|
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Créations personnelles ~¤~ :: Ecrits des membres :: Fanfics HP | [Fanfic] Le Début de l'Histoire... |
|
| Légende Poufsouffle |
|
| [Fanfic] Le Début de l'Histoire... Eurora, le Lun 13 Oct - 21:58 | |
| Bonjour, bonsoir, mesdemoiselles, mesdames, messieurs,
Après avoir longuement hésité à vous la mettre enfin, je me suis décidé. C'est une fanfiction que j'ai sur Molly et Arthur que j'ai faite pendant les vacances. Je vous mets le début ce soir. A vous de me dire si cela vous plaît et si vous voulez que je mette la suite... xD
Bonne lecture ! xD (J'espère^^).
___________________________
Le début de l’histoire…
Arthur Weasley se retourna sur sa chaise alors qu’il entendait une plaisanterie murmurée de la part de l’un de ses amis et il sourit en ajoutant : - Vous devriez quand même écouter le cours au lieu de plaisanter. - Allez, d’habitude tu es le premier. - Et bien, j’ai peut-être envie de suivre… Mais soudain, il se tut. Ses yeux avaient croisé ceux d’une jeune fille assise dans le rang du milieu à une place derrière. Il comprit au regard qu’elle lui lança qu’elle n’était pas très contente qu’ils discutent au lieu d’écouter et Arthur se sentit honteux, confus en croisant son regard. - Arthur ? Il détourna ses yeux et les reporta sur ses amis. - Bon, allez, écoutez maintenant, leur murmura t-il. Ses amis ne répondirent rien mais ils se contentèrent de le regarder, indécis. D’habitude, il était le premier à parler en Histoire de la Magie… Sans dire un mot de plus, ils baissèrent leur nez sur leur copie et suivirent le cours. Avant de tourner totalement la tête vers le devant de la classe, Arthur lança un dernier petit regard en biais vers la jeune fille qui lui avait adressé un regard si sévère et, confus il se rendit compte du torrent qui s’était déversé dans son dos lorsqu’elle avait plongé son regard dans le sien.
***
En sortant de la classe de cours, Arthur fit semblant de ralentir l’allure pour conserver un angle de vue suffisant sur la jeune Molly Prewett qui discutait en marchant tranquillement avec ses amies un peu en arrière. Lorsqu’il s’aperçut qu’il traînait d’ailleurs un peu trop le pas, il accéléra de nouveau pour se maintenir à hauteur de ses amis et se concentra sur leur discussion, qu’il n’avait pas suivie… Mais il dû bien se rendre à l’évidence. Il n’arrivait pas à se concentrer sur la discussion en cours. - Arthur, tu es sûr que ça va bien aujourd’hui ? Il sortit alors de ses pensées et sans en prendre conscience, s’arrêta au beau milieu du couloir. Il se sentit percuté aussitôt après et faillit lâcher son sac qu’il tenait dans la main. - Tu ne pourrais pas faire attention, non ? s’écria une voix sévère derrière lui. Il se retourna en disant « Désolé… ». Les mots qu’il allait prononcés ensuite s’effacèrent alors de sa mémoire et il ne put plus rien sortir que de fixer la jeune fille qui s’était cogné à lui. - Excuse-le Molly, il a la tête dans les nuages aujourd’hui, répondit à sa place William. Arthur ne répliqua rien mais essaya de dire quelque chose, au moins quelque chose pour se pardonner… Avisant le sac qu’elle avait laissé tomber, il se baissa aussitôt, le ramassa et le lui rendit. Sans pouvoir dire un mot et en croisant son regard en craignant d’y voir de la colère après lui de s’être arrêté brusquement au beau milieu du couloir. Mais Molly le remercia et reprit son sac... Un frisson glacé le parcourut lorsque ses doigts effleurèrent les siens qui tenaient toujours la bandoulière mais, se reprenant, il bredouilla… - De rien. C’était bien tout ce qu’il pouvait dire. Avec un sourire, Molly s’éloigna à la suite de ses amies en laissant Arthur et les siens, seuls au milieu du couloir. Ses amis qui d’ailleurs, étaient perplexes lorsqu’il se tourna vers eux. - Qu’y a-t-il ? demanda t-il. - Il y a un problème ? On ne t’a jamais vu être aussi aphone ! s’écria Adrian. - Aphone ? Je ne suis pas aphone ! - C’est du pareil au même. On croyait que tu avais perdu ta voix… - Dis-nous, ajouta Lucas, tu ne serais pas… Fronçant les sourcils, regardant son ami de manière curieuse, Arthur attendit qu’il poursuive… - Et bien… Il baissa légèrement la voix et ajouta, incertain néanmoins. - Euh… A… Tu sais bien Arthur, un sentiment que l’on peut ressentir parfois… envers quelqu’un… Enfin, envers une personne de sexe opposé… - Tu peux éclaircir s’il te plaît parce que là, je ne comprends rien à ce que tu racontes… Ou alors, il faisait exprès. Enfin, n’approfondissons pas de ce côté-là. Lucas eut un soupir exaspéré et reprit en un mot… - Amoureux, voilà ce que je voulais dire. … Arthur sentit son cœur se mettre à palpiter dans ses veines à ce mot. - Qu… Moi, amoureux ? Ca ne va pas ?! Pas du tout. Pourquoi vous me dîtes ça ?! D’un pas vif et en silence, il reprit sa marche dans le couloir. Ses amis se précipitèrent sur ses pas.
***
Il s’installa à la table des Gryffondor le premier, suivi de ses amis qui se mirent autour de lui. Alors qu’il s’apprêtait à se servir dans l’un des plats devant lui, il sentit une douleur dans le coude droit qui lui fit manquer de renverser son assiette. Il se tourna vers Adrian, l’air en colère.
- Qu’estcequilya ? marmonna t-il à voix basse. - Regarde plus à droite… - A droite ?... Ses yeux bifurquèrent vers la direction indiquée et tombèrent sur Molly qui discutait avec ses amies. Il regarda de nouveau Adrian, un semblant d’air satisfait sur le visage, au comble d’Arthur.
- Et alors ? chuchota t-il. - Et bien, Molly. Elle est à trois places de nous… - Et ? - Et… - Dis donc, je ne viens pas de vous dire que… - Si si, répondit-il avec un geste de la main comme s’il chassait une mouche insignifiante. Arthur leva les yeux au ciel, exaspéré et impuissant. Pourquoi avait-il fallu qu’il s’arrête en plein milieu du couloir et que Molly se soit trouvée juste derrière lui... ?
Il décida de ne pas accorder d’attention aux insinuations d’Adrian et il termina de se servir. Il reposa son assiette et avant qu’Adrien n’intervienne encore, il commença à manger…
- Est-ce que tu me passer le sel s’il te plaît ? Arthur releva la tête, prit le sel à ses côtés et chercha des yeux qui l’avait demandé… Tout le monde regardait de son côté mais la seule qui avait la main tendue et qui souriait pour appuyer son « s’il te plaît », c’était Molly. Le rouge lui monta aussitôt aux joues et la salière se mit à trembler dans sa main. Il répondit toutefois : - Mais bien sûr. Et il lui passa le sel. - Merci, dit-elle. Elle détourna de nouveau la tête et continua de parler tranquillement avec ses amies, autant absorbée que l’instant d’avant.
- Pourquoi elle me demande le sel ? se demanda Arthur un peu bêtement… - Et bien, je crois que soit, c’est juste parce qu’elle veut en mettre dans son repas, ou alors, soit pour t’adresser la parole, répondit Adrian content que le débat soit relancé. Arthur sortit de ses pensées… - Hein ? « J’ai parlé tout haut, là ? », pensa t-il. - On dit comment quand on est poli, se moqua Adrian. - Peu importe. Qu’est-ce que tu as dis ? - Et bien, tu as demandé pourquoi elle t’avait demandé le sel. Moi je t’ai répondu que c’était soit parce qu’elle en avait besoin pour son repas, ou soit pour t’adresser la parole. A la fin de sa phrase, il avait un petit regard espiègle qui ne plût pas beaucoup à Arthur… - Très drôle. Si j’ai besoin d’avis je te ferai signe. - Ben moi, je voulais juste t’aider. - En gardant le silence c’est mieux, marmonna t-il. Le repas se passa ensuite aussi calmement qu’il était possible de dire puis, lorsqu’arriva le dessert, Arthur manqua s’étouffer avec le dernier morceau de viande qu’il mâchait tandis qu’Adrian faisait encore des siennes.
- Molly, tu pourrais me passer une part du gâteau en face de toi. C’est Arthur qui le voudrait mais il n’ose pas dem… Il s’interrompit brusquement en lâchant un cri de douleur. Le Arthur en question venait tout juste de lui marcher sur le pied. Ca, il l’avait bien mérité. Mais trop tard. Molly avait tourné la tête en entendant son nom et regardait à présent Adrian d’un air perplexe, et également Arthur, qui paraissait si innocent à ses côtés qu’elle le soupçonna être de quelque chose dans le soudain cri de douleur d’Adrian. - Tu t’es fait mal ? demanda t-elle à ce dernier. Celui-ci reprit contenance et affirma le contraire. - Non, non, tout va très bien. Il leva son pouce en l’air pour confirmer ses propos et afficha un sourire radieux.
