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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Gryffondor
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Sonner avant d'entrer [terminé]
Suzy Woods
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Sonner avant d'entrer [terminé]
Suzy Woods, le  Mar 11 Aoû - 1:52

FLASHBACK : [Saison 31/automne] Décembre 2178
L.A d'Arthur Digler accordé

Franchement, y’avait pas plus ridiculement piètre, dans cette situation. Suzy ne s’était jamais sentie aussi dépourvue qu’à cet instant. Elle pestait contre elle-même et tout ce qui l’entourait, à voix basse afin que personne ne lui suspecte un trouble de la personnalité. C’est vrai que dissimulée derrière les divans moelleux de la Salle Commune, les jambes en tenaille, et menaçant d’un air soupçonneux les souliers qui l’enjambaient, sa fierté semblait s’être carapaté avec sa supposée force et hardiesse. Nan, mais quand elle disait qu’avant d’affronter une épreuve qui la concernait, il faudrait lui passer sur le corps, elle évoquait la forme figurée, et non la littérale du terme. Les gens ne manquaient guère de culot, pour se moquer des plus jeunes. Elle vit passer une énième troupe de groupies lascives, feignant le saut chevalin d’un équidé affaibli, pour la contourner dans un mirage de rire et de parfum. Suzy piqua un fard, avant de s’enfouir entre le massif angulaire que formait ses genoux noueux. Ce n’était pas juste.

Qu’est-ce qui lui arrivait au juste ? D’habitude, elle socialisait avec petits et grands, sans aucune indisposition. Puisqu’élevée entre la marchandise et du plaidoyer des commerçants, elle fût accoutumée à la masse hétéroclite qui bordait les amonts du comptoir, au quotidien. Cette fois-ci, la situation lui échappait complètement. Était-elle devenue…Timide ? Par Merlin, qu’elle horreur ! Ça serait nuire son code d’honneur ! Pire, faire défaillir sa personnalité ! Non, non, et non, elle se refusait à abandonner ! Même son sourire espiègle attisait la pitié, et ses yeux brillants s’étaient éteints comme deux ampoules grillées. Anéantie par un garçon, en plus. Suzy eût un rictus caustique, malmenant l’image d’Eléonor -sa sœur- dépeinte ici en démon se riant d’elle à gorge déployée. Suzy accorda du crédit aux jubilations pour cette fois. Une victoire silencieuse pour sa sœur, à laquelle elle n’assisterait jamais de son vivant, fort heureusement. Une crainte aussi superficielle que d’aborder un garçon eût mit Suzy dans un tel état de honte qu’elle n’avait osé l’approcher qu’à distance sociale d’un mètre trente, afin de respirer. Pis que cela fût son plan.

Elle avait plusieurs fois eût l’occasion d’apercevoir cet adolescent au détour d’un dédale de couloirs, puis au jeu de rencontres volontaires anticipées de sa part. Au début, Suzy voulut le défier. Sa vision la troublait, et mécontente d’en ignorer la source de ces remous indociles, elle s’était clairement demandé si le garçon n’avait pas falsifié un sortilège pour effrayer sa cadette. Mais à défaut de s’employer à des manœuvres douteuses, le garçon usait de son naturel pour rudoyer les palpitations cardiaques de sa camarde. Très peu portée sur les métaphores, Suzy eût pensé à une maladie quelconque, évaporée par l’adage d’un antidote expressément commandé auprès de l’infirmière scolaire. Mais non, au détour d’un diagnostic fiable, l’enveloppe de Suzy se portât parfaitement bien, déduite d’un certificat de bonne santé, en somme. Tout un trafic de suppositions inutiles, pour que ses poils s’hérissent en porc-épic à flanc d’échine sitôt amarré dans son viseur. Désormais elle triturait ses méninges à tord et à travers, en direction superflue. Ses petites mains d’enfants enveloppaient ses yeux, comme deux soucoupes qui l’emprisonnait dans sa tourbe de honte.

Elle était pitoyable, avachi là, sans refuser de bouger. Elle oscillait entre méprise, honte, et peur d’échouer. Pourquoi ? Parce-que ce garçon appartenait à l’association L.E.G.I.T. Sur le papier, ça redorait d’objectifs bienfaiteurs, quêtant l’intérêt étudiant à servir la bonne cause. Mais Suzy, elle, savait qu’en alignait quelques jolis mots dans l’ordre adéquat, l’on pu berner n’importe qui. Elle, cherchait plutôt la toile d’un engrenage facétieux, pour semer la pagaille, et surtout se remplir la panse de sucreries et aux autres sodas exclus par le véto maternel, à la maison. Ainsi, elle s’était déniché une nouvelle passion, à apostropher n’importe qui, n’importe quand, n’importe où, afin de piéger un membre assidu, pour s’introduire discrètement au sein de l’association. Quoiqu’elle aurait optimisé son temps, en zieutant le versant de l’écriteau, où se déversait les noms des élus comme une nuée de vermicelles. Mais elle soupçonnait sa matière grise de s’être résorbée, à ce moment-là.

