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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Rues de Londres
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Faites l'amour pas la guerre [En cours]
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Mangemort 52
Mangemort
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Re: Faites l'amour pas la guerre [En cours]
Mangemort 52, le  Sam 26 Sep - 19:23

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Ce RP mentionne du contenu sensible :

Insultes/Vulgarité






Peut-être étaient-ils faits de vieux chiffons. Souples, malléables, et sales. Il n’y avait ni chez le Garçon, ni chez la Serdaigle aucune once de volonté. Ils s’écrasaient, volontairement. Devant le numéro de Jocelyn, Cinquante-deux, lui, ne peut s’empêcher d’agrémenter la torture de petits cris enthousiastes – spectateur ravi. La facilité avec laquelle les cheveux blonds avaient remplacé le noir de jais, le visage était devenu plus jeune, d’une naïveté à vomir et pourtant, le Renard le voit d’ici, il y avait quelque chose dans le regard de la fausse Aiglonne, une étincelle qui était résolument absente dans celui de la vraie. C’était de cette étincelle dont le Mangemort était amoureux. Elle est belle n’est-ce pas ? qu’il siffle aux oreilles de sa marionnette, il ne peut s’empêcher, je suis dingue d’elle. Ce soir l’amour en effusion, saupoudré des douleurs de ce jeune couple et de magie noire. Le Malicieux se pince les lèvres, il ne pensait pas un jour désirer le corps de Wilson, et pourtant, c’est le cas ; ou du moins, la femme avec le visage de Wilson. C’est la même, il poursuit la révélation de ses pensées à l’oreille de la Victime, et pourtant mon exemplaire est sacrément plus … fascinant, bandant. Aussi.

Les doigts déconcentrés du sort qu’ils sont en train de lancer, ils réclament l’Amoureuse, hurlent le besoin de se rapprocher, ses lèvres les accompagnent. Alors pour toute réponse à l’interrogation de la Gryffondor, il quitte le jeune homme, soulève le masque et embrasse l’Épouse. Il s'attarde, tente de passer outre ces lèvres inconnues. Peu importait le déguisement qu’elle arborait, les traits qu’elle choisissait, elle restait Elle. Et il en restait, effectivement, dingue. Se reculer légèrement après l’avoir serrée contre lui, un regard taquin coulant vers le Pantin. Ça ne vous fait rien Monsieur Denn ? De voir ma langue dans la bouche de votre petite-amie ? A votre place… on le sait, si une langue avait osé s’aventurer dans la bouche d’une fausse Loredana, il aurait tout ravagé jusqu’à l’arracher à ce pauvre malheureux, je serais devenu fou.
Mais rien de ce côté, comme si les adolescents avaient décidé de garder le silence, pensant certainement que le temps se consumerait plus rapidement – qu’ils se lasseraient. Ils avaient raison. Cinquante-Deux pourtant, ne partirait pas sans avoir craché son amertume, cette tortuante soirée l’avait rendu désabusé – les victimes avaient perdu de leur attrait.

T-t-t-t-t, Mademoiselle Wilson… Il s’accroupit à ses côtés, tout de même émerveillé par la ferraille écorchant sa peau, ses vêtements. Vous êtes décevante. Voyez, sa main s’élève non pour s’acharner davantage mais pour désigner la Métamorphomage, voici une femme que j’aspire, certes à mettre dans mon lit, révélant par là un intérêt tout autre que celui dont il s’apprête à parler, mais surtout, à faire entrer dans la Cause. Il regrettera sûrement ces mots, un jour, plus tard. Vous, vous manquez de … Mais à l’instant, il était capitalement important de faire comprendre à l’Adolescente que son incroyable différence avec Jocelyn la rendait inintéressante, elle n’avait pas son panache. Vous êtes… Il soupire, comme profondément attristé avant d’enfoncer son index dans une des plaies qui décorait le bras de la jeune fille. Il le porte ensuite à ses lèvres, sous le masque, de quoi régaler ses curieux élans anthropophagiques, de goûter le sang ruisselant sur le doigt - fade.

