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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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Promenons-nous dans les bois...
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Zélie Hepburn
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Zélie Hepburn, le  Mer 21 Fév - 15:49


Bruyant silence. Tu n'arrives pas à déterminer l'origine de cet espèce de soupir. Murmures des collines à l'horizon, murmures des champignons à pois qui attendent aux abords du chemin qu'on les cueille. azeferthzjnjhbsqdf. L'incompréhension d'une langue imaginaire. As-tu réellement besoin de la comprendre ? Tes sens se mélangent. Tu vois les gazouillis des oiseaux -à moins que ce soit des papillons?-, tu respires la douceur de l'herbe qui te chatouille la plante de pied et tu entends une ombre qui se rapproche pas à pas. Tu ne la remarques pas tout de suite. Elle rampe vers toi sans bruit. Son mélodieux qui s'élève, qui transperce le silence. Voix douce, mielleuse, succulente. — Le roi sur l'enclume a déposé une feuillue girafe. Le monde est comme une chaussette à gruyère, ne pensez-vous pas ? wxcvbhkfdgsgds pourtant ces mots qui se fraient un chemin vers tes oreilles te sont curieusement familiers. Était-ce les tiens dans une autre vie ? Tu te retournes afin de flairer la créature non en proie à la peur. Humanoïde, étrange. Une cascade de feu qui entoure un visage moucheté. Pleins d'étoiles partout. Belle créature. Future compagnon de route. — Tu veux bien rester avec moi dis ? Elle est cruelle. Je ne veux pas la croiser... seule. Sang, lame qui s'abat, dernier souffle, monstruosité. Prends garde au tournant. azeferthzjnjhbsqdf, tu le comprends maintenant. — Un monde merveilleux pleins de couleurs. Mais entre le blanc et le rouge, il y a le noir.
Artemis Wildsmith
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Artemis Wildsmith, le  Sam 14 Avr - 21:19

L'Arty maudit
Avec Aya & son LA - elle a le mien.


Bon, on fait comme on peut. C’est-à-dire que ce n’était pas tout à fait prévu. La randonnée oui, s’aérer l’esprit, pourquoi pas, c’était vachement préconisé par les moldus qui voulaient une routine plus sereine. Mais y rester cette nuit, non, absolument pas. Toujours est-il qu'il avait pris son petit sac à dos, et un sandwich en fin de matinée. Il s'était dit qu'au pire, s’il se perdait, il pouvait toujours transplaner, si les réflexes sorciers ne se faisaient pas désirer. Ainsi toute l’après midi il avait marché, discuté avec les oiseaux voyageurs et curieux qu’un gamin se promène tout seul, avec sa bouille angéliquement innocente, il est normal que la faune s’inquiète. Quelques rencontres inopinées avec des lapins gourmands et joueurs. Le soleil l’avait regardé lui aussi, bien qu’il fut rapidement vite caché par les nuages gris. Rassurants. Évidemment il avait rapidement pensé à ses missions en tant qu’espion idéaliste, violet à paillettes, à ses aventures avec Kohane. Il aurait dû emmener la Gryffondor pour cette randonnée, c’eût été beaucoup moins assommant. Mais il devait avancer, c’était un peu le but du projet de cette après-midi nature dans laquelle il s’était lancé.

Pour une raison qu’il ignorait, en réalité. Besoin de ressourcer, lui ? Certainement. Affublé de tous côtés par des responsabilités qu’il n’était pas certain de comprendre tout à fait. Tout Auror qu’il était, renvoyé de la fameuse école de Poudlard, ce n’était qu’une question de temps avant que quelqu’un ne se décide à poser des questions – Arty dans la police magique, comment cela était-ce possible ? Puis d’autres choses. Beaucoup d’autres. Son cœur qui vagabondait et se resserrait trop souvent, à force d’émotions contradictoires et accablantes. Bref. Ne penser à rien si ce n’est à repérer les feuilles colorées qui pouvaient le guider dans cette forêt.
Puis la nuit était tombée. Sans crier gare, comme ça, brutalement, il s’était retrouvé seul, accompagné de quelques frissons de fraîcheur dans la nuque. Mais il n’abandonnerait pas. Non, trop souvent il s’était dit qu’il pouvait faire les choses à moitié, appeler un Azaël paternel et fraternel pour lui sauver les miches. Non, il avait marché trop lentement, s’était sûrement perdu trente six fois, tant pis pour lui. Il tenterait tout de même de trouver l’orée de la forêt avant de transplaner.

Il n’avait absolument pas remarqué, à quel point les arbres n’étaient pas si inquiétants ce soir. C’est qu’ils étaient revêtus d’une couverture de lumière lunaire – importante. C’est peut-être pour cette raison qu’il n’avait pas l’impression d’être en pleine nuit, maintenant, il voyait clair, devant lui.
Mais il s’arrête, ses yeux voltigent de tous côtés. Il venait d’entendre quelque chose. Une branche, un souffle, un grognement, une mouche qui venait de se prendre une écorce, anyway, un son pas tout à fait réconfortant. Et pourtant. Il décide de se mouvoir vers l’origine sonore, quelque part un peu plus profondément dans les bois. Il ne sortirait donc jamais de cette forêt. Mais c’était plus important, là, quelque part, il se passait quelque chose de formidablement remarquable - à coups sûrs. C’est sa curiosité qui le guide joyeusement, son cerveau s’est soudainement débranché, une avidité désireuse de savoir ce qui se cachait par-là. Alors il s’avance, les mains attachées aux bretelles de son sac-à-dos. Sérieux randonneur ici.
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Sariel Fawkes, le  Sam 28 Avr - 20:56

Seconde lune d'Aya.

Elle était là, juste au-dessus. Au travers des nuages, accablant l'immensité de la Terre, son oeil inquisiteur guidait la créature à l'épaisse fourrure qui s'était enfoncée dans les bois.

Une course musclée, mâchoire ouverte aux crocs acérés. Comme d'immenses lames parées à déchiqueter. Mais la Bête n'avait pas vraiment à songer à la destruction. Ses instincts primaires la tiraillaient suffisamment pour l'entraîner vers ce qu'elle désirait. Puisque c'était une lutte sans merci qui accablait la créature sélénite. Répondre à l'appel du sang, des sons qui se répandaient de toutes parts dans la forêt.
Par là, le bruit timide d'une créature délicate qui s'enfuyait. Elle l'avait déjà entendu de très loin mais peut-être n'y avait-elle vraiment cru. Se fier à ses sens bien certains, pourtant véritablement inédits pour l'animal, n'était pas chose aisée. Il fallait y croire. Et la Bête s'élançait, aveuglément vers ce qu'elle ne faisait que sentir. Ce n'était pas comme si ailleurs, la louve continuait d'exister. Mais qui, entre la Chose et la Femme qui avait disparu, pouvait le savoir ?

