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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Les villages
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La vie en rose poivré [En cours]
Loredana Wildsmith
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La vie en rose poivré [En cours]
Loredana Wildsmith, le  Lun 5 Oct - 9:18

Saison XXXII - Juillet 2179

Il faisait chaud, le soleil tapait contre la vitre de la fenêtre. Les rayons passaient à travers pour illuminer cette chambre d'enfant. Les couleurs avaient été choisies avant que l'on sache si c'était une fille ou un garçon. Elles restaient relativement mixtes avec quelques touches féminines maintenant que l'on savait. J'avais toujours pensé que j'aurais un garçon, qu'avec mon caractère et ma façon d'être, il était impossible que je donne naissance à une petite fille. Parce que j'avais grandi dans une atmosphère qui m'avait empêchée d'être une princesse, d'agir comme telle et d'aimer me déguiser avec des robes qui volent lorsque l'on tourne sur soi-même. Ma chambre d'enfant, dans ce grand manoir de Cambridge, était vide, juste un ours en peluche et une fenêtre où le soleil n'apparaissait jamais. Je n'étais pas aller à l'école moldue - hors de question pour mes parents - je n'avais jamais croisé d'enfants de mon âge avant mon entrée à Poudlard. L'apparition de mes troubles auraient pu se voir dès cet instant. La maltraitance, le changement brutal sans transition et la révélation comme quoi ma vie n'aurait pas dû être ce qu'elle avait été. Les autres enfants racontaient leurs vacances, la plage, les grands-parents, les glaces et les jeux dans le jardin. Je n'avais jamais eu droit à tout ça.

Tenant un ours en peluche entre mes bras, je laisse échapper une larme. La seule que je verserais pour ces années de souffrance, parce qu'ils ne méritaient pas que je ressente une once de tristesse aujourd'hui. C'est pour cela qu'il m'était impossible de regretter d'avoir torturer ma tante, d'avoir mis fin à ses jours. Une mort lente et douloureuse était tout ce qu'elle méritait. Le soulagement qui avait suivi n'avait pas de prix et avec le recul, je regrettais de ne pas avoir fait de même avec mon père. Que ferait-il s'il apprenait que sa bonne à rien de fille avait eu un enfant avec un né-moldu ? Les sangs-pur avaient été brisés. Ma petite serait de sang-mêlé et jamais elle ne rencontrera un Sparks. La protéger de cette famille était une priorité.
Après notre réconciliation, Arty et moi nous étions perdus dans le rattrapage de ces semaines perdus et nous en avions oublié l'essentiel : le prénom. Je ne voulais pas me trouver devant elle le Jour-J, sans la moindre idée du prénom qu'elle pourrait porter. Le moment était venu. Je sors sur la tête par la fenêtre qui donne sur le jardin, une vue magnifique où le futur Papa était en plein entraînement. Il est beau, il est sexy, tellement attirant ainsi, mais il me fallait rester concentrée, Arty ! Je lui fais de grands signes de la main pour qu'il me voit, lève la tête, rentre, il faut trouver un prénom ! Quand j'avais une idée en tête, impossible de me l'enlever et je savais, j'étais persuadée qu'il y avait déjà réfléchi. Des années qu'Arty voulait des enfants, il avait probablement une liste entière. Le choix allait être rude, pas sûr non plus que l'on se mette facilement d'accord...ce serait bien trop beau.
Artemis Wildsmith
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Re: La vie en rose poivré [En cours]
Artemis Wildsmith, le  Sam 10 Oct - 15:01