Brusquement, il se redresse, ou alors nous nous trompons ! Jocelyn et moi avons peut-être manqué quelque chose, peut-être avons-nous une vision déformée de l’amour, de la passion, revenir gaiement près du Denn découragé. Ou aloooors, une autre possibilité effleure la langue fébrile du Renard, c’est que vous n’êtes pas vraiment amoureux ? Est-ce que c’est une soirée de rupture que nous venons d’interrompre ? La voix tonitrue, comédienne, prétend la surprise embarrassée ; avant de se planter, tout à fait sérieusement devant l’Adolescent, Monsieur Denn, souhaitez-vous que Jocelyn vous débarrasse de ce poids qu’est Jennifer Wilson ?  

Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
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Re: Faites l'amour pas la guerre [En cours]
Loredana Wildsmith, le  Sam 26 Sep - 22:27

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Insultes/Vulgarité





Si leur jeune âge ne leur permettait pas de savoir ce qu'était l'amour, ils l'avaient juste devant leurs yeux. D'une façon malsaine, certes, mais il était tellement réel qu'il serait compliqué de nier que ce n'était pas une évidence. Durant ce baiser, je ferme les yeux, oublie totalement les deux poupées de chiffons pour le prendre dans mes bras, profiter de cet instant qui pourtant respire la tension et la peur - ça m'excite davantage. J'ouvrirais presque les yeux pour chercher les victimes du regard, les provoquer en les forçant à nous regarder. Mais ce moment ne doit pas être partagé, je ne veux pas qu'il le soit. C'est un cube de verre invisible qui nous entoure juste le temps de l'étreinte avant le retour à la réalité. Des victimes molles qui ne semblent pas vraiment vouloir se battre, ni se défendre mutuellement. Nous nous trouvons dans un cadre où l'un souffre et l'autre regarde, sans volonté de forcer le destin. Ils se laissent faire, guider par les fils invisibles que l'on tenait. Ça aurait pu drôle s'ils avaient essayé de résister ne serait-ce qu'un petit peu. De montrer qu'ils voulaient sortir les crocs, rugir, défendre l'Autre. Pourtant il n'en est rien.

Je roule des yeux en constatant que mon sort ne suffisait pas à rendre la gamine intéressante. Elle est tout aussi fade, les taches de sang en plus posées en point sur son corps. Une légère grimace sur le visage en voyant le Renard porter un doigt ensanglanté à ses lèvres. Oui, elle vaut rien, une perte de temps. Est-ce que je cherche à titiller quelque chose ? Remuer le couteau dans la plaie ? C'est peine perdue, mais j'ai envie de jouer la dernière carte. D'un #Finite, la cage dans laquelle la Blonde était enfermée disparaît. Immédiatement, je bondis sur elle, une demi-seconde après avoir entendu la question posée à son soit disant amoureux. Dis "oui" et je t'en débarrasse, c'est tout aussi simple ! Un sourire excité sur les lèvres, suivi d'un clin d'oeil plein d'envie à l'adresse du Mangemort. C'est que ses insinuations comme quoi ma place pouvait être aux côtés de l'Ordre Noire n'étaient pas entrées dans les oreilles d'une sourde. C'était la première fois qu'il me laissait entendre ce genre de propos. Y pensait-il réellement ? C'est ce qui arrive quand on regarde mal une Lionne, je rugis tout près de l'oreille de ma victime, on en paye les conséquences. Je souris, tout en me rapprochant de l'oreille de Wilson, lui prend la main pour tordre un doigt en arrière, encore, encore et encore, et je murmure doucement, ose encore poser un regard mauvais sur moi et je t'arrache les doigts un à un avec les dents. Puis je me recule retrouvant un sourire gentillet digne d'une jeune femme polie et respectueuse et au vu de mon physique, je dirais plutôt étudiante modèle qui pleure si elle arrive dix minutes en retard à un cours.
Je n'attends qu'un mot de son compagnon, un seul mot.
Hastur Denn
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Serpentard
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Re: Faites l'amour pas la guerre [En cours]
Hastur Denn, le  Sam 3 Oct - 21:20



