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C'est charmant chez vous [En cours]
Mangemort 52
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C'est charmant chez vous [En cours]
Mangemort 52, le  Mer 14 Oct - 16:28

C'est charmant chez vous

Saison 32 - Été - Avec Arthur Digler


L’après-midi londonien se préparait doucement pour la soirée, joyeusement accompagné d’un soleil doucereux estival. Une rue typique de la capitale observe la rousseur du masque qui apparaît dans un crac retentissant ; bien trop soudainement sur le trottoir d’en face. Le bitume lui-même en tremblote, n’étant nullement un habitué des défilements de sorciers, c’est que la rue avait une certaine réputation résidentielle à ne surtout pas froisser. Un instant pour se lustrer les moustaches , Cinquante-deux rejoint la façade qui l’intéressait.
Il faut le dire, le Renard appréhende, un peu. Malgré ses tortionnaires manières, il n’en restait pas moins un garçon tout à fait poli, bien éduqué et fort aimable. Or débarquer chez des inconnus de cette manière, sa Maman adorée lui aurait dit à quel point cela était fortement déplacé – il regrette de ne pas avoir envoyé Biggleswade prévenir. Mais qui dit elfe, dit identité presque révélée.

Ainsi le museau se pointe devant la jolie porte, toquète et attend patiemment. Le costume sort de la machine à laver, tout comme la posture du Mangemort – parfaite et incroyablement propre. Jusqu’au bout des ongles emmêlés derrière le dos sombre. Il hésite à toquer de nouveau, mais l’ouïe du Lycanthrope accroche le son des talons sur le carrelage de la maison, un contretemps qui fait grésiller le sourire du Ténébreux.
La porte s’ouvre sur le visage surpris et agréable d’une femme blonde, ses yeux ronds examinent le Masque qui ne tarde pas à rejoindre les mains faussement embarrassées du Wildsmith. Les boucles se dévoilent, c’est imprudent, mais bougrement nécessaire. D’une main préventive il veut apaiser le cœur de la moldue dont il sait qu’il vient de s’emballer, excusez-moi Madame Digler, je suis un ami de votre fils Athur. Déjà, les traits de la quarantenaire s’apaisent mais son scepticisme lui fait plisser les paupières, en rajouter.
Arty sait y faire, ses zygomatiques n’hésitent pas à l’aider, voici le large sourire éclatant charmeur qui s’empare de la main de la Digler, pardonnez-moi pour le masque, j’ai cru que ce serait votre fils qui ouvrirait, je l’avais prévenu de ma venue… il fait rougir la main de la Moldue en y déposant un courtois baiser d’un ancien temps. La méfiance de la femme se fendille peu à peu, entrez, entrez peut-être ne voulait-elle pas que sa rougeur soit mal interprêtée par les voisins curieux. Je vous en prie, Arthur a du oublier de me le dire !

Le regard clair du Fripon vagabonde sur ce séjour ordinaire, ça l’amuse. Pénétrer ainsi l’intimité de cette famille qu’il pouvait, il le savait, réduire en sang et en cendres s’il le voulait. Il suit aussi les courbes de la Mère Digler, le jeu de comédien lui dépose des étincelles dans le ventre, curieuses, il avait toujours apprécié les femmes les hommes plus âgés – se contenir. Il se régale du court silence pesant, votre masque est déroutant, je… ne pas laisser les insectes se perdre dans les doutes les incertitudes, la chaleur de la voix d’Arty est là pour la réchauffer, la rassurer. Je suis spécialiste dans la métamorphose, je crée des masques magiques, un véritable arracheur de dents le Cinquante-deux (vraiment, qui plus est !), mais qu’est-ce qu’elle en savait cette Maman. Et Arthur a besoin de quelques conseils pour cette matière ô combien compliquée … le pauvre se noie ! C’est absolument charmant chez vous qu’il conclut en tournoyant sur lui-même.

