Saison "ça remonte à trop loin & flemme de réfléchir"
Flash-Back - Malicia a 16 ans et Lucianno a 11 ans - Printemps
RP avec Lucianno Emerenziana
Flash-Back - Malicia a 16 ans et Lucianno a 11 ans - Printemps
RP avec Lucianno Emerenziana
C’est les vacances de printemps et bien sûr, comme à chaque fois, je suis renvoyée au foyer. Mais j’en ai marre. Marre d’être entourée de sales gosses qui ne me comprennent pas. Ils me disent que je suis bizarre, ils se sont regardés deux minutes eux ? Non, je crois pas. Je pourrais leur cracher à la gueule si seulement ils représentaient quelque chose à mes yeux. Ils seront bloqués dans le système toute leur vie moi, je sais me débrouiller. Déjà parce que je suis une sorcière mais aussi parce que je suis largement plus intelligente qu'eux.
Alors j’me barre.
Ciao, ciao,
Le foyer,
J’me barre.
J’m’en vais respirer autre part.
Ciao, ciao,
Le foyer,
J’me barre.
J’m’en vais respirer autre part.
Je n’ai besoin de personne pour m’en sortir. Je peux me débrouiller seule. Alors j’attrape mon sac à dos, récupère quelques vêtements, ma baguette que je cache sous ma veste et des outils qui peuvent m’être utile. Je ne suis pas encore assez calée en magie pour me servir de ma baguette comme outils puis je n’ai pas le droit. Bien que ce n’est pas ça qui pourrait m’arrêter. La vie m’éduque et la vadrouille m’ouvre l’esprit. Je ne sais pas comment mais j’ai réussi à sortir du foyer sans que l’on ne me remarque ou alors ils m’ont vu mais
sont soulagés que je quitte enfin cet endroit. Dans tous les cas, je suis dehors.
ENFIN.
Je prends une grande inspiration et un grand sourire étire mes lèvres. Je traverse Londres du haut de mes 16 ans comme si je dominais le monde. Puis je m’assoie sur une terrasse, pour observer toutes ces maisons mitoyennes. Il doit bien en avoir une qui est vide, non ? Certains ont dû partir en vacance. Forcément. Je ne sais pas combien de temps je reste là, à observer mais une bonne partie de la journée était passée ou seulement est-ce dans ta tête ? Ce n'est pas important. Ce qui est à retenir là, c'est que j'ai trouvé la maison que je veux. La cigarette au bec, je me relève et pose mon sac sur mon dos.
Droit devant. Je m’approche doucement, comme si je rentrais chez moi. Je ne veux pas qu’on ait des soupçons à propos de moi. Proche de la porte, je laisse tomber mon sac au sol et je récupère de quoi crocheter la serrure. Allez. On y est presque. Penchée sur la porte, je ne fais plus attention aux alentours. Ah p*tain, enfin tu t'ouvres toi ! Un cri de victoire intérieur, je commence à me dandiner sur place, fière de moi. Je n'étais pas sûre d'y arriver et biiiiiim, j'ai réussi ! La possibilité de squatter des milliers d'habitations me vient en tête. Je ne serais plus obligée d'aller au foyer, je pourrais m'émanciper non ? Quel bonheur. Je ne serais plus obligée de cohabiter avec ces abrutis du foyer, je suis enfin libre. Un rire franc, la main qui attrape mon sac pour l'envoyer avec force dans la maison. Puis j'entre et file à la cuisine sans prendre la peine de fermer la porte d'entrée.