« Hastuur ...  » Le ton qu'elle employa en prononçant son prénom ne fit que le peiner encore plus, et renforcer sa haine. Elle arrivait à peine à articuler. Et pourquoi ? Cette scène n'avait plus vraiment de sens. Il ne savait pas pourquoi elle avait commencé, ni d'ailleurs quand elle allait finir. Certainement lorsque leurs agresseurs se seraient lasser de jouer avec eux. Alors là, il laisserait leurs corps sur le bord du trottoir, tel de vulgaires torchons sales, et le lendemain, il se lèverait tout souriant, leurs victimes déjà oubliées. Ou peut-être avaient-ils affaire au genre qui les laisserait vivre pour les retrouver plus tard, et reprendre le jeu après les avoir laisser mijoter durant quelques semaines. Toujours le regard dirigé vers la serdaigle, le jeune homme la sentait lâcher prise, prête à partir à tout moment. Hastur essaya de garder son calme, à la recherche de n'importe quoi qui pourrait les sauver, mais il n'avait pas dix milles options. L'impero le restreignait énormément. Il n'avait peut-être pas le contrôle de son corps, mais son esprit était encore sien. Et tout ce qui lui venait à l’esprit sur l'instant était un impérieux désir de leur lancer un sortilège au visage pour les faire exploser en une pluie de chair. Au diable son innocence, lui qui n'avait pas encore tué. Il aurait dû mieux viser, se dit-il, malgré l'avis contraire qu'il avait eu une minute plus tôt. À quoi bon s'émouvoir de la mort de monstres. À ce stade, ils n'avaient rien d'humain.

Le serpentard regardera avec horreur le renard s'approcher de sa femme, qui avait pris l'apparence de sa compagnonne, et l'embrasser. Tout ce qu'il put ressentir fut un profond d’égout. Jamais il n'aurait cru qu'un esprit, même le plus tordu, aurait pensé à ça. « C’est la même, et pourtant mon exemplaire est sacrément plus … bandant. » Les dents serrées, Hastur observera ce spectacle malsain, mais sa haine fut rapidement remplacée par un profond soulagement lorsqu'il sentit le maléfice du mangemort qui le restreignait se dissiper, son  amour l'ayant visiblement déconcentré. Sans lui laisser le temps de réagir, le renard se tournera vers lui et lui posera une question, ne semblant pas à avoir remarqué sa nouvelle liberté - ou peut-être était-ce volontaire ? « Ça ne vous fait rien Monsieur Denn ? De voir ma langue dans la bouche de votre petite-amie ? A votre place… » De nouveau la haine refit surface. S'il avait pu lui cracher au visage, il l'aurait fait, mais il était actuellement agenouillé au sol, position maintenu afin de donner l'impression qu'il était toujours sous son emprise. « … je serais devenu fou. »

Il secouera la tête lorsque le mangemort parti dans une nouvelle tirade. Il ne s'étonna guère quand celui-ci les traita de ''fade''. Il est vrai qu'ils n'avaient pas opposées une grande résistance. Les deux seraient probablement morts à l'heure qu'il est, si c'était le cas. Quoique Jennifer en était bientôt proche. Il n'avait fait que paniquer depuis tout à l'heure, paralysé par le stress. Il faisait son possible. Il ne savait pas quoi faire. Le serpentard n'était absolument pas médicomage, il aurait besoin d'une aide extérieure, et peu probable que les deux acceptent de la soigner. Dans la présente situation, il était difficile d'en trouver un. C'est bien pour ça qu'il devait les sortir de là. « ... ou alors nous nous trompons ! Jocelyn et moi avons peut-être manqué quelque chose, peut-être avons-nous une vision déformée de l’amour, de la passion. » Il penchait pour cette option. Si l'amour pouvait rendre fou, ils en étaient de très bons exemples. Jamais - en tout cas il l'espérait - son amour ne ressemblerait à ça. « Ou aloooors ... c’est que vous n’êtes pas vraiment amoureux ? Est-ce que c’est une soirée de rupture que nous venons d’interrompre ? » Il ne répondra pas à la question, se contentant de le fixer d'un regard noir. Il n’avait pas besoin de leur répondre. Ça ne regardait qu'eux. À vrai dire, ils en étaient au début de leur relation. C'était une première pour le serpentard, et il était encore maladroit.. Il n'était en aucun cas question de rupture. « Monsieur Denn, souhaitez-vous que Jocelyn vous débarrasse de ce poids qu’est Jennifer Wilson ?  » Quelle plaisanterie. Il n'aurait jamais imaginé qu'ils puissent le soumettre à une telle question tant elle était stupide. Hastur regardera avec de grands yeux la métamorphe bondir sur Jennifer, lâchant au passage qu'elle avait été une gryffondor. Ils parlaient trop, c'est bien une chose qu'il avait remarqué. Le garçon n'allait pas s'en plaindre. Peut-être que ça lui servirait un jour, qui sait.

