[Habitation secrète] Demeure Stone

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Des rafales de poussières et de suies accueillirent les deux mages noirs. En effet la cheminée de la vieille baraque n'avait pas été ramonée depuis des années et bien sûr lorsqu'on voyage avec de la poudre de cheminette ça fait des dégats. Aussi tôt sorti du temple du feu, ils se relevèrent baguettes pointées tel une épée. Rien, le chemin était bien libre comme il était prévu. Le Seigneur des Ténèbres était là dans cette batise, seule avec le Mangemort 17... mais cela n'allait pas durer car leurs confrères devaient arrivés d'un moment à l'autre. La Reine des Mangemorts lança directement un dôme anto-transplanage, sa spécialité... Et vu ses compétences magiques, ni phénix, ni augurey, ni oiseau de ce genre ne saurait pénétré dans la batise et dans ses alentours. De plus, le mage noir qui l'accompagnait installa au centre de la pièce, suspendit au plafond, juste au-dessus d'une grande table de bois ternie par les années pasants, une petite machine venant de l'Académie Durmstrang. C'est dans cette école, que le plus grand professeur de Magie Noire de tous les temps enseignait et étant un grand ami, il lui avait confectionné le meilleur ustensile anti-elfe de maison existant au Monde. Il difusait en effet une onde magique que seul l'elfe peut entendre et en ressentir les compétences. A peine serait-il dans le champ d'action de cette machine, qu'il tomberait dans une mort éternelle...

Soudain, les flammes de la cheminée devirent d'un vert emmeraude, flammes digne du grand sorcier qui sortit de l'entrebaillement, Mangemort 02. Il tenait de ses deux bras une silhouette féminine qui n'était rien d'autre que la traitresse. Les deux mangemorts déjà présents avaient au préalable pointés leurs baguettes sur le cheminée.

« Bien confrère, emmène Nymphadora dans la cave trois... Au bout du couloir du sous-sol, elle n'y restera pas longtemps. »

Le troisième Mage acquiessa et descendit avec la nouvelle mangemorte... C'ets à cet instant que trois ombres masculines sortirent du feu. Le Seigneur des Ténèbres les accueilla d'un signe de la baguette leur montrant l'escalier menant aux caves.

« Cave numéro deux, la plus spacieuse pour ce prisonnier de marque. »

Le Mangemort 10 et le Mangemort 03 descendirent avec la carcasse du Ministre de la Magie. Il allait périr dans cette cave jusqu'à l'instant que les mages noirs attendaient avec impatiente. Il était toujours ligoté et toujours dans les vap's. Les deux mages entrèrent dnas la cave froide et lancèrent une fusillade de sortilèges anti-évasion, anti-communication, anti-animaux, anti-créatures magiques... Après cela, il le lancèrent au milieu de la pièce et fermèrent à l'aide de magie, toujours, le cachot de l'homme politique.

Les autres Mangemorts arrivèrent alors et dépossèrent le Ministre moldu dans le cachot numéro un. Ils se retrouvèrent alors tous dans la salle commune de la demeure Stone et se regardèrent tous. Le Mangemort 17 leva sa baguette et lança un sort important, le sortilège de Fidelitas. Il nota ensuite les mots « Demeure Stone » et le montra alors à ses confrères. Prenant soin de bien le dire personnelement à chaque convive, il était un fier gardien du secret. Il brula par la suite le paier d'une flamme rouge et fit un signe au Seigneur.

« Bien mes frères, il est temps maintenant de terminer notre tâche. Mangemort 04, mangemort 10, mangemort 16 et Mangemort 29 vous pouvez démarrer la seconde étape. »

Les quatre mangemorts se regardèrent et l'un des trois sortit une petite fiolle de sa poche intra-robe de combat et but son contenant. Il s'assit alors sur une chaise que lui tendit un de ses confrères et se releva qu'alorsla transformation effectuée.

« C'est dégueulasse... Hum, hum ! Dégueulasse » dit-il finalement d'une voix grave.

Un autre Mage s'en alla vers celui-ci et confirma que la potion avait bel et bien fonctionné.

« Vous pouvez y aller, attention, n'ometez aucun élément ! »

La Reine montra alors la cheminée aux quatre individus et ils disparurent...

Le Mage Noir 17 sortit alors dans la pénombre de la nuit, laissant ses collègues avec les trois prisonniers, il devait parler aux détraqueurs, c'était urgent...

[HJ Désolé d'avoir été long à répondre. C'est pas la joie pour l'instant :s )

Le froid lui rongeait la joue. Les centaines de cloches d’une cathédrale sonnaient à tout rompre dans sa tête. Des douleurs lancinantes lui harcelaient tous les muscles du corps. On aurait dit qu’un train de 180000 wagons lui avait roulé dessus. Ourson fini par ouvrit les yeux. Sa joue collée au sol était maintenant aussi froide que les pavés de la pièce. Sa tête résonnait de toutes les cymbales du carnaval de Rio. Et même un éléphant, avec la meilleure volonté du monde, n’aurait jamais été capable de faire souffrir autant. Mais le ministre de la magie réussi à vaincre la pesanteur et à se redresser sur ses deux pattes comme le bon primate qu’il est. Il jeta un regard circulaire à la pièce avant de dire à mi-voix :

- Ils sont vraiment pas malin c’est affreux. Galiak !

Un crac retenti au centre du local et une boule de tennis verte y apparu suivi d’une paire de bras et de jambes. L’elfe de maison se tourna vers son maître puis se figea. Il se tordit de douleur et s’écroula au sol, mort. Ourson se massa alors l’arrière du crâne avec une grimace.

- Ils sont peut-être pas aussi bête qu’ils en ont l’air finalement. En fin de compte, peut-être qu’on va pouvoir mettre un terme à cette rivalité inutile de manière pacifique. Qui vivra verra comme on dit ! Je serai curieux de savoir quelles autres protections ils ont installé ici. Sans ma baguette ça va pas être facile. Mais, en me concentrant comme il faut, je saurai bien faire parler les murs.

Le jeune ministre regarda le corps sans vie de feu son elfe de maison avec tristesse puis s’assit à terre, les jambes croisées et les mains sur les genoux. Il fera les yeux et sa respiration ralenti.

-Raaaaah la vache, quel mal de crââââne. Ils y ont pas été de main morte les bougres.

Assit par terre, il passa de longues minutes à se masser l’arrière de la tête. Il ne s’inquiétait pas plus que ça, il savait qu’il avait tout le temps pour découvrir où il se trouvai et qu’est-ce qui protégeait les lieux. Si les mangemorts avaient voulu le tuer, il ne serait pas là en ce moment à évaluer ses possibilités d’avenir. Il tenta donc de se relaxer autant que possible. Tout en sachant que l’un ou l’autre encapuchonné pouvait à tout moment franchir la porte pour torturer notre héros. Décidément, c’est pas facile tous les jours la vie d’artiste.

34 faisait partie de ceux qui restaient un peu dans le bureau du Ministre moldu pour tout casser. Cette tâche rapidement accomplie, 29 et 34 attrapèrent la robe de l'homme à terre et le traînèrent vers la cheminée. Tour à tour ils disparurent à l'intérieur, le dernier ôtant le dôme anti-transplanage avant de décamper à son tour. Suivant les instructions données au préalable, les Mangemorts 16, 04, 29 et 34 se rendirent à la Demeure Stone.