Le cul blanc du lapereau s'évapora dans l'herbe, bientôt harponné par une patte ravageuse. Un couinement s'échappa de la boule de poils, puis plus rien. Non, à la place de la fuite de la proie, le craquement lugubre de la maigre carcasse entre les canines. Coulant dans la gorge du prédateur, un flot tiède d'hémoglobine.
C'était salvateur, presque irraisonné. Mais étrangement, on ne pouvait conclure simplement à une absence d'humanité. Sous la fourrure se cachait la Fille. Fragile, ténue, arachnéenne à l'instant pusillanime en suspension.
Certes, l'Animal nocturne était terrible et peut-être stupide dans sa réaction face à l'instinct. Mais qui savait, qui pouvait savoir, devinait aisément que quelques heures plus tard, il ne serait plus. La Fille pourrait rentrer simplement chez elle, en portant le fardeau des maudits sur ses maigres épaules.

Alors quoi ? Excuser ? Sûrement pas. Qui ne savait pas ne pouvait comprendre. Et pour excuser il fallait saisir. Et la Petite était incapable elle-même d'accepter ce qui vivrait en elle, travaillerait ses chairs à chaque lune. Le premier contact avec l'astre la mettait pourtant en position décalée. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, bientôt engloutie par bien plus féroce et bien plus souveraine qu'elle.
Face à la louve, elle ne pouvait rien faire.

Elle l'avait entendu s'approcher depuis bien longtemps. Avait deviné cette présence comme on devinait une ombre sur un mur immaculé. Le corps maigrelet, la démarche incertaine. Peut-être avait-ce hésité. Elle avait perçu, tout contre son échine, un doux frisson. Présage bien plus funeste que la forme pouvait imaginer.
Un lourd grognement s'échappa, une menace dans l'obscur. Là, cachée par les fougères, Louve se retourna, corps courbé en position défensive. Ça, s'approchait dangereusement. Ça puait la ville, l'urbanisme modéré ébouriffé par un peu d'air frais. Ça ne sentait pas encore la peur, mais bien l'intrépide candide, le manque de raisonnement et d'expérience d'un tout petit. Ça suintait l'humanité par tous les pores de sa peau, le petit pouls palpitant au revers de la gorge.

La petite chose fragile ne s'imaginait pas que Louve rôdait par ici. Que ses crocs acérés attendaient patiemment le mouvement involontaire pour dévoiler la jugulaire, la mettre à portée d'attaque.
Mais lorsque son museau pointa, alors peut-être la meilleure idée restait de filer.


Dernière édition par Aya Lennox le Mar 3 Juil - 16:14, édité 1 fois
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Artemis Wildsmith, le  Dim 29 Avr - 23:33

Elle aurait pu lui dire quand même, l’avertir, lui glisser un simple, Arty fais attention, avec ses rayons rassurants, bienveillants. Mais non, la lune gigantesque se languissait déjà d’avoir un futur esclave, la bougresse. C’est qu’elle devait sourire, aussi, devant les cheveux candides du gamin qui se précipitaient, l’air de rien vers ce gros tas de feuilles. Bien sûr qu’il avait resserré ses petits doigts mal assurés autour du tissu des bretelles du sac, comme si ce dernier ferait un parfait bouclier, au cas où, le naïf. Une partie de lui voulait prendre ses jambes à son cou, dans le doute, dans le sait-on jamais des fois que ce soit un terrible monstre qui veuille nous manger tout cru. Le fameux mieux vaut prévenir que guérir, au pire, il serait essoufflé pour rien. Puis l’autre partie, qui continue de s’avancer, centimètres par centimètres, un bout de sa personnalité qui dominait, vraisemblablement, indomptable. A peine arrêté par un déglutissement avertisseur d’un éventuel malheur. Juste une pause où il se demande, le exactement-pourquoi il faisait ça. Quel était l’intérêt. Des secondes suspendues conclues par un haussement d’épaules. Parce qu’il est absolument certain que rien ne pouvait lui arriver. Il était Arty, pas n’importe qui. Ainsi ses yeux essaient de percer l’obscurité, de se frayer un chemin dans les fougères qui remuaient à peine, ils se plissent, cherchent la silhouette. Il y avait quelque chose, c’était sûr et certain, bientôt, il aperçoit grâce aux reflets, des poils.

C’est bien ça des poils, non ? C’est comme un doudou qu’on peut garder près de soi la nuit, c’est rassurant et tout doux. Juste un animal peureux et perdu qui avait besoin de câlins. N’est-ce pas ? Il s’éclaircit la gorge, fait fredonner sa voix peu assurée. Petit, petit, petit, n’aie pas peur. La discussion, c’était ça la solution, tenter désespérément de désamorcer un quelque chose de terrible qui était en train de se préparer, juste là, à quelques minces mètres de lui. Il n’en sait rien, il essaie tout simplement, pour le moment, de se faire sauveur d’une créature toute douce et touffue qui avait sûrement besoin d’aide. Toujours au rythme de ses pieds qui s’avancent, brindille par brindille qu’il ne veut surtout pas froisser, ne rien brusquer, ne rien déplacer de cette nature endormie. Tu veux une caresse ? Un biscuit ? Quoi que ça avait l’air plutôt gros, non ? Ses pupilles s’agrandissent, oui, un peu quand même.