Il s'humectera les lèvres, toujours la même haine ancré dans ses yeux. « ... Allez. Vous. Faire. Foutre. Vous ne m'inspirez qu'un profond d’égoût. Vous faites terriblement pitié, à vous pavaner avec vos idéaux, alors que c'est qu'une façade pour pouvoir torturer librement des adolescents dans la rue. Vous devez avoir besoin de compenser quelque chose dans votre minable vie. Alors ouais ... ouais, vous êtes carrément fou. N'espérez pas vous en sortir sans des représailles, monsieur le renard ... ni vous, madame ''l'italienne''. » dit-il en bégayant un peu vers la fin; il avait pris tout son courage pour cracher ses insultes. La colère qui bouillonnait en lui l'avait quelque peu aidé. Qu'il le frappe, qu'il le tue, il se battrait de tout son être. On ne lui avait pas enlevé sa baguette, il restait un infirme espoir que Jennifer puisse s'enfuir de ces mages expérimenté. Il était temps d'agir. Hastur sorti sa baguette d'un geste preste, ce qui l'étonna lui-même au vu de cette situation tendue, et la tendit vers Jennifer. « #REPULSO ! » D'un coup, la serdaigle se verra repousser, roulant hors de portée de métamorphe. Il visera ensuite, pour la deuxième fois, celle-là même, la seule faiblesse qu'il connaissait chez le renard, si ce n'est son arrogance. « #ACIDILEUS ! » Le serpentard ne prendra pas la peine de regarder le résultat et lancera un dernier sort, visant le sol sous ses pieds cette fois-ci. « #NEBULUS ! » Il comptait sur le nuage pour les aider à couvrir leur fuite. Il se jettera ensuite sur Jennifer, qu'il avait fait rouler à quelque mètres de la métamorphe, et s'agenouillera à ses côtés, et sans s'attarder d'avantage, l'aidera à se relever. « On doit courir ! T'en es capable ?! » La détresse transpirait dans sa voix; il espérait que sa copine soit en état de le faire.
Jennifer Wilson
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Re: Faites l'amour pas la guerre [En cours]
Jennifer Wilson, le  Sam 10 Oct - 18:10

Je ne sais pas si j'étais maudite mais ce n'était pas exactement ce que j'avais imaginé comme soirée. Non vraiment pas. Elle ne pouvait pas être plus sombre. Définitivement. Entre Hastur pour l'Impero et moi emprisonnée, ma baguette cassée, on était bien avancé tous les deux... Pourtant, s'il y en a une qui avait l'air de bien s'amuser comme une petite folle avec mon apparence, -en plus - c'était bien Jocelyn, si bien qu'elle... Oh non pas ça ! Je ne peux empêcher une grimace, à moins qu'elle soit due au métal qui se resserre soudainement, je suis trop mal pour voir ça de toute façon. Le plus frustrant dans cette histoire c'est mon incapacité à pouvoir bouger sous peine de voir le métal se resserrer sur moi et déchirer ma peau. Si je peux avoir une consolation, c'est que les tremblements incontrôlés de mon corps, à part la dernière, ont l'air de légèrement s'atténuer mais je ne suis pas apaisée pour autant.

