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A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
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Kohane W. Underlinden
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Kohane W. Underlinden, le  Mer 10 Mai - 20:49


   

   

Certains pourraient avoir le vertige, de là-haut. Tanguer, effrayés, équilibre précaire, boule de stress dans l'estomac.
Moi pas.
Parce que j'ai mes ailes.
Parce que j'ai mon frère.
Et qu'ensemble, tout est possible. Surtout de voler. Pour rejoindre les nuages. Les atteindre, les toucher du bout des doigts, du bout des ongles. Voler, ce terme sonne si juste à mes oreilles. Juste et surtout tellement réel ! Parce que c'est lui, magnifique frère sans nom. Et qu'il fait des miracles.
Alors non, je n'ai pas peur.
Cette idée ne m'effleure même pas l'esprit. Ce mot semble être banni de mon vocabulaire, relégué loin, très loin dans les méandres de la pensée.
Confiante comme jamais, je sens ma main attraper celle de mon frère, se glisser entre ses doigts.
Sourire flottant.
J'aime le contact physique avec lui. Parce que ça me prouve qu'il est là, bien là. Même si, évidemment, je n'en doute pas une seconde. Cependant, cela renforce cette agréable certitude.

Mes doigts doucement caressent sa peau. Et ma prise se resserre.
Oui, c'est décidé.
Ensemble, à nouveau, ensemble, encore une fois, nous allons faire des miracles. Tout ce que les autres dédaignent, ce en quoi ils ne croient absolument pas. Je les entends déjà, de loin rire et se moquer.
Quoi ? Mais vous êtes fous ? Voler avec ces ailes de tissu ? Mais vous êtes pas bien dans votre tête ?
Eh bien oui, et alors quoi ?
Oui, on va voler !
Oui, on va vous le prouver, messieurs dames soit-disant rationnels et pragmatiques ! Vous allez voir !
On va vous prouver que les miracles existent. Qu'il faut y croire. Et tenir la main de la bonne personne.

Or, aujourd'hui, c'est la bonne personne.
Comment cela aurait-il pu en être autrement ?
Une pièce,
pièce de puzzle,
pièce manquante d'une tableau,
il n'y a que lui pour me compléter parfaitement ;
que lui pour fermer la boucle et permettre l'envol réel.



Mon frère hoche la tête face à a conviction mais ne prend pas la parole. Après tout, à quoi bon ? Je sais ce qu'il pense. Je sais qu'il est tout aussi convaincu que moi. Qu'il y croit tout autant que moi.
Et donc.
C'est notre croyance commune, flotter ensemble sur la même longueur d'onde qui nous fera décoller sans jamais rien lâcher.
Habitués aux diolagues silencieux lui et moi, nous nous accordons doucement.
Pour le saut.
L'Ultime saut.
Le Grand saut.
Le saut de toute une vie, de tout un rêve.

J'aime mon frère
parce qu'il sait rêver en même temps que moi,
qu'il rêve comme moi et surtout, surtout,
qu'il veut autant donner corps à ses rêves que moi.

J'aime mon frère
parce que sa main sait accompagner la mienne sur ce chemin
et cette relation sans mot, cette relation qui ne peut être définie par le langage commun est tout bonnement
magique.



Soudain, le moment propice, moment attendu. Le coup de vent qui décoiffe et gonfle les ailes et les coeur.
Je sens, au plus profond de moi, résonner le tambour de l'impatience.
La météo est clémente ; le vent est là.
Je sais qu'il va nous falloir partir. Qu'enfin, on va pouvoir décoller.
Filer, filer, filer au grès du vent, remonter son fil invisible jusqu'aux nuages. Sans jamais lâcher la main de l'autre au risque de se perdre ou de briser le charme qui nous porte.
Je sais que c'est maintenant,
ou jamais.
Lui aussi, l'a senti. En même temps que moi. Après tout, pièces manquantes d'un grand tout, nous sommes toujours connectées.
Comme pour confirmer cet instant T tant attendu, il s'embarrasse d'un maintenant sans appel. Pour être sûr. Qu'on décollerait ensemble. Mais il n'en avait pas besoin. Liés l'un à l'autre, nous avons dû ressentir le même sentiment d'urgence.
Maintenant
ou
jamais.


Un coup sur la branche. Qui ? Nous ensemble ? Lui ? Moi ? Le vent ? Qu'importe qui a donné le signal de départ. Juste deux oiseaux qui, d'un même mouvement, décollent de leur branche.
Nos mains restent liées et parmi les images galopantes de mon esprit, je crois apercevoir les nuages qui nous sourient tendrement, délicieusement, appel des plus attrayants.

