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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Petite promenade en France
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Josephine Campbell
Gryffondor
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Re: Petite promenade en France
Josephine Campbell, le  Lun 8 Oct - 15:15

S'habiller chaudement ? Mais pour aller où ?

Jo laissa Louis la déposer par terre sans rien dire, puis ce dernier lui tourna le dos pour s'habiller. Jo fronça alors les sourcils. Il allait l'amener quelque part, mais pour faire quoi ? Est ce que c'était pour lui montrer un endroit qui lui tenait à cœur ? Ou bien lui présenter quelqu'un ? Elle le regardait alors qu'il était toujours dos à elle, pensant peut être trouver une réponse entre ses omoplates. Mais non ! Après tout, peu importait. Il allait peut-être se livrer à elle et c'était le principal.

Sans rien dire, la jeune fille monta à l'étage direction sa chambre. Elle ouvra la porte de son armoire et resta plantée un moment devant, le regard dans le vide. Au bout de quelques minutes, rappelée par le froid qui commençait à la pénétrer, elle secoua machinalement la tête pour se réveiller et enfila un pantalon. L'étape suivante était sans aucun doute la plus périlleuse, surtout lorsque comme Jo, on n'a pas spécialement de tête et qu'on aime se compliquer la tâche plus que nécessaire. Elle avait entrepris d'enfiler sa paire de chaussettes debout, ce qui n'était pas spécialement une bonne idée lorsqu'on a un équilibre approchant le néan. La première trouva sa place à son pied sans trop de complication. Quant à la deuxième...

BOUM

Plus de peur que de mal, le sac de Louis aillant amorti sa chute... En espérant que rien ne soit fragile à l'intérieur... Jo ouvrit le sac et vérifia juste en surface. Il n'y avait l'air d'avoir que des vêtements à l'intérieur... Ou en tout cas, rien de fragile. Ouf...
Le regard de Jo resta cependant accroché à la chemise qu'il y avait tout au-dessus... La pauvre allait être froissée... Alors qu'elle s'apprêta à l'étendre correctement sur un ceintre. Jo s'arrêta devant son miroir, la chemise à la main. Et si elle l'enfilait ? Juste pour voir ?

*Mais, c'est pas à toi !*

Oui, mais le pull n'avait pas dit non ! En même temps... on ne lui avait pas spécialement demandé son avis non plus. Elle enfila la chemise et se regarda un instant dans le miroir. Elle ne pus s'empêcher d'étaler un sourire niais sur son visage avant de renifler le col. Ça sentait bon Louis.. Impossible de l'enlever alors...

Lorsqu'elle rejoignit le garçon dans le salon, ce dernier était déjà tout habillé. Dommage... Elle aimait bien la vue de Louis tout nu. Mais en même temps... elle était restée là-haut combien de temps exactement ?

- Non mais à ton aise, sers-toi...

Elle ne dit rien, mais la tête qu'elle faisait sous-entendait un "oh mais ne t'inquiète pas pour moi". Jo s'accrocha au bras de Louis et le serra fort tout contre elle, son sourire béat toujours sur le visage. Elle espérait quoi en agissant ainsi ? Se greffer à lui jusqu'à la fin de ses jours ?

*oh ça pourrait être cool!!*

Pour qui ? Pour lui ou pour elle ?

Mais ce qui la rendait si heureuse là, c'était qu'elle allait peut-être avoir la chance d'en découvrir plus sur son amoureux ou en tous cas qu'il se livre à elle. Elle était incapable de le cacher. Elle était excitée comme une puce. S'il faisait ça, c'est qu'il avait confiance en elle non ?

- Accroche toi!

CRACK

OH... est ce que un jour elle pourrait passer son permis de transplanage ? Aujourd'hui encore, elle n'en était pas certaine. C'est qu'elle n'aimait pas trop ce mode de transport pour tout dire... Pour le peu de fois qu'elle l'avait utilisé, la sensation que cela lui laissait derrière n'était jamais trop agréable. Le vertige... Les nausées... Elle qui était plutôt adepte de sensation en règles générales... le transplanage avait toujours fait figure d'exception.

