche, fait danser ses boucles blondes rivalisantes avec celles du Wildsmith. Voici … ? Arty. Arty ! Il rejoint votre troupe, faudra l’entraîner dur, il remplacera Darius. Le prénommé Wilks sourit tout en regardant à son tour le Loup de haut en bas, il ne dit rien tandis que les conditions du Directeur résonnent : Entraînement tous les matins, quelque chose comme quatre et six heures, tu peux le faire ? Ne pas hésiter, un oui résolu. Des représentations trois à quatre soirs par semaine ? La même réponse coule des lèvres de plus en plus étirées du Wildsmith. Parfois, on fait des tournées, internationales, pas de problème ? Il pense brutalement à Loredana, mais sait qu’elle ne dirait rien, trop contente de le voir embauché dans un cirque, lui-même en est ravi : non, M’sieur ! Le Directeur sourit, répète quelques bien bien bien dans sa barbichette, une nouvelle remarque, toute simple : faudra essayer de cacher ça pour les spectacles, en désignant les cicatrices ornant le torse du Fripon.

Puis le verdict sonne sur la piste d’entraînement : allons signer le contrat ! En même temps, ses mains claquaient pour signifier aux circassiens de reprendre immédiatement l’entraînement. Wilks te présentera aux autres tout à l’heure.
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