- Bon, vous la voulez cette part de gâteau ? reprit Molly. Arthur ? - Euh, non, merci. Je… Je n’ai plus trop faim. Mais je crois en fait que c’était pour lui, n’est-ce pas Adrian ? Il avait légèrement insisté sur les derniers mots. - Euh… Oui, bien entendu, c’est logique. - Je ne vois pas ce qu’il y a de logique là dedans, répondit Molly les sourcils froncés. Le plus simple aurait été de piocher dans le gâteau qui se trouve juste en face de toi. - Non, en fait, tu as raison, je sais pas pourquoi j’ai dit ça…, se rattrapa Adrian avec néanmoins un coup d’œil vers Arthur. « C’est logique que ce soit moi qui le veuille… »
Sentant la situation déraper de plus en plus, et Adrian ne l’aidant pas du tout loin de là, Arthur se leva soudain. - Je sors de table d’accord ? Je n’ai plus très faim, je vais terminer un devoir et je vous retrouve en cours. - D’accord, lui répondit Lucas.
Arthur s’éloigna le plus vite possible, sentant pendant quelques secondes les regards le suivre.
***
Le soir venu, à la lueur de la lumière diffusée par la cheminée et des lampes au plafond, Arthur avait le nez penché sur un parchemin où il tentait de recopier de sa plus belle écriture son devoir de Potions à rendre pour le lendemain. « Alors… La pierre de Lune a pour utilité…. ». Mais vous ne saurez pas cette utilité car… - Coucou, fit une voix à côté de lui et il leva la tête. - Ah, salut, fit-il à ses trois meilleurs amis qui prirent place devant lui à sa table. - Devine quoi ? fit Adrian avec le plus grand sourire. - Je ne sais pas. - C’est en rapport avec Molly. Arthur leva les yeux au ciel et se prit la tête dans les mains en fermant les yeux un moment, comme pour se donner le temps de se calmer. - Vous n’en avez pas fini avec elle ? - Ben, non, c’est toi qui n’en as pas fini. Arthur lui lança un regard furieux. - Qu’est-ce que vous lui avez encore dit? - Encore ? Parce qu’on en a l’habitude ? fit innocemment Adrian. Arthur ne répondit rien mais maintint son regard sur lui. L’autre capitula. - Bon d’accord, j’avoue, on en a l’habitude. - Tu en as l’habitude, reprit William. - Vous pouvez me laisser un peu ? demanda Arthur. J’aimerai bien mettre un point final à ce devoir, sinon demain… - Tu ne veux pas savoir ce qu’on a appris… - Non ! - … Sur Molly ? - Non. J’ai dis non ! - Sur ce qu’elle pense probablement de toi ? - J’ai dis… Qu’est-ce que tu as dis là ? Adrian se tourna vers William et Lucas avec un grand sourire réjoui. - Vous voyez, ça l’intéresse. - Non, ça ne m’intéresse pas ! protesta Arthur. - Ah bon ? demanda Adrian. - Oui ! - Bon alors, bonne nuit Arthur. A demain. Il se leva aussitôt et… - Hey, attendez ! Adrian se retourna, ravi de l’effet escompté. - Tu vois que ça t’intéresse. - Non mais comme vous avez parlé de moi alors j’estime que ça me regarde ne serait-ce qu’un peu. - Et j’ai aussi prononcé le nom de Molly… - Peu importe. Alors ? - Alors quoi ? - Et bien, ce que vous venez de dire, pardi ! Ce que Molly pense de moi. Et pourquoi tu as dis « probablement » ? - Parce que c’est ses amies qu’on a interrogées. Donc on ne le sait pas d’elle directement. D’où le « probablement ». - Ah, elle n’était pas là ? Arthur se sentit légèrement rassuré. Ils avaient eu au moins un peu de bon sens. Enfin, un peu. Parce que s’ils avaient interrogé ses amies, comment savoir si elles-mêmes n’étaient pas en train de tout répéter à Molly en ce moment même ?... Arthur sentit son estomac faire un drôle de nœud à cette pensée. - Non, on ne l’aurait pas interrogé directement. On voulait quand même éviter qu’elle se mette à rougir devant ses amies et nous, ça n’aurait pas été correct… , ajouta Adrian encore. - Alors ? demanda Arthur en commençant à s’impatienter. - Alors ?... Ah oui. Alors, on a interrogé ses amies, Phyllis et Mary… - Oui, ça je le sais déjà ! - Elles nous ont dis qu’elle la trouvait bizarre ces derniers temps… - Comment ça bizarre ? l’interrompit Arthur, étonné. - Bizarre, un peu comme nous on te trouve… - Vous me trouvez bizarre ces derniers temps ? Merci, c’est sympa les gars. - Bizarre dans le sens, assez tête en l’air, presque toujours en train de penser à autre chose… Arthur ne comprenait toujours pas où est-ce qu’ils voulaient en venir. - Et je peux savoir le rapport avec moi ? - Ben, on vient de te le dire ! - Ah. J’ai dû louper un chapitre alors. - … Peut-être étais-tu la tête en l’air ? demanda William. - Non, je ne rêvais pas du tout ! - Bref, en tous cas, c’est ça le rapport avec toi, reprit Adrian. - Hein ?... Là, j’ai vraiment raté un chapitre. - On dit comment quand… - Quand on est poli je sais. Peu importe. - Vous êtes tous les deux la tête dans les étoiles depuis quelques semaines. On… - Et alors ? Je ne vois toujours pas le rapport. On a le droit d’être la tête en l’air, non ? - Oui mais…, intervint Lucas.
Dernière édition par Eurora le Ven 12 Nov - 18:58, édité 3 fois |
| | |
| Légende Poufsouffle |
|
| Re: [Fanfic] Le Début de l'Histoire... Eurora, le Lun 13 Oct - 22:02 | |
| Mais il ne put continuer plus loin. Sa voix s’était évanouie dans sa gorge alors que le portrait de l’entrée de la Salle Commune venait de s’ouvrir vers l’intérieur. Trois filles entrèrent alors en riant. De l’autre côté de la salle, Arthur avait laissé tombé sa plume sur la table sans le vouloir et son cœur semblait vouloir sortir de sa poitrine tellement il cognait fort. Adrian se reprit le premier et continua leur discussion comme si de rien n’était, même si la discussion ne portait plus du tout sur le même sujet.
- Bon, on va te laisser terminer ton devoir Arthur. On est trop fatigués pour t’aider en quoique ce soir ce soir. Tu ne nous en veux pas, hein ? Il lâcha ensuite un bâillement qui parut à Arthur, totalement théâtral, et il entraîna William et Lucas qui protestèrent à voix basse comme quoi ils n’étaient pas fatigués, eux. Adrian les fit taire d’un coup d’œil et tous trois disparurent dans les dortoirs.
Arthur, confus de la discussion qu’ils venaient de lui répéter et de l’entrée soudaine de Molly dans le Salle Commune, baissa de nouveau la tête et entreprit de se concentrer sur son parchemin, le temps que les trois filles montent se coucher elles aussi.
A peine quelques secondes après qu’il eut recommencé à écrire… - Excuse-moi, je voulais te demander… Arthur eut un brusque sursaut qui laissa sa plume faire une tâche grosse comme le pouce sur sa copie. Il leva la tête pour voir Molly qui parut alors un peu gênée. - Oh, je suis vraiment désolée, je t’ai fait peur ? - Euh… Non, pas du tout. Je ne t’avais pas vu, c’est tout. Il tenta un sourire convainquant mais… ce n’était pas gagné. - A propos du repas ce midi, j’ai eu un doute…, reprit-elle d’emblée. Arthur prit soudain peur et la veine de son cou prit soudain une vitesse effrénée à en faire un excès de vitesse… - Tu n’aurais pas envoyé un coup de pied par-dessous la table à Adrian, par hasard ? - Pourquoi est-ce que j’aurai fais ça ? demanda t-il avec le plus d’étonnement possible dans la voix. - Je ne sais pas. Tu m’as paru… un peu trop… innocent… Mais Arthur renchérit sur une autre question. - Et toi, pourquoi tu as demandé la salière qui était à côté de moi alors que tu aurais pu demander une salière de l’autre côté, à quelqu’un d’autre et plus proche de toi ? Pour la première fois, la jeune rouquine ne sut pas quoi répondre. - Et bien, je ne sais pas. C’est la première que j’ai vue. - Ah, d’accord… Bon et bien… - Oui, travaille bien et… bonne nuit. Arthur acquiesça. - Et tu as une tâche sur ton parchemin, tu le sais ? - Oui, je viens de la faire. Lorsque tu es arrivée. Molly crut comprendre qu’elle l’avait alors dérangé et, à reculons et le regard un peu peiné, elle s’éloigna vers les dortoirs des filles qu’elle grimpa en un temps record. - Tergeo, murmura Arthur en pointant sa baguette sur la tâche imbibée se trouvant au milieu de son parchemin. Celle-ci s’effaça aussitôt.
***
Arthur se hissait sur la pointe des pieds afin de voir par-dessus les premiers de la liste. Non pas que les autres étaient plus grands que lui mais il était difficile de voir quelque chose de l’affiche avec tous les Gryffondors assemblés « en tas » devant lui.
Ce fut William qui parvint enfin à leur frayer un chemin au travers de la foule et ils arrivèrent devant le panneau d’affichage où ils purent lire l’annonce suivante :
Sortie Pré-au-Lard 15 Décembre 1965 A partir de 10h Pour tous les élèves à partir de la troisième année. Une journée libre de pré-vacances vous sera organisée. Tous les élèves le voulant peuvent s’inscrire sur les listes Se trouvant dans chaque Salle Commune. Cette journée de détente à Pré-au-Lard a été décidée par le directeur, Albus Dumbledore, en espérant vous voir passer une agréable journée. Et soyez bien de retour pour 18 heures.