Jo avait desserré son étreinte du bras de Louis et se contenta de lui tenir la main. Elle ne savait pas trop si elle allait rendre ce qu'elle avait mangé un peu plus tôt et inspira profondément en fermant les yeux pour éviter de le faire.
Un coup de vent glacial lui fouetta soudainement le visage, provoquant un frisson qui remonta tout son dos. Instinctivement, elle se cacha le visage dans le bras de Louis espérant trouver un peu de chaleur, la sienne venait de la quitter quelques secondes plus tôt.

- Bienvenue chez moi...

Est ce qu'elle avait bien entendu ? Ou alors était ce son imagination mêlée au bruit de vent ? Elle rouvrit les yeux et admira devant elle la grande étendue d'herbe et de roches qui lui faisait face. Elle resta quelques secondes ainsi sans dire un mot, à contempler le paysage, oubliant un moment le vent qui lui balayait les cheveux et qui lui glaçait le sang.

Elle fit un pas en avant happée par la plaine qui s'étalait devant elle, un sourire s'étirant sur son visage. C'était assez étrange, quelque part, ce paysage avait quelque chose d'inquiétant, mais c'était peut-être ça aussi qui le rendait si attrayant.

Machinalement, Jo baissa la tête et découvrit à ses pieds une petite fleur. Elle n'était pas une spécialiste des plantes, mais celle-ci, elle la connaissait tout particulièrement. C'était une de ses préférées. Un perce-neige. Et a chaque fois qu'elle en voyait un, elle repensait à ce que lui disait son grand-père à chaque fin d'hiver.

- Louis, tu sais ce que devient la neige quand elle fond ?

Jo se pencha et cueillit la petite fleur blanche. Elle se mit à rire lorsqu'elle vit la tête qu'il lui faisait. Il devait vraiment la prendre pour une folle.

*ça se transforme en eau... pas besoin d'aller à Poudlard pour savoir ça...*

Une fois le rire passé, elle reprit son sérieux et un sourire malicieux naquis sur ses lèvres.

- Elle fond pour se transformer en printemps ! Tu vois ?

Puis elle approcha la fleur du visage du garçon et lui chatouilla la pointe du nez avec les pétales. Puis se mit sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser. Un baiser qui ne comptait pas en rester là puisque ses deux mains entouraient bientôt le visage de Louis.
Pourquoi est ce qu'elle avait dit ça ? Parce qu'elle s'était fait une spécialité de raconter n'importe quoi ? Ou parce qu'elle cherchait quelque part à le rassurer ou à détendre l'atmosphère.

*Le rassurer avec une histoire toute moisie de neige qui fond ?*

Apres s'être légèrement détaché de lui, Jo murmura à celui qui faisait battre son cœur :

- Montre moi ton chez toi Louis.

*Montre moi qui tu es*
Louis Varik
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Re: Petite promenade en France
Louis Varik, le  Lun 7 Jan - 15:14


Renaissance



Désolé pour le retard...



- Louis, tu sais ce que devient la neige quand elle fond ? Elle fond pour se transformer en printemps ! Tu vois ?

L'air de petite fille malicieuse de Jo reparut sur son visage. Un doux sourire et un baiser volé avant que l'air glacial de la plaine désertique ne reprenne sa place.
Une moue amusée apparut sur le visage du jeune serpent, quelle que soit la situation, la candeur de Joséphine prenait le dessus sur les autres émotions présentes dans son esprit. Chaque fois elle parvenait à lui arracher un sourire ou à le faire grogner. Malgré sa nonchalance habituelle et son stoïcisme il était impossible pour lui de rester indifférent à la jolie brune qui l'accompagnait.

- - Montre moi ton chez toi Louis.