Tout l’amena vers Arthur Digler. Du moins, l’association combinait sucreries et sa présence en plus. Un parfait dénominateur commun qui l’eût poussée à devenir le médiateur quelque peu sommaire, d’un plan tout à fait nul. Elle exagérait modérément. Ses émotions malmenaient non seulement son conduit gastrique, à grands renforts de coups de points intérieurs et impalpables, mais aussi son cervelet réduit à la taille d’une cacahuète présentement. Demander à un membre de l’asso’ l’autorisation de le rejoindre, devenait un récif montagneux infranchissable, à ses yeux.

Même si elle parvint à contourner le fauteuil, elle se retrouva rapidement à court d’idées. Ses bras pendouillaient mollement de chaque côté de sa salopette à motifs pâquerettes et autres bourgeons de fleurs, un peu perdue. Suzy ne sût que faire pour s’annoncer : Tousser, hoqueter, crier dans ses oreilles ? Nan, ça ce n’était pas très poli, d’après ses sources. Seulement, comment extirper quelqu’un dont le sommeil le fait ronfler comme une tronçonneuse ? Une orange dans la bouche, peut-être ? La fillette se gratouilla le menton ; non, être inculpé pour tentative de meurtre si jeune, ça craignait, quand même. Un rire étouffé somnola au creux de ses entrailles, lorsqu’elle imagina ses boucles blondes épingler une couronne de fleurs. Le pollen ferait son œuvre, en affublant une supposée allergie d’une quinte d’éternuements filandreux. Haha ! Ça c’était diabolique, plutôt ! Faute de fleurs, et d’allergie, Suzy retint toute tentative de mise à exécutions.

- Miaou, miaula un chat qu’elle avisa un peu plus loin, d’un regard oblique.

Très peu partisane des bestioles, elle eût un mouvement de recul. Elle n’avait aucune foutue idée de comment gérer ce truc, à grésillements aléatoires. De plus, le chaton s’avançait vers elle, la démarche harassée. Visiblement, la paresse engourdissait autant ses membres que ceux de son maitre. Il longea par ailleurs, ses mollets auxquels il s’agrippait avec la force épineuse de ses accrocs taillés en griffes. Mais tandis que ses pattes malavisées cheminaient sur sa cuisse, en bordure de hanche, Suzy fût prise d’un instinct protecteur. La gamine se projeta en avant, à la verticale, pour amorcer un plongeon -ou plutôt, un magnifique plat, comme l’entendrait les moldus- dans un bassin. Elle s’écrasa bras en avant, à la verticale, droit sur la section épineuse que convoitait le chaton pour s’y blottir. Sans se soucier du réveil éruptif de sa pataugeoire de fortune, ni d’affuter son esprit pour penser à se dégager, Suzy préféra enfoncer le couteau dans la plaie – ou plutôt coude dans l’abdomen- pour se détourner vers le prétendu meurtrier. Le chat, quant à lui, bailla aux corneilles, assis en pot de vase, très peu préoccupé.

- Eh, signifia Suzy, en pointant sur lui un index culpabilisant. Ça se voit que toi, tu ne connais pas la douleur. J’ai failli faire pareil à mon frère, une fois, et je t’assure qu’il s’en souvient encore. Faut vraiment être un félin, pour interrompre le sommeil de quelqu’un de la sorte, ajouta-t-elle d’un air profondément dédaigneux.

Au moins, elle avait effectué sa bonne action de la journée !  


Dernière édition par Suzy Woods le Mar 13 Oct - 12:09, édité 2 fois
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Re: Sonner avant d'entrer [terminé]
Arthur Digler, le  Mer 12 Aoû - 22:29

Ça revient dans les pieds de Digler... Digler qui... Attention... Qui fait une feinte de frappe, qui va se mettre sur son pied droit, qui va centrer et et... Et le but ! Le but ! Le but ! C’est terrible ! Le but de la France ! Oh qu’il est bon ce but de Digler  ! L’équipe de France explose, c’est un cauchemar ici, c’est incroyable ! Tous les supporteurs sont debout, c’est incroyable, c’est lui, c’est lui qui libère l’équipe de France qui va permettre aux bleus de s’imposer ! Dans les dernières minutes ! Arthur Digler à la quatre-vingts dixièmes minutes !” Deux hommes hurlaient à plein de poumons, respirant à peine tant les émotions étaient fortes. Le bouclé arborait le maillot bleu de la France et sautait de plaisir sur le terrain, poursuivi de près par ses coéquipiers qui hurlaient, eux aussi, de joie. Les spectateurs étaient en transe, l’équipe adverse rageait et alors, quelques instants plus tard, le lion se voyait dans les airs, porté par le coach et le reste des garçons. Dans ses bras, il tenait une coupe dorée, brillante, étincelante. Ils venaient de gagner la coupe du monde.  