Je crois que je le peux car le Renard revient à mes côtés. Il parle, il parle mais c'est à peine si j'écoute ce qu'il me dit. Il peut dire ce qu'il veut sur ma personnalité, je suis nullement atteinte encore moins quand il révèle coucher avec la Jocelyn. En quoi ça me regardait, sérieux ?? Une question qui ne fait que passer dans mon esprit - et c'est très bien - car voilà que la douleur refait surface. J'ai envie de bouger mais le métal me recouvre encore et rien que de penser à oser faire le moindre mouvement me terrifie. Il s'éloigne ensuite pour poser des questions sur notre propre relation s'étonnant de voir aucun de nous deux réagir. Quelle vaste ironie.. Ils sont bien gentils... C'est plutôt eux qui ont une réalité complètement déformée...

Puis, le piège disparait. Aussi rapide que s'il n'avait jamais été apparu laissant seulement ma peau meurtrie. Un autre cri s'échappe alors que mon "moi maléfique" revient rapidement à mes côtés prenant un malin plaisir à continuer sa comédie. Tout cela sonne faux si faux que s'en est d'ailleurs beaucoup trop frustrant pour moi. Voir ces expressions sur son visage à elle enfin le mien mais pas vraiment bref rooh vous avez compris ! « Dis "oui" et je t'en débarrasse, c'est tout aussi simple !» Non mais c'est une blague ? Comment peuvent-ils demander ça ? Comment peuvent-ils croire qu'Hastur serait d'accord avec eux à moins de vraiment très mal le connaitre mais non, je m'y refuse ! Et, la voilà qui en remet, elle aussi, une dose. S*leté ! Je n'ai pas besoin de regarder Hastur pour savoir ce qu'il pense de tout cet interrogatoire très mal venu. La relation ne regardait que nous, aucunement eux.

Trop confuse - mais surtout aussi effrayée pour être honnête - je ne réagis pas quand elle prend ma main. Comme si ça ne suffisait pas, je hurle à nouveau, mes cris, mes larmes aussi, reprenent de plus belle sous le doigt qui se tord de plus en plus. Ce n'est pas aussi pire que la dernière fois où c'était mon poignet qui avait été cassé mais quand même. La furie ne s'arrête pas là joignant la menace au geste.

« ose encore poser un regard mauvais sur moi et je t'arrache les doigts un à un avec les dents »

C'est ça cause toujours ! Je pense pas l'avoir regardé de travers peut-être tout à l'heure quand elle s'était mise à m'imiter mais je ne réponds rien toutefois ne voulant pas entrer dans son jeu. Je suis au dessus de ça, d'elle… En vrai, je ne fais pas la fière devant elle surtout qu'elle pourrait encore s'acharner sur moi.

« #REPULSO ! » Brutalement, je me sens partir mais heureusement pas dans le mauvais sens. Le sort dirigé sur moi propulse mon corps hors de portée de la métamorphe. Malgré mes différentes blessures, je ne le retiens pas, trop heureuse de pouvoir me tenir enfin à l'écart. Entourée soudain d'une brume protectrice, la venue à mes côtés est un soulagement sans nom et avec son aide, je me redresse malgré mes jambes engourdies.

« On doit courir ! T'en es capable ?! » J'aimerais répondre non à Hastur mais en vérité même si je ne suis pas vraiment en l'état, c'est notre seule chance. Notre seule chance avant que le Renard et sa copine repassent à l'attaque alors oui courrons pendant qu'il est encore temps ! « Oui, oui ! Allons nous en ! » Et même si je ne suis pas vraiment en l'état, sans réfléchir, je m'élance à la suite d'Hastur.  Les remerciements attendront. Pour le moment, il y avait plus urgent : nous sortir tous les deux de cette embuscade.

Je ne réfléchis pas et, tout comme le Serpentard, m'élance à travers une course effrénée. Ce n'est qu'après avoir parcouru une bonne distance que je ralentis enfin un peu mes pas, le souffle court. Me rendant à l'évidence, je pose une main sur l'épaule d'Hastur grimaçant sous les effets de la douleur. Un regard par dessus mon épaule pour m'assurer qu'ils ne sont définitivement plus avec nous, je m'adosse au mur derrière moi tout en fouillant dans une de mes poches de mon pantalon me demandant pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt.