Le vent s'engouffre dans nos ailes, l'air fouette les joues, se prend dans les cheveux.
Je sens toujours la main de mon frère dans la mienne. Serrée. Ne pas le lâcher. Car nous allons voler ensemble.
Yeux mi-clos, tout tourne. Nuages, nuages, nuages. J'ai l'impression à la fois qu'il s'approchent et s'éloignent. Etrange sensation dans une seconde en suspend. Seconde pour planer, croire, rêver.
Nu
ages !
J'aimerais tendre le bras vers eux, dans l'espoir d'enfin les saisir, me hisser à leur bord, mon frère à mes côtés.
Mais quelque chose paralyse mon bras libre. Un manque d'énergie qui fait que mon bras ne se tend pas.
Rien ne bouge.
Juste le corps et ses ailes de tissu.
Le corps qui vole.
Ou le corps qui tombe.
Je n'ai conscience de rien.
Seulement de l'air qui fouette les joues, la sensation d'intense excitation à l'idée de voler de nouveau et la présence tendre et rassurante de mon frère dans ma main.

On a dû décoller.
C'est pas possible autrement.
Ensemble, on fait des miracles.

On a dû décoller.

Je ne vois même pas que le sol se rapproche dangereusement.
Ce n'est l'histoire que d'une seconde.
Mais je ne vois rien, crois même ne rien sentir. Anesthésiée par le vent et l'espoir, l'air frais et le rêve.
Il y a juste nous. Et les nuages.
Oublions le sol un instant !

On vole !

Ou on s'écrase. Quelque chose qui a disfonctionné dans notre plan. Le sol qui est là alors qu'il ne devrait pas...
Pourtant, je crois encore,
je veux y croire encore.
Rêver un peu plus des nuages.
Un sourire gravé aux lèvres alors que les premiers contacts douloureux sont établis. Alors que le corps retrouve la terre-mère dangereuse lorsqu'on vient de si haut.
Pourtant, dans mon esprit, continue de défiler les nuages.

Ils sont là
presque là
j'en suis sûre
ils sont là
nous disent coucou
nous accueillent
nous attirent
ils sont là,
nu
ages


Mon frère aussi, est là, toujours là. Je ne sais plus si c'est parce que je sens sa main dans la mienne ou simplement sa présence à côté de la mienne.
Mais il est là.
Frère d'étoiles, d'alcool, d'astres, de nuages aujourd'hui.

T'as vu, on vole, non ?
Haha
On vole, hein ?



/Ne pas poster svp, Mal arrive !\
Malena Kane
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Malena Kane, le  Mer 28 Juin - 1:24

Pour une raison inconnue ou peut-être surnaturelle (la magie existe bien donc bon), ses souvenirs lui avaient été volés ce soir-là, et son moi amnésique s’était réveillé dans le parc d’un grand château, posé là, sur un fond de fin d'aprem. La chose était debout et faisait des bruits étranges. Dans la nuit obscure, on pouvait néanmoins apercevoir son pelage blanc et bien fourni, comme de l’écume qu’on aperçoit entre des vagues.

La chose commença à bouger, à courir vers un horizon qu’elle seule connaissait. Son visage lisse apparut brièvement lorsque le soleil de fin de journée s’échappa d’un nuage avant de replonger derrière un nuage. Au bout d’un moment, la chose qui ressemblait à un mouton (si on devait lui la définir par rapport à quelque chose qu’on connaît, on parlerait certainement de mouton mais on avait pas de certitudes, elle bougeait vite) arriva devant un grand arbre.

Elle leva la tête et vit deux choses bizarres.

La première : le soleil crépuscule (qui cette fois-ci s’échappait totalement des nuages). Ce fut un coup de foudre. Le mouton tomba amoureux de ce soleil. Soleil tu veux être mèèèèèère. Tu ne trouves pas l’amour, qui exauce ta prière. Dans les yeux du mouton, brillaient l’astre lumineux qui l’avait embrassé au plus profond de son petit cœur de mouton qui n’était pas réellement un petit cœur de mouton. Est-ce que le soleil peut tomber amoureuse d’un mouton qui ne l’est pas réellement ?

Mais, avant de répondre à cette question, rappelons qu’il y avait deux choses bizarres dans le ciel. La deuxième : deux trucs qui semblaient se rapprocher rapidement et dangereusement du sol. Le mouton reconnut deux humains. Deux animaux à deux pattes qui agissaient généralement de façon très étrange. Des brides de souvenirs enfouis lui donnaient cette certitude. Mais il y avait une autre certitude : il devait en prendre soin. Et les animaux à deux pattes étaient en danger. Alors, instinctivement, il beugla un : #bééééé*, et les deux animaux à deux pattes ralentirent leur course avant de se poser délicatement sur le sol.

Sauvetage fait, le mouton regarda de nouveau le soleil. Il s’éloignait, disparaissait petit à petit derrière les collines au loin. Alors, il se mit à courir vers son destin, vers une autre histoire d’amour impossible. Celle entre un mouton et le soleil. Mais les histoires impossibles sont toujours les plus belles. Parce qu’elles portent sur leurs mots, l’espoir le plus improbable. Et qu’on a quand même envie d’y croire. Oui, les histoires impossibles et fantasques sont toujours les plus belles.