S’il en avait la capacité, Arthur serait très certainement en train de ronronner à l’heure actuelle, tant son sommeil était paisible et son rêve agréable. Rêver de football après l’entraînement... Quoi de mieux pour un passionné comme lui ? Actuellement, il portait même un vieux maillot de l’équipe de France qu’il utilisait généralement pour traîner. En plus d’un jogging parfaitement confortable pour la sieste. Et quoi de mieux, encore, que de faire la sieste après plus d’une heure de sport ? Surtout, installé sur l’un des canapés moelleux de la salle commune, à proximité du feu réconfortant de la cheminée. Car oui, le lion était frileux et détestait le froid. Et donc l’hiver. C’était certainement la saison qu’il haïssait le plus. Heureusement qu’elle ne l’empêchait pas de s’entraîner. Il avait, pour ces occasions, une panoplie de tenues de sport faites pour contrer la neige, la pluie et les températures ne dépassant pas les cinq degrés. Vous imaginez sinon ? La seule chose qui pouvait lui faire lâcher les activités physiques pendant quelques jours, c’était les jeux vidéo. Donc, cela arrivait rarement. D’abord car il ne pouvait pas en amener à Poudlard et ensuite, parce qu’avec la magie il ne pouvait pas en profiter longtemps.  

Outch. Arthur grimaça de douleur alors qu’il se sentit s’enfoncer plus profondément dans le canapé. Retour à la réalité, le voilà maintenant bien loin des stades de football et de l’équipe de France. C’était Aliocha ? Non, il était bien plus doux au réveil. Alors Morgana ? Non plus, elle avait pour habitude de secouer lentement l’épaule du garçon. Donc Matt ? Le poids ne correspondait pas. Malheureusement, ses autres proches n’étaient pas des Gryffondor. Alors qui parmi les lions se permettaient de le réveiller de façon aussi brutale ? Le choc l’avait réveillé, mais il était loin d’être en état d’analyser la situation. C’était à peine s’il arrivait à ouvrir les yeux.

Un deuxième gémissement de douleur s’échappa de ses lèvres alors que, cette fois, ce fut un coude qui lui transperça le ventre. Par réflexe, il contracta les abdominaux en espérant pouvoir diminuer la sensation de douleur. Le bouclé sursauta. A qui appartenait cette voix enfantine ? A qui parlait-elle ? Lui ? Non, impossible, il n’avait réveillé personne. Il ouvrit les yeux et son regard se posa alors sur une masse de boucles blondes, puis sur une bouille juvénile. Une première année. Ok, il ne comprenait décidément rien à la situation. Pourquoi une fille avec qui il n’avait jamais parlé était sur lui ? Pas à côté. Non, non. Sur lui. P*tain... Il pesta. Non pas qu’il était en colère contre le lionceau, mais rien n’avait de sens actuellement.  

Bon. Un problème à la fois. Arthur tira sur le coude, se préoccupant peu de l’équilibre de la jeune fille. Si elle ne voulait pas tomber, elle n’avait qu’à utiliser sa main. Il y avait quelques centimètres de libre sur le canapé. Ok, ça allait déjà mieux maintenant. Son corps se détendit instantanément et il leva légèrement la tête. Dis-moi... Commença-t-il avec une voix endormie. Suzy, c’est ça ? Oui, il connaissait son prénom. Le lion n’avait aucun mal à retenir les noms des gens, encore moins ceux des Gryffondor. Il lui suffisait de l’entendre une fois, d’avoir le visage de la personne en visuel et c’était retenu. D’ailleurs, pendant la répartition du Choixpeau, il était pleinement à l’écoute, pour connaître ses prochains camarades de maison. Tu penses vraiment qu’un chat de même pas cinq kilos peut me réveiller ? En fait, c’était plutôt l’inverse. Cela faisait longtemps que Stray avait arrêté d’embêter Arthur lorsqu’il dormait. Maintenant, lorsqu’il voyait son maître dormir, il l’accompagnait pendant la sieste et ses ronronnements berçaient le bouclé. Tu sais que c’est toi qui viens de me réveiller là ? Ajouta-t-il en riant doucement.  

Arthur reposa sa tête sur l’accoudoir et ferma les yeux, pas vraiment gêné par la situation. Même si cette dernière devait être vraiment étrange, vue par un regard extérieur. Quel avait été objectif de Suzy ? Empêcher Stray de réveiller le garçon oui, mais à quoi cela servait si c’était elle qui le faisait dans la seconde même ? Faut vraiment être un félin pour interrompre le sommeil de quelqu’un... Il reprit les mots de la première année, mais cette fois, en les lui adressant. Finalement, les lions n’étaient que des gros félins...
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Re: Sonner avant d'entrer [terminé]
Suzy Woods, le  Lun 17 Aoû - 0:16

Suzy continuait de bavasser en adressant le ton du reproche au félin, qui plissait les yeux chaque fois qu’elle haussa la voix pour le gronder. Quelles bandes de sales bêtes. Comment pouvait-on être sorcier, et se lier d’amitié avec un animal, pour nous tenir compagnie ? La plupart des animaux sorciers semaient le troublent où qu’ils aillent, disséminent leurs facéties comme une trainée de poudre sur un terrain miné. Même les plus pacifiques en apparence, redoublaient d’ardeur sitôt dotée d’une noisette de magie. Vraiment, les bestioles domestiques appartenaient à une branche de créatures dont il fallut se méfier, selon le bon sens de Suzy. Les Niffleurs, et les Scroutts à Pétard avaient beau revêtir un patronyme décadent sur leurs épaules, ça n’empêchait guère le premier d’avoir des attributs de Pie Voleuse, et le second d’inoculer un poison mortel à n’importe qui. Vraiment, les Soins aux Créatures Magiques, très peu pour elle.