Chanceux qu’il était que l’Adolescent ne se soit pas trouvé affalé dans le canapé familial, Odette III aurait dû user de ses dons pour modifier la mémoire du Garçon, terriblement gênant comme seconde rencontre. C’est vrai que ses notes ne sont pas toujours extraordinaires… et déjà les confidences parentales venaient enchanter l’appétit du Renard qui hoche la tête. Il sent le regard de la Mère sur son costume, elle détaille, sonde le tissu noir, peut-être que de lubriques pensées viennent se faufiler sous sa blondeur, ou bien était-ce l’égocentrisme du Wildsmith qui aime interpréter l’intérêt de la Moldue. Il se rapproche d’elle, pouvait sentir allègrement son parfum fleuri, c’est le problème des adolescents Madame, ils dorment en classe et ne se réveillent que lorsqu’ils se voient au bord du gouffre scolaire. Il pouvait parler, lui.
Jusqu’à ce que des pas résonnent en haut de l’escalier attenant, un clin d’œil vers la Digler et le Canidé revient étouffer les boucles diablotines. Là, les doigts pétillent de hâte, entrevoir déjà l’ébahissement d’Arthur, rhalalala, un festin.


Arthur Digler
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Re: C'est charmant chez vous [En cours]
Arthur Digler, le  Mer 14 Oct - 22:58


Les vacances d'Arthur étaient bien différentes de ses précédentes. On pouvait noter plusieurs différences notables. D’abord, il disposait de bien moins de temps libre puisqu’il continuait à travailler aux Trois Balais, même hors de sa période scolaire. Ensuite, Arthur n’était plus avec Aliocha et n’avait donc plus à l’inviter ou à aller chez lui. Loin d’être une corvée, ces moments lui manquait. Ses vêtements de sport ne traînaient plus sur la chaise de son bureau puisqu’il avait quasiment arrêté d’en faire. Pourtant, il en avait envie. Reprendre ses entraînements quotidiens, continuer de courir. Mais cela ne faisait que le déprimer encore plus, puisqu’il savait pertinemment qu’il n’avait aucun avenir dans le sport. Et enfin, il passait beaucoup moins de temps sur son ordinateur ou sa console puisqu’ils commençaient de plus en plus à dysfonctionner en sa présence. Alors, il traînait dans sa chambre. Sur son téléphone, mais jamais longtemps - toujours le même problème. Il jouait avec son chat, écoutait de la musique, dormait ou regardait des séries et des films. Bref. Le lion s’ennuyait quand il ne voyait personne. Ses parents ne comptaient pas, il les supportait que très peu longtemps.

Ce fut la faim qui fit sortir le lion de son antre. Il abandonna son gramophone portable et le troqua pour son téléphone pour rapidement répondre à un de ses amis français. Il traversa le couloir du premier étage et dévala l’escalier les yeux rivés sur l’écran. T’as fait un truc pour le goût- Arthur se tut lorsqu’il leva le nez et qu’il le remarqua. Se stoppant, il resta en équilibre sur la dernière marche et fixa le Mangemort, déstabilisé, inquiet, choqué, qui était bien sagement aux côtés de sa mère. Il venait de tout juste remettre son masque sur sa tête, sans aucune pression. Le bouclé avait manqué de peu celui qui se cachait derrière ce numéro. Son rythme cardiaque s’était considérablement accéléré alors que son ventre se noua. Tournant le regard vers sa mère, il aurait aimé obtenir des réponses, mais rien. Cela l’embrouilla même encore plus puisqu’elle ne paraissait pas inquiète pour un sou. Que lui avait-il infligé ? Tu aurais pu me prévenir de sa venue, dit-elle d’un ton autoritaire, celui qu’il connaissait si bien, preuve qu’elle allait bien. Elle ajouta en français, mon chéri, d’une voix plus douce, ne voulant certainement pas paraître trop strict devant un inconnu alors qu’elle ne faisait que son rôle de mère. Voyant son fils muet, elle fronça doucement les sourcils, se demandant soudain si elle n’avait pas fait une bêtise en laissant entrer cet homme dans la maison. Un problème Arthur ? Elle interrogea du regard le garçon. Aucun. Répondit-il du tac au tac. Trop rapidement, ce qui trahissait une certaine nervosité. Elena jeta un regard en coin à l’inconnu, perplexe.