Puis la posture l’avertit, ce n’était pas de l’attente, ce n’était pas de la peur. Il s’arrête, venant de discerner l’échine chasseuse de la bête juste devant lui, comme un lion dans la savane observant méticuleusement le troupeau de gnous à sa merci. Sauf que lui, il était seul. Seul proie gnou des alentours. Et ce n’était pas très réjouissant, car en plus, il était appétissant, du moins le croyait-il. Ses mains s’agitent alors, se placent devant lui, signe de défense, de j’veux pas t’faire de mal, t’inquiète pas. Non c’était lui qui subitement était mort d’inquiétude, à en faire friser ses poils de nuque. T’sais quoi, j’vais t’laisser hein. T’as l’air bien occupé. Un rire nerveux s’échappe de ses lèvres soudainement douteuses, il recule, un pas, deux pas, les plus grands possibles sortis de ses jambes toutes tremblantes, priant de tout son être qu’une malencontreuse branche ne vienne pas arrêter la progression de sa marche arrière, ce serait bien sa vaine, cliché de ces films avec une course poursuite dans la forêt. Ainsi, il fait le gars sûr de lui, qui plaisante, qui s’amuse, sourit, essaie de détendre cette atmosphère monstrueusement pesante. Mais, vraiment, est-ce qu’on pouvait mentir à une telle créature ? Pas tellement, c’est qu’elle allait sûrement sentir la sueur qui commençait à perler sur son front perplexe.

Promis, dans une seconde et demi, il se met à courir.
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Sariel Fawkes, le  Sam 5 Mai - 13:42

Qu'était-ce ?

C'était un peu comme si elle n'avait jamais vu pareille chose, qui osait se promener au travers des bois. La petite silhouette, qui se dessinait au travers des fougères et qui semblait s'être perdue là.

Comme s'il fallait attendre le moindre geste, la moindre faute. Elle était déjà commise, l'être minuscule qui empestait l'humain s'était déjà trop approché. Il s'était livré au risque des heures plus tôt certainement, en se perdant là, s'aventurant dans des horizons que ça ne soupçonnait pas. Sous les maigres tissus qui le recouvraient, il respirait la ville, une fumée grisâtre qui imprégnait les vêtements et la peau.
Même pour jeune Louve, la forêt n'était pas une partie de plaisir. Partout autour, les sons retentissaient comme des tambours, des coups de feu. Peut-être avait-elle l'ouïe bien trop sensible, peut-être que rien n'était destiné à lui échapper. Aujourd'hui encore, Elle apprenait ce que Lune voulait bien lui montrer. Terrifiante au-dessus d'elle, avec son sourire forcé.
Elle se sentait toujours prise de court, dans ce monde nocturne qui ne voulait pas d'elle. Tout semblait hostile à son égard, les arbres se refermaient autour d'elle pour ne pas voir son passage, les autres animaux s'enfuyaient pour ne pas tomber entre ses griffes, pour ne pas finir entre ses crocs.
Elle ne le prenait pas pour elle-même, car il s'agissait là du bénéfice et des difficultés de ces chasses au beau milieu des nuits de Lune. Pourtant, la Bête était dotée du fardeau des maudits. Tout devait sentir qu'elle n'arrivait pas à se contrôler. Elle-même ne sentait rien d'autre que ce qui l'intéressait. Monstre d'opportunisme.

Panique incontrôlable. Elle devait répliquer. Il s'était écoulé un instant entre l'annoncée du petit être et l'arrivée de la Créature dans le paysage. Elle sentait, sentait la peur qui l'assaillait, sentait ses tripes se tordre dans l'abdomen de l'humain. Il puait l'inquiétude, la crainte de ce qui lui faisait face et Louve ne pouvait faire rien d'autre que de répliquer à ses défenses par la menace. Il avait peur, et elle peut-être tout autant.

Le haïr, haïr tout ce qu'il représentait sans vraiment savoir pourquoi. Parce que raison n'existait plus. Non, haïr simplement, une volonté cruelle de détruire ce qui semblait innocent.
La silhouette s'agitait péniblement, comme pour la repousser. Mauvais choix. Le grincement de ses canines se répercuta dans la nuit, et Louve s'approcha plus rapidement pour montrer à la chose qu'elle ne bluffait pas, avant de reculer légèrement, encolure hérissée.
Il paniquait plus, oui, un peu plus. Et la technique venait presque naturellement. Fatiguer la proie qui paraissait trop agitée. Ses gestes véhéments l'effrayaient parfois. Que tentait-il de faire en agitant les bras ainsi ?

D'un coup, presque prévisible, le petit humain se mit à courir comme il put. Louve, bien que légèrement sonnée par la direction qu'avaient pris les événements, se mit à le poursuivre, excitée par le nouveau jeu. Un jappement fébrile, provoqué par la course soudaine et ce nouveau but s'échappa de sa gueule, alors que la musculature puissante de ses quatre pattes empruntaient les chemins sinueux de la forêt, à la poursuite du gibier qui s'était encore plus enfoncé dans les bois silencieux.

Lune, bien au-dessus, disparaissait entre les épais feuillages. D'un œil, elle continuait à veiller sur son nouvel enfant.
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Artemis Wildsmith, le  Lun 7 Mai - 18:03

Nop. Un vrai de vrai, véritable gros chaton bien moche et dangereux. Pas un jeu. La gigantesque dentition avait presque émis un tintement cristallin dans le cerveau du gamin, qui l’avait réveillé brusquement. Alors sans crier gare, il s’était mis à courir, comme jamais, à en balancer ses bras maladroitement de tous côtés. C’est qu’il ne réalisait pas qu’il y perdait énormément d’énergie. Mais vous pensez bien, s’il pouvait avoir l’allure des Avengers qui se ruent au combat, il l’aurait, ce n’est pas le cas. Non, tout ce qu’il avait, c’était la démarche de la course d’un pirate alcoolisé au rhum. L’expression du visage aussi, peut-être même qu’il avait avalé une ribambelle de mouches tellement sa bouche ne cessait de s’agrandir. Hurler, continuellement, comme si ça pouvait le sauver d’une quelconque façon. Mais non, il allait se faire bouffer. Après tout ce qu’il avait vécu, il allait mourir mangé par un chaton géant, sans que personne ne le sache, qui plus est. C’est qu’il n’est pas endurant le Arty, son cœur se soulève, tambourine, veut s’enfuir, partir de son côté, abandonner un corps qui est bien trop lent pour lui, question de survie.