Arrivés à destination, les deux mêmes femmes emmenèrent le Ministre moldu dans le cachot numéro un comme on le leur indiqua. Après avoir appliqué les sortilèges de sécurité nécessaires et verrouillé la porte, les Mangemortes rejoignirent leurs confrères dans la salle commune où tous observèrent 17 devenir le gardien du secret de cet emplacement. Chose faite, le plan se poursuivit. Certains partirent au Ministère, d'autres on ne sait où. 34, elle avait pour sa part autre chose à faire.

- Où est Nymphadora ?

- Cave 3, répondit 02.

*Ah oui merci, comme si j'avais une idée d'où ça se trouvait ! J'ai jamais mis les pieds ici moi...*

- Au bout du couloir du sous-sol, ajouta-t-il comme s'il avait entendu ses pensées.

La Mangemorte fronça les sourcils mais le jeune homme ne s'intéressait déjà plus à elle. Après avoir haussé les épaules, elle se dirigea vers un escalier descendant et l'emprunta sans prendre le temps de s'attarder à regarder la décoration de la bâtisse. Elle fut rapidement dans ledit couloir, vu qu'il n'y en avait qu'un, qu'elle parcourut sans hésitation. Ses pas claquant sur le béton, l'air était bien plus frais qu'au rez-de-chaussée. Devant la porte elle hésita un instant. Cependant, elle se reprit bien vite et ouvrit la porte à l'aide de sa baguette. Elle tira prudemment le battant, la baguette pointée et pénétra dans la pièce.

Voyant que la prisonnière ne broncha pas, elle se détendit mais referma magiquement la porte, au cas où. L'ex-membre de l'Ordre se tenait adossée au mur d'en face, l'air un peu inquiet mais aussi en colère. Il faut dire que ce n'est jamais plaisant de se faire enfermer. Encore moins quand c'était car on avait aidé. Pourtant cela était indispensable, du moment qu'ils n'étaient pas sûrs de sa loyauté. 34 s'approcha tout en commençant les explications.

- Bonjour, euh désolée qu'on ai du t'enfermer, simple mesure de précaution.

- Lucie ? s'exclama la jeune femme, dont les traits se modifièrent aussitôt au son de la voix de son amie.

- Chut, tais-toi ! T'es pas censée être au courant ! Bon, écoute-moi jusqu'au bout sans m'interrompre, j'ai pas dix ans devant moi. Nymphadora fit la moue, mais hocha la tête. Elle avait confiance. Tout d'abord, nous sommes reconnaissant de ton aide, grâce à toi le Ministre est hors jeu. Maintenant je pense que tu sais ce que ta traitrise implique, l'Ordre c'est fini pour toi. Nymphadora Lupin, jures-tu de ne pas nous avoir trompé et de ne point nous trahir dans le futur ? Es-tu prête à rejoindre les Mangemorts et à jurer fidélité et loyauté à notre maître et tous les prochains ? Acceptes-tu de faire le Serment Inviolable immédiatement ?

On planifie tout dans sa tête, on se dit qu'en faisant telle action, on deviendra ceci ou changera cela... Mais en fait, non ! Rien ne change, on a beau trahir son patron pour des ennemies, ces ennemis restent toujours vos ennemies. Voilà la magnifique conclusion à laquelle était arrivée Nymphadora, qui était enfermée dans une pièce sombre. Seule, sans manger, sans boire, mais, et que tout le monde en soit conscient, elle ne resterait pas longtemps captive des Mangemorts. Elle ne les avait tout de même pas aidés pour rien ! Pour l'instant, elle prennait son mal en patience et s'imaginait déjà devoir faire comme les prisonniers : tracer des barres sur les murs pour compter le nombre de jours restée ici.

Des bruits de pas combinés à la porte d'un cachot qu'on ouvre la sortirent de sa torpeur, peu encline à commencer les civilités après avoir été traitée de la sorte, elle ne bougea pas. Comme quoi, on a un sale caractère ou en a pas ! Elle attendait des excuses et pas qu'un peu. Mais bon, même en râlant, l'ex-membre de l'ordre ne pouvait rester insensible face à sa meilleure amie qui, de plus est, venait lui offrir les excuses qu'elle attendait.

- lucie ?

C'était bien elle, le même timbre de voix, la même façon de parler, de se tenir... Enfin quelqu'un venait prendre de ses nouvelles et pas n'importe qui ! L'ex-Poufsouffle réfréna, néanmoins, ses ardeurs et lui intima de garder sa langue dans sa poche, pour une fois. Comment ça "chuttt je dois me taire" ? Oui , c'est ce qu'elle avait envie de répondre, mais ce n'était pas le moment de jouer à la plus maligne... Lucie était mangemorte avant toute chose, la preuve en était, leur dernier duel l'une contre l'autre... M'enfin, du passé tout ça, rien que du passé. Elle l'écouta donc, patiemment ou non, déblatérer un tas de choses inutiles et que tout le monde savait déjà. "Reconnaissant de mon aide ? Manquait pas plus que ça ! L'ordre, c'est fini pour moi ? Bahhh tiens, je peux toujours aller lécher les pieds de Mione voir si elle veut bien encore de moi. Après tout, je n'ai rien fait de grave. Juste participer à la capture du ministre, rien de bien méchant". Elle ponctuait ses pensées et les paroles de Lucie par un hochement de tête continu qui voulait clairement dire : vient en aux faits ma petite lucie.

- Nymphadora lupin, jures-tu de ne pas nous avoir trompé et de ne point nous trahir dans le futur ? Es-tu prête à rejoindre les mangemorts et à jurer fidélité et loyauté à notre maitre et tous les prochains ? Acceptes-tu de faire le Serment Inviolable immédiatement ?

- Blablabla et blablabla... Tu te poses encore ce genre de questions ? Alors que les réponses sont si évidentes. M'enfin, je suppose que tu veux l'entendre de ma propre bouche donc je vais y répondre. Oui, je jure que je ne vous trahirais pas, que je suis prête à vous rejoindre, je jure fidélité et loyauté à notre maitre et tous ses successeurs quels qu'ils soient. Pour le serment inviolable, je n'ai de toute façon pas le choix si je veux être admise parmi vous, donc... Oui, j'accepte.

Un Serment inviolable, encore un...Ca allait devenir une habitude à force. Mais bon, elle était sûre et certaine de ne pas le regreter plus tard et puis, elle ne quittait pas un camps pour aller dans l'autre pour retourner trois mois plus tard, dans l'Ordre. Ce Serment n'était qu'une formalité, ils pouvaient avoir confiance en elle.

- Bon, on se le fait ce serment qu'on ait fini avec tout ça.

*Bah oui je veux l'entendre de ta propre bouche, c'est la procédure ma grande...*

Nymphadora finit par accepter avant de s'impatienter. 34 devina qu'elle en avait marre d'être enfermée dans ce trou et avait hâte de sortir. Un demi-sourire s'étala sur son visage, bien que personne n'aurait pu le voir. Elle recula, déverrouilla la porte sans prendre plus de mesures de sécurité nécessaires cette fois-ci. La prisonnière n'avait décidément pas l'intention de prendre la poudre d'escampette. La Mangemorte prit une grande inspiration pour lancer son appel... Et finalement relâcha l'air retenu dans ses poumons en soufflant doucement. Non, elle n'avait pas envie de se casser la voix à brailler. Elle agita sa baguette et son patronus jaillit pour foncer jusqu'au rez-de-chaussée.