Puis franchement, Digler était tellement cool. Pourquoi adopter un félin à demi-Flerreur ? C’tait bon pour les fillettes ça. Paraissait que les insomnies s’adouciraient au rythme de la Ronron thérapie, selon Sorcière Hebdo. Source fiable, à posteriori. Suzy, le savait, puisqu’en intégrant les dortoirs féminins de Gryffondor, elle dût signer un pacte de puanteur saveur pâtée pour chats, pour les sept prochaines années. Puis, un chat c’était vicieux. Suzy louchait déjà sur les socles aiguisés que le félin refluait dans ses fourreaux, à mesure que ses paupières drapaient ses yeux. Comment ce Machin-à-Poils pouvait menacer un sommeil cuisant, comme la déroute d’une attaque imminente ? Mais Suzy sorti bien vite de ses rêveries ; derrière elle, un autre monstre s’éveillait.

-  P*tain… entendit-elle grommeler derrière elle.
Oupsi. C’est mauvais. Très mauvais.

Sans vraiment s’y être préparée, la blondinette bascula en arrière, maudissant avec ses membres filiformes qui ne lui drainaient aucune force, ni équilibre. On lui avait empoigné le coude d’un geste vif, comme pour la forcer à se détourner. Ce qu’elle fit, reprenant contenance, en se rattrapant de justesse d’une main ; ses jambes elles, s’étaient déjà dérobées sous elle, reposant sur le moelleux du tapis. Foutue maladresse. Dans son mouvement, Suzy eût détourné la tête avec un grincement caverneux de dents. Sa grimace tituba pour se parer d’un sourire figé, sans expressions. Clairement, il allait la bastonner fissa, non ?

- Dis-moi…
- Oui… ? Laissa-t-elle filer entre ses gencives.
- Suzy, c’est ça ?

Soudain, Suzy se sentit rougir. Très vite. Comme si l’on eût soudainement augmenté la température. Versé un récipient de piments sur ses pores pivoines. Comme si, étrangement, elle eût pris conscience de la suggestivité de son geste, devancé plus tard par sa posture. Une Première Année sur un Sixième. Elle se retînt d’hurler. Elle troqua plutôt ses joues, pour oublier son supplice. Allait-il jouer au méchant flic ? Elle ressemblait à un verre de vin, autant de pas jouer les pompettes. Reste naturelle Suzy.

- Suzy…Suzy ? M-m-moi ? Soudain, un postillon se logea dans gorge, et férue de l’expulser, la gamine fût secouée d’une quinte de toux, avant d’y venir à bout, à force de tambouriner son plexus du plat de la main. Un joyeux solo de batterie, qu’elle exposait. Par la culotte en Dentelle de Sir Nicholas, pourquoi fallait-il que ce genre d’expérience lui tombe sur le crâne ?
- Tu penses vraiment qu’un chat de même pas cinq kilos peut me réveiller ?

Soudain, Suzy repris très vite son sérieux, avec froncement de sourcils en prime.

- Eh, la gamine se rapprocha plus explicite, pointant un doigt accusateur à l’encontre du félin. J’t’ai sauvé la vie. Enfin ceux de ta progéniture, du moins. Ton chat, là, il n’allait pas tarder à…Fin tu vois quoi.

Une seconde plus tard, elle prit un temps pour l’observer. Pas le chat, hein, Digler. Etalé comme un pacha, à l’instar du sien, le jeune homme ne semblait aucunement appesanti par le fardeau qui lui encombrait pourtant le corps. Même, sa nonchalance laissait vaquer ses boucles sur l’accoudoir, tandis que ses paupières papillonnaient de sommeil. Gné ? Une larve ? Avec un peu de chance, ce garçon officiait la lourde charge de sac de couchage. Et si elle s’y attardait un peu pour hiberner, elle deviendrait un magnifique papillon, au printemps prochain. Un fardeau de porter sur soi un habit d’enfant, lorsqu’on convoitait plus âgé.

Hum hum. Arrête de baver, Suzy. Joignant le geste à la pensée, la fillette passa d’instinct son revers pour s’essuyer.

- Tu sais que c’est toi, qui vient de me réveiller, là ? Il rit : c’était une boutade. Pfiou, on respire. Suzy gonfla joues comme deux abricots à la peau rosée par la saison des chaleurs, puis détourna les yeux, un peu désarmée.
- Ch’é pas moi, grommela-t-elle d’une petite voix.

Il enchaîna, d’un ton moqueur en échos à ses propres propos.

- Faut vraiment être un félin pour interrompre le sommeil de quelqu’un...
- Gnagnagna, grogna-t-elle, toujours cachée dans les abysses de sa voix. Puis, un rictus pointa sur le mont de ses commissures, adressant au jeune homme un regard de défi. Et puis, c’est toi qu’est étalé !