Puis, la deuxième annonce :
Noël 25 Décembre
Cette année, Noël ne sera pas comme chaque année.
Chaque élève devra offrir un cadeau à l’élève qui lui aura été désigné. Vous avez jusqu’au 10 Décembre pour mettre votre nom inscrit sur un bout de parchemin, dans l’urne à votre disposition dans votre Salle Commune. Le 14 Décembre vous sera remis un papier pioché au hasard dans l’urne. Ce papier contiendra le nom de l’élève à qui vous devrez faire votre cadeau de Noël. Les cadeaux seront offerts entre le 24 à Minuit au 25 dans la journée.
PS : N’oubliez pas d’inscrire sur le parchemin, votre nom, votre maison et votre année.
Minerva Macgonagall, Directrice adjointe.
A la fin de la lecture de ces deux annonces, Arthur, William, Adrian et Lucas se regardèrent et le dernier nommé faillit pousser un cri de joie, tellement il semblait enthousiasmé par surtout le second projet…
- Sur qui tu crois que je tomberai ? - Que veux-tu qu’on en sache, lui répondit William du tac au tac. - J’aimerai bien tomber sur Jane… ? Tu te rends compte, je pourrai lui offrir… - Peu importe, je crois qu’on n’a pas besoin de savoir ce que tu pourrais lui offrir, lui rétorqua Arthur en riant.
- Qu’est-ce qui se passe ? demanda une voix à côté d’eux. Tous les quatre se retournèrent sur Molly, Phyllis et Mary qui, avec le monde encore présent devant les affiches qui bloquait l’entrée aux tout nouveaux arrivants, n’avaient pu lire les annonces. - Il y a une sortie à Pré-au-Lard le 15 Décembre. Et il y a aussi cette année pour Noël, un tirage au sort qui nous désignera chacun une personne à laquelle offrir un cadeau. On a jusqu’au 10 Décembre pour mettre nos noms dans l’urne et le 14 on aura le nom de la personne à qui offrir notre cadeau. C’était Adrian qui venait de parler. Pendant ce temps, Arthur faisait tout son possible pour ne pas poser les yeux sur Molly. William lui, faisait tout son possible au contraire pour ne voir que celle qui l’intéressait. Il posait des yeux brillants sur Mary, se situant à gauche de Molly. Molly elle-même regardait Arthur de biais mais parut déçue qu’il ne veuille pas la regarder, ni même croiser son regard. Et Adrian et Lucas, en s’apercevant de toute ceci, manquèrent s’esclaffer devant tout le monde. Heureusement, ils s’en abstenèrent.
- C’est super, hein ? continua Adrian. - Génial oui, acquiesça Phyllis en souriant. Les autres ne répondirent pas, trop occupés parce qu’ils étaient en contemplation devant le plus beau paysage de leur vie et ne pouvaient trouver aucuns mots, ou alors parce qu’ils étaient occupés à se concentrer sur autre chose. Ils hochèrent néanmoins la tête, après quelques secondes.
***
Le mois de Décembre arriva très vite par la suite. Le temps sembla se refroidir à une vitesse beaucoup plus rapide que le Printemps ne semblait être venu et la neige recouvrait le sol tout le jour au-dehors, les arbres ainsi que le lac qui n’était plus à présent qu’une étendue glacée.
Tous les soirs jusqu’au 10 Décembre, Arthur, William, Adrian et Lucas restaient dans le Salle Commune, les yeux fixés sur l’urne posée sur une table recouvert d’une nappe rouge et or près de l’entrée de la pièce. Tous les soirs, ils restaient à la même place jusque vers minuit à regarder tous le monde l’un après l’autre déposer leur nom puis monter pour aller dormir. Le premier fut un première année du nom de Loïc Johnson, un Gryffondor assez petit et chétif. Adrian fut parmi les premiers à ajouter son nom et Arthur parmi les derniers de tous les Gryffondors. En glissant son nom dans l’urne, il avait pensé à Molly qui une heure avant lui, avait déposé le sien également et il avait espéré tirer son nom. Néanmoins, d’un autre côté, il ne savait pas ce qu’elle aimait ni ce qu’il aurait voulu lui offrir. Il voulait quelque chose d’exceptionnel, d’original, de beau. A son image mais incapable de décider du meilleur cadeau pour elle, il en était venu à la conclusion que mieux valait que quelqu’un d’autre tire son nom à sa place. Ce serait le mieux… Encore dans ses pensées, Arthur revint à la réalité en entendant l’exclamation de William, assez forte pour réveiller le cimetière d’à côté : - Non, pas du tout ! Tu as mal entendu ! Ce devait être sans aucun doute une protestation destinée à Adrian. Comme toujours. - Non, je t’ai bien entendu je t’assure. La nuit dernière et toute la semaine dernière, tu as répété son nom au moins dix fois dans la même nuit ! - Qui ? - Mary, lui répondit Lucas. Tu étais encore dans tes pensées à ce que je vois. Arthur haussa les épaules : - Et alors ? Puis, il reprit : - Que se passe t-il avec Mary ? - Il est amoureux nànànère… Qui d’autre qu’Adrian pour dire une phrase pareille ? William s’obstina dans son silence en jetant un regard noir à Adrian. - D’abord, qu’est-ce que tu fais la nuit au lieu de dormir ? Tu m’espionnes ?! - Moi non, mais comme mon lit se trouve à côté du tien, je t’entends parler la nuit même si tu murmures. - Ca ne m’explique pas ce que tu fais la nuit au lieu de dormir. - Ahah petit curieux, je pense moi. Pendant la nuit, c’est le moment où mon cerveau est à son entière activité alors… - Ah bon, tu as un cerveau ? intervint Lucas. Ravi de l’apprendre. - Répète un peu ça Lucas et je dis tout haut de quoi tu parles la nuit ? - Quoi ?! Qu’est-ce que je dis ? Je t’interdis… - Oh, le petit Lucas, il m’interdit de dire… Mais il se reçut le sac de Lucas sur la tête, ce qui l’empêcha de terminer sa phrase. - Et tu penses à quoi Adrian ? On peut peut-être savoir…, s’enquit William pendant que Lucas se massait la tête après le coup qu’il avait reçu. - Et bien, peut-être au meilleur moyen de courtiser une jolie rouquine de notre maison…, reprit Adrian avec un clin d’œil aux trois autres. En disant cela, il regardait Arthur qui n’avait plus prononcé un mot depuis un bon moment. Son attention était explicite : provoquer Arthur… le pousser à ses extrêmes, à son point sensible… Bien qu’Arthur persistait à leur dire le contraire. - QUOI ?! s’écria celui-ci en se rendant compte de ce qu’il venait de dire. Il s’était immédiatement dressé sur ses pieds, manquant de bousculer la table au passage. - Et ça tombe en plein dans le panneau. Mon cher Arthur, je t’annonce que tu es complètement fou… - Tais-toi ! s’écria soudain Arthur qui venait de voir Mary entrer dans la Salle Commune. Adrian se tut et tous les quatre la suivirent des yeux tandis qu’elle montait dans les dortoirs. - Donc je reprends, que tu es complètement fou… - Non ! Ca suffit. Son ton était définitivement ferme. - Premièrement, ce n’est pas vrai. Et deuxièmement, arrête de te moquer de chacun d’entre nous. William a raison, tu nous espionnes ou quoi ? Adrian fit mine de bouder. Puis, regardant tour à tour ses amis, ses yeux se posèrent sur William qui fixait toujours d’un regard vide, la porte du dortoir des filles. - William, youhou, je crois qu’elle est partie maintenant, pas la peine de fixer la porte comme ça. Ce n’est pas de cette manière que tu la feras redescendre. William sembla revenir parmi eux. - Je suis désolé, je crois que je commence à m’endormir. Je vais aller me coucher. A demain les gars, bonne nuit. Il se leva et sans un mot, alla se coucher.
***
Dernière édition par Eurora le Ven 12 Nov - 18:57, édité 2 fois |
| | |
| Légende Poufsouffle |
|
| Re: [Fanfic] Le Début de l'Histoire... Eurora, le Lun 13 Oct - 22:03 | |
| Tout le monde se trouvait dans la Grande Salle et le repas venait de se terminer. Néanmoins, tout le monde restait à sa place, sans bouger. Effectivement, nous étions le 14 Décembre et dans une minute allait débarquer dans la Grande Salle, une nuée de hiboux qui se poserait devant la personne qui lui était destinée. Chaque hibou portant un nom enfermé dans un bout de papier. Tout le monde regardait vers le plafond magique en attendant de surprendre le moindre signe de la silhouette de centaines de hiboux. Ils arrivèrent enfin. Ils débarquèrent dans la Grande salle. Toute une nuée, tous ensemble mais chacun d’entre eux se dirigeant vers une personne particulière. Devant Arthur, ce fut un hibou petit Duc qui se posa et qui lui présenta une patte. Arthur se saisit du petit bout de papier attaché à la patte du hibou et aussitôt, celui-ci reprit son envol. Il avait délivré son message. Arthur resta un instant sans faire un geste, le papier serré entre ses doigts puis il prit sa décision et il le déplia. Son cœur se serra lorsqu’il lut le nom qui y était inscrit. Molly Prewett Gryffondor Cinquième année.