L’été sans les querelles s’était revêtu d’une douceur beaucoup plus agréable. Pippins ressemblait presque à un manoir comme un autre, abritant en son cœur une famille heureuse en devenir. Cette sérénité gonflait les muscles d’Arty enchaînant les acrobatiques figures dans l’ombre des pommiers. Rien pour le faire chuter, pour le faire douter, le voici vigoureux d’un épais bonheur. Tout paraît plus simple, ou alors les mois circassiens qui défilaient l’avaient rendu plus aguerri ; sûrement. Les boucles en sueur bondissent lorsqu’on l’appelle – il sourit. La voir penchée à la fenêtre lui glisse dans les iris de romantiques idées, il hoche la tête et se précipite à l’intérieur de la maison. Avant de grimper les escaliers quatre par quatre, il accepte la serviette gentiment tendue par l’elfe, refuse le teeshirt qu’il ne déposera pas sur son torse nu. Biggleswade aurait aimé que son maître se montre plus élégant, davantage pour la sérieuse causette qui l’attendait. Les mèches endiablées dodelinent se font vigoureusement essuyer tandis qu’il rejoint l’Amoureuse.
Il aimait entrer dans cette chambre. L’amour et la tendresse dégoulinaient des murs, du mobilier, le réchauffaient. Il ne le sait pas encore, mais la petite serait son futur point d’encrage, celle qui réussirait à le calmer – toujours. Un regard surpris observe l’ours en peluche tenu par Loredana, un truc de Maman certainement, voulant répandre ici et là son odeur maternelle.

Il l’embrasse sur la joue puis l’assoit délicatement sur le fauteuil de la chambre. Tiens mets-toi là. Comme un pressentiment que cette discussion s’éterniserait dans les dures négociations, elle devait être bien installée. S’affairer ensuite pour traîner le fauteuil et la jeune femme au centre de la pièce, haussement de sourcil mystérieux vers elle, prête ? Déjà, la bouille du Poufsouffle se creusait de friponnerie, la situation l’amusait. C’était l’instant précieux et décisif de l’identité de leur petite fille. Ainsi, il débute le débat avec joie. Comme un présentateur au sourire éblouissant accompagné de son assistante : Odette III s’invite à la conversation et dessine quelques vaguelettes, c’est à elle que revenait la mission d’écrire les prénoms dans les airs, en jolies étincelles dorées. Aloooors, Madame Wildsmith ! Il s’éclaircit la gorge et débute son exposé – la convaincre que les quelques prénoms qui s’étaient incrustés dans son esprit renversé étaient les meilleurs.

Je vais te présenter cinq prénoms, il lève l’index, tu ne dis rien pour l’instant ! Tu les étudies, tu les laisses venir à toi, et le prénom de notre fille va forcément se révéler. Oui, il ne pouvait en être autrement, surtout qu’il s’était grandement appliqué pour ne pas inventer des inepties (y réfléchir avec en voix off celle critique d’Aza l’avait beaucoup aidé). Le premier : Lulu. Odette III s’applique et dresse les quatre lettres rigolotes. Je sais pas, il me fait rire. Évidement, quelque chose lui murmurait que ça serait difficilement au goût de son épouse, mais il ne se dégonfle pas, et poursuit rapidement. Ensuite : Alaska. Même la baguette pouffe de rire tandis que la calligraphie magique illumine la chambre de l’enfant. J’adore cette région ! J’y ai déjà été avec mes parents, c’était chouette. True story. Ensuuuite, et là commençait sérieusement les choses vraiment sérieuses : Paizlee. C’était sûrement son préféré, il l’écrit au milieu pour qu’il ressorte peut-être mieux de la liste. Éviter absolument les yeux de la Gryffondor, elle aurait le don de le faire abandonner en jugeant bien trop vite ces fabuleux prénoms. Le quatrième : Powinckle ! Il aurait mal au poignet à force de s’appliquer de sa plus belle écriture. En vérité, celui-ci la narratrice l’aime beaucoup, je précise.
Et enfin ! Roulement de tambours silencieux avant cette magnifique révélation : Odette ! Il rigole seul. Ou Ovette. Les deux ça marche en vrai, c’est pourquoi il écrit Od(v)ette. Cette petite était chanceuse, avouez-le.
Pour mieux admirer la liste qui trônait sur le tableau invisible au centre de la pièce, il s’assoit aux côtés de la Métamorphomage, sur l’accoudoir. Alors ?!
Loredana Wildsmith
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Re: La vie en rose poivré [En cours]
Loredana Wildsmith, le  Sam 10 Oct - 18:53