« Attends, j'ai... besoin de souffler. Tiens prends ça, Izsa me l'avait donné en cas de besoin. C'est un gallion d'urgence. Ecrit lui un message, elle le recevra directement. »

Et la fera venir à nous. Alors que mes pesées sont encore troublées par cet épisode, je me laisse glissée contre le mur tout en faisant attention à mon dos endoloris, lui aussi. C'était la meilleure solution notamment pour me transporter jusqu'à Ste-Mangouste ne sachant si j'arriverais à tenir la distance dans cet état. J'avais besoin de dire stop car pour ce soir, j'avais assez donné sauf concernant un point. Ma relation avec le Serpentard. Elle ne faisait que commencer et j'espérais la voir encore se poursuive. Peut-être pour prouver à ses deux là qu'ils avaient tords mais et surtout parce que je tenais à Lui. Et, c'était ce qu'il y avait de plus important.



Dernière édition par Jennifer Wilson le Ven 16 Oct - 20:24, édité 1 fois
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Re: Faites l'amour pas la guerre [En cours]
Mangemort 52, le  Mer 14 Oct - 17:11


Le problème c’est que Cinquante-deux est généreux, amoureux. Cette nécessité de faire plaisir à Jocelyn, lui accorder d’aspirer le souffle de la vie de Jennifer, c’est ce qu’il veut. Rien à faire de leur accord, la Métamorphomage surpassait largement la parole qu’il avait donné à la naïve Serdaigle. Il l’avait toujours dit, et si ce n’était pas crié sur les toits, la réalité était là : l’Amoureuse avant la Cause. Ainsi, derrière le Masque, l’excitation tord les lèvres du Mangemort, la mort de Wilson serait une récompense parfaite pour l’exemplaire comportement de Jocelyn ce soir, un cadeau sublimement emballé de joli ruban sanglant.
Mais le Mangemort gonfle les joues d’exaspération, même les insultes de Hastur Denn sont terriblement ennuyeuses, il les ponctue de blahblahblah et de yeux révulsés. Dégoût, minable vie, la menace de représailles, les doigts s’agitent devant le visage du jeune homme, ils lui murmurent : cause toujours.
Mais il est vrai, quand même, le Renard doit bien l’avouer, il ne s’attendait pas à une telle fuite. C’est que les propos de l’Adolescent laissaient pointer comme une envie de se venger, et pourtant, le voici déjà si vite happé par la lâcheté, Cinquante-deux s’égosille de rire, exagéré.

Il se redresse pour provoquer la baguette humiliée du Fade, pas un seul mouvement d’un centimètre pour éviter le jet d’acide qui s’écrase lamentablement à ses pieds. Le Garçon avait sacrément besoin d’être entraîné. Les oreilles sifflotent sous les pas couards des deux adolescents dont les cous sont sanglés de leurs jambes empressées. Ravi d’avoir fait votre connaissance Monsieur Denn ! qu’il hurle à l’épais brouillard avant de se retourner vers la Partenaire.
Il n’est nullement question de se fatiguer pour les poursuivre, les retrouver, les écarteler, cela arriverait bien assez tôt – bientôt. Peut-être après la naissance de l’enfant. Il caresse le petit bout de ventre dissimulé de la Métamorphomage, ne pas courir après un inutile danger.
Il s’empare alors de la main de la jeune femme pour avaler prestement quelques ruelles, s’éloigner de la scène de l’altercation. Ce n’est que dans l’obscurité de l’une d’elle qu’il ramène la Gryffondor contre lui. Le masque relevé, haut sur les boucles, se pencher pour susurrer : Jocelyn, rends-moi ma femme.