Elle profita de cet interlude pour se redresser sur ses pattes, tandis qu’elle ricana à gorge déployée Une jolie parade, pour ne pas se trahir, en fait. Elle lissa sa robe d’un geste, très peu naturel, comme éprise d’une gestuelle théâtrale, avant de flanquer ses poings droits sur ses hanches. Dignité rattrapée, elle pouvait se permettre d’élever la voix. A bat ce simulacre mièvre, qu’elle détestait.

- En fait, je venais te voir pour quelque chose ! Tu ne connaîtrais pas l’association L.E.G.I.T ? Elle assaisonna ses propos d’un clin d’œil complice, pour faire illusion qu’elle menait la barque. C’était faux, et ça se voyait comme la truffe au milieu du visage. Parfois, la jouer au culot, pouvait servir !
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Re: Sonner avant d'entrer [terminé]
Arthur Digler, le  Ven 21 Aoû - 0:27

Elle était la mignonne la jeune Suzy à flirter ainsi avec la timidité, les rougissements ne la lâchant pas d'une seule seconde comme pour bien faire comprendre au lion qu’elle était bel et bien gênée par cette situation. Il n'avait cependant rien dit lorsqu’elle s’était mise à s’étouffer avec sa propre salive. Mais ne croyait pas qu’il avait complètement ignoré, non. Il avait faiblement souri, diverti par la blondinette. Alors c’était ça l’effet qu’avaient les élèves les plus âgés de Poudlard sur les premières et deuxièmes années ? Intéressant, plaisant et amusant. Flatteur aussi. Il songerait peut-être un jour à en taquiner quelques-uns, usant de ce fameux pouvoir invisible. Certainement lorsqu’il s’ennuierait et qu’il flânerait sans but dans les couloirs de la prison de Poudlard. Mais pourtant, là, affalé sur le canapé, le bouclé était loin, très loin d’être l’élève le plus intimidant des Gryffondor. Il était vrai qu’il dormait souvent, mais il y avait aussi beaucoup de moments où il était à son avantage. Pendant ses séances intensives d’entraînements par exemple. À moitié endormi, il rendait fièrement hommage à la maison de rouge et d’or. Mais pas à son image. Seulement, est-ce qu’il se préoccupait réellement de ce que les autres pouvaient penser de lui ? Jamais.  

Sur son canapé, il était à la merci de n’importe quelle attaque. La preuve étant, Suzy s’était octroyée le droit de prendre le ventre d’Arthur comme un coussin. Il baissa rapidement les yeux vers son corps, se demandant soudain s’il venait de prendre du poids. Non pas qu’il y faisait grandement attention, mais il ne voulait pas perdre en endurance, en vitesse ni en agilité. Fort heureusement, tout allait bien, rien n’avait changé. Il posa alors le regard sur la première année et leva un sourcil lorsqu’elle accusa une nouvelle fois le demi-fléreur d’avoir voulu le castrer pendant son sommeil. Il finit par rire franchement, un mélange de moqueries face à la gêne de la gamine et d’attendrissement. Stray, le chat conscient d’avoir entendu son prénom miaula et grimpa sur les jambes de son propriétaire, griffes sorties, aime bien se coucher dans les endroits chauds et confortables. Dit-il avec un léger sourire en coin, se retenant tout de même de lui faire un clin d’œil. Elle était trop jeune pour ça.  

Pour quelqu’un qui ne se disait pas coupable, Suzy cherchait beaucoup à se dédouaner. Après avoir appelé le chat à la barre, ce fut Arthur, le responsable de son propre réveil. Lui ? Se réveiller alors que dans son rêve il venait de permettre à l’équipe de France de football de gagner la Coupe du Monde ? Impossible. C’était presque un miracle qu’il ne se soit pas éveillé de mauvaise humeur, déçu par la dure réalité. Il se releva légèrement, posa son coude sur l’accoudoir et sa joue contre le dos de sa main afin de mieux regarder la jeune fille qui squattait toujours son corps. Elle venait de troquer, avec une étonnante rapidité, ses joues aussi rouges que les couleurs de la tapisserie de la salle commune contre deux pupilles malicieuses. Je suis étalé ? Répéta-t-il faussement outré. Tu t’es étalée contre moi en plus de m’espionner ! Sinon, comment aurait-elle su que Stray menaçait de lui écraser son entrecuisse ?  

Lorsque Boucle d’Or se décida - enfin - à se relever, Arthur l’observa de haut en bas, sans aucune once de gêne, curieux de mieux connaître la personne qui venait d’interrompre sa sieste d’après sport. Puis, alors qu’il allait refermer les yeux pour la terminer, pensant que la première année allait s'en aller, maintenant qu'elle avait accompli sa bonne action du jour, elle attisa toujours plus son intérêt en lui parlant de L.E.G.I.T. Il reposa le regard sur elle et la vit lui faire un clin d’œil. Il sourit. Un sourire carnassier. Elle voulait jouer à celle qui ne savait pas, alors ? Il n’était pas dupe. Et certainement pas modeste. Tout le monde savait qu’il en était le Président. Encore plus chez les lions. Très bien. Le Gryffondor souleva son chat, seulement le temps de se mettre en position assise et le reposa sur ses cuisses. Il récupéra sa fidèle casquette qu’il ancra sur sa tête, puis, termina par lever la tête vers Suzy, mimant un air profondément intéressé. Légi-quoi ? Il fronça légèrement les sourcils, fit semblant de réfléchir quelques secondes. Non, je ne connais pas, déso. Il haussa rapidement les épaules les épaules, puis lui offrit un sourire parfaitement innocent. Mais dis-m'en plus, Suzy, ça m’intéresse. Ne lâchant pas des yeux la jeune fille, il baignait ses doigts dans les longs poils roux de Stray qui ronronnait de joie de recevoir enfin de l’attention.
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Re: Sonner avant d'entrer [terminé]
Suzy Woods, le  Lun 24 Aoû - 15:19