Ses yeux restèrent fixes pendant un long moment, fixant la belle écriture penchée de Molly. L’encre était violette. Et elle formait ses M d’une manière très… Arthur, non mais c’est bon là ? Tu ne veux pas savoir de quelle couleur est sa paire de chaussettes aussi ???? A quelque distance de lui, environ sept ou huit mètres plus loin, Molly avait elle aussi reçu le message qui devait lui être délivré. La chouette Effraie venait de prendre son envol et Molly avait déplié le morceau de parchemin. Ses mains s’étaient mises à trembler soudainement lorsqu’elle avait lu le nom écrit à l’intérieur et elle était restée pendant un long moment à le fixer… sans parvenir à y détacher les yeux. ***
- Allez, s’il te plaît, donne-le moi. Ca ne coûte rien de l’échanger ! La voix était celle de William qui courrait après Lucas en le priant de lui échanger quelque chose. - Mais on a été tiré au sort ! On ne peut pas faire autrement ! - Et pourquoi donc ? - Parce que, c’est comme ça. William le dépassa et se plaça juste devant lui pour l’empêcher de passer. - On est entre nous ! Tu es mon ami, oui ou non ? - Mais bien entendu ! - Alors pourquoi tu refuses ce que je voudrai le plus au monde ? Arthur, suivi d’Adrian, entra ensuite dans la Salle Commune et trouvant leurs deux amis en train de se chamailler, Adrian leur demanda ce qui se passait. - C’est William. Je suis censé offrir un cadeau à… celle qu’il avait voulu avoir, termina t-il avec un regard significatif au cas où quelqu’un d’autre arriverait. Adrian faillit parler mais… - Vous devriez faire l’échange, répondit Arthur sérieusement. Lucas, tu sais bien combien ça compte pour Will. Impuissant, Lucas acquiesça. - D’accord, j’ai compris. On échange. Tu es tombé sur qui ? - Une fille de Poufsouffle, Ariane Abbott. Les deux garçons échangèrent leur papier et la paix fut réinstallée grâce à Arthur qui ne pouvait que comprendre ce que William pouvait ressentir. - Et toi, tu as qui Arthur ? demanda William. - Devinez, répondit Adrian à sa place. Un instant de silence puis…- Non ?! C’est vrai ?! s’écrièrent les deux autres. Arthur ne répondit rien tellement il se sentait désespéré de ne pas savoir quel cadeau trouver à celle qui avait été piochée pour lui… Désespéré et un peu gêné devant ses amis. - Oui, c’est vrai… Le problème, c’est que je n’ai aucune idée de cadeau qui pourrait lui plaire…, marmonna t-il comme pour lui-même. - Allez, ne t’inquiète pas tu lui trouveras quelque chose de bien, répondit Lucas. - Et puis, ajouta William en souriant. C’est l’intention qui compte, non ? - Et surtout, n’oublie pas que demain, c’est la sortie à Pré-au-Lard ! Tu lui trouveras sûrement quelque chose là-bas ! Quelque chose qui lui plaira à elle, et à toi pour elle. Décidément, c’était souvent Adrian qui avait le mot de la fin. Arthur sourit mais le nœud qu’il avait à l’estomac ne se desserra pas, au contraire. ***
En début d’après-midi, tous les quatre passèrent les grandes grilles de Poudlard dont les poteaux étaient surmontés de statues de sangliers ailés, et ils descendirent à Pré-au-Lard. Depuis dix heures ce matin, beaucoup d’élèves déjà avaient fait l’aller-retour entre le village sorcier et ils en croisèrent quelques-uns qui remontaient vers Poudlard. Mais aucune trace de Molly ni de ses deux amies. Au désespoir à la fois de Arthur comme de William. Arrivés dans le village, ils décidèrent à trois voix contre une de se rendre d’abord aux Trois Balais pour boire un verre. La quatrième se plia à la volonté majoritaire et suivit les trois autres. C’était William qui lui, aurait déjà voulu aller visiter les boutiques pour choisir son cadeau pour Mary. Ils entrèrent dans la chaleur ambiante des Trois Balais et aussitôt, se découvrirent un peu. Ils n’étaient pas mécontents de retrouver un peu plus de chaleur car dehors, il faisait au moins -10 degrés… selon les estimations d’Adrian qui avait parfois tendance à exagérer. Ils prirent place à une table au fond de la salle principale et commandèrent trois bière-au-beurres. Ils commençaient tout juste à les boire lorsque… - Excusez-moi, leur demanda alors une jeune fille aux longs cheveux châtains et aux grands yeux marron pétillants qui venait de s’approcher. Tous les quatre se tournèrent en même temps pour lui faire face et Adrian demanda : - Oui ? - Est-ce que l’un d’entre vous est bien Lucas Somerfield ? - C’est moi, répondit Lucas en souriant. Que se passe t-il ? La jeune fille parut soudain mal à l’aise par la question et rougit aussitôt. - Oh non, il n’y a rien. C’était juste pour demander… C’e n’est pas pour moi mais c’est une amie qui m’a envoyée… Au revoir. La jeune fille se retourna d’un coup, ses cheveux châtains lui fouettèrent le dos lorsqu’elle effectua sa manœuvre et elle s’éloigna le plus vite possible. Un peu surpris, les quatre garçons la laissèrent s’en aller puis Lucas fut le centre de l’attention. - Je crois que Lucas a une admiratrice, se moqua Adrian. - Ouais, ben c’est dommage que toi tu n’en ai pas… Au moins, tu ne serais pas jaloux. Lucas afficha un grand sourire devant l’expression frustrée d’Adrian. - C’est peut-être elle qui a piochée ton nom ? dit alors Arthur pour faire diversion. - Pas elle, son amie. - Peut-être qu’il n’y a pas d’amie. - Elle l’a dit… - C’était peut-être pour ne pas qu’on sache que c’était elle, reprit Arthur avec bon sens, qu’elle a dit que c’était une amie qui l’avait envoyée. Lucas haussa les épaules. - En tous cas, elle est à Serdaigle, reprit Arthur. - Ah bon ? - Oui, j’ai regardé son blason. - Tu sais que tu es très observateur toi ? - Ben faut bien. Faut bien que je rattrape les trois autres, ajouta t-il en riant. - Ouais, tu vas voir si tu vas rattraper les trois autres quand j’irai dire à Molly que… Mais Adrian, encore une fois, ne continua pas sa phrase… Il fut étouffé par trois coups de pieds provenant de dessous la table. - Quoi ?! protesta t-il. - Regarde derrière et tu le sauras, rétorqua William. Adrian se déplaça sur la droite et il vit en effet trois jeunes filles qui étaient entrées dans le Pub et parcouraient à présent l’allée en zigzaguant entre les tables pour s’en trouver une de libre. - Ah ben, les voilà enfin ! ne pu t-il s’empêcher de s’exclamer. - Dis-le encore plus fort, on ne te dira rien, marmonnèrent Arthur et William entre leurs dents. - Et ben dans ce cas, c’est génial si vous n’allez rien me dire… Cette fois, ce fut deux coups de pieds par-dessous la table qu’il se reçut. - Ok ok j’arrête les gars, je me rends !