Lorsqu'il passe la porte de la chambre, Biggleswade se tient derrière lui, l'air terriblement désolé. Il ignore que je me fiche comme d'une guigne qu'il porte un t-shirt ou se pointe dans la chambre en tenue d'Adam. Après tout, elle n'était pas encore là et Biggleswade ne pouvait deviner à quel point mes mains, ma tête, mes bras, mes jambes étaient pris d'une forte décharge électrique à son arrivée. Il me rendait fou, même après tout ce temps, même après tout ce mal, je ne regrettais rien de tout ce que l'on avait vécu jusqu'alors. Parce que tout ça nous avait menés jusqu'ici, dans cette chambre d'enfant, Arty et Loredana Wildsmith parents. Je ne l'écoute alors que d'une oreille lorsqu'il entame son show digne d'une émission de télé moldue qu'il m'avait montrée une fois - barbant à souhait. Mais je souris. Je souris parce qu'il est beau, je souris parce qu'il est beau et à moi, parce que je porte sa fille. Je me rends compte que je n'ai plus envie qu'il parte, qu'il fuie par ma faute, s'inquiète et qu'il vive rongé par l'angoisse de me perdre du jour au lendemain. Je secoue la tête, décontenancée, amoureuse et réveillée de cette légère absence. Je suis prête à écouter, un grand sourire aux lèvres.

Un sourire qui...au fil du monologue artyesque, s'estompe doucement, doucement, jusqu'à ce que les sourcils se froncent, que les lèvres se pincent et que la main aille rejoindre désespérément le front, le bras posé sur l'accoudoir juste derrière les fesses du Blaireau qui vient de s'asseoir. Je regarde la liste sur le tableau invisible. Les lettres qui flottent d'une si jolie couleur, pourtant. Mais ces prénoms, ces prénoms...Ça n'va pas du tout mon Amour, pas du tout du tout ! J'essaie de me lever, une grande et périlleuse étape que j'abandonne rapidement, accolant mon dos au fauteuil, tu viens sérieusement de proposer le nom de ta baguette pour nommer notre fille ? Je pousse un long et bruyant soupir qui part dans l'aigu pour montrer un désespoir certain, ça va être com.pli.qué ! Je pose ma main sur son dos pour capter son attention, qu'il écoute, ne bronche pas même si c'était peine perdu, il était fier de ses trouvailles, ça se sentait. Il faut qu'elle puisse le prononcer, l'écrire facilement et que personne ne se moque d'elle parce que tu sais autant que moi que le premier qui la blesse perdra une langue ou un doigt, une certitude quand on voit le caractère des deux futurs parents, tu ne veux pas prendre ce risque n'est-ce pas ?

Je souris en pinçant les lèvres, ignorant si ma tentative de le prendre par les sentiments était un succès. J'aurais aimé qu'elle porte le prénom de ma mère, la fatigue peut-être, mais la voix se faisait étrangement nostalgique, ou au moins en deuxième prénom tu vois, s'il y a bien une chose dont je suis certaine, c'est que ma mère m'avait profondément aimée avant de me mettre au monde et aujourd'hui, je comprenais parfaitement à quel point. Elle ne la connaîtra jamais alors... je grimace face à cette réalité. Mais par pitié on oublie Odette, Lulu, Alaska...je soupire, fatiguée d'énumérer ces prénoms, mais pourquoi pas un prénom commençant par un P ? Parce que les deux prénoms bizarres proposés avait quand même une sonorité rigolote, optimiste, digne d'une sucrerie tout droit sortie de chez HoneyDukes. Seulement, je ne voulais pas de Paizlee ou de Powinckle.
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Re: La vie en rose poivré [En cours]
Artemis Wildsmith, le  Lun 12 Oct - 17:20