Le type avait de la répartie, quand même. Rien à voir avec les habituelles chamailleries que consumaient les deux sœurs Rider, à la maison. Aussi Suzy ravala bien vite sa malice, lorsque le jeune homme argua une accusation des plus frauduleuses à son égard, en feignant l’air outragé d’un bourge qui se pâme.

- Je n’ai rien espionné du tout ! Se défendit-elle, gonflant les joues comme deux baudruches. Tu fabules, moi j‘dis !

Pire ! tandis qu’elle se redressait pour reprendre contenance et éclipser cette incartade, au plus vite, celui-ci prétexta sa méconnaissance au sujet de l’association, bien qu’il fût un membre intégré de cette dernière. Et il savait que Suzy savait. Comme Suzy savait qu’il savait qu’elle savait. Il s’amusait juste de la voir tourner en bourrique. Ainsi, il demanda expressément la bouche en cœur, qu’on le mette au parfum à ce sujet. Son jeu d’acteur était pourri. Si bien qu’il n’essayait même pas de le rendre réaliste. Son insolence nouait fermement le nœud avec son apathie, qui le rendait flasque malgré son débit de parole invasif. Suzy eût envie de le frapper. Lui étalait sa force d’inertie sur un canapé miteux sans paraître incommodé du regard qu’elle posait sur lui, érigée sur toute sa petite hauteur. Lui couchée, elle debout, et pourtant elle se sentait écrasée par une force qui la dépassait. Ses idées en ébullition bouillonnaient dans une marmite trop étroite. Plus le temps passait, plus elles s’entrechoquaient les unes aux autres, sans laisser de place à la cohérence d’un discours. Sa répartie s’étiolait comme la condensation d’un panache de fumée.
Ses petits bras s’enroulèrent entre eux, les mains fermement engoncées dans leurs nids. Son foutu corps tremblait, et il ne fallait surtout pas que cela se trahisse par un quelconque soubresaut de robe. Bon, première étape : reprendre depuis le début. Au moins, elle prouverait sa motivation via l’intérêt qu’elle eût porté à l’association. Et non à lui, évidement. Hum, hum.

- Tu ne connais pas l’asso’ ? Ne bégaye surtout pas, contente-toi d'appuyer ton regard. T’sais c’est ce regroupement d’élèves qui organise des projets pour ceux qui en font partie. Clairement, c’était la pire définition à donner, mais la meilleure pour ne pas trop se mouiller. C’est fou tous les efforts qu’elle mit à contrôler ses mots, et ses intonations c’est qu’on l’eut connue plus spontanée. Mais bon pour l’heure, il était temps de respirer pour ne pas risquer l’asphyxie. Y’a plein de gens sympatoches en plus ! ajouta-t-elle avec entrain. Y’a Daisy, Lilith, Morgana… Vas-y ma vieille, tu peux le faire. Si on donne des noms de filles, personne ne nous soupçonnera n’est-ce pas ?

Aussi, ce gentil monsieur se permettait de se tenir de trois quarts, sans quitter son regard, tandis que sa main lissait le poil de son chat. C’en était presque racoleur. Ce n’est pas légal, par Merlin ! Ses yeux oscillèrent un instant. Juste une petite lichette. Rien du tout, trois fois rien. Sûre qu’il n’avait rien vu. Et puis techniquement, une fillette, ça doit aimer les chats non ? Les trouver trop mignon avec leurs petits ronronnements, hein ? L’excuse du siècle, pas vrai ? Elle toussota, puis s’engagea contre ce versant malhabile.

- Et heum, il s’appelle comment ton chat ? Grattons-nous l’arrière de la tête pour dissimuler notre malaise. Il n’a pas l’air méchant, en fait. C’est mal de mentir Suzy, tu ne crois même pas à tes propres mots. Et puis, tu es morte de honte, mate un peu tes joues, bon sang ! Quoi que bon sang, ce n’est peut-être guère l'expression appropriée.
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Re: Sonner avant d'entrer [terminé]
Arthur Digler, le  Mer 2 Sep - 23:17

D’accord, d’accord, tu n’as rien espionné du tout, c’est bon, répondit Arthur sans s’empêcher de rire. Il était trop faible, il n’avait pas pu résister face à la grimace de Suzy, grimace qu’il supposait être la conséquence d’une gêne ou d’une honte, et s’était donc senti presque obligé de lui donner raison. Trop faible ou trop gentil. Au choix. Par contre, le lion pointa du doigt la jeune fille, je ne fabule pas ! Il leva les mains en l’air, tel un innocent pour se dédouaner de cette nouvelle accusation. Décidément, avec elle, il était constamment en faute. Avec un sourire en coin, il ajouta, en haussant les épaules, on va supposer que c’est juste un quiproquo hein… Mais seulement pour lui faire plaisir encore une fois.