Dernière édition par Eurora le Ven 12 Nov - 19:00, édité 1 fois |
| | |
| Légende Poufsouffle |
|
| Re: [Fanfic] Le Début de l'Histoire... Eurora, le Lun 13 Oct - 22:05 | |
| ***
Arthur, Adrian, William et Lucas s’étaient à nouveau emmitouflés dans leur manteau car ils venaient de sortir de l’ambiance chauffée des Trois Balais et s’en éloignait tranquillement. - Au fait William, reprit Lucas, tu sais à quoi ressemble cette Ariane Abbott dont tu m’as repassée le nom ? Parce que je risque d’avoir un tout petit problème pour lui offrir son cadeau… - Je n’en ai aucune idée, désolé. Je crois juste qu’elle est dans notre année et à Poufsouffle mais sinon… tu sais quoi ? - Non… - Tu te places à l’entrée de la Grande Salle et tu interroges toutes les jeunes filles qui en sortent. - Génial, merci pour l’idée, bougonna son ami en réponse. - Ben, je ne faisais que t’aider, lui répondit William en lui donnant une accolade sur l’épaule. - Ouais, surtout parce que tu te réjouis de connaître la tienne, donc tu t’en fiche des autres, n’est-ce pas ?… William parut choqué. - Non. Et d’ailleurs, comme Arthur l’a dit tout à l’heure, si ça se trouve, la fille qui est venue vers nous aux Trois Balais, et bien c’était Ariane Abbott. Ah non j’avais oublié, Ariana Abbott est à Poufsouffle… et Arthur a dit que la fille était à Serdaigle. - Je sais t’inquiète, c’était pour t’embêter. Mais n’empêche qu’il va falloir que je me débrouille pour trouver qui est cette fille sinon je suis pas dans la m… enfin dans un problème. Tu sais où est leur Salle Commune, aux Poufsouffles ? Au pire si elle est de cette maison, je me planque près de l’entrée et je les interroge toutes pour savoir qui est la mienne. William haussa les épaules. - Non, désolé, je n’en sais rien. Mais ce n’est pas loin des cuisines il me semble… L’élan d’enthousiasme de Lucas retomba. - D’accord, merci quand même. En entendant William et Lucas repartir sur ce sujet, Arthur demanda à Adrian… - Et toi, tu as eu qui au juste? - Je ne vous dirai pas. Pour l’instant. - Allez, vas-y, tu sais pour chacun de nous, ce serait bien injuste si… Adrian secoua la tête. - En fait, tu n’as personne, hein ? s’enquit William. - Je ne vous dirais pas mais par contre, je vous interdis de l’appeler personne ! - Personne, personne, Adrian n’a personne…, chantèrent William et Lucas heureux de pouvoir se venger de lui du coup qu’il leur avait fait il y avait de cela deux jours. - Non, vous pouvez toujours me charrier, je ne lâcherai pas le morceau. D’ailleurs, je vais vous laisser un moment si vous le permettez. Puis, après un instant, il reprit : - Et même si vous ne le permettez pas d’ailleurs. Il s’éloigna d’eux d’un pas rapide en direction d’une allée transversale. - Hey, lâcheur ! lui lança Lucas mais cela ne le fit pas revenir. - Bon et bien, tant pis pour lui, laissons-le tout seul chercher son cadeau puisqu’il ne veut pas qu’on l’accompagne, lança Arthur en prenant le commandement de la troupe. Tous les trois s’éloignèrent d’un pas tranquille le long de l’allée enneigée de Pré-au-Lard. A ce moment-là, Molly, Phyllis et Mary sortirent également des Trois Balais. ***
William était tombé sous le charme d’une des robes d’un magasin de Prêt-à-porter de la rue principale et, ne voulant se l’enlever de la tête tellement il était sûr qu’elle plairait à Mary, il ne voulut pas visiter d’autres magasins à la recherche d’un autre cadeau. Il était convaincu que le « bon » cadeau était en ce moment devant ses yeux. Les trois garçons durent donc rentrer dans le magasin pour laisser William acheter la robe, même si elle était un peu trop chère pour le portefeuille de ses deux amis. C’était en l’occurrence la raison pour laquelle Arthur ne savait pas quoi acheter. Il avait en poche cinq Gallions et tout ce qu’il voyait dans cette boutique était au-delà de cet argent. De même, les boutiques qu’ils avaient déjà dépassées étaient toutes trop chères pour lui. Non pas que Molly ne les aurait pas méritées. Et c’était justement cela qui lui brisait le cœur. Il n’allait quand même pas lui offrir des friandises, non ? Elle méritait plus que de simples friandises… Enfin, comme l’avait William, c’était l’intention qui comptait. Cela réchauffa un peu le cœur d’Arthur. Il resta immobile à ruminer ses pensées, à quelque distance de ses deux amis, sa main droite rangée dans sa poche, à toucher son argent du bout des doigts comme si sa main essayait de les recompter dans l’espoir que la dernière fois, elles aient oublié de comptabiliser un ou deux Gallions. Ses yeux affichèrent un regard triste lorsqu’elles semblèrent avoir terminé leur exercice de comptabilité et ceux-ci s’égarèrent sur l’une des robes en exposition sur un mannequin qui avait été ensorcelé pour tourner sur lui-même afin d’afficher la robe aux clients sur toutes ses coutures. Assurément, cette robe lui aurait plus pour sa Molly. Hum, enfin pour Molly. Il était certain que sa couleur se serait associée à merveille avec le roux de ses cheveux et la couleur de ses yeux. - Monsieur ? intervint alors une voix derrière lui. Je peux vous aider ? Rêveur, le jeune homme sursauta. Il était déjà en train d’imaginer sa chère Molly à la place de ce mannequin ridicule qui tournait sur lui-même. - Euh, non merci, ça ira, répondit-il au vendeur. Mais celui-ci semblait avoir remarqué par quelle robe il était fasciné… Un peu trop curieux ce vendeur… - Ah, je vois, fit-il. Oui, je sais, cette robe, ajouta t-il en la désignant d’un signe du menton, est assurément la plus belle de ma collection et je l’affectionne particulièrement moi aussi. Vous voulez l’acheter ? Arthur secoua vivement la tête même si ce refus ne pouvait que lui serrer le cœur. - Non, je suis désolé, je n’ai sûrement pas assez d’argent. Mais, reprit-il, vous n’avez pas autre chose de joli et un peu moins chère ? Le vendeur acquiesça à sa première affirmation. - Vous avez raison. Cette robe est assez chère. Si vous avez quinze Gallions avec vous, il n’y aurait aucun problème mais… je crains ne pas pouvoir vous rassurer et vous dire que je peux la vendre moins chère. Le vendeur, en affirmant cela, avait un sourire triste car ce jeune homme l’émouvait, au fond. (très au fond). - Mais attendez, laissez-moi une minute je reviens. Il laissa un moment les trois garçons seuls pour partir dans son arrière-boutique. - Tu as acheté la robe que tu voulais ? demanda Arthur à William. Celui-ci acquiesça et ajouta : - Je suis désolé, si je n’avais pas utilisé presque tout mon argent pour elle, je t’aurais volontiers aidé pour la tienne mais… - Ce n’est pas grave, affirma Arthur. - Tu es sûr ? Arthur acquiesça encore. - Tu m’as dit que c’était l’intention qui comptait. - C’est vrai. Le vendeur revint avec une collection de pull-over de plusieurs coloris différents. Dans l’esprit d’Arthur, la robe qu’il avait imaginé portée par Molly venait subitement de s’effacer pour laisser place à un simple pull-over. Joli toutefois. - Cette collection de cette année et plus ou moins jolie coûte quatre Gallions. Chaque pull bien entendu. Peut-être l’un deux vous plairait-il pour offrir à votre jolie fiancée ? Arthur sembla sur le point de rectifier ses dernières paroles mais il se corrigea. Après tout, cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Il s’en sentit brusquement gonflé de fierté même s’il savait que le mot « fiancée » était un mensonge… Il regarda l’un après l’autre les pull-over que le vendeur avait posé sur le comptoir. Ils étaient fait d’une belle laine qui devait bien porter chaud l’hiver et au toucher, ils étaient tout doux. Ses yeux choisirent celui qui était rouge et jaune et son esprit fit la suite en recréant l’image de Molly dans sa tête portant le pull. L’image le portait bien. Il en déduisit qu la version originale de Molly le porterait tout aussi bien. Bon, ce n’était pas très original mais c’était tout ce qu’il pouvait lui offrir. Et puis, comme le lui avait dit William, c’était l’intention qui comptait avant tout… « Hum, là tu te répètes un peu quand même Arthur… Ca fait trois que tu le dis », pensa t-il. - Je prends celui-là, dit-il au vendeur. ***
Trois jours plus tard, en fin d’après-midi, les cours étaient terminés depuis une heure et, Arthur, Adrian et Lucas se trouvaient dans la Salle Commune à discuter de tout et de rien lorsque le portrait s’ouvrit soudain vers l’intérieur et William se précipita dans l’ouverture en s’écriant : - Lucas ! Je sais qui est Ariana Abbott ! L’interpellé sauta sur ses pieds aussitôt. - Qui est-ce ? Mais Lucas lui fit un signe de la main pour l’inviter à l’accompagner et il ajouta : - Je reviens direct de la bibliothèque où je révisais et c’est là que j’ai entendu le nom d’Ariane. J’ai tendu l’oreille et j’ai vu un groupe de filles discuter entre elles. Et j’ai couru pour… Mais Lucas était soudain passé devant lui et l’entraînait déjà par l’ouverture. Il n’eut plus qu’à le suivre et Arthur et Adrian se retrouvèrent seuls. Ils revinrent dans la Salle Commune un quart d’heure plus tard. C’était Lucas qui franchit en premier le portrait et sans s’arrêter, il continua sa course vers les dortoirs comme s’il poursuivait un but que lui seul voyait, tout au bout d’un couloir où une lumière brillait, visible pour lui seul. William entra deux minutes après lui et referma le portrait. Il s’approcha d’Arthur et Adrian qui étaient encore interloqués par le passage en coup de vent de Lucas… - Rassure-moi, dit Adrian, c’est bien Lucas qui est passé il y a deux minutes ? En courant comme s’il avait le feu derrière lui ? - Je te rassure, c’est bien ce que j’ai vu moi aussi, répondit Arthur qui se tourna ensuite vers William et lui demanda : « Qu’est-ce qui lui est arrivé ? » Celui-ci haussa les épaules. - Aucune idée. Dans la bibliothèque, il est resté immobile et le regard fixé sur celle qui s’appelle Ariane. J’ai eu la légère impression qu’il essayait de mémoriser chaque trait d’elle-même et son travail accompli, il s’est détourné brusquement et il est parti en courant hors de la bibliothèque. Je ne sais pas quelle idée il a eu… Les trois garçons se regardèrent avec incompréhension. Ils ne virent pas Lucas du reste de la soirée et lorsqu’ils montèrent se coucher, celui-ci dormait déjà. Du moins était-il allongé dans son lit et donnait-il l’impression de dormir… ***
[La suite à mettre bientôt...]