* Impedimenta
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Kohane W. Underlinden, le  Dim 2 Juil - 15:51


   
   

Le vent sur le visage. Qui file et frôle et caresse. Gonfle les ailes.
Merveilleux vol.
Je me sens bien, comme ça. Je crois même planer.
Nuages, nuages, où êtes-vous, petits, petits ?
Je ne vois plus grand choses, yeux à demi-fermés. Mais je sens la présence de mon frère. Toujours. Là. Près de moi. Son corps qui vole avec le mien. Parce qu'à deux, tout est possible. Et voler avec nos ailes de tissu est une certitude.

Dans ma tête, c'est le vide.
Le Temps semble infini. Ou suspendu.
Le Temps n'est plus.
Eternité
Tout s'est figé. Il n'y a plus que nous. Nous, envie de vivre ses rêves plein le coeur. Envie de partager à nouveau une expérience magique et s'envoler, un temps soit peu, de ce monde trop plat, trop gris, trop morne.
Nous ne sommes pas comme les autres.
Enfants astraux.
Adoptés par les étoiles.
Et peut-être aujourd'hui rejoindrons-nous le club sélect des Nuages ?

Quelque part, enfouie sous des tonnes de rêves envolés, se trouve toujours un brin de conscience. Qui chuchote mais que je n'écoute pas.
Je ne veux pas l'écouter.
Parce que ce qu'elle raconte, c'est toujours trop fade. Et trop faux.
Comment ça, on ne vole pas ? Tu plaisantes ! Bien sûr que si !
Comment ça, on est en train de s'écraser ? Pff... tu racontes n'importe quoi. Comment pourrions-nous nous écraser alors que tous les éléments pour un décollage parfait sont réunis ?
Il y a nos ailes.
Il y a nos rêves.
Il y a notre volonté.
Surtout
Il y a lui. Il y a moi.
Il y a Nous.
C'est tout.
Nous
et enfin, tout est possible.

Alors je ne peux concevoir une autre idée que celle que nous volons actuellement.
Et d'ailleurs, regarde, conscience idiote, regarde, là, il y a un gros nuage ! Le plus gros que j'aie jamais vu de ma vie. Et je crois qu'il est en train de nous regarder. Semble presque nous attendre.
N'est-il pas beau ?
Moi, je l'aime déjà.
On dirait qu'il est là pour nous.
Pour nous accueillir. Nous souhaiter la bienvenue dans sa famille.
Ce gros nuage qui me paraît tellement cotoneux. Un nuage comme on en rêve.

J'ai envie de crier un salut à son adresse.
Lui dire qu'encore deux-trois battements d'aile, et nous serons là. Avec lui.
On sautera dans le ciel ensemble, tous les trois, on dansera sur les rêves et, lorsque la nuit tombera, on chantera aux étoiles.
Un rire étouffé dans la gorge, volé par le vent qui traverse les vêtements et titille la peau.
J'ouvre mes bras pour étreindre ce gros nuage. Sentir qu'enfin, on est revenus, mon frère et moi, au bercail. Là-haut. Avec nos autres frères, soeurs, cousins, cousines.
J'ouvre mes bras
mais déjà,
le nuage s'éloigne.

S'éloigne

loin

si
loin

pourquoi
...
?


Je le vois juste partir, comme s'il attendait seulement qu'on soit près de lui pour s'en aller.
Je le vois seulement partir
et après,
je ne sais plus.

Le Temps n'est toujours pas.
Suspend du tic-et-tac.
Plus rien.
Juste un instant d'éternité
presque de doute.
Ne sommes-nous pas les bienvenus ?
Je sais pas. Je sais plus.
Rien.
Le nuage est parti. J'espère seulement que mon frère est toujours là, avec moi.

Et le rien continue.
Moment infini.
Comme si nous allions continuer de planer jusqu'à la fin de nos jours.

...
.
.
.
.
..
.
.
.
.
...

Et puis

...
.
.
.
.
..
.
.
.
...

Le rien se dissipe.
Le nuage n'est plus.
Le vent non plus.
Les ailes ne sont plus gonflées.
Il y a l'herbe.
Il y a le sol.
Il y a l'odeur de la terre.
Et les nuages ne nous entourent plus.
Ils sont à nouveau au-dessus de nos têtes.
Je crois qu'on a fini par revenir.
Mais l'expérience était juste
fabuleuse.
Tout est possible, ensemble.
On l'a montré, une fois de plus.

Je tourne la tête et découvre mon frère. Toujours là.
Lui aussi, a dû revenir en même temps que moi.
Je lui adresse un sourire.
Et tendrement, le prends dans mes bras. Pour sentir encore une fois qu'il est là.
Et que les prochaines fois, nos rêves les plus fous seront tout aussi possibles.