Comment ça ? C’est ce qu’articulent les sourcils surpris du Wildsmith en entendant la réaction de l’Amoureuse, et encore, fort heureusement, Loredana s’applique à ne pas trop vexer les trouvailles du Fripon, il y a douceur et explications dans ses propos, même si les boucles ne cessent de s’agiter de non non non, pour lui, les prénoms étaient parfaits. Il entend les arguments raisonnables de l’Épouse, mais sans surprise, ceux-ci s’évaporent dans les limbes du cerveau troué du Poufsouffle.
Jusqu’à ce qu’elle le prenne par les sentiments, son cœur d’amoureux se serre et il saute sur ses baskets pour faire face aux lettres colorées, ne pas faire de place aujourd’hui à la nostalgie. Bon ! Un peu grincheux mais finalement pas si réfractaire, Odette III retire les prénoms jugés inadmissibles, il laisse tout de même traîner là Paizlee et Powinckle, pour le plaisir des yeux. Pas très loin, il écrit Wildsmith sur le tableau invisible, ils étaient au moins sûrs d’une chose : le nom de famille de la Petite. Odette gratte les boucles alors qu’il se retourne vers la Métamorphomage, il a un doute, ou fait mine de réfléchir sur quelque chose qu’il n’avait en réalité jamais su. Elle s’appelle comment ta Maman ? Par pitié qu’elle ne s’appelle pas d’un prénom ennuyeux.

Parce que quand même ! Là, c’était dans sa posture tout à fait droite et déterminée que laissait présager une tirade convaincante. Il enchaîne, essaie de tirer des basfonds de son éloquence alambiquée quelques raisonnements qui, dans sa tête, sonnaient incroyablement rationnels. J’me suis appelé Artemis toute ma vie, personne ne s’est jamais moqué de moi ! C’est un menteur-fripouille tout de même, parfois, ne serait-ce qu’à cause de sa décision, dès qu’il avait été en capacité de parler, de s’appeler Arty, bien plus adapté à sa bouille malicieuse. Ou alors, on l’appelle Artemis, c’est un prénom d’fille de toute façon. (C’est à cet instant que le destin frappe le menton sceptique du Loup, du Prédateur qu’il était. A quel point cela était écrit qu’il deviendrait un Chasseur, portant l’identité de la déesse de la chasse sur les épaules (ou peut-être était-ce la surcohérence de la narratrice, allez savoir !) ; ouste les pensées philosophico-analytiques ; il secoue la tête.) Et entre nous on l’appelle Lulu ! Il sourit largement, même ses zygomatiques crient à l’incohérence, l’illogisme, à l’absurdité. On comprend pourquoi le Fripon a si piètrement réussi ses études, le pauvre, il a toujours eu beaucoup de mal dans la compréhension des consignes.

A ce moment, il regarde la Gryffondor, la regarde vraiment, de ses longs cheveux soyeux à l’arrondi prononcé de son ventre ainsi assise. C’est peut-être son erreur, c’est peut-être très exactement pourquoi ses résolutions chaviraient si souvent devant elle. Parce qu’elle est belle, les volontés d’Arty finissent toujours par épouser celles de la jeune femme. Cette incapacité à lui dire non. C’est une idée, de devoir absolument se bander les yeux à chaque sérieuse conversation. Tout de même, il faudra qu’il s’entraîne lorsque le bébé pointera le bout de son nez, sinon toute cette inquiétante histoire d’éducation risquait d’être bien plus périlleuse que prévue. En plus, les prénoms que je choisis sont toujours légendaires, regarde Biggleswade ! C’est juste gé-nial ! Hein oui Biggs t’aimes bien ton prénom ? J’sais qu’t’es derrière la porte, je t’entends ! Développement inattendu de l’ouïe lupine affutée à laquelle la respiration de la créature n’a pas su échapper. Le sourire ne s’estompe pas bien que l’elfe s’enfuit en grognant des incompréhensibilités. Arty pointe du doigt le seuil déserté par le serviteur : t’as vu ? Il a pas dit non !
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Re: La vie en rose poivré [En cours]
Loredana Wildsmith, le  Mar 13 Oct - 7:30