|
| | |
| Légende Poufsouffle |
|
| Re: [Fanfic] Le Début de l'Histoire... Eurora, le Ven 12 Nov - 19:19 | |
| [ Oh purée, cette fiction' est déjà âgée de deux ans au moins ] Bref, bref... Je viens de tomber ici et de me souvenir que je l'avais posté ici. Je suis bien consciente que l'intérêt pour les fanfictions est plus ou moins moindre ou inexistant sur ce forum, aussi ne vous inquiétez pas, je ne serais pas fâchée si personne ne la lit ;p C'est davantage pour moi-même que je le fais ; pour en quelques sortes garder un support virtuel de ma fic' et encore plus car je n'aime pas le travail inaccompli donc, je suis dans l'obligation pour moi-même de finir de la poster :P _______________________________________________________________ Le jour de Noël. Enfin. Il était arrivé. Tellement vite, pensa Arthur. Il n’avait pas vu les jours défiler. Il avait encore l’impression d’être le 14 décembre et de se promener au village de Pré-au-Lard. Mais un coup d’œil sur le calendrier accroché dans la Salle Commune lui apprit bien qu’ils étaient le 24 décembre. Arthur avait été frappé d’insomnie quasiment toute la nuit et au matin, une grosse boule d’appréhension était nichée au creux de son estomac. Sensation très désagréable qui lui donnait l’impression de ne pouvoir avaler quoique ce soit aux repas. Par conséquent, alors que William, Adrian et Lucas se trouvaient en train de prendre leur petit-déjeuner dans la Grande Salle, il avait préféré rester ici, dans la Salle Commune, à ruminer ses sombres appréhensions. Il était assis dans le fauteuil du milieu, face au feu ayant été allumé par les Elfes de maison peu avant l’éveil des étudiants. Le front dans les mains, les coudes posés sur ses genoux et les yeux fermés, il ne disait rien. Il ne faisait rien d’autre non plus depuis que ses amis avaient quitté la salle. Combien de temps cela faisait-il ? Je n’en ai aucune idée moi non plus. Environ une demi-heure. Peut-être un peu plus. Il entendit alors le portrait pivoter sur lui-même mais ne releva même pas la tête pour voir qui c’était. Il sentit quelqu’un passer à côté de lui et s’asseoir sur le fauteuil à côté du sien. Il décida à ce moment de relever la tête. William lui adressa un sourire et demanda : - Comment tu te sens ? Arthur acquiesça pour signifier que tout allait bien mais, il n’était pas très bon pour mentir. Et William le savait. - J’ai peur, dit-il simplement. Le sourire de William s’effaça et il hocha la tête gravement. - Je n’ai pas dormi de la nuit. - Et moi, à peine, murmura William. - Je n’ai rien dis aux deux autres, je sais qu’ils se moqueraient de moi, en tous cas Adrian mais toi, je sais que tu me comprends… - Oh oui, soupira l’interpellé. Toute la nuit, j’ai été rongé d’appréhension et ça continue au matin. Je n’ai presque rien pu avaler. - Ah non, moi c’est apparut juste ce matin. Mais ça revient au même. Et moi, je ne peux rien avaler. L’avantage entre eux deux, c’était qu’ils n’avaient pas besoin de s’expliquer beaucoup. Ils pouvaient même parler par sous-entendus. Etant donné qu’ils ressentaient souvent la même chose chacun de leur côté, ils se comprenaient avec une facilité déconcertante. - Tu crois que… - De ton côté oui, j’en suis sûr. Du mien, c’est plus délicat, je ne sais pas si… Les deux Gryffondors gardèrent le silence un moment. Ils restèrent silencieux jusqu’à ce qu’ils entendent des pas descendre les dortoirs des filles. Echangeant un regard, chacun espérait voir une personne mais, lorsque la silhouette de celle qui descendait apparue, la boule d’appréhension nichée dans l’estomac d’Arthur sembla remonter jusqu’à son cœur et lui couper le souffle un instant. Vous avez sans doute compris rien qu’en lisant cette phrase, qui venait d’apparaître… Une chevelure rousse, flamboyante sortit de l’ombre de l’escalier et avant de la voir en entier, il sut qui c’était. Ne savant pas quoi faire d’autre, il détourna immédiatement la tête et jeta son regard dans les profondeurs du feu qui continuait de danser devant ses yeux alors que le temps pour lui, semblait s’être arrêté. - Bonjour Molly ! entendit-il dire à côté de lui. - Bonjour William. Cette voix, cette voix… cette voix s’infiltra dans toutes les parcelles de son cerveau, en mobilisa chaque partie, s’infiltra dans chaque molécule de lui-même et le fit soudainement trembler malgré la chaleur de la pièce. Il n’arrivait plus à se concentrer sur le feu maintenant. Il lui était impossible de se concentrer sur l’image dansante des flammes, car celle d’une jeune rouquine s’imposait au fur et à mesure dans son esprit… Il repoussait cette image mais, elle semblait approcher, irrémédiablement. Les traits de son visage se dessinèrent peu à peu… de plus en plus nettement, il vit Molly apparaître devant lui, même s’il ne la regardait pas… Arthur ferma les yeux, les serra le plus fort qu’il put pour enlever son image de la tête, penser à autre chose… il essaya de réunir toute sa volonté à ce but… Il n’y arrivait pas… Même sa volonté semblait s’unir contre lui, contre ce qu’il essayait de faire, c’est-à-dire résister face à Molly… face à son apparition soudaine… Une main lui toucha le bras. Il ne savait pas qui c’était. - Tu te sens bien ?... Arthur ? C’était la voix de William. Heureusement. Il sentait que ses résistances auraient encore faiblies si cette main avait appartenue à une autre personne… comme si elle avait pu toucher jusqu’à son âme. - Arthur ? Cette voix lui parvint des profondeurs de son cerveau. - Qu’est-ce qui lui arrive ? demanda alors une voix féminine. Oh non, pas elle… Cette voix, l’image s’imposa de plein fouet à lui, cette fois. Toutes ses résistances semblèrent s’effriter à vue d’œil. Il capitula. Il ouvrit les yeux et laissa son cœur effectuer un triple saut périlleux dans sa poitrine lorsque Molly apparue devant ses yeux. C’était sûr, William et elle-même allait entendre son cœur, c’était impossible de ne pas l’entendre cogner. Impossible. Tout simplement impossible. - Arthur, demanda son ami. Tu veux aller à l’infirmerie ? Il secoua la tête. - Non, je… c’est passé. Il détourna son regard de Molly et se força à regarder William. - Je ne crois pas qu’il y ait de remède, murmura t-il en espérant que seul William l’entendrait et comprendrait. Mais c’était mal connaître Molly, à qui rien n’échappait. - Ah, je vois…, murmura William. Néanmoins, Molly fit comme si elle n’avait rien entendu. Elle leva sa baguette, fit apparaître un verre d’eau en l’air et dit à Arthur. - Tu as peut-être soif ? demanda t-elle. Ca peut te faire du bien. En tous cas, tu as l’air très pâle. - Non ça… ça va, répondit-il en la regardant à nouveau. Mais merci. Néanmoins, elle lui tendit quand même le verre. Arthur le prit dans ses mains et le porta à ses lèvres. L’eau, lorsqu’elle coula dans sa gorge, lui fit du bien. Avant cela, elle semblait être asséchée. - Nous croyions que tout le monde était descendu ? Tu dormais encore ? demanda William. Arthur la vit sourire et répondre. - Non, mais je n’avais pas très faim. William échangea un bref regard significatif avec Arthur mais ils n’échangèrent aucune paroles, même sous-entendues. Trop risqué. William haussa les épaules. - On pourra se rattraper ce soir au repas de Noël de toute façon. Comme toujours, il y aura tant de bonnes choses qu’on aura du mal à choisir. Il termina par un éclat de rire censé décharger l’atmosphère de toute la tension qu’il sentait dans la pièce et qui les enveloppait comme un halo lumineux visible… mais ce rire n’eut pour effet que d’y laisser une simple empreinte à sa surface. - J’en ai profité pour ranger un peu. Elle parut réfléchir un court moment puis… - Vous savez si chaque personne a une personne différente en ce qui concerne les noms qu’on a reçu ? Les deux garçons ne semblèrent pas comprendre de quoi elle parlait et elle s’en aperçut. Aussi s’expliqua t-elle mieux. - Par exemple, si toi (elle s’adressait à William) tu as été pioché pour une personne, est-ce que cette même personne a ton nom également ? Ou est-ce qu’elle a un autre nom ? En utilisant ce biais, elle comptait avoir une réponse à une question… une question la concernant en personne, elle et la personne qu’elle avait piochée. William haussa les épaules et ce fut Arthur qui répondit. - Je ne crois pas. Lucas a eu le nom de… Il fit une légère pause en se souvenant qu’avant de l’échanger avec William, il avait eu le nom de Mary, l’une des amies de Molly et, comme il était sûr que s’il répétait ce qui s’était passé, Molly aurait la puce à l’oreille concernant William et sa meilleure amie, il se reprit donc : - … d’une jeune fille de Poufsouffle et nous avons des soupçons sur la personne qui a eu son propre nom. Selon moi, c’est une Serdaigle. Donc, ce n’est probablement pas la même. Il se tourna vers William. - Tu te souviens, c’était à Pré-au-Lard ? Cette fille qui est venue nous parler et a demandé si l’un d’entre nous était Lucas Sommerfield… William hocha la tête. Il regarda de nouveau Molly. Bizarrement, une légère déception était passée devant ses yeux mais il ne la vit pas car elle l’avait déjà maquillé par un léger sourire lorsqu’il posa ses yeux sur elle. - Ah, d’accord, répondit-elle juste. Ce qui accentua le malaise d’Arthur… Il ne savait pas pourquoi. Tous les trois tournèrent alors la tête vers le portrait lorsqu’ils crurent entendre des bruits de voix de l’autre côté. Le portrait s’ouvrit et laissa entrer une dizaine d’élèves dont Adrian et Lucas qui vinrent s’asseoir à côté d’eux. Mary et