Fin du Rp pour moi
Azaël Peverell
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Azaël Peverell, le  Ven 7 Juil - 3:01

Sa main toujours dans la tienne. Vous ne vous lâchez pas. Vous vous envolez à deux, car c'est uniquement à deux que vous pouvez y parvenir. C'est la condition. Etre réunis, et y croire. Parce qu'ensemble, vos rêves et vos espoirs deviennent réalité. Vous pouvez voler parmi les nuages, comme vous l'avez fait parmi les étoiles lors de votre première rencontre. Parce que rien au monde n'est assez puissant pour briser ce lien qui vous uni. Rien au monde n'est assez puissant pour vous détruire alors que vous êtes ensemble. Une fois le puzzle complet, il devient invincible. Le vent fouette ton visage plutôt violemment. Mais tu ne lui en veux pas. Bien au contraire, c'est grâce à lui que vous allez pouvoir voler toujours plus haut. Il va vous porter dans ce nouveau monde qui n'attend plus que vous pour le découvrir.

Pas un seul instant tu te rends compte que votre vol n'est en fait qu'une chute. Une chute dangereuse en plus. Qui risque vos vies à tous les deux. Qui risque la vie de la personne qui compte le plus à tes yeux. Ta soeur étoilée, dont la main ne lâche pas la tienne. De toute manière, tu ne la laisserais pas faire. Vous devez rester accroché l'un à l'autre pour que ça fonctionne. Vous devez pouvoir partagez votre énergie, et ce simple contact a cet effet pour toi. Tu te sens pousser des ailes lorsqu'elle est à tes côtés. Et c'est justement ce dont vous avez besoin à ce moment précis. Des ailes.

Voilà même un nuage qui vient vers vous. Un nuages avec des jambes. Un nuage sur pattes. Tu ne savais pas que ça existait. En plus, tu ne sais plus trop dans quel sens tu te trouves. Si le haut est en bas ou le bas en haut. Tu te contentes de fixer ce nuages qui avance vers vous en tenant toujours la main de ta soeur fermement. Et tu souris largement. Parce que s'il vient comme ça, c'est sans aucun doute pour vous accueillir, pour vous souhaiter la bienvenue dans cette nouvelle famille céleste. Pour vous féliciter d'être parvenus à les rejoindre alors même que vos pieds ne sont pas sensés quitter le sol. Et pourtant. Le nuage sur pattes ne fait que passer. Votre vol est ralenti. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, vous voilà au sol.

T'es perdu. Tu ne comprends rien. Le nuages sur pattes est passé, et il a disparu, comme s'il n'avait jamais existé. Tes yeux se lèvent vers le ciel, comme pour comprendre. Ils sont pourtant toujours accrochés là-haut, à bouger sous le souffle du vent dans une chorégraphie savante. Pourquoi n'êtes vous déjà plus parmi eux ? C'était si court. Mais au moins, vous y êtes parvenus. Et c'est déjà ça. Tu regardes ta soeur étoilée. Tu réponds à son sourire par le tien. Parce que vous êtes toujours ensemble. Et que vous venez de vivre une aventure supplémentaire, même si elle était moins longue que ce que tu aurais voulu. C'est une nouvelle réussite pour vous. Et bientôt, elle te prend dans ses bras. Tu refermes les tiens sur elle dans une étreinte emplie de tendresse et de rêves. Puzzle à nouveau complet. Il ne vous reste plus qu'à trouver un nouveau rêve à réaliser.


Fin du RP

Merci à vous deux amour
Nyx Spero
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Nyx Spero, le  Lun 10 Juil - 16:44

Perdues de Nouveau
RP avec Mered Adand


Une journée de plus s'achevant.
Lassante, Ennuyeuse.
Simple Routine ne se rompant jamais.
Comment survire dans un monde pareil ?

Les Questions étaient nombreuses.
Les Réponses l'étaient moins.


Sortant de cours,
Marchant le long des couloirs,
Elle regardait devant elle, sans voir.
Ses jambes l'emportant, sans même le vouloir.

Soleil se couchant lentement,
Décidant de sortir prendre l'air,
Cherchant une tranquillité qui n'existait pas de jour.

Bâton de feu de nouveau présent,
Entre ses lèvres,
Laissant échapper un filet de fumée,
Dont l'odeur était reconnaissable entre mille.

Le Saule Cogneur.
Une Eternité qu'elle n'était plus venue dans cet endroit.
S'asseyant sur la pelouse,
Regardant au loin,
Les oiseaux voler,
Libre comme l'air.

Elle était pensive.
Regard en direction de son avant-bras,
Baguette dirigée sur celui-ci,
Elle annula le sortilège qu'elle s'était lancée elle-même,
Laissant apparaître une cicatrice récente.
Diablesse.
Simple mot, fait par une personne qu'elle ne comprenait plus.
Les choses étaient toujours si compliquées.

Soupire.

Nouvelle bouffée.
Elle se laissa tomber sur la pelouse,
Allongée sur celle-ci,
Regardant le ciel s'obscurcir lentement...



