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'Pile ou Face' :

J'en avais ma claque. Il faisait froid. Je voulais rentrer et en plus notre yéti venait de s'enfuir. Oui ! Notre yéti ! Celui qu'on avait mis trois heures à capturer s'était enfui ! Enfin, c'était plutôt une énorme bourrasque de vent - qui m'avait au passage fait tombé à terre - qui venait de nous enlever le yéti de nos rêves. Il s'était envolé comme ça, pouf ! C'était une blague n'est-ce pas ? On ne pouvait pas nous faire ça, pas à nous, non ! Parker et moi on s'était tués à la tâche, on avait mis toute notre énergie dans cette capture et juste quand on allait lui balancer un filet dessus pour l'empêcher de s'enfuir, une bourrasque de vent nous l'enleva. Sérieusement ? Une bourrasque de vent ?! J'étais épuisée, j'en avais marre. Venez m'aider, quelqu'un ! J'allais bientôt y laisser la peau !

- J'en ai marre, p*tain ! Allez viens Parker on se barre, j'commence à craquer là.

Et sans attendre son avis, je fis demi-tour. Foutu yéti, il était pas prêt de me revoir celui-là ! Qu'il continue à voltiger dans l'air sans aucun os dans le sort, je me fichais complètement de ce qu'il allait devenir. Même s'il crevait, j'aurai même pas à verser une larve pour son cadavre, je danserai au-dessus de sa tombe. Enfin, façon de parler bien sûr j'avais toujours du respect pour les morts bien sûr, mais pas pour les cadavres de yéti. Bref, après deux bonnes minutes de marche j'étais devant la tente et sans attendre, j'entrai dans celle-ci pour me reposer un peu. Je ne savais pas si Ashton m'avait suivi ou s'il était toujours à la recherche du yéti. J'espérais tout de même qu'il n'allait pas tarder, partir dans les montagnes enneigées en pleine nuit à la recherche d'un yéti volant c'était de la pure folie.


Je me réveillai en sursaut. Parker était à côté de moi et ronflais bruyamment. Du bout de la main, je lui tapai l'épaule pour essayer de le réveiller mais rien à faire, il avait dû s'endormir beaucoup plus tard que moi le fêtard. Sans attendre, j'enfilai mon équipement pour la neige et sortis de la tente où les restes d'un feu brûlaient au milieu de la neige. J'essayais de le rallumer en faisant quelques mouvements avec mes bras pour produire une légère brise mais rien, au contraire, les petites flammes s'éteignirent rapidement. Je laissai échapper un soupir de mécontentement. Soit, je devrai attendre le Gryffondor dans le froid, de toute façon ça ne changerait pas trop de d'habitude.

La belle au bois dormant se réveilla beaucoup plus rapidement que prévu et un court instant plus tôt, nous étions de retour sur le terrain de chasse. Bâtons de marche en main, nous avancions dans la neige qui montait jusqu'à nos genoux. Les conditions climatiques étaient un peu plus agréables qu'hier. Bien que la neige qui était tombée dans la nuit nous empêchait encore plus d'avancer rapidement, il n'y avait plus de grêle et de vent. Donc, aucun moyen qu'un autre yéti nous échappe à cause d'une bourrasque, ça semblait bien parti !

1. Au bout d'un certain moment, j'aperçois devant nous un autre yéti qui marche mollement et cherche quelque chose dans la neige. C'était vraiment notre jour de chance !

2. Il fallait croire que ça ne partait pas si bien que ça puisque le vent se leva d'un coup, fouettant notre visage. Les yétis ne devaient pas être très fanas des tempêtes puisqu'aucun ne pointait le bout de son nez.

3. Il descend de la montagne en glissant-ssant-ssant, il descend de la montagne en glissant-ssant-ssant. Oh ! un yéti qui descend de la montagne en glissant !