Les deux femmes n'eurent pas à patienter longtemps : 02 entra à son tour dans la pièce. La cagoulée lui jeta un coup d'oeil, une interrogation sur le visage. L'homme hocha la tête, répondant affirmativement à sa question muette. Oui il était au courant, oui il était prêt à être leur Enchaîneur. Les trois personnes s'approchèrent, la situation devint sérieuse. Les deux femmes joignirent leur main droite, comme si elles se serraient la main pour se saluer. Un autre regard pour affirmer que le Serment pouvait débuter. 02 toucha de l'extrémité de sa baguette leurs mains unies avant de prendre la parole :

- Nymphadora Lupin, peux-tu nous assurer que tu n'as point trahi d'une quelconque façon les Mangemorts en nous aidant ce jour ?

- Oui.

La réponse fut faite d'un ton solennel, d'une voix calme et posée. Personne à ce moment n'aurait pensé à réfuter cette affirmation, rien qu'à cause de la façon dont elle l'avait dit. 34 et l'ex membre de l'Ordre ne se lâchèrent pas des yeux, scrutant le fond de l'âme de l'autre alors qu'une langue de feu s'enroulait autour de leurs poignets. Impassible, 02 continua :

- Et acceptes-tu alors de faire désormais partie des Mangemorts, de servir, d'obéir à notre maître et à tous ses succédeurs ? De jurer loyauté, fidélité et de ne jamais nous trahir ?

- Oui.

Un second filament rougâtre s'entrelaça avec la première pour serrer étroitement leurs mains.

- Bien, dans ce cas le Serment Inviolable est terminé.

A ces mots, il retira sa baguette de leurs mains et la corde enflammée disparu. La pression se relâcha et elles purent enfin délier leurs doigts. Les yeux de Nymphadora brillaient férocement, une nouvelle ère commençait pour elle, à partir de maintenant. Ils quittèrent donc tous les trois la pièce et 02 remonta pour retourner à ses occupations. 34 s'arrêta devant la cave 2, attendant que Nymphadora s'en aille pour entrer. Mais celle-ci ne semblait pas décidée à partir.

- Euh et moi je fais quoi ?

Ah oui, question logique. Elle n'y avait pas pensé. La Mangemorte regarda autour d'elle comme pour chercher une réponse... qui ne tarda pas à venir.

- Hum... Cet endroit aurait bien besoin d'un coup de nettoyage.

Elle montra du doigt un mouton de poussière sur le sol qui voletait doucement à cause du mauvais isolement du sous-sol. Devant l'air choqué et outré de son amie, 34 rit. Non elle n'avait bien sûr pas pensé une seule seconde que la nouvelle recrue put servir de femme de ménage... Ou pas !

- Non, sérieusement tu pourrais faire à manger, je suis sûre que ceux qui rentrerons de mission mourront de faim... Tu m'excuses mais je vais commencer l'interrogatoire sans 17, il ne m'en voudra pas je pense...

L'ex-Gryffondor aborda une petite mine qui voulait sûrement dire "Quoi, m'obliger à faire à manger ?! J'aurais peut-être pas dû quitter l'Ordre en fin de compte..." puis traîna les pieds jusqu'à l'escalier avant de disparaitre de sa vue. 34 était désolée pour elle, mais elle n'avait rien à lui proposer de mieux pour le moment. Elle se tourna de nouveau devant la porte et l'ouvrit à l'aide de formules non prononcées à haute voix et de sa baguette. Elle entra précautionneusement et verrouilla aussitôt derrière elle.

Le Ministre était toujours dans les vapes bien qu'il commençait à retrouver ses esprits. D'ailleurs il avait réussi à se redresser sur ses fesses malgré son corps ligoté. Un sourire mauvais apparut sur ses lèvres alors qu'elle s'approchait de lui la baguette pointée sur l'homme. Cela faisait un bout de temps qu'ils ne s'étaient pas vu... Elle le lui avait promis, c'était fait : enfin ils se revoyaient. Pour le malheur du membre de l'Ordre.

- Comment on se retrouve Ourson... Alors dis-moi, qu'est-ce que ça fait d'être enfermé dans un taudis car une personne de son camps t'as trahi ?

Un rire léger et moqueur s'échappa de sa bouche pour ponctuer ces paroles. C'est alors qu'elle vit un petit tas inerte, sur le sol. Intriguée elle se déplaça pour aller voir ça de plus près, tout en restant face au prisonnier. Ca non, même si les risques étaient minimes voir inexistants, elle ne se laissera pas surprendre par une quelconque supercherie. La Mangemorte retourna du bout de son pied le corps inanimé. Tiens un elfe de maison... mort. Décidément ses confrères excellaient dans le domaine la sécurité et surtout de garder les ennemis en captivité sous leurs bons soins. Ahah, le Ministre de la Magie ne se sentait-il pas coupable de son ignorance ? Sous-estimer les Mangemorts était une terrible erreur... Qui avait coûté une vie cette fois-ci. Certes une vie peu importante, mais quand même : une vie.

[H.J : Et oui Ourson, tu es toujours ligoté comme l'a précisé 17 dans son RP précédent]

Le crâne toujours aussi douloureux, Ourson commençais tout doucement à se relaxer. Après plusieurs minutes, l’esprit du ministre était entièrement vide. Fini les inquiétudes. Fini les angoisses. Tout à coup, au travers des murs de pierres froides, des sons. Voix aiguë. Deux filles se parlent. Mais qu’est-ce qu’elles racontent ? Les voix sont trop étouffées par les parois de granit. On ne perçoit que les sons, impossible de distinguer les paroles. Notre héros se concentre d’avantage. Il ne tardera pas à trouver le parfait état mental qui lui permettra de saisir chaque intonation et ainsi reconstituer toutes les phrases. Mais au moment où il pensait enfin toucher au but, plus rien. Les voix se sont tuent.

Soudain, de nouveaux sons. Des bruits de pas dans le couloir. Lents. Mais décidés. Ensuite, tout proche : criiiicriiiicr zuiiiii

Le membre de l’Ordre ouvrit les yeux pour voir entrer son geôlier. L’encagoulé ferma la porte pour enfin se tourner vers le captif. La vois féminine qui sorti de ce masque était agréable malgré le ton ironique et jubilatoire. Il fallu quand même quelques secondes au ministre pour se souvenir d’où il connaissait cette voix. Car il l’avait déjà entendue par le passé. Cette touche de confiance absolue dans le timbre. Cette certitude ancrée dans les convictions. Cette fille était parmi les mangemorts qui ont attaqué Poudlard il y a de cela quelques mois. C'est elle qui attaquait sous couvert de l'invisibilité. Mais ce n’est pas tout, cette voix lui est bien plus familière. C’est beaucoup plus récent. Mais où l’a-t-il entendu ? O’ rage, calvaire des clavaires, ce goût sur la langue. On le connaît, on sait qu’on le connaît, mais impossible de le relier au mets lui correspondant. Silencieux, le jeune homme, d’ordinaire si joyeux, enrageait face à ce trou de mémoire. Toutefois, il força la paix à revenir dans son esprit. Préférant pouvoir repousser toute attaque mentale au détriment d’un souvenir qui allait de toute façon refaire surface tôt ou tard. Il suivit donc du regard cette femme, intriguée par l’elfe mort.

Ourson ne voyait pas le visage de son gardien, il ne pouvait donc pas lire ses pensées au travers des ses expressions. Et la legilimentie serait ici tout aussi utile qu’un coup d’épée dans l’eau. Par contre, les mouvements alternativement lents, raides, puis relâchés révélaient biens des choses : l’angoisse, l’inquiétude et enfin le soulagement. Le temps est venu pour notre ministre de répondre.