Invité
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Invité

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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Lun 10 Juil - 19:35

rp avec Nyx

T'as le droit de trouver ça nul. Je sais pas pourquoi j'suis parti là-dedans... :D
Mered a 15 ans dans ce rp


Fin de journée
Épuisée, fatiguée
Non pas par le travail
Mais par un épouvantail

Depuis trop de jours insomnie
Due à cette serpy…
Une voleuse de lettre
Responsable de mon mal–être
Une voleuse de baiser
M’avait sorti de ma vie rangée

Pourquoi tant de douleur ?
Qu’arrivait-il à mon cœur ?
Trop préoccupée
Je devais la retrouver

Trop de questions
Besoin d’explication
Alors ce soir-là
J’ai sauté le pas

Je l’ai suivi discrètement
L’Aigle filant le Serpent
Vipère devenue sirène
Et me créant de la peine

Marchant jusqu’au parc
Je ne fis aucune remarque
Silencieuse comme une tombe
Guidée par son ombre

Envie de se vider la tête
Elle sortit une cigarette
Arrêt devant le Saule Cogneur
Arbre de malheur
Vue d’un bras meurtri
Nouvel accident de la vie ?

Allongée dans l’herbe
Elle était superbe
Presque désolée de la déranger
Je me risquai à m’approcher
Penchée au-dessus d’elle
Qu’elle était belle !

Émeraudes dans émeraudes
J’en devins nigaude
Hypnotisée par mon phénix
Seul sorti un « Coucou Nyx »

Sublime Ève
Magnifiques lèvres
Envie de l'embrasser
Que diable avais-tu fais ?
Depuis notre escapade
Pour me rendre tant malade...
Nyx Spero
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Nyx Spero, le  Mar 11 Juil - 4:24

C'était très bien ! Razz

Perdue dans ses pensées,
Cherchant à s'évader une fois de plus,
Elle ne savait plus vraiment comment agir.
Que faire.

Le soleil se couchait lentement.
La Lumière persévérait,
Ne voulant pas laisser les ténèbres l'emporter.

Allongée sur la pelouse,
Le calme tant recherché ne tarda pas à l'abandonner.
Paroles arrivant jusqu'à elle.
Perplexe de se retrouver de nouveau face à cette personne.
Que lui voulait-elle ?
Pourquoi était-elle là ?
Tant de questions,
Dont elle comptait avoir une réponse.

Soupire.

Nouvelle bouffée,
Laissant la fumée pénétrer dans ses poumons une fois de plus,
Faisant de son plaisir, son tombeau,
Prisonnière de soi-même.

Se redressant,
Elle s'empressa de cacher son avant-bras,
Honteuse de s'être laisser mutiler de la sorte,
Par une personne qui n'en valait pas la peine.

Ironie du Sort.
Jeu dangereux.


Petit Aigle s'étant de nouveau perdu avec la Vipère.
Que faisait-elle donc devant elle ?
Que voulait-elle ?
Leur dernière rencontre ne lui avait pas suffit ?
Emeraudes regardant Emeraudes.

- Salut Petit Aigle.

Simple phrase.
Ton neutre.
Petit bâton magique de nouveau aux lèvres,
Ne la lâchant du regard.

- Tu t'es perdue ?

Question sans vraiment l'être.
Elle en avait rien à faire.
Sa présence ici n'était sûrement qu'un pur hasard.
Innocence.
Voilà le regard qu'elle avait sur cette rouquine.

Lassée.
Elle se rallongea sur la pelouse.
Attendant une réponse.
Une réponse qui la surprendra peut-être.

Attention Petit Aigle,
Le feu est proche...
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Mar 11 Juil - 13:07

Super, alors je continue dans le wtf Razz Enjoy !

Crépuscule grandissant
Deux lumières m’éclairant
Et comme le lapin en plein phares
Impossible de bouger
Acceptant le hasard
De mon destin cachotier

Elle se tuait avec sa fumée
Oublier la leçon passée ?
Pas le moment ni le lieu
Pour gâcher cet instant à deux

Un mouvement vers moi
Ainsi donc tu ne planais pas
Pourquoi masquer ta blessure ?
Je le saurai à l’usure

Appellation par mon sobriquet
Assez pour me subjuguer
Donner du ses yeux verts
Pour me mettre le cerveau à l’envers

D’autres mots suivirent
Et c’était ça le pire
Non je savais ce que je faisais
Sans avoir conscience de m’être noyée

Tu m’avais sortie de prison
N’était-ce pas une bonne raison ?
De vouloir revoir ma sauveuse
Qui avait aidé une pleureuse

J’avais vu ce regard amoureux
Envers une camarade bleue
Pourquoi tant d’envie ?
Envers cette source d’ennuis
Tentation coupable
De ne pas être raisonnable

Retournant en position initiale
Ce fut le coup fatal
Rivée sur son visage
Je devins comme sauvage
Trop impatiente de regoûter
Son doux parfum sucré

Place aux actes, fin des paroles
Laissant exprimer mon côté folle
Sans un mot prononcé
Je me laissais guider

Ma tête s’approchant de la sienne
Fixée sur sa bouche de sirène
Trop de sentiments
D’habitude donnés à maman

Le verdict allait tomber
Qu’allait-elle décider ?
Accepter ou refuser ?
C’est elle qui détenait les clés
Nyx Spero
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Nyx Spero, le  Mar 11 Juil - 14:07

LA Mutuel pour le reste du RP.