Tout cela allait être compliqué, bien trop compliqué. J’aurais dû savoir que ce ne serait pas simple, qu’il aurait fallu dès le départ se pencher sur le prénoms quitte à en choisir un de fille et un de garçon lorsque c’était encore inconnu. Mais dès le départ, la grossesse avait subi quelques complications à cause de nos vies mouvementées. J’avais surtout passé mes journées à faire en sorte que le bébé grandisse, reste en vie. La peur de le perdre, constamment, de ne pas faire les choses assez bien. C’est sans doute pour cela que j’avais décidé de laisser Arty gérer la préparation des repas - ce qui n’était pas plus mal - afin de m’assurer que mon alimentation ne ruinerait pas la santé du bébé. Il était donc compliqué de penser à l’accouchement et donc au prénom. Mais à l’allure où allaient les choses, je n’étais pas très optimiste et j’avais peur que notre fille naisse sans prénom. Satina, c’était le prénom de ma mère biologique, au moins en deuxième prénom, histoire qu’il y ait... j’sais pas... un lien minuscule, c’était tout ce que je demandais en réalité. S’il acceptait de connaître le prénom - on avait jamais vraiment parlé de ma mère - c’est qu’il y avait l’espoir qu’il l’accepte au moins en deuxième prénom. Et puis, la prononciation italienne avait quelque chose d’agréable à l’oreille avec ce prénom.

Mais malheureusement, cela ne pouvait pas durer et la suite de la conversation faisait rougir mes cheveux à mesure que les secondes passaient. Ce n’est pas tant la colère qui s’installe, plutôt un sentiment d’agacement, mêlé au désespoir de le voir toujours aussi borné, toujours avec une réponse, aussi saugrenue soit elle. D’autant plus qu’il était hors de question d’appeler notre fille Artemis. Le prénom perdrait toute sa singularité et je ne voyais pas l’intérêt. Les ongles s’enfoncent doucement dans le fauteuil, ouiiiiiii on a qu’à lui donner un prénom composé même : Artemis-Loredana au cas où les gens ne comprennent pas qui sont ses parents, il y avait du sarcasme, mais pas de réelle méchanceté. En réalité, il était doté d’un enthousiasme rassurant et j’aimais penser que je ne serai pas seule à l’élever. Nous ne serons pas de parfaits parents, de nombreuses erreurs seront commises, mais avoir le soutien de l’autre pourrait nous aider à trouver un certain équilibre.
Voilà maintenant qu’il essaye d’avoir l’Elfe dans son équipe, il a pas dit mais son regard en dit long, bon d’accord il était plutôt du genre grognon la plupart du temps, mais chacun son excuse.

Désespérée par ces propositions et cette mésentente certaine, je plonge ma tête dans les mains en émettant une plainte bruyante sortie tout droit de mes cordes vocales puis je relève la tête fixe Arty de mon air le plus neutre possible, je veux divorcer. Ah oui effectivement, on en arrivait là. Si tu appelles notre fille Lulu ou Artemis ou Biggleswade ou Bubblegum, que sais-je...je me débrouille pour trouver Gaël au Ministère ! Les mains faisaient des gestes sévères, vifs, c’est bien d’avoir un peu d’autorité de temps à autre. Alors fais un effort ! J’aurais aimé qu’il puisse poser son oreille sur mon ventre, faire fonctionner son ouïe de Loup Garou et même entendre les battements de son cœur s’accélérer ou ralentir en entendant les différents prénoms. Si la principale concernée pouvait nous aider, ce serait tellement plus simple.
De mon côté, j’étais restée à ma petite sélection de prénom en P. Enfin sélectionné c’était vite dit, je n’avais pas de liste dans la tête, mais j’aimais le son de cette lettre. On devrait l’appeler Papplewick, tu t’rappelles ? Un nom de code utilisé à maintes reprises depuis le début de notre relation, mais je ne sais pas si ça lui correspondrait. Et puis est-ce que c’était réellement un prénom ? La tête penchée en arrière, les yeux fermés, je suis contente d’avoir pensé à appeler Arty en début d’après-midi. On en avait au moins pour la soirée entière.
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Re: La vie en rose poivré [En cours]
Artemis Wildsmith, le  Mar 13 Oct - 17:34