- La trahison ! Le goût du sang et la misère ! Voici donc les grands principes que vous enseignez à vos camarades. Mais est-ce que vous leur enseignez aussi à comprendre qui se faire réellement trahir dans l’histoire ? Hein ! Je paris que non. Ainsi vous faites croire à Nymphadora que je suis le dindon de la farce !? Je lui faisais confiance, elle m’a trahi, et c’est moi le perdant !? La pauvre si elle savait.

Derrière son masque, la jeune fille mesurait les paroles de son captif, Ourson en était sur. Mais l’ironie de la situation l’incitait à aller encore plus en avant. Pousser encore un peu plus le bouchon. Quitte à en souffrir. Jusqu’où cette fille à la voix si agréable accepterai-t-elle l’offense d’un prisonnier ? Mais ce bonhomme révolté n’en avait cure. Ils ont trahi la confiance d’une jeune fille, l’incitant à devenir une parjure uniquement pour servir leurs intérêts au détriment de son avenir. Ourson se devait de la venger. Mais pour l’instant l’ironie est sa seule arme. Autant en profiter.

- Mais vous vous garderez bien de lui dire n’est-ce pas ? Bien sur. Ce serait moins drôle. Quel intérêt y aurait-il ? Elle vous est bien plus utile en ne sachant rien. Pour moi, mon avenir, il n’y a que trois solutions :je meurs, je reste prisonnier ou je suis libéré. Tout n’est qu’une question de temps. Mais Nymphadora, quelle vie va-t-elle mener à présent ? Ne plus jamais pouvoir sortir en publique. Toujours rester à couvert. Toujours en cavale. A l’affût de chaque ombre. Redoutant à chaque instant une rencontre fortuite avec un auror. Ou bien être obligée de se construire une nouvelle vie ailleurs. Il faut avouer que vous êtes les rois des cadeaux pourris. La-dessus vous l’avez gâté.

Ourson savourait ses propres paroles. Il ne savait pas encore l’impacte qu’elles avaient sur le geôlier, mais quel régal que cette dérision. Mais cette délectation ne parvenait pas à apaiser la colère. Ils viennent de ruiner la vie d’une fille. Le ministre lui-même était responsable de la mort d’un elfe. Bon il va de soit qu’on pourrait placer ça dans la catégorie « mort au champ d’honneur » ou « mort pour la patrie » et tout le tralala, m’enfin soit, il n’empêche que c’est Ourson qui l’a mené à la mort. Et maintenant il est trop tard, faut faire avec.

- Je vais vous dire, je n’éprouve même plus la moindre peine pour mon elfe. (Il tourna la tête pour un dernier regard vers l’elfe mort puis revint vers la mangemort) Comparé à ce que vous venez d’offrir à Dora, je sais que cette petite boule de poile a eu une vie merveilleuse. Et je sais que même mort, il est heureux car il est mort en me servant. Je suis navré de sa mort car c’est de ma faute, mais surtout parce que c’était pour moi un ami. Mais je suis encore plus navré pour Nymphadora elle-même. Rien qu’entrevoir la vie qui s’ouvre devant elle me donne des frissons dans le dos. J’en ai de la peine pour elle. Et elle reste une amie pour moi. J’aurai du voir qu’elle sombrait dans le chaos. Ma mission dorénavant est de la faire revenir à la lumière. Le système dans lequel je vis n’est pas parfait, je le sais. Mais mon utopie à moi ne prévoit pas de tuer qui que ce soit. Que du contraire.

-Ho désolé, le ministre qui est en moi s’est réveillé. Vous tenez le coup jeune fille ?

- Hein !

- Soit !

- Quelle est la suite du programme ?

- Torture ?

- Interrogation surprise ?

- Punching ball humain ? Rien que pour le plaisir !?

Enfin le Ministre daigna de lui répondre. Ca on ne pouvait pas lui prendre, ce mec avait le sens des discours, certes un tantinet dramatiques mais l'éloquence ne lui manquait pas. Enfin, dans ce contexte gâcher sa salive ne servait à rien, ce n'était pas le genre de paroles qui plaisent au Mangemorts. Elles ont plutôt tendance à les faire rire, moqueusement. Mais pour quelqu'un qui pondait un monologue, qu'est ce qu'il sortait comme conneries ! Il affirmait des choses dont il n'avait pas idée, il avançait des faits qu'il ne connaissait même pas. Si cela énervait considérablement 34, elle préférait se taire et en rire extérieurement.

Il continua, espérant probablement que ses insinuations et son ironie la fera exploser de rage. Mais elle ne broncha pas et après avoir effectué une petite pose, le prisonnier reprit de plus belle, peignant une nouvelle fois la vie future et horrible de Nymphadora en passant par la triste mort de son elfe. Seulement sur ce premier point, il oubliait un détail considérable. Normal, pour les Aurors et membres de l'Ordre les méchants étaient toujours les Mangemorts. Une catastrophe ? = Mangemorts. C'était automatique, et surtout très bête. Alors la trahison de Nymphadora c'était bien sûr encore de leur faute. La gentille et innocente ex-Gryffondor avait été trompé par ses ennemis, voilà la seule explication qu'avançait le Ministre. Quelle belle logique.

Avant que 34 n'eût l'occasion de mettre les choses au point, il poursuivit. Décidément il ne pensait qu'à sa gu*le. Et moi, et moi, que va-t-il m'arriver ? T'inquiète pas mon mignon, j'y viens, j'y viens.

- Cette dernière proposition me plaît bien... Malheureusement je dois attendre mon confrère pour commencer les choses sérieuses. Quoique, il ne m'en voudra pas si je me laisse déborder... Une fois ou deux.

En disant ces mots elle s'était approchée du Ministre et le toisait désormais en se tenant juste devant lui. Ce bougre la défiait des yeux, il ne l'en croyait pas capable ? Quelques secondes tendues défilèrent puis 34 lui envoya un bon coup de pied dans le ventre. Si l'homme tomba sur le côté en soufflant, elle ne dut pas lui faire bien mal. Au pire il aurait un hématome. Pourtant elle y avait mis toute sa bonne volonté, mais elle ne possédait que la force d'une femme. Alors qu'Ourson se remettait de ses émotions et parvenait tant bien que mal à se rasseoir, 34 entreprit d'arpenter la pièce.

- Tu peux juste me dire merci de ne pas avoir frappé plus bas, ou tu serais encore à terre. Bref, où en étions-nous ? Ah oui, je voulais juste te démontrer à quel point tu avais tort.

Elle continua de faire lentement le tour de la pièce, comme un prédateur tourna autour de sa proie hésitant sur quel morceau il allait dévorer en premier.

- Je trouve ça charmant comment tu portes toujours Nymphadora dans ton coeur : Dora ? Tu arrives encore à utiliser ce petit surnom après ce qu'elle t'as fait ?! Tu crois vraiment qu'elle ne sait pas ce qu'elle a fait, qu'elle ignore ce que deviendra sa vie ? Ne la sous-estime pas, elle n'a plus 12 ans. Nous ne lui avons rien caché, elle a fait ses choix comme une grande et c'est à elle d'assumer. Comment n'arrives-tu pas à la détester ? Tu parles de la faire revenir à la lumière, tu t'accuses ! Mais ouvre les yeux bon sang ! Elle a quitté ton camps et ce pour toujours, il va falloir te faire une raison.