Même que dans sa course folle, il fait attention aux fameux clichés, aux racines qui veulent resserrer leurs doigts crochus autour de ses bien trop menues chevilles. Mais il aurait du y penser plus tôt, la fuite n’était pas la meilleure idée qu’il avait eu. Il le sentait, le voyait, à chaque fois qu’il jetait ses yeux effrayés par derrière son épaule, la créature allait le rattraper. Il a beau zigzaguer, sauter, faire des feintes, parce que oui, quand même, en ligne droite, il n’est pas suicidaire le Blaireautin. Il ne prend pas d’avance, il pourrait se cacher, dans une grotte, un recoin terreux, allez savoir. Mais non. Ou alors, simple idée, utiliser sa baguette magique. Ce n’est pas bête, pour un sorcier, ça pouvait éventuellement, dans le cas présent, être bénéfique. Rien à faire, Odette reste planquée dans la poche arrière, il se pourrait même qu’elle ait tout mis en œuvre afin de rétrécir. Instinct de survie magique.
Et tandis que ses genoux se font de plus en plus douloureux, que son souffle le pousse à s’arrêter, tant pis, au moins, mangé, il ne souffrirait plus, dans un élan de désespoir, le plus rapidement possible, il se débarrasse de son sac à dos pour le balancer dans ce qu’il espère être la gueule du grand méchant loup. Oui, c’est-à-dire qu’entre temps, il s’était rendu compte qu’un chaton n’avait pas une telle mâchoire, aussi géant puisse-t-il être.

Deux secondes. Ses mèches terrifiées lui avaient soufflé une brillante idée, ou presque. Il avait tout juste le temps d’essayer de grimper à cet arbre là, avec le tronc tout rond et tout lisse – c’est qu’il avait parfaitement bien choisi. Faire travailler des biceps, triceps et autre ceps qu’il n’avait absolument pas. Il n’y arrive pas, aucune accroche, rien pour s’appuyer. Koala fatigué à à peine deux mètres de hauteur. Try again.
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Sariel Fawkes, le  Dim 13 Mai - 16:26

A quoi ça jouait, exactement ? Qu'est-ce que ça espérait ?

La bête nocturne n'en savait rien, tout ce qui comptait, tout ce qui primait dans sa ligne de mire restait cette petite chose sans défense qui tentait de lui échapper.

Elle savait qu'elle avait tous les avantages dans cette histoire sinistre. Elle savait que sa musculature développée, l'agilité de ses pattes et sa force incomparable faisaient d'elle une prédatrice hors pair. C'était une évidence. Sans même en user, la créature connaissait ses atouts et devinait les faiblesses de son jouet pour la soirée. S'il s'agissait d'instinct, elle n'en avait conscience, n'en avait cure. Tout ce qui importait à ses yeux révulsés était le petit être humain qui courait désespérément vers sa perte.

Perte de quoi ? D'humanité peut-être ? Comment l'expliquer à la louve qui, gueule révulsée dans une grimace semblable à un sourire, sourire aussi large que ses quenottes, poursuivait son but sans se lasser ? Ça tentait des feintes, prévisible, et ne faisait que perdre du temps précieux. A plusieurs reprises pourtant, elle tenta d'amorcer une attaque, parvint tout juste à attraper un morceau de son pantalon.
Ce jeu l'excitait encore plus, mauvaise perdante. C'était sa première chasse à l'Homme, sa première chasse à un morceau d'être dont elle partagerait à nouveau les contours, au petit matin. La même humanité qu'elle avait laissé de côté, qu'elle laisserait à jamais de côté, toutes ces nuits où la Capricieuse serait là, trônant au coeur de la sorgue.

Elle-même n'en était que le joujou fétiche.

Jamais elle n'en avait senti d'aussi proche, d'aussi prévisiblement à elle. C'était nouveau, tout nouveau, et créature ne connaissait que trop peu cette sensation, son cœur fauve pompant inlassablement dans sa poitrine. A soi, à jamais à soi, sensation d'appartenance complète. Il fallait que ça reste à elle, son pantin à elle. Le poursuivre pour le faire courir et décider de la façon dont ses membres craqueraient sous la pression des crocs.

Il s'était accroché à une branche, là, devant elle, désormais habitant des arbres et elle le savait perdu. Partout sur son passage, il avait laissé sa marque, son odeur rance de chair humaine. Traquer paisiblement, simplement deviner à l'odorat. Un avantage figé.
Prise d'élan à l'instinct. Elle n'allait pas s'amuser longtemps. Les dés étaient de toute façon jetés depuis bien longtemps. Les pattes puissantes de Louve s'échappèrent du sol et dans son bond, elle emporta sa proie par la jambe, crocs plantés dans le mollet du malheureux. Immédiatement, sous la pression de sa puissante mâchoire, ses paupières se fermèrent sur ses prunelles écarquillées de fureur et un lourd flot de sang chaud jaillit dans sa gueule. Une frénésie nouvelle, un délice attendu bien trop longtemps.
Une loi dont sa nature seule fixait les règles.


Dernière édition par Aya Lennox le Dim 10 Juin - 9:53, édité 1 fois
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Artemis Wildsmith, le  Lun 21 Mai - 16:19

Ses mains ont râpé les écorces écorchantes, immédiatement, il a voulu accrocher ses yeux aux feuillages qu’il n’atteindra jamais. Des fois que ses super pouvoirs décideraient de se développer là tout présentement. Mais évidemment que non. C’est en hurlant toute sa terreur qu’il percute le sol, persuadé qu’il vivait là les derniers instants de sa vie. Difficile de penser autre chose, tandis que que sa jambe se vide rapidement du flux vital. Un instant durant lequel l’idée de laisser sa jambe là où elle était, bel appât distractif, alors qu’il prendrait la fuite, lui effleura l’esprit terrorisé. Pourtant non, on ne laisse personne derrière. Il s’en sortirait avec tous ses membres, ou ne s’en sortirait pas. Bien qu’il est absolument certain que ses muscles servaient de brillant apéritif à la créature affamée. Son cœur s’emballe, au bord des lèvres, alors que ses rétines sont harponnées par la vision redoutablement effrayante d’un gros loup à ses pieds, c’est qu’il allait finir par remonter dangereusement si ce bout de jambe ne lui était plus suffisant. Tout cela en grimaçant à s’en transformer de façon irrémédiable l’expression du visage. Parce que rien n’y faisait, ni les argh, non, lâche-moi, sale bête, j’vais mourir, maman, toutes ces paroles vainement glapies ne servaient qu’à faire frissonner les arbres aux alentours, inquiets pour le gamin. Parce qu’il était toujours un vieux chiffon dans la mâchoire du loup-garou.

