Blood in the Water
L’omission de la raison. Le désir mit sur un piédestal. Rien n’est plus beau que la pulsion, la désillusion, la déraison. Ce qui te mènera en Enfer. Parmi les cercles, démoniaques, hurlant, scandant, la profanation de l’Être. Et alors que tu espérais, un réconfort. La main grattant la place des cornes démoniaques. Comme s’il te fuyait, de par ton apparence invisible. Où est l’ange ? Où ça ? Où se cache-t-il ? Parti, loin. Envolé.
Ou déchu.
L’ailé auréolé part, comme les plumes de tes ailes, tes espoirs d’une vie remplie de conquête du monde. Ses injures, te heurtent. Lïn… Ta main se lève, dans l’espoir, d’arracher l’une de ses plumes pour le retenir, lui demander de rester car tu as besoin de réconfort. Il fallait que ton esprit reprenne conscience. Qu’il redescende sur cette Terre humaine.
Tu fixes la porte, celle par laquelle il disparaît. Tu n’entends rien. Tu perçois simplement le monde tourner, d’une lenteur, incroyable.
Tes yeux papillonnent, tu retiens ton esprit de ne pas succomber à ce poids qui pèse dans ton esprit. Celui qui peut te faire tomber dans le rêve, le cauchemar, l’inconscience. - Allé, Theya, lève-toi. -
Tes bras te portent, pour te lever, autant que tes jambes. Le son est toujours inexistant. Ton cerveau a décidé d’éliminer tout stimuli. Tu ouvres la porte de l’Enfer, là où se cache l’Ange. Ta tête se repose quelques instants contre le bois de la porte. Fuyant les odeurs. Fuyant les sens. Tes pieds se mettent en mouvement pour te glisser derrière lui sous l’eau qui coule sur sa peau. Tu regardes quelques instants fascinée. Par les perles d’eau, qui glissent, chutent, sans un bruit, jusqu’au carrelage. Tu colles le flanc de ton corps contre le carrelage et continue de l’observer quelques instants. Tu essaies de trouver les bonnes paroles, rien ne vient.
Tes doigts se portent sur son épaule, un instant. Tu inspires la vapeur de l’eau chaude. Ta deuxième main vient joindre son omoplate, à l’emplacement de ses ailes invisibles. Tu fermes les yeux et dépose un baiser au creu de sa nuque. Ce n’est pas un deuxième round, c’est juste du réconfort. Tu ne veux pas prendre le risque. Tu veux vivre, avant tout, tu veux découvrir le monde, avant d’avoir un enfant. Tu es bien trop jeune, beaucoup trop jeune.
Sa peau savonneuse. Si belle. Tu le contournes pour la minute du face à face. Lïnwe, je ne veux pas prendre de risque non plus, et je… panique. Ta main glisse de son épaule à son cou. Après la douche on ira dans une pharmacie… Il existe des pilules moldues pour résoudre ce genre de problème… Et éviter que… Je tombe enceinte. Tes yeux s’ouvrent en grand sur ces mots. Ce n’est pas le moment, on est trop jeunes, et nous deux c’est trop récent… Même si et bien je.. - tu ne vas quand même pas lui dire ça ? Il va vraiment s’enfuir là. - Même si nous deux c’est… Beau. Vraiment. Tu te rapproches timidement de lui et l’observe pour essayer de déceler une réaction de sa part, à tout moment il peut se barrer. On va aller dans une pharmacie. On était un peu trop… Pressé on va dire ça comme ça. Un petit sourire s'échappe Tu m’as fais perdre la raison, et tu as réussi à me laisser porter par le désir, bravo Felagünd ! Tu approches doucement ton visage, comme pour lui demander l’autorisation de déposer un baiser chaste sur ses lèvres.
Une fois la pilule avalée, tout ira mieux, et tu pourras l’emmener dans l’endroit que tu avais repéré pour vous deux. Une manière d’oublier ce petit événement, qui, tu l’espères, ne se reproduira pas.