Pour le coup, elle s'était vraiment laissé emporter. Sa respiration était saccadée et elle mourrait d'envie de le frapper une nouvelle fois, lui faire mal, lui fermer sa bouche afin qu'il arrête de déblater stupidité sur stupidité. La Mangemorte s'arrêta de marcher et tenta de reprendre le contrôle d'elle-même. Hurler sur le prisonnier ne l'aidera pas à le mettre dans de bonnes conditions pour la suite. Il fallait lui faire perdre pied, le déstabiliser. Après une minute où rien ne sembla bouger, elle décida de s'attaquer à une autre facette de la question. Elle revint vers Ourson, un sourire moqueur au coin des lèvres.

- Je me demande, comment cela se fait-il que tu sois tant attaché à elle ? C'est que tu t'en veux de ne pas avoir su la garder dans l'Ordre, comme si tu avais été un mauvais Chef, ce que tu n'es pas ? Ou alors tu n'arrives plus à oublier cette charmante jeune femme ?

Tout en déballant son petit discourt, emprunt de sarcasme et d’ironie, le ministre de la magie épiait chaque geste de se geôlière. Quand cette dernière parla enfin, Ourson exaltait. Sa réaction, sa voix, ses gestes, tous indiquaient qu’elle enrageait. Le membre de l’Ordre du phœnix avait touché un point sensible. Et il semblerait qu’il ait piqué là où ça fait vraiment mal car la mage noire venait de décocher un sacré coup de pied dans l’estomac du bonhomme.

Allongé à terre, toussant et crachotant, le ministre se remit doucement sur ses fesses. La demoiselle, elle, continuait de tourner en rond. Tant au sens propre qu’au sens figurer du terme. En effet, elle trouvait intéressant de s’attarder sur le sujet de Nymphadora. Ourson en fut intrigué. Certes il avait lui-même lancé le sujet, mais pour sa part, il ne s’agissait que d’un moyen efficace de faire sortir cette jeune femme de ses gons.

Cependant, le résultat dépassait anormalement le but recherché. Cette fille n’était pas seulement agacée ou contrariée, elle était royalement furax. Aurait-il fallu qu’elle éprouve une grande amitié pour Nymphadora ? C’est la seule explication possible pour comprendre une telle réaction. Ourson entendait là le plaidoyer d’une fille pour sa meilleure amie. « Laisse la vivre sa vie », « elle a grandi, ce n’est plus une enfant », « elle sait ce qu’elle fait », …

Un discourt passionné que celui-ci. Il venait du cœur. Tant et si bien qu’il avait demandé une grande énergie pour sortir. La mangemort venait de trahir ses sentiments. Et la suite ne faisait que confirmer encore un peu plus ce que notre héros avait compris. Après avoir essayer sans succès de se calmer, elle tentât de dévier le sujet vers le monde magique des sentiments d’Ourson. Croit-elle réellement être capable de démêler la complexité des émotions du ministre ? Cet homme si amoureux de la vie. Cet esprit si tordu plongé dans le second degrés. L’être et le non être se côtoyant à l’infini dans cette boite crânienne si semblable aux autres. Un sourire naquit sur le visage d’Ourson. Il était amusé. Amusé de la jalousie de sa gardienne.

- Quelle ironie. Je m’attendais à tomber sur un rustre sans cœur. Et je tombe sur un paquet d’amour. Bon d’accord, un paquet d’amour avec des dents.

Le sourire d’Ourson prit de l’ampleur.

- Puisque, apparemment, on doit attendre ton copain pour commencer la fête, autant en profiter tailler une bavette. Hé bien oui, j’ai beaucoup d’affection pour Dora. Serons-nous désormais des rivaux qui luttent pour la main d’une fille ?

La nuit était tombée, la talentueuse 16 avait pour mission de ramener un cadavre à la demeure Stone. Celle-ci avait prit un petit plaisir à tuer quelqu'un qui se promenait seul dans les bois et qui eut la malchance de croiser la mangemorte. Elle emmena sa victime dans un endroit calme et désert, de toute préférence. Cette mission ne plaisait guerre à la mangemorte qui aurait voulu faire quelque chose de plus palpitant mais, elle devait obéir aux ordres et n'eut d'autres choix que de s'exécuter. Soudain, une odeur se faisait sentir. 16 ne mit pas longtemps à trouver d'où l'odeur provenait. "Oh mon dieu! IL COMMENCE A PUER CELUI-LA! POWAAAAAAAA!" La bellissima ne supportait pas l'odeur d'un cadavre, cela lui donner envie de vomir. Son estomac commençait à se tordre violemment. Elle continua de râler pendant une bonne dizaine de minutes et finit par se taire lorsqu'elle trouva un coin isolé, tranquille et sûr pour pouvoir transplaner. "La prochaine fois, je demande à ce que se soit 29 qui se charge de cette corvée. C'est à cause d'elle que je me tape le sale boulot encore!" Elle vérifia qu'elle soit toute seule et ne voyant personne aux alentours, profita de cet instant pour transplaner avec le cadavre.

Enfin arrivée à bon port, elle se trouvait à présent devant la demeure. Il y'avait qu'un détraqueur qui guettait le moindre signe de vie. 16 n'aimait pas du tout les détraqueurs mais avança courageusement devant lui. D'une voix froide, elle lui dit tout en montrant le cadavre:

-Pardonnez-moi, mais on a besoin de moi pour une délicieuse petite torture.

N'étant pas sûr de son coup, elle les fixa d'un regard noir sous son capuchon. Le détraqueur s'écarta et la laissa passer avec le macchabée. Ne voulant pas perdre plus de temps, elle fit léviter le cadavre et entra dans la demeure. Tout était poussiéreux... ou presque... ou moins que d'habitude. Elle descendit dans la cave, suivit du cadavre puant qui suivait. Ne sachant pas vraiment ou le poser, elle se retourna et pointa sa baguette sur le corps pour le poser au sol. Elle laissa le cadavre et se mit à chercher un de ses confrères ou consoeurs. Il lui avait semblait entendre des voix à proximité, et trouva finalement 34 qui titillait le ministre ligoté comme un saucisson. Ne prêtant pas attention à lui, elle dit à sa consoeur:

-Ah tiens tu es là. J'ai rapporté ce qu'on m'avait demandé. Je l'ai laissé dans le couloir. Par contre il commence à dégager une odeur, j'ai cru mourir. Donc après va falloir attendre qu'on sache ce qu'on va faire de ce cadavre puant.

Se retournant pour repartir, elle s'arrêta net et dit à 34:

-Ah oui et 14 voudrait que tu ailles à Hollow, maintenant.

-Maintenant? Bon ok, surveille le ministre. J'en ai pas pour longtemps.

-Hein? Et pourquoi c'est moi qui devrait le surveiller d'abord! Je voudrais bien pouvoir me détendre, un cadavre puant à ramener, c'est quand même pas rien!

-Désolée mais tous les autres semblent être occupés! Et il me semble que tu voulais faire quelque de plus palpitant non? C'est l'occasion ou jamais. J'en ai pour 5 minutes.

16 regarda sa consoeur partir et resta près de la porte, tournant le dos au ministre. Elle observa sa baguette qu'elle tenait encore dans sa main droite et la caressa avec soin en observant de temps en temps ce qui se passait dans le couloir. Le silence était bien pesant, mais la mangemorte ne voulait pas dire un mot au ministre, même si l'envie de le provoquer la démangeait. Commençant à avoir des crampes aux jambes, elle se mit face au ministre, sans lui parler, sans lui accorder un regard et s'assit sur une vieille chaise qui menaçait de se briser.