Le bouclé mit les mains dans ses poches, s’empêchant lui-même d’avoir des quelconques gestes parasites et tentant de paraître lui. Il sentait le regard du Renard. Pesant. Il le scrutait. Arthur devait se ressaisir et endormir sa mère pour qu’elle ne se pose pas plus de question. Il se racla la gorge, descendit la dernière marche de l’escalier pour se rapprocher, combler la distance qu’il y avait entre eux et essaya de paraître naturel. Non en fait, j’avais juste complètement zappé qu’il venait. Justification parfaite pouvant expliquer son étrange réaction. Il se tourna vers Cinquante-Deux. Qu’est-ce qu’il avait bien pu dire à sa mère ? Et s’il faisait une c*nnerie, qu’est-ce qu’il se passerait ? Sa mère était habituée à être constamment la dernière au courant et à ne pas connaître l’entourage de son fils, alors elle ne chercha pas plus loin. Elle sourit poliment. Tu ne me présentes pas ? Il n’avait plus qu’à espérer que le Mangemort n’ait donné aucun nom. Si, bien sûr. Alors maman, je te présente… Court silence, il cherchait un prénom. Mortimer. Il aurait pu faire mieux. Mortimer, je te présente ma m-, Elena. Dit-elle en coupant son fils, souriant au Renard. Ok cool… Le lion fronça légèrement les sourcils, comprenant que très peu la réaction de sa mère. Elle paraissait observer avec admiration le masque de l’inconnu. Qu’avait-il bien pu lui raconter à son propos ? Bon, bah on monte dans ma chambre Morty ? Sa phrase sonnait étrangement fausse, mais le surnom devrait de nouveau endormir sa mère. A moins qu’elle préférait le reprendre sur les règles de bienséance et sur le comment on accueillait un invité ? Propose-lui à boire et à manger, trésor. Si le jeune homme n’avait pas été aussi tendu, certainement qu’il aurait soufflé d’agacement, lassé par sa mère, ses demandes et ses surnoms qu’il jugeait idiot et infantilisant. En espérant que « l’invité » ne parle pas Français. Avant d’entrer dans la cuisine, Arthur se tourna vers le Mage Noir. Avec un maximum de naturel, il lui sourit, sourire qu’il pouvait tout à fait offrir à un pote. Vas-y bouge pas mec, hors de question de lui faire visiter toute la maison, je reviens. Le lion quitta le salon pour récupérer deux verres qu’il remplit de soda, papa revient à quelle heure ? - question faussement innocente - et deux coupelles pleines de glace maison à la framboise. Pour le dîner. Répondit sa mère. Forcément. Il n’aurait pas pu être en repos aujourd’hui ? A part le jeune lion, il était le seul sorcier vivant sous ce toit. Il quitta la cuisine rapidement, question de garder un oeil sur le Renard. On monte, nous dérange pas maman.

Sans plus attendre, Arthur monta les escaliers, suivi par le Mangemort, traversa le couloir inondé de photos de famille puis entra dans sa chambre. Il posa les verres et les glaces sur son bureau, puis fit demi-tour, frôlant le Mage Noir qui entrait dans la pièce. Le lion attrapa sa baguette et s’approcha de la porte, qu’il ferma à clé seulement avec le verrou. Immugio. La pièce serait dorénavant insonorisée pendant minimum une heure. Une fois fait, il se retourna et remit les mains dans ses poches. Qu’est-ce que tu fais chez moi ? Demanda-t-il avec un ton que certainement le Renard ne connaissait pas, puisqu’il l’avait vu une seule fois, défoncé. Légèrement agacé quoiqu’un peu blasé. Il aurait pourtant pu lui poser la question avec une voix plus joyeuse ou peut-être un sourire aux lèvres, mais après plus de huit mois de silence, le doute s’était installé chez Arthur qui ne savait plus s’il pouvait réellement faire confiance à l’homme qui se trouvait face à lui. Entre les histoires de Jennifer et celle d’Hastur, il prenait cette soudaine apparition, sous son toit, comme une menace non dissimulée de la part de Cinquante-Deux.