Tenter de ramper vers l’arrière, impossible, il allait devoir abandonner sa jambe, réellement. La secouer, c’était risquer de saigner davantage, la trancher net. Il pouvait tout simplement laisser tomber, coller l’arrière de son crâne contre le sol terreux et attendre, douloureusement, d’être dévoré entièrement. Puis soudainement, intérieurement la révélation lui brûle la poche. Odette qui se réveille, le chatouille afin d’attirer son attention. C’est difficilement que ses doigts tremblants se saisissent le plus rapidement possible du bois magique, avide de se tirer de ces secondes catastrophiques qui lui piquaient cruellement l’épiderme. Ainsi, une Odette enragée de survivre se pointe vers le museau sanglant de la créature. C’est du feu qui en sort avec un impatient #Sphaera ignis formulé désespérément. Il en plisse les yeux, pour ne pas avoir à regarder sa réussite ou son échec. Mais sa jambe brutalement libérée lui rappelle à quel point l’élément enflammé lui sied bien, et lui souffle à l’oreille que c’est le moment. Ne pas laisser s’échapper une seule seconde. Rapidement, le gamin tente de se relever avant de flancher et de laisser échapper un cri de douleur, sa jambe ne fonctionnait plus si bien. Tant pis, il la traînerait. Devant les éventuelles contestations du gros & méchant chat, s’assurer une bien courte fuite avec un hasardeux #Incendio balancé vers l’arrière. Juste le temps de respirer. C’est tout essoufflé et boitant qu’il s’affale derrière un arbre, ses yeux cherchent à la volée une solution en roulant, terriblement angoissés, dans ses orbites écarquillées.

Mais c’est tout trouvé, une demi-seconde plus tard il sait ce qu’il a à faire. Odette remue dans les airs. Penser à autre chose, essayer de faire le vide. Ne regarde pas ta jambe. Ne regarde pas ta jambe. F*ck ! Il a regardé sa jambe. Décharge électrique parmi les neurones épouvantés qui laisse s’échapper tous souvenirs heureux. Parce que c’est moche, ça saigne de partout, sans parler des trous béants laissés par les crocs de la bête poilue. Elle ne l’avait pas raté. Fermer les yeux. Une longue respiration et laisser de côté les bruits qu’il pense entendre non loin de lui. Le loup allait le retrouver. Ce n’était qu’une question de temps. Alors il se concentre, pense à l’avant, c’est ce qu’il y a de plus heureux, l’avant. Avec des rires, de l’affection et des bêtises. Tout cela se rassemble à l'aide d'un #Spero Patronum pour former un mouton quelque peu affolé. La voix d’Arty résonne, se précipite, agitant le ruminant argenté qui s’envole.
Avant qu’il ne s’appuie contre le tronc de l’arbre qui le protégeait, pour l’instant. Odette tendue devant lui, prête. Tandis que les dernières secondes de répit se dissipent. Plus qu’à attendre. Les oreilles à l’affût.
Il soupire. Épuisé.
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Sariel Fawkes, le  Lun 11 Juin - 9:26

Un moment sourd. Quelque chose, auparavant, avait éclaté sans prévenir et la bête haletante demeurait là, presque sonnée, à regarder autour d'elle. Il s'était à peine écoulé quelques secondes, à peine quelques instants et la chose avait disparu, n'était plus là, auparavant plaquée au sol à se mouvoir et à geindre. A sa merci.
Il ne s'agissait que d'un instant, puisque déjà, l'odeur du sang lui revint, en même temps que le goût qui avait imprégné ses babines. Louve se redressa, secoua le museau qu'elle avait auparavant défendu des flammes de nombreux coups de pattes répétitifs, des jappements furieux s'extirpant de sa gueule. Ça n'avait pas été douloureux. Mais plutôt gênant. Un peu comme ces centaines de moucherons volubiles qui chargeaient les carcasses d'animaux délaissés là. Un peu comme tous ces sons autour d'elle, qui semblaient vouloir, à chaque poursuite, la mener vers de fausses pistes. L'univers contre ses prédateurs. Taper sur les troncs, lancer des écorces pour la distraire, l'emmener loin de là.
Et ça marchait. La forêt était vide, ne restait sûrement que le petit être mordu et geignant plus loin, mais la Bête s'était laissée distraire par le son d'un blaireau qui s'insinuait dans son terrier, paniqué à l'idée de ne pas l'avoir retrouvé à temps.

La créature inspira une longue bouffée d'air, bredouille face au trou vide, et une odeur de sang s'immisça immédiatement, empourpra ses sens. Peut-être l'avait-elle senti avant même de le chercher. Il n'était pas loin. Il était toujours là.
Ses pattes agiles soulevèrent le sol dans sa nouvelle course, au cœur du sombre dessin des arbres.

Tout, absolument tout dans la forêt avait été secoué. Les arbres dégageaient leur sève épaisse, qui suintait par toutes les dépressions de leurs abondantes écorces. Le sol exhumait un passage précipité. Là, Louve renifla une bribe de sang, éclat invisible qu'avait laissé sa proie sur son chemin. Elle n'était pas loin. Juste là peut-être, et vers sa droite, au travers des arbres, s'enfuyait une bribe de lumière dont elle ne distinguait pas les contours exacts.
Poursuivre la chose, mais elle avait disparu dans le néant. Un grognement confus s'échappa de la gorge du lycan, qui recommença à fouiller sol de museau, espérant trouver autre chose, une piste plus concrète. Et des milliers de passages s'offraient à elle, souhaitaient l'emmener au plus profond de la forêt, sur les traces d'autres animaux, partisans nocturnes. Mais toujours, là, comme un message laissé sur ses babines, l'odeur du sang, comme en gouache sur les arbres, au sol, imprégné dans le pelage de son cou.
Témoignage d'un martyr peut-être évaporé, peut-être toujours perdu dans cette obscure forêt.
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Invité, le  Jeu 21 Juin - 23:44

Autorisation pour venir
LA d'Aza

Une nouvelle soirée, un nouveau début de nuit dans ton appartement londonien. Azaël, une nouvelle fois, t’y a retrouvé pour s’entraîner. Si les débuts semblaient un peu compliqués avec le jeune homme, il semblait que le temps, qui avait passé depuis votre première rencontre, avait fait ce qu’il fallait. Tu le tenais, de ton côté, en estime. De même qu’il semblait te vouer un certain respect. Tu n’irais pas jusqu’à dire qu’il t’appréciait, non, parce que t’en savais rien, en fait. Toujours est-il que le gamin qui n’en était plus vraiment un, passait de nombreuses soirées chez toi. Et c’était d’ailleurs le cas ce soir-là.