Satina. D’une douceur élégante qu’il n’arrivait pas vraiment à mettre sur le visage encore inconnu de sa petite fille, et pourtant, il hoche la tête sans rien dire. Évidemment qu’il était d’accord, le deuxième prénom était un joli compromis, et déposait dans l’identité de la petite ses racines italiennes, délicieuses origines qu’il adorait chez l’Amoureuse. Ainsi, Odette III prend l’initiative d’inscrire devant le Wildsmith, en jolies lettres, le fameux Satina.
Ne leur manquait plus que le principal, Arty soupire. Tant devant le cynisme de Loredana que devant le long chemin sur lequel ils semblaient être tout à fait bloqués. Pourtant, son souffle n’a rien à voir avec les jérémiades agacées de la Métamorphomage, qui s’impatientait tant qu’elle se colorait. Arty se détourne – ne pas craquer face aux variations de couleurs, c’était bien trop facile. Pour lui, cela revenait à le faire plier à l’aide de charnelles qualités, il se mord l’intérieur de la joue.
Davantage lorsque le verbe divorcer vient lui griffer les tympans. Quoi ? Dès la petite bute de désaccord voici que la Demoiselle énonçait la fin de ce mariage si magnifiquement parfait, le Poufsouffle lève les yeux sur le blanc du plafond l’air de dire : n’importe quoi.

De toute façon, et c’est accompagné de son air de fripon qu’il se glisse à genoux devant le fauteuil de Loredana, je signerai pas. Pas question de la laisser lui échapper, il avait déjà bien trop souvent commis cette erreur – plus jamais – la voici avertie. Sous le tissu de la robe qu’il triture, il ne retient pas un baiser à l’envolée sur la cuisse désormais dénudée. Il hausse les épaules, puis Papplewick c’est un prénom de garçon, et de village aussi soit dit en passant, mais Arty ne dit pas vraiment non, au contraire, les sonorités sont rigolotement agréables. Faudra juste qu’tu m’convaincs de t’faire un garçon après la naissance de … c’était dans ces nombreux points de suspension que se trouvaient toutes les possibilités, tout le mystère aussi. De… de… de… voici un échauffement puissant des méninges au travail. Se retourner pour faire face au flottement des jolies écritures. Toujours à terre, il cale ses boucles contre les genoux de l’Épouse, les yeux rivés vers cette identité incomplète. Il retire vivement Paizlee et Powinckle, savait pertinemment qu’il n’y avait aucune chance pour que Loredana accepte un de ceux-là. Faut pas que ça commence par Pa du coup. Pour varier les premières syllabes, puisque voici leur premier garçon même pas encore fabriqué déjà baptisé – et pas sa grande sœur ! Pe…Po…Pi… rien de bien concluant, débarque déjà sur le museau du Wildsmith l’irritation de n’arriver à rien.
Il s’effondre sur le sol, rhaaa je sais pas ! Pe…Pé…Pè…Pê…Po…Pi, le voici en train de faire des articulations exagérée en direction du plafond qu’il fixe pensivement. Poppy en vrai c’est mignon non ? Adorable même.
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Re: La vie en rose poivré [En cours]
Loredana Wildsmith, le  Jeu 15 Oct - 8:20