Alors qu'Ourson commençait sérieusement à taper sur les nerfs de la Mangemorte, ô miracle, 16 vint la sauver. Celle-ci se mit à lui parler d'un cadavre, d'une mauvaise odeur et autre. 34 s'en fichait éperdument, elle attendait 17, et de pied ferme, d'ailleurs elle en avait marre de l'attendre. 16 ajouta que le Seigneur de Ténèbres désirait la voir à Hollow. *Manquait plus que ça... Bon et j'en fais quoi du prisonnier, j'étais censée le surveiller.* Elle arrêta la Cagoulée qui s'apprêtait à partir et lui demanda de surveiller Ourson. Elle refusa mais 34 ne lui laissa pas le choix et la laissa en plan avec un mauvais argument. De toute façon sa consoeur n'oserait pas laisser le Ministre seul.

La Mangemorte sortit de la Demeure Stone et découvrit avec surprise qu'un Détraqueur poireautait. On aura tout vu. Sans chercher à comprendre elle transplana en direction d'Hollow.

A peine quelques minutes plus tard, elle réapparut au même endroit mais un Phénix perché sur son épaule. Elle s'avança vers la porte d'entrée la baguette levée, au cas où la créature déciderait de l'embêter un peu. 14 venait de lui donner une mission, elle n'avait pas beaucoup de temps devant elle et il fallait également mettre au courant 16. Elle entra sans encombres et une fois dans le salon, elle remarqua que la demeure était vide, ils avaient dû repartir par la cheminée. Tant mieux, il fallait que personne ne reste ici. Elle posa l'oiseau sur le dossier d'une chaise, puis elle descendit au sous-sol retrouver les deux autres. En la voyant arriver 16 sauta sur ses pieds et un flot de reproches sortit de sa bouche. 34 n'y prêta aucune oreille, elle saisit la chaise sur laquelle était assise la Mangemorte quelques secondes auparavant, s'approcha d'Ourson et l'assomma d'un coup avec. 16 resta un instant bouche bée avant de rigoler :

- Aaaah merci, depuis que t'es partie il arrêtait pas de me draguer ! Nan mais jte jure, il m'a même lâché que mon père devait être un voleur parce qu'il a volé les deux plus beaux diamants du monde et les a caché dans mes yeux ! La drague pourrie quoi... Hé mais dis donc, je ne te savais pas aussi violente.

- Chut, bon écoute on doit s'occuper de transférer le Ministre, 14 n'a aucune confiance en... celui qui reste dehors. On va donc placer un Inférius ici, d'où l'utilité de ton cadavre...

-Chouette, une mission ! Bon je m'occupe de ce cher mort.

34 opina, avant de remonter à l'étage avec Ourson toujours inconscient et ligoté, sujet à un sortilège de lévitation -trop lourd sinon =p-. Elle se hâta de réunir dans un sac de la nourriture, de l'eau ainsi qu'une lampe. 16 ne tarda pas à la rejoindre et de lui apprendre :

- Mouarf, j'ai cru que j'arriverai pas à le transformer, mais si finalement. Tu le verrais... une horreur. T'imagines même pas la chance que t'as de ne pas l'avoir vu, ni senti... Bref, sinon je lui ai ordonné de rester dans la pièce que j'ai fermé à clé. Autre chose à faire ?

- Mmgbbrr

16 envoya un coup de pied dans la tête d'Ourson qui commençait à remuer, ce qui le replongea dans un bon sommeil. 34 apprit à sa consoeur qu'elles allaient l'emmener dans un lieu sûr, plus précisément dans la chambre mortuaire d'une pyramide. Elle venait d'en avoir l'idée, de toute façon elles n'avaient pas le temps de discuter pendant des heures pour savoir où le cacher et puis, personne ne le retrouverait dans un tel endroit. Toutefois pour partir en toute sécurité, il fallait utiliser le Phénix -qui ne pouvait rien faire actuellement avec le dôme anti-animaux magiques- La Mangemorte agita donc sa baguette en récitant des incantations intérieurement et le dôme ne fut plus un problème. Tout était prêt, 16 s'empara de son bras et du pied d'Ourson, et 34 s'accrocha à l'oiseau. Tous disparurent en un éclair de la Demeure Stone...

Mouahaha posté à 00h34, trop forte xD

[pv ]

Une retraite très très anticipée pour la jeune 18, voila ce dont était fait sa vie pour le moment. Ayant désertée les mangemorts, elle ne voulait pas se retrouver nez à nez avec la nouvelle chef autrement appelée 34 et donc impossible pour elle de retourner dans son aimable petite demeure. Écumant pendant plusieurs jours et plusieurs nuits les différents villages qui peuplaient le monde magique à la recherche d'une maison abandonnée qui pourrait l'abriter un petit temps. Elle ne trouva, malheureusement rien et du continuer son voyage à l'étranger, ce qui la mena nez à nez avec la maisonnette qui fit d'elle un mangemort. Tombant littéralement amoureuse d'elle, 18 y posa ses bagages et voila, bientôt six mois, qu'elle logeait dans cette modeste demeure... Mais les apparences étaient trompeuses.

18 en vrai fée du logis avait refait tout l'intérieur et son petit nid douillet lui apportait plus de confort qu'on ne pouvait l'imaginer. Profitant de son exil pour penser à tout et à rien, elle se repassa le film de sa vie plusieurs fois dans sa tête et fut extrêmement déçue de certaines décisions qu'elle avait prise sur un banal coup de tête. Mais bon, tête de mule un jour, tête de mule toujours. Seule sans aucune compagnie, même pas une petite souris à qui elle aurait pu apprendre à danser la polka, 18 passait beaucoup de son temps à écrire des romans cochons, réservés aux adultes, voyez-vous. Tout les phantasmes qu'elle n'avait pu réaliser se retrouvait inscrits sur des petits bouts de papiers, au fil du temps, elle s'était construite une immense bibliothèque de livres x.

Tant que maintenant sa vie de recluse lui plaisait énormément, aucun compte à rendre et une liberté absolue que demander de plus ? La maison en offrant tout les conforts, offrait une protection absolue grâce aux nombreux dispositifs mis en place par 17 lorsqu'elle mit les pieds pour la première fois ici. 18 n'avait vraiment pas de quoi se plaindre. Bon oui, il manquait un homme ou deux pour les plaisirs de la nuit, mais on ne peut pas tout avoir. Quoique... Il se peut que le destin nous donne un coup de main de temps en temps.

Il était tard ce soir la quand 06 quitta Hollow Bastion, c'était aux alentour de minuit que son Chef 34 lui avait donné une mission, sa première et surement pas la dernière. Il devait se rendre à l'étranger il ne savait pas ou exactement, mais il devait suivre les indications au pied de la lettre. C'est avec sa capuche sur la tête et son masque sur le visage qu'il pénétra dans la rue sombre qui bordait le Quartier Général des serviteurs des ténèbres. Il n'y avait pas âmes qui vivent, aucune victime dans les environs, dommage sa l'aurais peut être mit en jambes. Le meilleur moyen de se rendre a l'endroit indiquer était en Transplanant, mais effectuer une si longue distance comportait des risques, mais bon faut savoir s'en foutre. Il marcha environ pendant dix minutes et s'arrêta dans un petit square ou la végétation était denses et épaisse, c'était un bon endroit ou personne ne pourrait le voir enfin même si c'était le cas il n'aurait pas pour longtemps a la faire taire. C'est dans cette agréable atmosphère que 06 Transplana dans un "Poc" c'est alors que tout devint complètement noir, une extrême pression s'exerça sur toute la surface de son corps, il n'arrivait plus à respirer, on aurait dit que des cercles d'aciers lui enserraient la poitrine, ses yeux s'enfonçaient quelque peut dans leurs orbites et ses tympans semblait s'étirer de plus en plus profondément à l'intérieur de son crane, mais il se devait de garder le cape et puis il avait connu bien pire au bout d'un petit moment il pût enfin respirer a plein poumons.