4. La malchance semble nous suivre et la nuit n'a visiblement pas effacé nos anciens échecs puisque le seul yéti que nous avons aperçu quelques secondes plus tôt s'est enfui en hurlant.

Le membre 'Ethan Wood' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 4 faces' :

Cette capture de yéti était carrément lamentable. Ashton était tout de même plutôt confiant à propos de leur quatrième proie. Ils avaient enchaîné les sorts tels des professionnels de la capture de créature magique, ce qu'ils n'étaient absolument pas évidemment. Mais les deux sorciers s'étaient assez bien débrouillés pour que le Gryffondor ait l'espoir qu'ils réussissent. Espoir qui avait duré jusqu'au dernier moment. Alors qu'ils étaient à deux doigts de mettre le yéti en poche, une violente bourrasque avait emporté la pauvre chose au loin. La grosse blague ! Complètement dépité par ce nouvel échec, Ethan décida de retourner dans leur tente afin de reprendre des forces, et Ashton n'était pas contre. Il suivit le Serdaigle à travers la neige et se coucha un peu plus tard. Lorsqu'il se réveilla au petit matin, Wood était déjà dehors et l'attendait. Ils marchèrent de longues minutes dans le froid à la recherche d'un nouveau yéti mais c'était peine perdue. Contrairement à la veille ils devaient être tombés le jour férié des yétis.

- Bon, j'en ai marre, ça te dis qu'on rentre pour arrêter le massacre de la nullité ? décida Ashton.

Le Serdaigle acquiesça et ils transplanèrent pour rentrer chez eux.

Il était de ceux qui tombent à la première vague. Vogue dans le sillage des âmes perdues, il n'a pas su contenir ses sentiments. Son regard sonne comme un requiem à sa dernière bataille. Le souffle rompu par le vacarme des hommes et lui dans un idéal irréel, seul dans un infini désespoir, se retrouve enfin à sourire. Il a traversé des contrées à la seule force de ses jambes chevrotantes de fatigue. Il se pose essoufflé au sommet d'une petite montagne et contemple la vue imparable sur le monde. Un univers qui se saisit au creux de sa main. Il ne pensait vraiment pas y arriver mais, il est de ces guerres que l'on perd en silence. Pendant son long périple, notre antagoniste a étudié les graphèmes, cette source de magie qui proviendrait des étoiles.

Fehu, Ansuz.

Ces deux symboles sont tatoués sur sa main gauche. Et il sourit. La folie semble l'avoir emporté au loin où les montagnes règnent dans le silence, dans la guerre. Se souvient t-il un jour d'avoir été un enfant parmi tant d'autres ? Geste obscur... Il saisit sa baguette vers le vide et incante une formule, mais aucun effet apparent. Et pourtant, le jeune homme continue de sourire mielleusement. Il retente, encore et encore et toujours rien. Sa main tatouée se crispe d'une douleur si vive que nul homme ne pourrait supporter et pourtant, il reste là à sourire continuellement, on dirait l'une de ces poupées de cire.

Le son aiguë du vent frêle dans les hauteurs. Patrick Lighthouse. Marmonne t-il. Le narrateur s'éclipse et il n'y a plus que moi.


Je suis de ceux qui s'élèvent à la dernière salve. Dissolve dans la pénombre des êtres ignorants. Je suis le seul maître de mon univers, de ce que je ressens, dans la plus grande partie de ma vie, je n'ai fait que suivre l'étoile en pensant que la terre était ronde. Mes mirettes s'échappent au delà du réel. Je conçois l'impensable et je suis détruit par l'illusoire. Le secret magique est la plus grande injure , nos semblables sont irrécupérables. Je ne pensais pas en arriver là. Au sommet, je vais chuter.

Hors de question de revenir en arrière. Par la volonté d'Ansuz, guide-moi vers l'estuaire. #Expecto Patronum Un pinguoin apparaît à l'Aube. Création de mon souvenir le plus cher, de celle que j'ai tant aimé...


...

Je rentre chez moi.