Bizarrement, sa remarque sur le futur garçon me fait rire. C'est ce qu'il y a de drôle dans ce couple. L'un parle de divorce tandis que l'autre lui demande de le convaincre d'en faire un autre, un garçon. Après cette première grossesse difficile, l'idée d'un deuxième enfant ne me traversait pas l'esprit et lui non-plus, probablement. Si la perspective de me voir enceinte l'avait toujours réjoui - surtout que comme ça, les gens savaient que Madame Wildsmith n'était pas un coeur à prendre - le déroulement de ces sept derniers mois avait légèrement calmé son envie d'être une famille nombreuse. Quant à moi, je redoutais encore de la mettre au monde, peut-être que je ne verrai jamais ma fille grandir, peut-être même que je ne la verrai jamais du tout. Est-ce que ma mère avait eu le temps de me regarder ? Alors évidemment qu'il n'était pas question de divorcer, mais si je n'étais pas définitive quant à un deuxième enfant, je préférais ne pas y penser et déjà commencer par élever la première.
Malgré tout, cette idée de divorce semble porter ses fruits puisque le Poufsouffle se met à rechercher activement un prénom comprenant la lettre P. Mes yeux se posent sur le Satina Wildsmith, le prénom déjà presque au complet, italien et anglais, exactement comme moi. Je ne répèterai pas les mêmes erreurs que ma tante, jamais elle ne serait forcée d'apprendre l'italien. Ce sera son propre choix à elle. Dans mes pensées, mes mains s'étaient doucement mises à caresser le visage d'Arty alors encore contre mes genoux...avant qu'il ne s'effondre au sol, mettant fin à ce petit geste affectueux.

Poppy ça fait trop..., comment expliquer, trop poop en fait, et peut-être aussi trop naïf. Poppy, c'est le prénom que peut porter une fille sage, tranquille, incapable de se défendre. Je ne vois pas une Loredana junior s'appeler ainsi. Oh, l'image venait d'apparaître dans ma tête, passe-moi Odette, j'avais pris l'habitude de ne plus appeler sa baguette baguette et son sac sac, si ça ce n'est pas de l'amour... Je me mets à inscrire un prénom juste devant Satina, celui de Pepper, tu t'rappelles quand tu m'as montré ce très vieux film de Super-Héros ? Un prénom caractériel, ce qu'il fallait à notre petite, tu ne trouves pas que ça sonnerait trop bien pour une petite Wildsmith ? Le sourire sur les lèvres, l'espoir qu'il approuve cette idée, sans quoi il nous serait obligé de nous rendre dans une bibliothèque, de trouver un livre sur les prénoms originaux, caractériels commençant par un P. Ce qui ne serait pas une mince affaire...
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Re: La vie en rose poivré [En cours]
Artemis Wildsmith, le  Jeu 15 Oct - 11:29

Il est vrai que la sonorité de Poppy rendait les choses beaucoup plus sucrées, mignonnes et délicates. Rien à voir avec le bébé de l’Apocalypse comme disaient certaines mauvaises langues. Les omoplates quittent brutalement le sol de la chambre, comme tirées par l’idée que venait d’avoir l’Amoureuse. Le fait qu’elle s’empare d’Odette ne le fait presque même pas frissonner, Artemis toujours très consciencieux avec ses affaires à lui, mais peut-être pouvait-il faire une petite toute petite exception pour la femme qu’il avait épousée.
Lorsque les lettres apparaissent au milieu de la pièce, la fierté inonde les fossettes du Fripon. Loredana était vraiment en train de donner une référence à la culture moldue, un personnage célèbre de bande dessinée et de cinéma : incroyable. Arty applaudit même joyeusement de la trouvaille et tourne sa bouille ravie vers la jeune femme.