Jeu dangereux...
Petit Aigle...
Que fais-tu ?


L'espace d'un instant,
Tout bouscula.

Ses lèvres se retrouvant contre les miennes.
Je ne savais plus.
La voici, la réponse.

Surprise,
Je ne réagis pas.
Que voulait dire tout ceci ?

La laissant faire,
Je ne la repoussais pas.
Sensation agréable...

Laissant tomber le Petit bâton de fumée à terre,
Pour passer une main derrière sa chevelure,
J'entama une danse entre nos lèvres.

Goût différent de toutes lèvres ayant déjà connues.
Me laissant entraîner dans un nouveau jeu.
Nouveau jeu dont je sentait avoir les rennes.

Me séparant de ses lèvres,
Je me redressais,
Pour ensuite la faire basculer,
Dos contre la pelouse,
Me retrouvant ainsi sur elle.

Yeux dans Yeux.
Je me contentais de la regarder un instant de plus.
Que souhaitait-elle ?
Simple amusement ?
Nouvelle expérience ?
Je n'en avais aucune idée.
Cependant, une chose était sûre,
Je comptais m'amuser.

Effleurant lentement ses lèvres,
Jouant avec ses désirs,
Je fis durer les secondes une éternité,
Me dirigeant ensuite vers son oreille,
Pour murmurer de simples paroles.

- Attention de ne pas te brûler, Petit Aigle...

Emeraudes la regardant de nouveau,
J'étais perdue.
J'étais amusée.
Prise de surprise.
Face à ce baiser qui m'avait fort bien distrait.

Mes lèvres joignirent de nouveau les siennes,
S'abandonnant une fois de plus,
Dans un jeu qui ne faisait que commencer.
Invité
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Mer 12 Juil - 1:16

Jeu dangereux
Non sans enjeu
Elle était prisonnière
De mon initiative suicidaire

Voyage dans le passé
Lors de notre premier baiser
Le venin du serpent
Coulait dans mon sang

Goût indéfinissable
Bien que remarquable
Corps et esprit scindé
Être totalement abandonné

Poupée entre ses mains
À elle mon destin
Jouer avec mes cheveux ?
Fais donc ce tu veux !
Tant que nos âmes unies
Résistent à la nuit

Pas de quoi être jalouse
J’étais à mon tour sur la pelouse
Bloquée dans ses anneaux
Je n’en mené pas haut

Encore ses yeux verts
Fin de mes derniers repères
Plus de contrôle de soi
Enlacer par ses bras

Chuchotement prudent
Méfiance face à l’ardent
J’étais déjà consumé
Tu m’avais fait perdre pied
Seules réponses venant de moi
Doigt devant sa bouche et un « Tais-toi »

Nouveau plongeon dans nos pupilles
Encore partie en vrille
Retour des papouilles
Je n’avais plus la trouille

À mon tour de dominer !
Positions inversées
À califourchon sur le rampant
Je pris les devants

Mains posées comme des menottes
Je ne voulais qu’elle gigote
Maintenant le reptile
Était sage et immobile

J’avais toujours grand appétit
De sa saveur de fruit
Totalement admiratrice
Je revis sa cicatrice

Le feu sur mes joues
À en devenir fou
« Qui t’as fait ça ? »
Je ne plaisantais pas
J’étais prête à tuer
Quiconque toucherai ma fée

Sans attendre sa réponse
Je fis sans annonce
Un nouveau baiser volé
À ma reine de beauté

Pour apaiser ma colère
Et dévorer sa chair
Qui seule pouvait calmer
Mon esprit torturé
Nyx Spero
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Nyx Spero, le  Jeu 13 Juil - 1:26

Nyx,
Qu'étais-tu en train de faire ?
Te perdre dans les bras d'une autre ?

Lèvres toujours collées,
Entamant une nouvelle danse,
Douce sensation,
Douces caresses.
J'étais en position de force,
Mais pas pour bien longtemps.

Petit Aigle grandissant,
Prenant à son tour les rennes du jeu,
Décidant de la laisser agir,
Comme bon lui semblait.

Bras bloqués,
J'étais prisonnière.

Ses yeux semblables aux miens m'hypnotisant,
Je ne savais pas vraiment ce qu'elle fixait,
Mais peu m'importait.
Des paroles s'envolèrent.
Avant même de les avoir comprises,
Ses lèvres se trouvèrent de nouveau contre les miennes.

Douce saveur,
Je lui laissais guider la partie comme bon lui semblait.
Langues se joignant à la danse,
Mélangeant tout mes sens.

Qui t'as fais ça ?

Souvenir revenant.
Son regard lourd sur mon bras.
Cicatrice découverte.
Cicatrice encore fraiche.
Diablesse, disait-elle...

Souvenir voulant être laissé dans le monde de l'oubli.
Traitresse. Diablesse.
Cicatrices s'associant ainsi.
Je ne savais plus.
Haine dans son regard, vu ce jour-là.
Haine à son égard devenant impossible.