Puis, comme pour détendre l’atmosphère, un miaulement se fit entendre. Stray sauta de la chaise de bureau pour tourner autour des jambes du Mage Noir. L’envie de faire sortir son demi-fléreur démangeait le garçon qui fixait le Renard.
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Re: C'est charmant chez vous [En cours]
Mangemort 52, le  Jeu 15 Oct - 17:21


De précieuses secondes à décortiquer : l'ignorance, la surprise puis l'inquiétude - le malaise. Agréable mélange à se mettre sous le croc pour le Renard. Pousser le Digler dans ses retranchements, dans le coeur de son confort et de sa sécurité - chez lui. Plus l'adolescent pénétrait dans le délicat séjour, plus le sourire du Mangemort s'agrandissait, il toisait le garçon avec appétit - épiait chacune de ses microréactions.
Provoquer Arthur et ses ressources, entrevoir avec satisfaction qu'il ne s'égosillait pas d'indignation, de frayeur, au contraire. C'est presque avec fierté que le jeune Mage Noir écoute le Poudlarien participer, étoffer sa supercherie. Morty. N'était-ce pas magnifique ? Pourtant, il étouffe les pouffements de rire, et se contente de dodeliner gaiement de la tête. Déjà, il sent l'acidité de la framboise sur ses papilles gourmandes, sucrées. Comme le geste d'au revoir qu'il envoie à la fameuse Elena Digler avant de suivre son fils à l'étage.

Le couloir ferait chavirer son coeur de civil, jolie famille heureuse dont les événements de bonheur venaient en pointillés sur les murs. Cinquante-deux s'attarde ça et là, sourit doucement. Avant que la curiosité ne l'emmène jusque dans l'antre de l'Adolescent si... ordinaire.
Quelque peu déçu, le Mangemort tait son léger chagrin de voir un mobilier dépourvu de paillettes. Précisément ce moment où le Renard se fait éclabousser de l'aigreur du Boucle et d'un accueil chaleureux d'une créature poilue qu'il évite pour se jeter nonchalamment sur le canapé. Qu'est-ce qui t'arrive Digler ? T'en oublies la politesse ? Cependant, le Ténébreux comprend. Sa venue étrange dans cet adorable foyer, le risque qu'il représente pour la Maman moldue. Alors, le Renard se redresse, inonde la chambre de son ton le plus mielleux. Je voulais te voir, je me suis dit que je te trouverai forcément ici. Il hausse les épaules, paroles d'une incroyable logique, c'était comme une visite de suivi. Avoir laissé infuser les idées de Liberté du jeune homme pour qu'elles grossissent grandissent s'embellissent. Je t'ai manqué ? Mais d'abord, donner à manger à l'égo surdimensionné du Malicieux.
Arthur Digler
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Re: C'est charmant chez vous [En cours]
Arthur Digler, le  Ven 16 Oct - 1:51


Ses prunelles surveillaient, suivaient du regard le Renard, sans ciller, sans se laisser dominer par ces yeux sombres dissimulés par le masque malsain. Arthur l’observait et l'écoutait silencieusement alors que ses deux questions lui firent légèrement serrer le poing sur sa baguette. Avait-il réellement besoin d'être poli avec un Mangemort qui s'infiltrait chez lui sans aucune honte ? La famille Digler n'avait pas besoin d'être mêlée aux c*nneries du plus idiot, le cadet.

Pourtant, sa colère diminuait doucement, au fur et à mesure qu'il entendait l'homme parler. Cette voix mielleuse fonctionnait puisque sa prise sur sa baguette se détendit. Le bâton magique termina même sur le lit. Ne croyait pas qu'il était séduit - il ne sautait pas sur tous les hommes qui entraient dans sa chambre - mais ce timbre de voix le réconfortait inconsciemment. Parce que cela le forçait à se souvenir de leur première rencontre, celle où il avait ressenti pour la première fois cet espoir de liberté. Cet espoir qui n'avait cessé de s'accroître dans les pensées d'Arthur qui avait eu un début d'année difficile. Rupture, questionnement, doute, insatisfaction générale. C'était la seule chose à laquelle il s'accrochait en espérant qu'elle comble le vide qu'il ressentait. Aujourd'hui, il y était encore accroché même s'il s'était abîmé lors de sa discussion avec Jennifer ainsi qu'avec son ami, Hastur. Il ne savait plus s'il pouvait faire confiance au Renard, si ce dernier ne faisait que le manipuler ou s'il y avait un brin de sincérité en plus.