Vous étiez tous deux attablés au comptoir de la cuisine de ton appartement, Evan dormait depuis quelques heures. Enfin, tu ne savais pas s’il dormait à l’étage, où s’il avait préféré s’y reclure pour vous laisser travailler l’esprit d’Azaël seul. Cela faisait donc quelques heures que vous étiez autours de vos verres de whisky, même si le tien ne descendait pas vraiment, pour être sure de conserver un semblant de contrôle.

Puis y’a un décalage, subitement. T’as l’impression que le temps se fige. Comme si, subitement, on avait versé quelque chose dans ton verre. Une drogue, un médicament, un champignon, un truc qui, en tout cas, te faisait halluciner sévèrement. Mais là, il te semblait bien qu’en plein milieu de ta cuisine se dressait un patronus, à la forme d’abord indistincte, puis que tu reconnais comme étant un mouton. Mais un mouton malade. Affaibli, épuisé. D’instinct tu trembles. Comme si tu pressentais que le message n’était pas des plus joyeux.

Et puis la voix d’Arty s’élève, apeurée, tremblante. Et tes yeux ne quittent pas ceux d’Azaël. Il n’a pas besoin de parler, la surprise du patronus parle pour vous deux. Le message résonne dans la pièce. La voix tremblotante d’Arty finit par s’arrêter, ne reste plus que le silence. Terriblement terrifiant. Tu déglutis, te racle la gorge. T’as envie de dire un truc mais tu sais que, quoique tu dises, ça ne suffira pas. Ta baguette trouve rapidement ta main, tes doigts s’enserrent sur le bois. T’avais promis de l’aider, de le protéger. C’était délicat de dire à Azaël qu’il n’était pas le bienvenu. Mais tu te risquais à une mise en garde, tout de même. « On y va ensemble, mais toi, tu restes … comment dire, loin ? Hors de question qu’il t’arrive quelque chose. Et j’aurais besoin de quelqu’un si jamais … ». Si jamais ça tournait mal, pour prévenir l’homme qui restait à l’étage, et que tu te gardais bien d’aller réveiller, ou embêter …

Sans un bruit, comme s’il avait compris ce que tu sous entendais, il hocha la tête, sans doute trop angoissé à l’idée de perdre son ami. Tu lèves les yeux au ciel, inquiète, et dans un mouvement ample du poignet, tu lui avais déjà saisi le bras et l’avait entraîné à l’extérieur de l’appartement pour tranplaner. Il n’allait pas être évident de trouver Arty. Nuit noire et forêt du même acabit. Soupir alors que vous rejoigniez le lieu supposé où Arty devait se trouver. Un simple « Lumos » qui éclaire le mètre devant vous, mais ne vous donne guère d’indication. Seule la lune, en hauteur, luit de ses milles éclats.
Azaël Peverell
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Azaël Peverell, le  Mar 26 Juin - 22:51

La soirée se passait plutôt bien. Enfin aussi bien qu'un entraînement à la légilimancie pouvait se passer alors même que la grande majorité de tes souvenirs sont classés dans ceux que tu préfères oublier. Mais voilà que tout se barre en couilles avant même que tu ne termines ton premier verre de whisky. Le Patronus d'Arty. La peur qui te tombe dessus comme une chape de plomb. Ton corps qui réagit tout seul, se lève, fixe Elly. Tu entends à peine ses mots. Tout ce que tu comprends c'est qu'elle accepte que tu viennes avec elle. De toute manière, tu ne serais jamais resté là dans une telle situation.

Un transplanage plus tard et vous voilà dans la forêt. Une forêt immense, bien trop grande pour vous lancer dans des investigations minutieuses de chaque mètre carré. Y'a pas le temps. Tu paniques. Tu ne sais pas comment faire, quoi faire. Faut trouver Arty et vite. Avant qu'il ne soit trop tard. T'as l'impression d'avancer dans un rêve. Un cauchemar. Un cauchemar dont tu as peur de connaître la suite. La crainte te serre les entrailles comme jamais. T'as l'impression que tes jambes pèsent une tonne à déplacer. Mais tu réfléchis à toute vitesse. T'as pas le choix. Le Lumos d'Elly ne fait que montrer l'immensité de la forêt et de la zone à ratisser. Vous n'avez pas le temps.

La main crispée sur ta propre baguette tu essaies de t'éclaircir suffisamment l'esprit. Et enfin, te voilà qui rassemble quelques souvenirs heureux, notamment ceux en présence de ta soeur étoilée. Pour lancer à ton tour un Patronus. Le loup argenté jaillit. Et s'élance aussitôt à travers les arbres. Il saura trouver Arty. Vous n'avez plus qu'à le suivre. Tu cours comme un dératé, tu ne fais même pas attention à si Elly te suit ou non. Sans aucun doute. Quelques branches te fouettent le visage et tentent de ralentir ta course mais tu ne t'y attardes pas. Tu continues, tu suis le guide aussi rapidement que tes jambes te le permettent.

Enfin, la silhouette tant attendue apparaît. Moins rayonnante et mouvante qu'habituellement. Toute terne. Sanglante. Au pied d'un arbre, la jambe vermeille attire aussitôt les yeux. Tu te précipites vers ton pote en criant un "Arty !" retentissant. Peu importe si le loup n'est pas loin. Qu'il vienne. Tu lui feras regretter de s'être attaqué à ton pote. Rien ne compte si ce n'est sa survie. Il semble tout juste conscient. Sa tête dodeline, ses yeux sont à moitié clos. Aussitôt, tu tapotes l'une de ses joues avec insistance.

- Reste avec moi ! Déconne pas, t'as pas l'droit ! Reste avec moi j'te dis !

La gorge serrée, ton regard se porte à nouveau sur la jambe. L'odeur de fer te prend au nez tandis que t'es incapable d'esquisser le moindre geste réellement utile pour le sauver. Tu cherches Elly tu regard, suppliant.

- Fais quelque chose ! Faut qu'tu fasses quelque chose !

Une nouvelle fois, tu es impuissant. Totalement impuissant. Ton coeur se serre violemment dans ta poitrine. Si Arty y passe tu ne te le pardonneras jamais. Tu répètes une nouvelle fois, un peu plus bas, davantage pour toi qu'autre chose.