Phyllis apparurent dans les derniers… Arthur fut le premier à les voir et envoya un discret coup de pied à William pour l’avertir. Il se rendit compte qu’il avait bien fait car il lui sembla que William, lorsqu’il vit les filles arriver, faillit faire une attaque. En tous cas, il pâlit jusqu’à faire penser à un mort-vivant. Les deux filles s’assirent chacune sur l’accoudoir du fauteuil où se trouvait Molly. - Mary, Phyllis, vous voulez peut-être vous asseoir plus confortablement sur le canapé. Je suis sûre que les garçons seront ravis de vous céder une place ? demanda Adrian. N’est-ce pas Arthur, n’est-ce pas William ? - Nous sommes sur un fauteuil, objecta William. - Peu importe, c’est la même chose. - Ah non pas vraim… - peu importe j’ai dis, marmonna t-il encore à son adresse. William resta silencieux un instant puis il se tourna vers les deux filles en disant : - Vous voulez vous asseoir les filles? - Non merci, ça ira. C’est très gentil à toi mas en ce qui me concerne je suis très bien où je suis. Mary termina par un sourire qui désarma complètement le pauvre William. - Moi non plus, ça va. Restez à votre place, ajouta Phyllis en souriant elle aussi pour le remercier. - Alors, tu vois ? marmonna William à Adrian. - Eh oh ! Je voulais juste te donner un coup de main, tu ressemblais à un zombie tout à l’heure. - Ouais, ça c’est la raison officielle, murmura t-il l’air entendu. - Et la vraie, affirma t-il encore. Le petit comité à deux puis à trois s’était donc agrandit et à présent, autour du feu se trouvait une dizaine d’élèves qui parlaient tous et échangeaient de façon enjouée leur avis sur Noël et les cadeaux qu’ils avaient préparés pour le lendemain… C’est alors que William surprit la conversation entre Molly, Marie et Phyllis. Il tendit discrètement l’oreille et lorsqu’il comprit quel était le sujet, il donna un coup de coude à Arthur pour le prévenir… tout en regardant Molly du coin de l’œil qui paraissait tendue, gênée. - Allez, dis-le nous… Qu’est-ce que tu lui as acheté ? - Pourquoi tu refuses de nous le dire ? - C’est un secret les filles, vous le saurez après, murmura t-elle comme si elle craignait d’être entendu par quelques oreilles indiscrètes. Je vous assure que je vous le révèlerai dès le soir même et si ça a marché. - Mais, on est tes amis, non ? On gardera le silence ! Mais Molly resta imperturbable. - Je vous promets de vous le dire après. Je veux juste qu’il voit mon cadeau en premier. Mary et Phyllis semblèrent se renfrogner un instant. Arthur aurait bien aimé qu’elle prononce le nom de celui en question qui allait recevoir son cadeau mais… d’un autre côté, il préférait ne rien savoir du tout… Rien que d’y penser, il en avait le cœur retourné. Comme elle, son cadeau serait magnifique, qu’importe ce qu’il était. Celui qui le recevrait aurait bien de la chance… Sa gorge se serra en pensant au simple pull qu’il allait lui offrir. - Tu crois qu’il s’en doute ? demanda encore Mary. Ce qui fit sortir Arthur de ses réflexions et tout en restant en contemplation sur un point indéterminé du tapis, il tendit de nouveau l’oreille. Molly secoua la tête. - Tu crois qu’il aimera ton cadeau ? - Je n’en sais rien. J’espère. - Dis donc Mary, intervint Phyllis, je te trouve bien curieuse ce soir… La jeune fille ne dit plus rien et elle préféra se lancer en conversation avec son voisin, ce qui eut pour effet de faire apparaître une barre d’appréhension sur le front de William… Il aurait préféré qu’elle se mette à parler avec lui plutôt qu’avec un autre… Il échangea un regard avec Arthur. Celui-ci haussa les épaules en signe d’impuissance.
Dernière édition par Eurora le Ven 12 Nov - 20:38, édité 1 fois |
| | |
| Légende Poufsouffle |
|
| Re: [Fanfic] Le Début de l'Histoire... Eurora, le Ven 12 Nov - 19:23 | |
| ***
Une nouvelle fois, Arthur eut l’impression de ne pas avoir dormi lorsqu’il se réveilla le lendemain matin. Il ouvrit ses rideaux et son regard se posa sur ce qui se tenait au pied de son lit. Des cadeaux. Ceux-ci lui rappelèrent alors plus vivement que le jour de Noël était arrivé… - Bonjour ! Bien dormi ?! Il ne mit pas longtemps à deviner à qui appartenait cette voix. Qui, de si bon matin, pourrait s’exclamer de cette manière. Pour confirmer ses doutes, la tête d’Adrian apparut devant ses yeux. La tête suivie du corps bien entendu. Il se sentit un peu obligé de lui répondre… -Très bien. - Oui ça se voit. Tu as la tête de quelqu’un qui n’a pas dormi de la nuit, se moqua son ami. - Tu plaisantes ? L’inconvénient avec Adrian, c’était qu’on ne savait jamais avec lui à quel moment il plaisantait ou non… - Oui et non, lui répondit-il. En tous cas, tu comptes ouvrir tes cadeaux ou quoi ? Sinon, tu me les donnes hein ? - C’est ça, tu peux toujours espérer. - Ah ah, l’espoir fait vivre… Arthur eut un bref sourire. Alors que la tête d’Adrian disparaissait sans doute pour aller terminer de réveiller William et Lucas, Arthur se leva et avança vers ses cadeaux. Au bout d’un quart d’heure, du papier cadeau s’étalait un peu partout dans les dortoirs et autour d’eux. Arthur avait découvert une boîte de chocolats ensorcelés pour voir la vérité s’être offerte. Ces derniers mots de la lettre qu’il relut plusieurs fois étaient quelque peu mystérieux et il ne voyait pas trop comment des chocolats pourraient lui révéler la vérité. Et d’ailleurs, quelle vérité ? Les chocolats lui avaient été offerts par sa tante et son oncle, Callidora Black et Harfang Londubat. Il avait ensuite déballé un scrutoscope offert par l’un de ses frères, Bilius. De ses grands-parents, il avait reçu un peu d’argent et encore des friandises. Regardant cet argent comme un trésor, il garda un instant les deux gallions dans sa main. Puis, il les rangea bien au chaud dans sa poche et ouvrit le cadeau suivant qui était celui de ses parents. C’était une petite bourse en cuir marron un peu passé mais solidement fait. Deux cordons dépassaient du haut de la bourse pour la fermer. Arthur retira ses deux Gallions de sa poche et les glissa dans la petite bourse qu’il rangea de nouveau dans sa poche. De son autre tante, Charis Black et Caspar Croupton, il avait reçu une très belle robe de sorcier pour les soirées ou jours particuliers, en tous cas le tissu était magnifique et il pensa qu’il allait remercier sa tante et son oncle le plus rapidement possible et pour commencer, en ce jour particulier qu’était Noël, il se rendit à la salle de bain de leur maison pour se glisser dans son nouvel habit.
*** Il ne savait pas à quel moment exactement il allait donner son cadeau à Molly, aussi décida t-il de le placer dans son sac à la place de ses livres qu’il laissa dans les dortoirs, et d’emporter celui-ci avec lui. Au moins, il l’aurait avec lui. Lorsqu’ils traversèrent les couloirs, quelques uns avaient déjà reçu leur cadeau à en juger par leur air radieux et le fait qu’elles avaient quelque chose à la main. Néanmoins, il avait beau la chercher des yeux, il ne voyait Molly nulle part.
Ils entrèrent dans la Grande Salle et allèrent s’asseoir à la longue table des Gryffondors. Des murmures et des paroles d’un degré de débit plus haut fusaient dans toute la salle. Des rires, des cris enthousiastes de personnes qui avaient reçu leurs cadeaux et s’apprêtaient à prendre le petit-déjeuner de Noël.
Lorsque le directeur se leva et adressa un bref signe de tête pour signifier à tous qu’il allait parler, tous les murmures se turent aussitôt. Albus Dumbledore attendit quelques secondes puis, lorsque le calme revint dans la salle, il dit :
- Bonjour à tous en cette matinée de Noël. Rassurez-vous, je ne vous embêterai pas longtemps par un discours long et fastidieux, je pense que vous avez faim et que vous mourrez d’envie d’offrir vos cadeaux à celui ou à celle dont vous avez eu le nom, aussi vais-je être rapide…
Il n’y eut aucun murmure pour le contredire mais le directeur prit cette non réaction pour un oui. Il continua :
- Je vous souhaite à tous de passer une excellente journée et avant tout, un excellent repas avec vos camarades. Merci.
Les applaudissements retentirent dans la salle pendant qu’il regagnait son grand siège au centre de la tablée des professeurs puis, les tables se recouvrirent de mets et les élèves commencèrent à se servir.
Aussitôt apparu, Adrian avait plongé sur les plats et lorsqu’Arthur se servit en bacon et galettes d’avoine accompagnées d’un verre de jus d’orange, Adrian avait déjà entamé les petits pains sur lesquels il avait étalé de la marmelade.
En vérité, il cherchait autour de la table des indices de la présence de Molly mais ne la voyait pas aux alentours. Il avait vu Phyllis assise plus loin à la table, Mary était arrivée un peu avant le discours du directeur mais Molly…
Son cœur chavira et sa fourchette retomba avec un bruit sourd dans son assiette. Molly venait d’arriver. Elle adressa un signe de la main à ses amies et les rejoignit à la table. Mary lui fit une place à côté d’elle. Il la suivit des yeux jusqu’à ce que William le ramène sur terre. - Comment est-ce que tu vas faire ? demanda t-il. Il n’eut pas besoin de s’expliquer plus, Arthur avait compris. - Je n’en ai aucune idée. Je vais essayer de la prendre à part, parce que c’est déjà assez dur comme ça alors devant ses amies… je ne pourrai pas sortir un mot. William acquiesça lentement. - On ira les voir ensemble ? demanda t-il avec espoir. Arthur le regarda et observa la même appréhension dans son regard que la veille. Et la même que la sienne. - Si tu veux oui.