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Re: Faites l'amour pas la guerre [En cours]
Hastur Denn, le  Sam 17 Oct - 1:37



Il sentit ses épaules s'alléger, heureux d'apprendre qu'elle était en état de marcher. Il avait craint qu'avec tout ce qu'elle avait enduré, elle ne serait pas en mesure de placer un pied devant l'autre. Il hocha la tête et posa une main rassurante sur son épaule, l'aidant pour les premiers pas. Ils se mirent ensuite à courir, comme si leur vie en dépendait - c'était bien le cas, non ? Dans sa fuite, il entendit à peine les paroles du renard, mais il devina facilement ce qu'elles étaient avec les bribes qui parvinrent jusqu'à ses oreilles. Ce n'était pas réciproque, loin de là, le mangemort devait s'en douter. Toujours en train de courir, il serra le poing, au point que ses ongles pénétrèrent sa peau et formèrent une entaille, de laquelle s'écoula un mince filet de sang. Il s'était promis qu'il se vengerait. Pour Jennifer et lui. Et pour toutes les personnes potentielles que lui et ses collègues avaient fait souffrir inutilement. Cela lui avait semblé si étrange. Les ombres qu'il avait vu faire un discours sur la place publique de Pré-au-lard avaient eu l'air tellement différents. Plus sains, mais non moins dangereux. Ils devaient bien cacher leur jeu, sinon qui voudraient les rejoindre ?

Le garçon sentit une pression sur son épaule et se retourna pour constater que la serdaigle s'était arrêtée. Il s'approcha d'elle, vérifiant qu'elle était toujours en état de se tenir debout. « ... Tiens prends ça, Izsa me l'avait donné en cas de besoin. C'est un gallion d'urgence. Écrit lui un message, elle le recevra directement. » Il fronça les sourcils visiblement surpris qu'elle détienne un tel objet. Et puis, Eileen était-elle prête à se mêler à de telles histoires ? Il ne la connaissait pas encore très bien, mais il accepta néanmoins, se saisissant du gallion. Il tourna la pièce dans tous les sens durant quelques secondes avant de comprendre son mécanisme. Le garçon commença ensuite à rédiger, essayant de se montrer le plus rapide possible afin d'épargner d'avantage de douleur à la serdaigle. Le message était court et disait simplement qu'ils avaient besoin d'aide, donnant au passage l'adresse de la rue afin qu'elle puisse s'y transplaner. Fallait-il déjà qu'elle voit leur message ... Avant cette rencontre, il se serait dit de ne pas se laisser aller au pessimisme, mais il n'était pas vraiment d'humeur à se montrer optimiste. Il espérait au fond de lui qu'elle serait la même femme qu'il avait vue à la formation; une femme en qui on pouvait avoir confiance.

Il prit place au côté de Jennifer, se laissant aussi glissé contre le mur. Il se saisit de la main de l'aiglonne et la serra gentiment. Si les deux mangemorts les avaient torturés autant physiquement et psychologiquement, s'était moqué d'eux, les avait rabaissé, il n'aurait certainement jamais pensé que cette rencontre les aurait renforcé dans leur relation. Peut-être que dans leur tête ils s'imaginaient les briser au point qu'ils en seraient sorti désunis. Mais ce n'était pas le cas. En tout cas, c'est ce qu'il croyait. Il tourna sa tête vers celle de sa compagnonne, et lui sourit faiblement. Il était encore capable de sourire. Pour elle. Il approcha lentement sa tête de la sienne, et comme unit par un lien invisible, elle fit de même. Ils s'embrassèrent, et le temps de quelques instants, le serpentard oublia tout ce qu'ils avaient vécu, et comme lorsqu'ils traversaient les rues de Londres, il se sentit dans une bulle, isolé du monde extérieur. C'était incroyablement rassurant. Peut-être n'était-ce pas le moment pour se laisser aller à ce genre de plaisir, mais il s'en foutait. À quoi bon réprimer son amour ? Cette soirée lui avait bien prouvé que la mort l'attendait à chaque coin de rue. Ses jours étaient comptés. Ils se séparèrent doucement, le serpent regardant avec un peu de gêne la serdaigle, attendant une réaction. Avait-elle appréciée ? S'était-il montré trop audacieux ? « Je suis désolé pour cette soirée lamentable ... on se reprendra ? » dit-il en essayant de faire un peu d'humour, même si ce n'était pas facile.
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