Baiser fini,
Je regarda la personne en face de moi.
Jeune femme à la chevelure de feu,
Que tu étais belle...

Libérant mes mains,
Caressant délicatement l'une de ses joues,
Avec un petit sourire charmeur,
Je me contentais de lui donner une réponse vague.

- Une personne qui a pu prendre sa revanche.

Sentiment de protection à l'égard de mon Ange.
Ange qui n'en était pas vraiment un dans le fond...
Âme noircie,
Etais-je la vraie fautive dans l'histoire ?

Petit rouquine...
Emmène-moi dans le monde de l'oubli.
L'attirant vers moi sans plus attendre,
J'entama un nouveau baiser plus passionné,
Laissant mes mains s'aventurer,
Dans la douceur des caresses et de sa peau...

C'était mal.
Aucune importance.
Refuser lui était impossible.
La tentation étant bien trop élevée.
Jouer nous devions...
Jouer nous commencions...

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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Jeu 13 Juil - 13:19

Découverte de sensations
Inconnue de l’aiglon
Allongée dans l’herbe
En attente de verbes

Réponse évasive
Nyx préféra l’esquive
Plutôt que d’assumer
Un autre coup fourré

Main sur ma joue
Pour rester floue
Énième baisé volé
Bien plus passionné
Et je repartis
Dans le paradis

Nouveau sens invité
Après le goût, le toucher
Acte de tendresse
Rempli de caresses

Je n’aimais pas mon corps
Pourtant sans remord
Ne montrant aucune résistance
Seulement mon attirance
Ses mouvements m’excitant
Adieu mon âme d’enfant

Non coutumière des gestes
Je ne restai pas en reste
Imitant tel le miroir
Sans m’en apercevoir
Les mimiques de cette brunette
Qui m’avait fait perdre la tête

Désirant davantage
Que ces simples barbotages
Avide de ces formes
Bien plus conformes
A mes envies de femme
Pour éveiller la flamme

Mains glissantes
Parcourant ses pentes
Gênée par un chemisier
Je devais m'en débarrasser

Bouton après bouton
Tout cela avec attention
Instinctivement mon doigté
Dévoila sa peau de bébé

Quasiment torse nu
Je vis ses attributs
Nature généreuse
Avec mon amoureuse

Qu’elle serait la suite ?
À elle la conduite
Jeu devenu intime
Voire même illégitime

Qu’allait-elle faire de moi ?
Peu importait ma foi
Ce soir-là, la Adand
Ne pensait plus à maman
Entraînée dans un jeu
Devenu cercle vicieux
Nyx Spero
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Nyx Spero, le  Jeu 13 Juil - 16:04

Les minutes passèrent.
L'obscurité commençant à devenir plus intense,
Laissant la lumière partir aux oubliettes.

Jouant avec un corps,
Laissant le plaisir prendre possession de mon être,
Je me laissais entraîner dans un jeu que je connaissais mieux que personne.

Jeu vicieux,
Etait-ce une bonne idée d'en reprendre une nouvelle partie ?

Main parcourant un corps jamais touché.
Innocence s'envolant dans un monde lointain,
Brisant une fois de plus ce qui ne m'appartenait pas,
Sans une moindre once de regret.

Vipère, étais-je.
Venin trouvant refuge,
Lèvres toujours entremêlées,
Impossible à détacher.

Je ne savais plus vraiment ce que je voulais.
Ce que je désirais.
Petit Aigle était d'une douceur envoutante,
Pouvant m'abandonner toute une nuit avec elle.

Ses mains se pavanaient sur mon corps,
Commençant à me dévêtir,
Affichant ma peau.
Aucune gêne de ma part.
Ce n'était pas la première, ni la dernière.
Je me contentais de la laisser faire.
Boutons après boutons,
Mon chemisier finit par se retrouver au sol.

Air frais rencontrant ma peau,
Provoquant de petits frissonnements.
Chaleur corporelle toujours présente,
Je laissais mes mains découvrir ce corps qui n'était pas mien.
Tissu me genant.
Je voulais sentir sa peau contre la mienne.
Défaisant à mon tour son chemisier,
J'observais sa peau nue avec envie.

Me redressant,
Faisant tomber son chemiser au sol,
Je laissais mes doigts effleurer sa peau de bébé.
Douceur agréable...
Elle était si fragile.
Laissant mes lèvres se promener sur celle-ci,
De simples baisers.

Emeraudes croisant ses jumeaux,
Je ne savais plus ce que je faisais.
Comment en étais-je arrivée ici ?
Souvenir étant flou.
Je ne voulais pas y penser.
Lèvres joignant son cou,
Origine de nombreux désir,
Je voulais la manger.

A mon tour,
Je la fis pivoter une nouvelle fois,
Me retrouvant en position de force.
Sourire charmeur en la regardant,
Je laissais mes doigts parcourir ses courbes,
En la dévorant du regard.