Pendant qu’il laissait le temps à boucle d’or de se reprendre de ses émotions ou trouver un mensonge pour ne pas avouer que si, elle savait qu’il était le Président de l’Asso, le lion continuait de caresser Stray, qui ronronnait de plus en plus fort. Allongé de son tout son long sur le ventre, le demi-Fléreur malaxait les cuisses du bouclé de ses petites pattes, faisant entrer et sortir ses griffes aiguisées. Lentement, comme s’il défiait la jeune fille de le faire fuir une seconde fois. Sauf que cette fois, les armes étaient de sorties. Les yeux mi-clos, il la regardait du coin de l’oeil.

Tout comme Arthur en vérité. Lui non plus ne lâchait pas des yeux la jeune fille, observant ses réactions, attendant avec impatience sa réponse. Si elle était facilement déstabilisable, elle arrivait quand même à le dissimuler, à garder une certaine contenance et à maintenir le regard du français. Ce dernier hocha la tête de droite à gauche, répondant à sa question, qu’il supposait rhétorique, avec silence. Puis, lorsqu’elle cita le prénom des deux Poufsouffle et de la lionne à l’ancienne chevelure de feu, il écarquilla les yeux. Quoi ?! La bouche en o, les sourcils levés… Qu’on lui décerne l’Oscar du meilleur acteur s’il vous plaît. Tu veux dire que personne est venu me prévenir qu’il y avait un regroupement de jolies filles ?! Je ne te crois pas. Daisy et Lilith étaient encore toutes les deux jeunes, certes, mais peu importe. Quant-à Morgana… Il sourit. C'était à ses yeux la plus jolie fille de Poudlard. Elle l’avait simplement placé dans la case meilleur ami depuis déjà trop longtemps, mais là n'était pas le sujet principal de cette conversation.

Par chance, Suzy se racla la gorge, ce qui permit à Arthur de chasser toutes ses pensées perverses de son esprit. Il revint à lui et baissa les yeux sur son chat, actuel sujet de conversation. Stray. Il s’appelle Stray. Rencontrant de nouveau les pupilles de la jeune fille, un sourire carnassier s’installa sur le visage du jeune homme. Tu veux le caresser ? Il adore ça. Son ton avait été provocateur, mais au fond c’était la vérité. Le demi-Fléreur était loin d’être méchant, il était même plutôt sociable, d’où le fait qu’il traînait constamment à l’association, car il savait que là-bas, il pouvait être chouchouté. Mais il n’était pas non plus du genre à se laisser embêter.


Dernière édition par Arthur Digler le Mar 13 Oct - 11:20, édité 1 fois
Suzy Woods
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Re: Sonner avant d'entrer [terminé]
Suzy Woods, le  Lun 28 Sep - 9:55

Arthur Digler était vraiment chanceux. Très, très chanceux. Pourquoi ? Parce qu’elle avait beau le regarder s’agiter, et y déceler une certaine moquerie qu’il lui adressait, elle demeurait figée sur son sourire. Cette émotion contradictoire la rendait stupide. En plus de distendre ses intestins. Aussi le dépeignait-elle bien indulgent. Ainsi Suzy plissa les yeux, fermée comme une huitre ; avait-il pitié ? Il lui accordait raison vaincue par la fatigue, comme cette vieille rengaine qui emportait Maman, chaque fois qu’elles se crêpaient le chignon. Seulement Suzy, n’aimait ni qu’on la trouvât mignonne, ni trop petite, ni qu’on lui donnât raison trop facilement. Or, Suzy fût tout sauf une chiffe molle, que l’on puisse modeler à souhait pour astiquer les vitres. Et qu’il déclare forfait aussi facilement qu’un jet de poudre de cheminette que l’on lance sur un sujet noueux, pour le faire disparaître, c’était de la lâcheté.

- Mouais, un quiproquo, si tu veux…

Il ne perdait rien pour attendre. Elle savait bien qu’il pensait le contraire de ce qu’elle eût affirmé, un peu plus tôt. Que l’on remette en question sa perception du monde, ça jamais ! Pour sûr, elle ne se laissera pas faire ! Puis pour répondre à sa seconde missive, Suzy se permet de titiller son attention via quelques prénoms juteux. Et voilà. La locomotive ronfle pour évacuer sa fumée ; Arthur commence à s’agiter. Il écarquille les yeux, ouvre grand la bouche, mimant le satyre d’un enfant devant une Lolipop qu’un forain lui tendrait avec bonhommie. Même la gamine peine à y croire ; il se joue d’elle, encore une fois. La prochaine fois, Suzy lui servirait de la Barbe-à-Papa, pour voir si une pilosité commence à émerger. Elle ne l’écoute même pas, lorsqu’il se permet d’en remettre une couche, façon gratin Dauphinois.

- Stray. Il s’appelle Stray. Précisa le Français, augurant le minois du félin, faisant suite au désir d’accalmie de sa cadette. Autant parler du chat, pour cesser cette infamie.