Il était à présent dans une petite clairière ou les ténèbres régnaient, il n'y avait aucune source de lumière a proximité, il sortit sa baguette et la brandit devant lui et d'un petit geste vif du poignet le bout de sa baguette s'éclaira, il pût voir plus distinctement où il se trouvait, il n'y avait personne, aucune bâtisse ou autre il n'en croyait pas ses yeux, il pensa s'être trompé, mais ce n'était pas possible il avait suivi les instructions a la lettre, c'est pourquoi il décida d'avancer dans l'obscurité, décider a trouvé ce qu'il cherchait. Au bout d'une dizaine de minute il ne pût conclure qu'il n'y avait rien dans les environs, il allait donc devoir recourir à la magie. D'un nouveau léger mouvement de baguette il éteignit la lueur qui illuminait le bout de sa baguette. Il alla se placer un peu plus à l'écart, puis leva sa fine baguette de bois au-dessus et dit tranquillement :

- Hominum Revelio !!

Ce sortilège permettait de révéler la présence éventuelle d'êtres humains dans un lieu donné. 06 appris donc qu'il y avait bien une personne qui se cachait par ici et il se devait de savoir ou et comment elle se protégeait, il y avait plusieurs solutions, soit elle se cachait sous une cape d'invisibilité, soit dans une maison proche d'ici qui était sous le sortilège de Fidelitas ou encore qu'il ne s'agissait que de simple moldu perdu dans les environs. Il fallait trouver une solution et vite. Il ressortit le papier de sa poche et relu les informations et compris très vite qu'il s'agissait bien d'un sortilège de fidelitas, mais comment découvrir ou se trouvait cette stupide maison si on ne connaissait pas le gardien du secret, la seule solution qui vint à l'esprit de 06 était soit de balancer des sorts a tort et à travers en espérant toucher la cible qu'il cherchait ou alors d'utiliser son odorat beaucoup plus développer que la moyenne vu qu'il était lui-même un Loup-Garou.

La seconde solution semblait la meilleure, mais il se devait de repérer quelque chose d'inhabituelle une odeur ne venant pas de la nature qui l'entourait une odeur plus forte plus acre que les autres. Il enleva son masque et respira a plein poumons, il devait se concentrer c'est pourquoi il ferma les yeux et qu'il continua a insuffler de l'air dans ses poumons et donc dans son nez, c'est à l'or qu'une odeur inhabituelle vint lui titiller les narines, s'il ne se trompait pas il s'agissait d'un parfum, un parfum fort et qui appartenait sans nul doute à une femme, il suivit donc cette trace, arriver à la fin de la trace il brandit sa baguette devant lui, mais à ce moment-ci une lumière éclata au-dessus de lui et un papier tomba à ses pieds il le ramassa et lu ce qu'il y avait marqué dessus, c'est à ce moment qu'une maison délabrer apparus a même pas deux ou trois mètres de lui, il ne c'était donc pas tromper cela était bien un sortilège de fidelitas. Il s'avança en direction de celle-ci grimpa les marches qui menaient au perrons et s'arrêta devant la porte, la personne qu'il cherchait se trouver à l'intérieur et il allait surement devoir se battre en duel, alala cela promettait d'être intense. Il poussa donc la porte d'entrée et pénétra dans la vieille demeure, l'extérieur et l'intérieur n'avait rien à voir, 06 se trouvait a présent à l'intérieur d'une bien jolie maison, éclairer, coquette etc ... !!

Mais qu'est-ce qu'il croyait ce nouveau mangemort de pacotille qu'on rentrait aussi facilement dans une maison où y résidait une ancienne mangemort ? Allons donc, 18 était une des plus vielles qui restait, elle avait servi sous plusieurs ordres de maitres tous plus grands que les uns que les autres, elle était si puissante, si belle... Oui bon tout le monde la connait, j'arrête donc là son éloge. Quoi qu'il en soit l'erreur est humaine et pour plus de crédibilité, elle leva toutes les protections qui avaient été posées et attendit patiemment le jeunot pour lui mettre sa raclée, qu'il se rende bien compte de le vraie valeur d'être un mangemort.

Comme si de rien n'était, comme si elle ne s'attendait pas à ce que quelqu'un arrive, 18 resta assise dans son sofa à peaufiner son livre sur la contraception ! Lorsqu'elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir, elle tourna néanmoins sa tête vers l'entrée et dévisagea son amuse-bouche de ce soir de haut en bas. Vous allez me dire avec la cape, elle ne sut pas voir grand chose. Pour mieux apercevoir la bête, terme nullement péjoratif mais juste pour qualifier la gente masculine, 18 alla à sa rencontre.

- On t'a jamais appris à toquer ou même à fermer la porte quand tu rentres chez quelqu'un parc que c'est pas tout ça mais j'ai pas mis le chauffage pour les cou*lles de Merlin !

Une drôle d'idée germait dans l'esprit du mangemort qui, il faut que je vous l'avoue, est quelque peu voir même beaucoup dérangé. Il fallait, cependant, qu'elle teste le petit nouveau avant d'en faire son toutou personnel ! 06 allait-il devenir son petit jouet à l'instar d'Evan il y a bien longtemps ? Owieee quelle bonne perspective, cela faisait si longtemps qu'elle n'avait plus jouer avec un homme ! Ho non non non, elle n'était pas là pour cela, elle était pour le former.

Si près de lui comment pouvait-elle le rater ? Sauf si elle était atteinte d'une myopie fortement avancée ce qui n'était pas le cas vu son jeune age

- Aguamenti Bucaum

18 ne voulait pas le tuer juste l'étouffer pour pouvoir lui faire du bouche à bouche, comme dans les films romantiques moldus... Ho non, ça n'allait pas du tout, il fallait vraiment qu'elle pense à calmer ses hormones. En y réfléchissant bien, 06 n'allait jamais se battre contre un autre mangemort, alors pourquoi diable devait-elle se casser le cul à lui lancer des sorts bidon alors que les aurors ne se limitaient qu'à utiliser Stupefix et Expeliarmus ? Au cas où, il tomberait sur un qui possédait une petit once d'inlligence en plus que les autres, ce qui est fort rare je vous le conçois.

Terra Soluenta. Fustigeaflamma

Depuis ses débuts chez les mangemorts, 18 avait toujours apprécier fouetter les gens, allez donc savoir pourquoi ! Avec habilité, elle mania son fouet en direction du petit nouveau.

06 faisait a présent face à une belle et jeune mangemort, pourquoi devait t-il se battre et surtout face à une jeune femme, c'était complètement débile. 06 s'avança donc vers elle, il devait la dépasser d'au moins une tête, c'était plutôt amusant d'ailleurs, une si jolie fille aussi teigneuse.

- On t'a jamais appris à toquer ou même à fermer la porte quand tu rentres chez quelqu'un parc que c'est pas tout ça mais j'ai pas mis le chauffage pour les cou*lles de Merlin !