C’était un instant à marquer avec du doré et de l’argenté. Là, il décelait dans le sourire lumineux de Loredana l’attrait qu’elle avait eu pour le prénom poivré. Alors, évidemment, Arty hoche la tête, profondément conciliant. Mais ! Parce qu’il y a toujours un mais avec l’Acrobate, il fallait qu’il y mette son grain de sel, sans ça il devenait tout fripé tout sec de l’intérieur, Pepper c’est trop court. Les prénoms longs avaient ce charme de pouvoir être contorsionnés, tordus, détournés, abrégés joliment pour mille et un surnoms rigolos. Juste Pepper c’était compliqué. Il revient entre les jambes de la Métamorphomage pour énumérer un tas d’idées qui, selon lui, seraient convenables à souhait, on rajoute un morceau devant ou derrière. Déjà la liste se faisait incroyable sous les boucles agitées contre les genoux de la jeune femme, la langue elle-même ne saurait pas articuler si rapidement, l’intonation est donc empressée, s’échauffe. Par exemple heu on peut mettre je sais pas Miapepper, Inapepper, Bazpepper, d’accord celui était particulièrement moche, ooou alors, Peppersalt, Peppermay, Pepperose, Pepperbell, Pepperlee, la tête est brimbalée à chaque prénom prononcé. Relever le museau fort vers le haut pour atteindre l’expression de l’Épouse, qu’est-ce que t’en penses ?
Après que les méninges se soient si fortement frottées pour cogiter, il lui faudrait mettre les boucles sous l’eau, les inonder de rien pour respirer. Il se demande même si quelques gouttes de sueur ne se faufilaient pas à la racine de ses si jolis cheveux - et rien à voir avec les précédentes acrobaties.
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Re: La vie en rose poivré [En cours]
Loredana Wildsmith, le  Ven 16 Oct - 8:57

Le hochement de tête me fait pousser un léger soupir de soulagement, mais évidemment, ce dernier n'est que de courte durée. Si Pepper était un prénom qui résonnait plutôt bien, il ne semblait pas suffisant pour le Lycanthrope avide des longs prénoms. Deux syllabes, n'étaient pas suffisant. Le sien en comportait trois, le mien quatre, il fallait que notre fille ait un prénom assez long pour rejoindre l'équipe. N'ayant rien contre l'idée et pas peu fière d'avoir trouvé un début de solution, j'écoute attentivement les prénoms énoncés, grimaçant car la plupart d'entre eux sonnaient clairement faux. Je ne baisse pas les yeux vers lui lorsqu'il se tord le cou pour me regarder. Mes mains, cependant, reprennent leur douce balade sur son visage, ses boucles, ignorant totalement son besoin d'aller se doucher après sa séance d'entraînement estivale dans le jardin. Je réfléchis tout en fixant le prénom de ma mère. Dans tous les cas, son nom complet prendrait deux lignes sur un morceau de parchemin. M'imaginant en train de l'appeler lorsqu'elle sera en âge de marcher et de parler, j'énumère tous les prénoms dans ma tête. C'est long, le silence n'est pas pesant, mais il laisse place à une rude réflexion qui rendait mon cerveau bouillonnant.

Mes yeux se baissent enfin pour rejoindre ceux de l'Amoureux, Pepperose ça sonne trop bien ! Il y avait quelque chose dans ce prénom qui me plaisait. Le mélange du caractère et de la douceur, deux personnalités différentes, mais qui nous ressemblaient, nous. Toujours armé de la baguette d'Arty, j'écris son prénom sur le tableau invisible. Désormais, on pouvait y lire Pepperose Satina Wildsmith, qu'en penses-tu ? Ce dont j'étais absolument certaine, c'est que je ne voulais pas que ça se termine par Pepper, c'est plus joli quand ça commence par Pepper, mais Peppersalt on dirait que c'est une mauvaise blague, un pari, je n'aime pas du tout donc oublie ! Comme si j'avais lu dans ses pensées, mais j'espérais tout de même qu'il ne l'appellerait ainsi. Si les prénoms originaux étaient acceptés, Peppersalt allait déclencher les rires de ses camarades. Il avait beau se défendre en parlant de son expérience à vivre avec un prénom féminin, je n'en démordrai pas : je ne voulais pas prendre le risque que notre fille nous reproche de l'avoir appelé n'importe comment, juste pour satisfaire les idées saugrenues de son cher Papa. Pepperbell a son charme aussi, mais Pepperose écrit comme ça, c'est vraiment joli ! J'écris tout de même Pepperbell en dessous afin de donner une petite, minuscule sélection des prénoms proposés. Il aurait son mot à dire, mais au moins, il connaissait mon choix.
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