L’omission de la raison. Le désir mit sur un piédestal. Rien n’est plus beau que la pulsion, la désillusion, la déraison. Ce qui te mènera en Enfer. Parmi les cercles, démoniaques, hurlant, scandant, la profanation de l’Être. Et alors que tu espérais, un réconfort. La main grattant la place des cornes démoniaques. Comme s’il te fuyait, de par ton apparence invisible. Où est l’ange ? Où ça ? Où se cache-t-il ? Parti, loin. Envolé.
Ou déchu.
L’ailé auréolé part, comme les plumes de tes ailes, tes espoirs d’une vie remplie de conquête du monde. Ses injures, te heurtent. Lïn… Ta main se lève, dans l’espoir, d’arracher l’une de ses plumes pour le retenir, lui demander de rester car tu as besoin de réconfort. Il fallait que ton esprit reprenne conscience. Qu’il redescende sur cette Terre humaine.
Tu fixes la porte, celle par laquelle il disparaît. Tu n’entends rien. Tu perçois simplement le monde tourner, d’une lenteur, incroyable.
Tes yeux papillonnent, tu retiens ton esprit de ne pas succomber à ce poids qui pèse dans ton esprit. Celui qui peut te faire tomber dans le rêve, le cauchemar, l’inconscience. - Allé, Theya, lève-toi. -
Tes bras te portent, pour te lever, autant que tes jambes. Le son est toujours inexistant. Ton cerveau a décidé d’éliminer tout stimuli. Tu ouvres la porte de l’Enfer, là où se cache l’Ange. Ta tête se repose quelques instants contre le bois de la porte. Fuyant les odeurs. Fuyant les sens. Tes pieds se mettent en mouvement pour te glisser derrière lui sous l’eau qui coule sur sa peau. Tu regardes quelques instants fascinée. Par les perles d’eau, qui glissent, chutent, sans un bruit, jusqu’au carrelage. Tu colles le flanc de ton corps contre le carrelage et continue de l’observer quelques instants. Tu essaies de trouver les bonnes paroles, rien ne vient.
Tes doigts se portent sur son épaule, un instant. Tu inspires la vapeur de l’eau chaude. Ta deuxième main vient joindre son omoplate, à l’emplacement de ses ailes invisibles. Tu fermes les yeux et dépose un baiser au creu de sa nuque. Ce n’est pas un deuxième round, c’est juste du réconfort. Tu ne veux pas prendre le risque. Tu veux vivre, avant tout, tu veux découvrir le monde, avant d’avoir un enfant. Tu es bien trop jeune, beaucoup trop jeune.
Sa peau savonneuse. Si belle. Tu le contournes pour la minute du face à face. Lïnwe, je ne veux pas prendre de risque non plus, et je… panique. Ta main glisse de son épaule à son cou. Après la douche on ira dans une pharmacie… Il existe des pilules moldues pour résoudre ce genre de problème… Et éviter que… Je tombe enceinte. Tes yeux s’ouvrent en grand sur ces mots. Ce n’est pas le moment, on est trop jeunes, et nous deux c’est trop récent… Même si et bien je.. - tu ne vas quand même pas lui dire ça ? Il va vraiment s’enfuir là. - Même si nous deux c’est… Beau. Vraiment. Tu te rapproches timidement de lui et l’observe pour essayer de déceler une réaction de sa part, à tout moment il peut se barrer. On va aller dans une pharmacie. On était un peu trop… Pressé on va dire ça comme ça. Un petit sourire s'échappe Tu m’as fais perdre la raison, et tu as réussi à me laisser porter par le désir, bravo Felagünd ! Tu approches doucement ton visage, comme pour lui demander l’autorisation de déposer un baiser chaste sur ses lèvres.
Une fois la pilule avalée, tout ira mieux, et tu pourras l’emmener dans l’endroit que tu avais repéré pour vous deux. Une manière d’oublier ce petit événement, qui, tu l’espères, ne se reproduira pas.