Furent les premiers mots qu'elle lança à la figure de 06, ralala les femmes me direz vous. Cette soirée promettais d'être enivrante. Un rictus d'amusement se dessina sur son visage, recouvert par son capuchon personne n'aurait pût le voir. 06 même en temps que Mangemort restait d'une extrême galanteries et attaquer une femme n'était pas dans ses habitudes même s'il l'avait déjà fait, mais bon c'était pour la bonne cause. Pour le moment il continuait de regarder sa soit disante adversaire, heureusement que ce n'était pas un soir de pleines lunes, car il aurait fait qu'une bouché de la belle. C'est alors qu'il s'avança encore de quelques pas, pour n'être plus qu'à quelques mètres de la mangemort, c'est alors qu'elle prononça :

- Aguamenti Bucaum !

Le sort fila a toute allure vers 06, il se devait de contre attaquer, mais il ne voulait pas entayé un si jolie minois ni même le défiguré, mais bon il n'allait pas non plus se laissez faire c'est pourquoi il décida d'attaquer :

- Locomotor !

Il pointa son sort sur une petite table près de lui et la plaça entre le sort et ça tête, celle-ci explosa sous le choc et la capuche de 06 lui retomba sur les épaules puis il exécuta un tour sur lui-même et pointa sa baguette vers son adversaire, mais elle lui lançait déjà deux nouveaux sort :

- Terra Soluenta. Fustigeaflamma !

Put** mais ça va pas, elle va le tuer si ça continue, il évita un sortilège grâce a on ne sait quelle pirouette que seul un loup-garou aurait put effectuer dans un endroit aussi étroit. La jeune sorcière possédait a présent un long fouet de feu, et m*rd* 06 était dans de beaux draps il était tombé sur une masochiste. Il marcha droit vers elle sans cillé et pointa sa baguette sur sa langue de feu éternel :

- Finite, prononça t'il calmement !

Il n'était a présent plus qu'à quelques centimètres de la jeune femme il aurait pût la touché, qu'allait telle faire a présent ?

[RP privé, Mangemort 39]

Hollow Bastion, 12h55.

Aujourd’hui, 08 devait s’occuper de l’entrainement d’une nouvelle recrue prometteuse, Mangemort 39. Il devait voir les aptitudes de ce nouveau membre ~~à la boisson et au lancer de chausson~~ au combat et comment ce dernier pourrait faire face à une situation dangereuse. Enfin l’énoncé était sans aucun doute plus terrifiant que le contexte de la situation ne le serait. Lui et son comparse s’étaient retrouvés dans ~~un bar~~ Hollow Bastion. 08 avait déjà tout préparé, il savait ce qu’il allait faire et il avait déjà emmené ses cobayes au lieu où il allait bientôt emmener 39 pour son entrainement. Nostalgique, revint dans son esprit le jour de son entrainement par le légendaire retraité 76. Aujourd’hui, il savait que son nouveau confrère était plus âgé que lui, mais après tout, ce n’est pas l’âge qui fait l’homme, mais son expérience et sa connaissance de la vie.

Les deux Mangemorts avaient conversé tous les deux dans le salon de la forteresse tout en buvant quelques verres tranquillement. Le courant passait plutôt bien entre eux, enfin de toute façon, les Mangemorts étaient solidaires de nature. Soit, après deux heures passer à discuter tous les deux afin de faire plus amples connaissance, 08 décida qu’il était temps, -12h58-, de partir pour débuter l’épreuve. Le portoloin qui était à l’extérieur était programmé à 13 heures, vers un lieu que seul les Mangemorts connaissaient.

Les deux confrères marchèrent de leurs pas ténébreux dans le silence d’une journée à l’apparence estivale. Dehors, un vase semblait les regarder de sa porcelaine antique ayant découvert plusieurs siècles de son cercueil de silence. Ce vase (un Ming modèle 1236, écriture main avec rainures dorées et couvercle interchangeable comme certaines poêles moldues…), était le fameux portoloin. 08 attrapa une main de son collègue et posa l’autre sur l’anse de l’objet du voyage. Une dizaine de secondes plus tard, ils furent transportés loin de là, dans un murmure que seuls les nuages purent observer.

Demeure Stone, 13h01.

Les deux acolytes arrivèrent dans un amas d’herbe qui semblait molletonneux, au vu de l’atterrissage plutôt doux de 08. Quand il se releva, il vit alors que la matière qui l’avait accueilli était en fait son confrère sur lequel il était tombé. Il se releva avec une excuse et aida 39 à se relever à son tour. Le temps était moins gai près de la demeure. Le ciel avait lancé une armada de nuages grisâtre qui observaient la Terre tel un champ de bataille avant d’y verser leurs larmes. D’ailleurs, il avait pu constater l’humidité de l’herbe ce qui signifiait qu’il avait dû pleuvoir plus tôt dans la journée. Il repensa alors aussitôt aux « colis » qu’il avait apportés la veille et qui étaient restés dehors… La demeure dessinait ses contours une cinquantaine de mètres devant eux et, 08 invita son compatriote à le suivre. Près de la bâtisse de pierre, trois sacs blanc d’environ deux mètres et délicatement ficelés par sortilège remuaient sans cesse sur le sol.

(« A l’aide ! » « Sortez-nous de la » « Je veux aller aux toilettes » ) Voilà le genre de cris qui s’échappaient des sacs, indiquant au lecteur qui sait lire entre les lignes qu’ils n’étaient pas vide…

08, qui, contrairement à son confrère ne portait pas son masque, fit un geste de la main vers les trois sacs et, avec un sourire commença à lui décrire qu’elle allait être le début de sa journée…

- Voilà ce qui sera ta première épreuve mon ami ! Je vais tester certaines de tes aptitudes et une part de ton mental dans un premier temps !

D’un signe de baguette rapide, les trois sacs se mirent debout et restèrent immobile comme-ci, ce qu’il y avait à l’intérieur ne pouvait plus bouger. Néanmoins, des cris de terreur raisonnaient encore venant troubler la vie paisible des insectes dans l’herbe environnante. Puis, d’un autre mouvement de sa baguette, il fit s’ouvrir le premier sac, celui de gauche en l’occurrence et, la silhouette d’un homme prenait alors forme face aux deux Mangemorts. 08 l’avait déjà vu, il l’avait enlevé la veille dans une bourgade moldue proche de Manchester. Ce qu’il y avait de bien avec les moldus, c’est qu’on pouvait les enlever facilement et que, les sorciers ne faisaient pas toujours les rapprochements sur des disparitions étranges. Alors que le cloporte continuait d’implorer une quelconque pitié à celui qui n’en avait pas l’intention, 08 s’adressa à son confrère.

- Tu ne connais pas cet homme et je te rassure, moi non plus… Je suppose que tu connais les trois sortilèges impardonnables, je me demande comment tu sais les maitriser à vrai dire… il est facile de se prétendre pratiquant de la Magie noire, il est plus difficile d’en être digne ! je veux que tu envoies un « Impero » sur ce cloporte insignifiant. Après tu en fais ce que tu veux, je veux voir ta faculté à essayer de s’immiscer dans son esprit et de le soumettre à ta volonté, à la volonté d’un Mangemort…

Il gardait un regard attentif sur son confrère et attendait avec impatience que ce dernier s’exécute. Il avait déjà hâte de poursuivre le petit programme qu’il lui avait prévu…

- Tu commences quand tu veux, frère…