Elle était tout à coup redevenue plus sérieuse, plus solennelle.

Sans réellement se retourner vers la Gryffondor, Louis se dirigea vers une petite colline située à quelques centaines de mètres de leur position. Sa carrure massive faisait opposition aux bourrasques qui les frappaient et malgré la force des vents, il avançait sans broncher vers le monticule.
Derrière se pressaient les pas de Jo. Le souffle court de la belle brune arrivait aux oreilles du grand blond. Fendre ainsi les rafales devait lui demander un certain effort.
Elle semblait l'avoir compris, après quelques pas, elle se plaça derrière la silhouette du Serpentard pour ce qui semblait être un grand soulagement.

Après quelques longues minutes de marche, une légère ascension, ils arrivèrent au pied d'un immense chêne pédonculé qui surplombait la plaine.
A bien y penser, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un arbre aux propriétés exceptionnelles comme le saule cogneur présent dans le parc de l'école. Mais il n'en était rien, rien de magique n'en émanait, juste une barrière naturelle aux bourrasques qui s'abattaient sur eux.
A l'abri du gigantesque tronc, le calme régnait, un lourd silence qui contrastait avec le sifflement des minutes précédentes. Seul le craquement lugubre des branches venait perturber ce moment.
Louis sortit sa baguette de la poche de sa veste, puis, d'un léger mouvement circulaire murmura :

- Revelio...

La pierre présente au pied du grand chêne changea aussitôt d'apparence, ses formes se régularisèrent pour laisser apparaître des arêtes noires entourant une large surface sur laquelle était inscrit en lettres blanches :

Revelio:

Le calme plat qui s'était introduit entre les deux jeunes adultes fut coupé par une rafale plus forte que les autres. Soudainement ramené à la réalité, Louis murmura :

- Depuis ce moment, les méandres de mon esprit sont mon plus confortable refuge...

Nouveau silence, autour d'eux tout semblait s'être arrêté.

- Puis les questions ont commencé...




Josephine Campbell
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Re: Petite promenade en France
Josephine Campbell, le  Lun 7 Jan - 22:38

Elle l'avait déjà remarqué auparavant, lorsque Louis faisait un pas, elle, devait en faire au moins deux, voir trois. Alors lorsque qu'il commença à prendre la route comme ça, sans prévenir, elle dû courir pour le rattraper. Mais cela ne dura qu'un temps. Le vent fort ne jouait pas en sa faveur et son coté non-sportif non plus.

Alors qu'elle se plaça derrière lui pour se protéger des bourrasques, elle fixait un point entre les omoplates du jeune homme et se demandait où est ce qu'il pouvait bien la mener. Il allait vraiment la mener chez lui ? Ou alors peut être dans un endroit qui lui tenait à cœur...

En attendant, Louis n'avait pas l'air de vouloir dire quoi que ce soit et elle savait bien qu'il était totalement inutile d'essayer de lui faire sortir des mots de la bouche. Et à dire vrai... pour une fois, elle n'avait aucune intention de le faire. Elle avait pris goût à ses silences, et même s'ils la déstabilisaient toujours un peu, elle trouvait en eux quelque chose de rassurant. Cependant... ça ne l'empêchait pas de vouloir savoir ce qui pouvait bien lui passer par la tête.


Mais là, inutile de lui demander quoi que ce soit. Il allait certainement se livrer à elle d'une façon ou d'un autre. Lui faire découvrir une partie de lui. Inutile de lui mettre la pression en le harcelant de questions.
Elle le suivait bien sagement, ne pouvant s'empêcher de penser que tout cela manquait de contact. Jusqu'à présent, elle ne s'était jamais considérée comme quelqu'un de très tactile, ni de collant... Enfin, si, peu être un peu, avec les personnes qu'elle appréciait. Mais là avec Louis, on était passé tout à fait au stade supérieur. Elle avait besoin de le toucher lorsqu'il était près d'elle, c'était magnétique, mais lorsqu'elle tendit la main pour prendre la sienne, Louis s'arrêta.