- Déconne pas...
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Artemis Wildsmith, le  Sam 30 Juin - 16:31

C’était ça le pire. Entendre ses tympans battre au rythme de son cœur emballé de cellophane imaginairement angoissé. Tout serré. Battement sanguin ponctué de temps à autre d’un bruissement de feuillage, un tapotement de terre pas très loin. La créature rôdait, le gamin ne pouvait pas en douter, et lui restait coincé. Il frottait ses paupières afin de les empêcher de se braquer sur sa jambe mutilée, tuer quelques secondes qui passaient par là, en espérant qu’Elly ne traîne pas trop. C’est qu’il regretterait de lui faire découvrir le cadavre de son récent frère, ce n’était pas une expérience souhaitable, vraiment pas. Mais il sent son pouls ralentir alors qu’il s’écoule de la plaie lacérant son mollet. Ça tourne autour de lui, il est même persuadé que les arbres le surveillant de leur regard boisé, essaient de le prendre dans leur bra(s)nches – des bras-branches quoi – le soulever pour le couver ailleurs peut-être, en sécurité. Il hallucinait, ne distinguait plus tellement la réalité. Même le scintillement argenté que ses rétines discernent quelque peu ne le réveille pas. Il ne comprend pas tout à fait, pense que c’est un esprit qui veut le prendre sur son dos pour aller galoper à travers la forêt. Enfin, un esprit violent qui se mettait désormais à le gifler. Mais. Il n’était plus argenté.
Arty ferme les yeux. C’est comme une victoire pour lui, il était persuadé qu’Aza et lui étaient reliés par un lien exclusif et magnifique, c’est pour ça qu’ici, là, maintenant, il pouvait communiquer avec lui par la pensée. Et oui, Aza ne pouvait pas être vraiment là, en face de lui, puisqu’il avait prévenu Elly. Jamais il n’aurait averti son meilleur pote au risque de le mettre en danger. Me crie pas dessus qu’il parvient à murmurer alors que ses cheveux tombent brutalement sur son torse. Mais il est relevé par les doigts inquiets du Serpentard. C’est tout confus dans sa tête, mais il faut qu’il le dise. T’as vu. On a. Comme un super-pouvoir. J’arrive à t'voir. Alors que t’es pas là. Enfin, c’est ce qu’il croit.

Il replace l’arrière de son crâne sur l’écorce de l’arbre, essaie d’ouvrir les yeux. Un au moins, clin d’œil forcé sur sa bouille pleine de trop de choses. Sueur, griffures, terre, peut-être que c’était pour ça que le méchant loup n’était pas encore là, il s’était fabriqué un camouflage extraordinaire. Oh. C’est le lumos qui le réveille finalement entièrement. Mais avec la lumière dans les yeux, impossible de savoir quel était l’esprit que son cerveau abimé avait désormais convoqué. T’es qui ? A la silhouette cachée. Et quand même. Elle est où Elly ? Esprit d’Azaël, va chercher Elly ! Sinon, le loup va me retrouver, et me manger encore, encore, encore, encore. C’est-à-dire que même dans un tel état, le gamin ne s’arrêtait pas de parler. A force d’être si discret, il n’allait pas tarder à attirer le monstrueux poilu. D’ailleurs, il y pense. Faut partir ! Faut partir !
Le Blaireautin tente tant bien que mal de se remettre debout, sa jambe ne le tient plus, a abandonné la partie depuis longtemps. Il s’appuie sur l’arbre, soutient incommensurable. Ainsi que sur son pote, éviter de tanguer. Mais. Bah t’es vraiment là ? Non, non, non, la panique remonte soudainement, écarquille ses pupilles vitreusement ternes. Va-t-en ! Son cœur s'emporte de nouveau soudainement, reprend un battement précipité, terrorisé alors qu’il regarde son meilleur copain. J’veux pas qu’tu t’fasses manger ! Avant de jeter ses rétines autour d’eux, à la recherche du loup-garou, il le sentait, ça allait mal tourner. Ses idées se bousculent, peut-être qu’il pourrait attirer la créature, se sacrifier pour qu’Azaël en profite pour s’enfuir. Ce sont des choses que font les vrais potes, sûrement.
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Invité, le  Lun 2 Juil - 12:50

LA Azarty

C’était prévisible. Azaël qui se précipite sur la silhouette inerte d’Arty. Et tu restes là, à l’observer, à tenter d’analyser ce qui avait bien pu se passer pour que le gamin se trouve dans cet état. Y’avait une certaine latence, un certain recul. Comme si tu ne voulais pas prendre part, en tant qu’actrice, à la scène qui se déroulait sous tes yeux – Azaël secouant son ami pour le faire revenir à lui. T’as l’impression d’avoir le souffle coupé, tu ne sens pas ta cage thoracique qui se soulève pour te permettre de respirer. T’es un peu coupée du monde, à l’écart. Ton lumos, d’ailleurs, faiblit quelque peu. La faute à cette concentration qui s’envole aussi vite qu’une feuille en plein automne.

Et puis, le gamin parle. Enfin. La chape de plomb qui t’avais saisie quelques instants plutôt semble s’élever – un tout petit peu – suffisamment pour te permettre de comprendre l’urgence de la situation. Il s’adresse à toi, te demande qui tu es. Mais tu n’as pas le temps de répondre qu’il demande à Azaël d’aller te chercher. Tu clignes des yeux, incompréhensive. Il ne t’a pas vu, il ne t’a pas reconnu. Alors ton instinct de survie se met immédiatement en branle alors que, de son côté, Arty demande à Azaël de s’enfuir, de s’en aller. C’était un sage conseil, m’enfin, t’aurais aimé savoir pourquoi lui ne l’avait pas suivi !

Tu t’approches finalement du trio – Arty, Azaël et l’arbre – balayant les plaies du jeune garçon du regard, aidé par le lumos de ta baguette. « Je suis là Arty, ça va aller ». Phrase de réconfort même si t’es absolument pas certaine que cela fonctionne. Il doit souffrir le martyr au vue de sa plaie sanguinolente à sa jambe. Transplaner dans son état n’était clairement pas indiqué – mais rester ici, l’était-ce davantage ? Tu pousses un soupir, prise dans l’urgence de la situation – quel que soit la chose qui l’avait attaqué, il fallait déguerpir avant qu’elle ne revienne, sans doute attirer par l’odeur du sang. L’odeur de rouille se propageait rapidement, prenait aux narines de manière violente. Fallait bouger.