Pourtant, Suzy ne désaérait guère son étreinte autour de sa poitrine. A défaut de susciter le calme, elle eût appelé l’angoisse. Ses mirettes brunes décochent un regard en biais à l’attention du blond, dont le propre regard se fait malicieux. Suzy, fronce les traits : Qu’il y a-t-il de suspect à vouloir caresser la fourrure d’un chat ? La gamine peine à suivre les délires des plus grands, parfois.

- Tu veux le caresser ? Il adore ça. Arthur a l’air de bien s’amuser. Ses traits sont pleins de mimiques, si bien que même la blondinette sait le remarquer. Pourtant elle n’aurait su dire ce qu’il pensât à l’instant. Il se dépeignait sous un air affamé, mais jubilant de son appétit. Beurk.

- Oui. M-mais, arf aux grands bobos, les grands remèdes ; saluons le retour du bégaiement ! Tu sais -hum. Je n’ai jamais été trop à l’aise avec les animaux. L’arrière de sa petite tête la démange et s’enfuit derrière elle, comme pressé d’aller se gratouiller. Tu sais, surtout les magiques, ils sont parfois plus agressifs que la normale. Imprévisibles, tu vois ?

Etrange comme Suzy s’était mise à s’ouvrir à lui. Elle écalait la propre coquille de son œuf hermétiquement scellé jusque-là. Comme si, un embryon de méfiance persistait à demeurer caché, jusqu’à ce qu’un poussin vigoureux eût finit sa croissance. Pourtant, là, à l’instant, tout de suite, Suzy n’avait rien de vigoureux. D’autant qu’à coup sûr, Arthur allait certainement profiter de ce moment de faiblesse, pour l’humilier, assurément. Cet état de conséquence trottait à vive allure au gré de ses pensées. Peut-être était-ce pour cela, que son minois poupin redorait les traits d’un chien battu ? Or, le chien finit par combattre le chat. Suzy s’abaisse en contrebas pour venir palper le dos du félin roux, attentive à sa réaction. Aussitôt eût-il détourné les oreilles sur son port, curieux de voir la nouvelle main amie qui caressait ses flancs, Suzy sursauta, et se retira aussitôt.

- Et puis bon, ils ne m’ont jamais trop apprécié non plus ! Haha. Il fait parti du club, lui aussi ?

Un élément déterminant de sa présence à elle. A coup sûr, Stray est la mascotte de l’asso ! Un plan diabolique visant à l’éjecter su club.
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Re: Sonner avant d'entrer [terminé]
Arthur Digler, le  Mar 13 Oct - 11:53

S’il avait su que l’action de caresser un chaton d’à peine quelques mois était aussi dangereuse, jamais il ne l’aurait proposé à Suzy. Qu’elles allaient être les conséquences graves et désastreuses pour le présent de  la jeune fille et pour son avenir ? Peut-être allait changer à vie à partir de ce jour. C’était en tout cas l’impression qu’elle donnait à Arthur. Actuellement, elle paraissait réfléchir, peser le pour et le contre et se noyer sous une nervosité dont elle peinait à se débarrasser. Que ce soit le retour du fameux bégaiement ou tous les gestes parasites et le langage de son corps, tout la trahissait. La lionne était actuellement la représentation même de l’inquiétude. Le bouclé sourit, mi-moqueur, mi-compréhensif, lorsqu’elle termina de s’expliquer. Stray est croisé à un Fléreur. Alors a part plus de poils et une intelligence supérieure à la moyenne des chats… Il n’a rien de magique. Le lion haussa lentement les épaules, presque attristé pour son chaton qui n’avait pas récupéré la faculté à repérer les personnes au comportement suspect ou peu fréquentables qu’avaient les Fléreurs. Dommage, cela aurait pu pourtant être utile pour Arthur qui faisait globalement confiance à tout le monde.

La jeune fille paraissait enfin se jeter dans le grand bain et pour ne pas perturber cette montée en flèche de courage, il resta immobile, cédant simplement une place pour la main de Suzy. Cependant, il ne la connaissait pas et fut certainement aussi surpris qu’elle. Il tourna ses yeux vers elle alors qu’elle sursauta et s’éloigna. Arthur ne put s’empêcher de rire légèrement face au ridicule de la scène puisqu’on parlait quand même d’un chat tout simplement curieux. Oui, il est plutôt apprécié. Contrairement à ce qu’elle pouvait actuellement penser, il était sociable et, une fois qu’il connaissait la personne, acceptait les caresses. Sur ses mots, le lion posa Stray par terre puis se leva. Il s’étira de tout son long et bailla. Bon, je bouge. Cela faisait déjà trop longtemps qu’il avait traîné sur le canapé. L’heure de la sieste était terminée, il était temps pour lui de se dégourdir les jambes. N’hésites pas à passer au local de l’asso si tu veux t’inscrire, paraît que le Président est super cool. Dit-il en lui faisant un clin d’œil. Le français laissa alors son animal faire sa vie dans la salle commune et lui, se dirigea vers les couloirs, disparaissant derrière le portrait de la grosse dame.
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