Adrian fut le premier à avoir terminé de manger. Il se leva et sous les regards surpris de ses amis, il expliqua brièvement : - Je vous laisse, j’ai encore quelques petites choses à terminer. Puis, il s’éloigna sans leur laisser le temps de poser la question qu’il sentait poindre.
Les trois garçons terminèrent donc de déjeuner ensemble.
***
Lucas fut le suivant à quitter la table et un quart d’heure après Adrian, il dit à Arthur et William, en regardant légèrement par-dessus leur épaule. - Je dois y aller aussi, j’ai vu quelqu’un se lever à la table plus loin… des Poufsouffle. Arthur acquiesça le premier. - On se retrouve dans la Salle Commune ? Lucas fit un léger signe de tête avant de partir précipitamment. Les deux amis restants gardèrent le silence pendant un moment puis, - Et voilà, plus que deux, dit Arthur en fixant un point vers sa droite. Une chevelure rousse qu’il savait appartenir à Molly. - Oui, plus que deux. Puis, après un silence, William ajouta : - Je crois que finalement, je n’avais vraiment pas faim… Pourtant, il avait fait un effort pour terminer le pain brioché qu’il s’était servi, mais il repoussa le reste loin de lui par la pensée. - Quand est-ce qu’elles vont se lever ? murmura Arthur comme pour lui-même avec impatience. Plus il attendait, plus c’était pire.
C’est alors qu’à plusieurs places d’eux, Mary se leva suivie bientôt de Phyllis. Il échangea un bref regard avec William et le posa de nouveau sur elles au moment où Molly se levait également. Puis, les trois filles commencèrent à regagner l’allée et à s’éloigner vers l’entrée de la Grande Salle.
Les deux garçons sautèrent aussitôt sur leurs pieds et les suivirent. Ils rejoignirent les trois filles à l’entrée de la salle près du grand escalier. - Hey , les filles, attendez ! C’était l’appel de William qui avait retenti dans le hall d’entrée. Celles-ci se retournèrent et, en essayant de maintenir régulier les battements de son cœur, Arthur ouvrit la bouche pour parler. - Salut, vous… avez bien mangé ? Ce fut tout ce qu’il put sortir pour la première phrase. Il se trouva ridicule. Les trois filles acquiescèrent et attendirent de savoir s’il y avait une autre raison dans le fait qu’ils avaient couru après elles pour les rattraper. - Et bien, ajouta t-il, nous… William et moi aimerions parler à deux d’entre vous… Pendant qu’il parlait, Arthur fixait Mary, et William regardait Molly. C’était peut-être plus facile, pensaient-ils… Puis, comme la question suivante vint de la bouche de Molly, Arthur fut obligé de la regarder. - A qui voulez-vous parler ? avait-elle demandé. - Et bien… à toi et à Mary. Ils virent les deux filles se regarder avec une surprise non dissimulée puis… - D’accord, on vous écoute. Mais les deux garçons se sentirent soudain mal à l’aise et ce fut William qui répondit : - Et bien, on ne pourrait pas… s’éloigner un peu. Avec vous deux. - Bien sûr, si vous voulez, répondit encore Molly. Elle se tourna vers Phyllis. - On te retrouve dans la salle commune si ça ne te dérange pas ? La jeune fille hocha la tête puis elle monta l’escalier. - Alors, qui veut parler à qui ? Et où allons-nous ? Arthur et William se regardèrent un instant… - Et bien, on peut peut-être sortir un moment ? répondit Arthur. - D’accord, allons-y. Mais, ajouta t-elle en fixant intensément Arthur, tu n’as pas répondu à ma première question. Avant de répondre, Arthur sentit ses veines se mettre à palpiter dans son cou et il se rendit compte que le serpent au creux de son estomac venait de se réveiller lorsqu’il sentit le regard de Molly posé sur lui. - Euh… William voudrait parler à Mary et moi… et bien, à toi. Il avait presque murmuré la fin de sa phrase. Avec un hochement tête, elle répondit : - D’accord, bon allons-y. Arthur et William se regardèrent un instant, le regard brillant. Première étape achevée. Il ne restait plus que la seconde…
Arthur, William, Molly et Mary se dirigèrent vers la grande porte et sortirent dans la parc de Poudlard.
Après une dizaine de mètres de marche silencieuse, ce fut de nouveau Molly qui parla la première en s’immobilisant soudain. - Bon, que voulez-vous nous dire ? demanda t-elle. Nous sommes assez loin ou il faut aller dans la forêt interdite ? Arthur resta silencieux et aurait préféré mille fois que son regard ne s’arrête pas sur lui… - Non, je pense que… on peut s’arrêter là. - Oui, ajouta William. Il échangea un regard avec Arthur puis proposa à Mary d’aller un peu plus loin tandis qu’il lui dirait ce qui se passe. Mary acquiesça et en moins de temps qu’il s’en attendit, ils s’étaient déjà éloignés et il se retrouva seul avec Molly. Il la regarda mais resta silencieux un long moment… Bizarrement, elle paraissait tout à coup mal à l’aise. Arthur se décida enfin. Ils n’allaient pas rester ainsi toute la journée. - Je… J’ai un cadeau pour toi, dit-il d’une voix qui lui sembla ne pas lui appartenir. Molly releva un sourcil, très intéressée. Par ailleurs, elle ne le quittait pas des yeux.
D’une main, il fouilla dans son sac et ressortit un paquet recouvert d’un papier cadeau rouge et or. Une étiquette avec le nom de Molly Prewett était accrochée dessus. Il tendit le paquet à Molly et lorsqu’elle le prit, ses yeux s’attardèrent un instant sur l’écriture qui avait écrit son nom. Elle regarda ensuite Arthur et avec un sourire qui lui donna l’impression d’avoir raté la marche branlante du grand escalier dans le hall et d’avoir terminé l’escalier en le glissant, il essaya de lui renvoyer un sourire qui lui sembla plus ressembler à une grimace. Il la regarda alors ouvrir son cadeau et l’éclat rouge du pull attrapa son regard. Molly déplia le vêtement et, telle une voile s’ouvrant sur un bateau, le pull se déplia sous ses yeux. La jeune fille leva le regard vers lui. - Merci, dit-elle. Arthur fit un bref signe de tête et trouva bon de s’excuser… - Je suis désolé, je n’ai pas trouvé quelque chose de mieux pour un prix modeste… Je n’avais pas… beaucoup d’argent… Sinon j’aurai… - Non, je t’assure que c’est très bien, l’interrompit-elle. Il est très joli. - C’est vrai ? demanda t-il, un peu surprit mais heureux qu’il lui plaise. Molly acquiesça. - Oui. Merci. Le visage d’Arthur s’éclaira alors d’un grand sourire.
Il y eut un instant pendant lequel personne ne parla puis, Molly se lança également. - Moi aussi, j’ai quelque chose pour toi. - Oh, tu n’étais pas obligée tu sais… Molly eut un petit rire et répondit : - Non, j’ai juste eu ton nom mais bon… - Ah, oui, bien sûr, je… j’avais oublié… Sur le moment, il en avait complètement oublié le tirage au sort… Honteux, il resta silencieux et attendit qu’elle continue. Ce qui ne tarda pas. - Je ne savais pas vraiment quoi t’acheter alors… Elle sembla soudain mal à l’aise et parut chercher ses mots au fur et à mesure qu’elle les disait. - Aucun problème, dit Arthur. Ce n’est pas grave. - Je pourrai peut-être parler, si tu ne m’interrompt pas ? fit remarquer Molly, amusée. Arthur murmura un « désolé » confus et resta silencieux. Molly avait fais un imperceptible pas en avant, ce qui lui avait échappé. - J’ai beaucoup penser, réfléchi sans parvenir à me décider. Alors, j’ai… je me suis décidée pour un petit cadeau… mais je ne sais pas si… Arthur s’attendait à ce qu’elle sorte quelque chose de son sac. Mais le cadeau ne se trouvait pas dans un sac. Molly Prewett s’était levée sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur et avait déposé un baiser sur ses lèvres. Puis, confuse, elle se recula de nouveau et elle resta silencieuse. Toujours décontenancé, Arthur s’aperçut qu’une couleur aussi écarlate que le rouge de Gryffondor avait envahi ses joues. Il ne savait pas quoi dire… Au moment où il ouvrait la bouche pour parler, ils entendirent des voix un peu plus loin et tous deux tournèrent leur tête vers l’origine des bruits. Ce n’était qu’un Serdaigle qui criait après quelqu’un qui venait de prendre la fuite. De longs cheveux blonds ondulaient visiblement sur le dos de ce quelqu’un. Le garçon remuait ses bras dans tous les sens au-dessus de la tête et, alors qu’il courait pour rattraper la fille, son pied se prit dans une branche et il s’affala par terre. Ce qui fit éclater de rire Molly et Arthur qui en oublièrent un moment la tension palpable entre eux.
- On rentre au château ? lui demanda t-il enfin. Molly hocha la tête et, l’un à côté de l’autre, n’osant pas se tenir trop près néanmoins, ils revinrent vers le château, d’un pas beaucoup plus lent que tout à l’heure.
/ FIN \
|
| | |
| Re: [Fanfic] Le Début de l'Histoire... Contenu sponsorisé, le | |
| |
| | | [Fanfic] Le Début de l'Histoire... |
|
| Permission de ce forum: | Vous pouvez Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|