Ils se trouvaient au pied d'un grand arbre qui devait être centenaire... ou pas loin. Ils allaient faire une pause ici ? Parce que oui d'accord, Jo n'était pas très atlhetique, mais quand même, elle était loin d'être sur les rotules.

- Revelio

Non ce n'était pas un endroit dans lequel il comptait s'arrêter pour lui compter fleurette. Loin de là.
Jo jetta alors un rapide coup d'œil à Louis pour finalement poser son regard sur l'inscription qui venait d'apparaitre. Soudainement, le souvenir de leur premier rendez-vous dans la tour d'astronomie lui revint à l'esprit. Louis lui avait parlé de sa sœur et ses parents. Il avait évoqué la mort de son père et du fait qu'il avait été assassiné par mes mages noirs... Alors, il était là ? C'était bien la tombe de son père ?

Ses yeux de la jeune fille se posèrent de nouveau sur lui, et aucun son ne put sortir de sa bouche ouverte.

- Depuis ce moment, les méandres de mon esprit sont mon plus confortable refuge...

Jo le regardait avec attention. Chaque trait de son visage était scruté. Louis restait de marbre alors que Jo, elle commençait à avoir les yeux chauds. Elle n'arrivait pas à faire semblant, ou à cacher ses émotions. Oui, son cœur lui faisait mal. Pas seulement à cause de la situation, mais parce qu'elle ne supportait pas qu'à un moment ou à un autre quelque chose ait pu faire du mal au garçon dont elle était tombée amoureuse. C'était comme si la douleur qu'il avait pu ressentir, ou tout du moins une partie, la frappait en plein visage. Elle n'avait jamais ressenti cela avant. C'était quelque chose de tout nouveau. Elle avait l'impression d'être une véritable éponge.

Même si elle l'avait encouragé à évoquer son passé, elle n'avait pas pensé un instant qu'il évoquerait la mort de son père. Il avait été assez catégorique avec cela la dernière fois, il n'avait pas du tout envie d'en parler et elle n'avait pas cherché à creuser. Alors, il lui faisait suffisamment confiance maintenant pour parler de cela avec elle ? Elle senti son cœur battre à la chamade.

Pour éviter de lâcher une larme, elle tourna la tête vers la pierre et se concentra sur l'inscription juste en dessous du nom sur la pierre. Ses yeux analysaient chaque lettre. Il était hors de question qu'elle laisse échapper une larme maintenant.
Puis elle se répéta en boucle les derniers mots qu'avait prononcés Louis.
Et alors c'était en partie cela ses silences ? Des effets liés au traumatisme de la mort de son père ?

Au moment où elle ouvrit la bouche pour le lui demander, il ajouta :

- Puis les questions ont commencé...

Elle ne put s'empêcher de faire une moue boudeuse en fronçant les sourcils et en tordant sa bouche. Il venait de dire cela, mais... savait-il qu'elle avait eu l'intention de lui en poser des questions, là, tout de suite ? Pff ce qu'elle pouvait être nulle. De toute évidence, ces "questions"n'avaient pas été les bienvenues et elle avait failli remuer le couteau encore...

Elle resta pensive comme ça quelques instants. Mais... Non Non Non, elle ne comprenait rien !

- Les questions ? Mais, qu'est ce que tu veux dire par là ?

*T'avais pas dit que t'allais pas enfoncer le clou ?*

- Je suis désolée Louis, je ne comprends pas...

Elle se sentait vraiment nulle là. Il se livrait à elle et elle... elle ne pigeait rien du tout. Et bien si c'était une première pour lui, ça n'allait certainement pas l'encourager à recommencer.

Elle tenta un regard vers lui, honteuse d'être ce qu'elle était à ce moment précis, à savoir, une imbécile...
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