Le lion souffla d'agacement et passa ses mains sur son visage. Il ne savait plus quoi penser et faire. Ce moment, Arthur l'avait imaginé des tonnes de fois, sa deuxième rencontre avec le Mage Noir - celui qui peut-être l'aiderait à être satisfait de son petit monde - mais maintenant qu'il était face à lui, il ne savait plus par quoi commencer. Ce serait mentir de dire qu'il ne lui avait pas juste un peu manqué. Il avait un petit quelque chose, peut-être tout simplement un charisme naturel qui faisait que le bouclé avait eu envie de lui faire confiance et l'avait idéalisé. Pendant longtemps. Peut-être même encore un peu. C'était incohérent. Comment l'homme qui était actuellement dans sa chambre pouvait être le même que le Serpentard et la Serdaigle avaient rencontré ? Comme s'ils s'étaient tous les deux ligués contre eux pour empêcher... Quoi d'ailleurs ? Rien. Ils avaient dit la vérité.

Toujours debout, il avança de quelques pas dans sa chambre. Ça fait longtemps que je voulais te revoir. Ce n'était que la strict vérité. Stray ronronna en voyant son maître approcher, mais repartit vite bredouille sur le lit en se sentant ignorer. Mais pas par rapport à la dernière fois. Enfin... Quelque part si. Le lion souffla de nouveau et se tourna, marchant cette fois vers la porte. Autant mettre les pieds dans le plat directement. Que tu t'amuses à torturer Jennifer, c'est son problème. Aux yeux du jeune homme, après trois mauvaises rencontres avec le Mangemort et après lui avoir demandé de le rejoindre, elle cherchait le bâton pour se faire battre. Lui, il lui aurait certainement suffi d'une fois pour ne plus avoir envie d'avoir affaire au Mage Noir. Elle savait sur quoi leur relation reposait, elle-même s'était pensée "folle". Arthur ne voulant tout de même pas créer plus d'ennuis à la jeune femme s'expliqua. De toute façon, il y aurait eu de forte chance que le Renard lui demande plus de détails. Elle voulait pas te dénoncer hein. On est pas amis elle et moi, elle avait zéro raison de se confier à moi. J'ai simplement vu sa cicatrice et je l'ai forcé à parler. Et quand on souhaitait être discret, on ne faisait pas de marque au poignet. Se remettant face au Mangemort, il continua. Hastur est un ami par contre. Même s'ils s'étaient légèrement battus. Pourquoi il a été impliqué ? Il ne te connaissait même pas. Ni toi, ni la femme qui t'accompagnait. La sienne selon le Serpent. Il ne fait même pas partie du Ministère. Alors pourquoi hein ?

Arthur tournait comme un lion en cage mais se stoppa pour fixer le Renard, droit dans les yeux, les sourcils froncés. N'essaye pas de m'endormir avec le même discours que la dernière fois, il n'avait pas fumé cette fois, tu connais déjà mon avis là-dessus et il n'a pas changé. Même sobre. Puis sur ton de reproche il continua. A moins que tu veuilles modifier quelque chose maintenant que je sais ça ? Quelque peu sarcastique en fait. Arrêter d'améliorer la vérité par exemple ? D'ailleurs, c'est pas toi qui disais que vous étiez vu comme des terroristes parce que vous clamiez la "vérité" ? Bah maintenant,  le jeune homme comprenait pourquoi.

Finalement, il soupira, cette fois blasé - comme souvent maintenant - parce qu'il avait peur de s'être trompé sur toute la ligne à propos de Renard. Las, il s'installa sur sa chaise de bureau pour être proche du Mangemort qui squattait son canapé. Je veux toute la vérité. Pourquoi tu les as torturé et pas moi. Oh il n'était pas jaloux, attention, il ne souhaitait absolument pas le même châtiment... Mais peut-être voulait-il être rassuré. Sur ton rôle. Et sur toi. C'était horriblement frustrant de ne rien connaître de lui. Il avait bien quelques informations à lui donner qui ne seraient pas tant que ça compromettantes pour son identité. Pas celle qui fonctionne quand je fume. Il faisait bien son malin pour un garçon qui n'était pas non plus le plus réfléchi. Ne me mens pas et n'améliore pas la vérité. Puis un s'il te plaît, clôtura sa tirade. Non pas une supplique. Simplement une envie de n'être plus autant perdu.
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