Tête tournée vers Azaël, demande qui se transforme en ordre « Saisis-le à la hanche, il ne doit pas bouger ». Faire d’Arty un pantin, il était dangereux qu’il bouge durant le transplanage. « Arty … je suis désolée … ». Il a la mine du gamin qui ne comprend rien à ce que tu dis, mais qui subit parce que, de toute façon, il n’a pas le choix. C’est Azaël qu’il va falloir calmer, tu en es certaine mais tu agis vite, néanmoins « Stupefix ». Sous l’effet du sortilège, Arty fait un mouvement de recul, se plaquant contre l’arbre, tombant dans un profond coma. Il fallait faire vite, sans quoi il ne se réveillerait jamais. Tes maigres compétences en médicomagie lui serait sans doute utile, mais ne suffirait pas. Azaël te fusille du regard, cherchant sans doute à comprendre pourquoi tu plonges son ami déjà souffrant dans les affres d’un tel sortilège.

« Arrête Azaël, il n’aurait pas pu transplaner avec sa douleur, tu veux prendre le risque de lui arracher une jambe en plein transplanage ? Moi non ». Ta voix est blanche et trahie bien l’inquiétude que tu as pour ton faux frère, mais frère quand même. « Ne le lâche surtout pas », et de ton côté, tu prends le relai de l’arbre en soutenant Arty à l’opposée d’Azaël, tout en posant ta main sur l’épaule de ce dernier. Hors de question de laisser quiconque ici. Dans ton esprit, tu visualises sans mal l’appartement que vous avez laissé quelques minutes plutôt avec Azaël. « Retour à l’appartement Azaël ». Phrase murmurée dans un souffle, et le hochement de tête qu'il te laisse te confirme qu'il a compris. En un instant, vous aviez transplané à Charring Cross.


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Promenons-nous
Jackson Emerenziana, le  Ven 3 Aoû - 6:57

A Magic HuntLizzie Bennet & Max Valdrak
LA Lizzie
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Voilà déjà quelques jours que ma visite au Heurtoir c'est déroulé. Je ne pensais pas que je trouverais des compagnons de voyage aussi vite ! Deux femmes m'ont rapidement dit oui sans savoir pourquoi je voulais chasser des créatures, tant mieux je n'avais pas envie de me justifier. C'est ainsi que je me trouve à Londres non loin du Chaudron Baveur à attendre Miss Bennet, n'ayant pas mon permis de transplanage il faut que quelqu'un n’emmène avec lui. J'aperçois la jeune femme qui s'approche, un rapide "Bonjour" et j’agrippe son bras, disparaissant dans les abîmes avant de reposer pied sur terre dans un lieu de la Grande-Bretagne. Ma tête me fait un peu mal mais je me suis habitué à force de m'entraîner ! De la roche se trouvent sous nos pieds, des montagnes se soulèvent tout autour de nous. Je cherche du regard ce que je suis venu trouver. Un Grapcorne. Ou tout autre créature magique vivant dans un tel lieu.

Prête à combattre une créature ?

Il ne manque plus que Miss Valdrak et nous pourrons commencer notre aventure !
© 2981 12289 0
Lizzie Cojocaru
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Re: Promenons-nous dans les bois...
Lizzie Cojocaru, le  Mar 28 Aoû - 21:15

Peu après la rencontre d'Aidan et Max au Heurtoir, l'heure du grand départ avait sonné. Et moi, j'étais archi prête, car si y a une chose que j'aime plus encore que l'école buissonnière, c'est les buissons lors d'une séance de braconnage. On se retrouva donc au Chaudron Baveur, où j'avais tant aimé travailler jusqu’à ce que Rurik en devienne le propriétaire, et ne prit pas vraiment le temps de faire la discussion — d’abord, il nous fallait partir. Le besoin d’ailleurs était palpable et affluait dans l’ensemble de nos pores, de nos veines. Je me régalais de son mal-être à la sortie du transplanage dans le lieu reculé qu'il avait conseillé pour notre sortie. C’était assez petit, au fond, d'être aussi heureuse face à la détresse d’autrui, mais j’ai toujours été plus monstre que femme, alors ce n'est pas comme si cela allait surprendre quelqu'un.

Il me demande si je suis prête, et je lui jette un regard amusé.
— Prête ? Je le suis depuis ma naissance wesh ! J’étais encore à Poudlard que je faisais des séances de ce type avec des billywigs et autres, j’ai toujours eu des copains rigolos. Mais cela fait longtemps que je ne suis pas sortie...

Du territoire londonien comme de mon petit confort, en fait. Il est temps de me mettre à l’épreuve. De voir ce que je suis capable de faire dans une faune étrangère.
— J’ai prévu quelques potions qui pourraient nous être utiles. Tu connais un peu la région, histoire de nous aiguiller ?

Songeuse, j'examine l'horizon. Je m'aperçois qu'il n'a pas lâché mon bras, et m'en écarte, songeant à Ariana.
— Je pense que Max quant à elle ne devrait plus tarder…



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Re: Promenons-nous dans les bois...
Max Valdrak, le  Lun 3 Sep - 13:10



Dans quoi je m'étais embarquée? Je n'étais pas très rassurée, je n'avais pas très envie de faire du mal à un animal par mégarde. En parlant d'animaux mes amis étaient restés dans la cabane. Dream n'était pas de la partie. Cela me faisait bizarre. Mais le moyen duc se faisait vieux et n'avait plus sa forme d’antan. C'était mieux pour lui de se reposer et de profiter des instants. J'espérais que les louveteaux ne feront pas trop de bazar le temps de mon absence.

Zip courrait à mes côtés. Il semblait connaitre un peu mieux que moi le chemin. Je le suivais donc. Une course d'écureuils à travers la verdure. Puis soudain une odeur reconnaissable. Je pris un virage sans prévenir mon camarade qui ne tarda pas à me rejoindre. Deux silhouettes face à nous. Je m'approchais un peu plus jusqu'à pouvoir les entendre mieux.

Cachée derrière Aidan. A l’abri de son regard. Je me retransformais en sautant de ma branche et Zip lui atterrit sur mon épaule. J'essayais de ne pas faire de bruit. Un petit effet de surprise pour le jeune homme bien accompagné.

-Bouh

Glissé à l'oreille. Un regard enfantin. Je ne dormais pas beaucoup. L'oiseau refaisait surface sans barrière. Il était doux et innocent l'oiseau. Mais si fragile comme une brindille. Attention petit oiseau...
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