Rapprochant mes lèvres des siennes,
Les effleurant une nouvelle fois,
Me faisant désirer une fois de plus,
Je fis durer ce moment une éternité.

Caresses infinies,
Je laissais mes mains s'aventurer.
Jeunes courbes ne faisant qu'accentuer mon désir,
Laissant de nouveau mes lèvres rencontrer les siennes.

Douce saveur se mélangeant,
Dans un nouveau monde,
Celui qu'il fallait éviter à tout prix,
Entrainant avec lui,
Tout ce qui se trouvait sur son passage...


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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Jeu 13 Juil - 18:51

L’obscurité régnait
Toutes ailes déployées
Et malgré la fraîcheur
Je ressentais une chaleur

Silhouette méconnue
Joli corps charnu
Guidé par mon instinct
Je parcourais le sien

Toujours en symbiose
Je n’avais pas ma dose
Affamée comme jamais
Prête à la dévorer

Découverte de nouveaux plaisirs
À elle de me dévêtir
Désormais toutes deux à nu
Plus rien de superflus

Lèvres parcourant mon enveloppe
Toute proche d’une syncope
Nouveaux frissonnements
À cause de ce serpent

Non ne t’arrête pas !
Je t’en prie mange-moi !
Oui vas-y fonce dans mon cou !
C’était si bon et si doux…

Suite de nos allées et venues
Tantôt dessous, tantôt dessus
Folle danse de deux corps
Abandonnés à dehors
Explorant chacune de ses courbes
Tout en étant parfois fourbe

Que ce jeu m’enthousiasmait !
Rien ne pouvait me stopper
Union de deux êtres
Apprentie et le maître
Enseignant tout de ce procédé
À m’en rendre folle alliée !

Testant ma patience
Désirant plus d’absence
Enfin une nouvelle touche
Sa faisant entre nos bouches
La sirène était joueuse
Avec son aguicheuse

Je me rendais pas compte
Que je vivais dans un conte
J’avais beau être sage
J'étais que de passage
La vipère me tuait
Lentement à l’étouffée

Perdue dans la nuit
J’espérais l’infini
Et que le soleil
Reste dans son sommeil
Pour ne pas déranger
Ce moment d’éternité
Nyx Spero
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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Nyx Spero, le  Mar 18 Juil - 14:30

Les secondes passèrent,
Les minutes suivirent,
Les heures se firent sombres,
Le temps n'était point éternel,
Toute chose avait une fin.

Lèvres gonflées par dénombrables baisés.
Guidée par le désir,
M'arrêter, m'était à présent impossible.
Me distraire je voulais,
Petit Aigle réussissant pleinement sa mission.

Je m'abandonnais,
Une fois de plus,
Comme une évidence,
Pourquoi résister à de tels plaisirs ?
Plaisir faisant mon Bonheur l'espace de quelques instants,
De quelques secondes,
De quelques minutes...
Un Oubli que je connaissais déjà,
Un Oubli que j'accueillais bras ouverts.

Petit Aigle,
Tu es en train de te perdre...

Entre mes bras,
Tu étais à moi,
Tu voulais être à moi,
Comment était-ce possible ?
Suicidaire,
Tu étais...

Le Mal était déjà fais,
Continuer je devais,
Continuer je devais,
Continuer je faisais.
Baisers se faisant plus passionnés,
Je me laissais entraîner dans un nouveau tourbillon encore inconnu.
Différent de celui avec ma bien-aimée,
Différent de celui avec l'Ange...
Qui étais-tu donc ?

M'aventurant une fois de plus,
Corps inconnu,
Je voulais en découvrir plus.
Enlevant les derniers tissus qui gênaient,
J'observais sa nudité.
Innocente.
Beauté accentuant une fois de plus mon désir.

Simple Regard la dévorant,
Corps nus s'entremêlant,
Je me permis de lui voler ses lèvres une nouvelle fois.
Douce saveur que j'appréciais.

Quittant ses lèvres,
Je pris en otage son cou,
Le Remplissant de longs baisers,
Avant de m'aventurer dans les profondeurs d'un corps que j'apprenais à découvrir...

Caresses,
Baisers,
Simples,
Efficaces.


***


Dernier gémissement de plaisirs,
Corps transpirant.

Sa tête sur mon épaule,
J'étais vêtue de mon simple chemisier et de mes sous vêtements,
Je regardais droit devant moi,
Les étoiles.

- Avais-tu déjà fais ce genre de pratique ?

S'inquiéter après l'acte.
Bravo Nyx.
Elle en avait rien à faire de la réponse,
Mais, elle était curieuse.
Curieuse de savoir si elle avait voler une chose précieuse à cette jeune innocente...

Le Mal était fait.
Impossible de faire marche arrière.
Emeraudes regardant la petit rouquine.

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Re: A l'ombre mouvante du Saule Cogneur
Invité, le  Mer 19 Juil - 17:12

Sensation étrange
D’être avec un ange
M’évoquant trop de désir
Pour ne pas succomber au plaisir

Anna n’était plus là
J’avais trouvé de nouveaux bras
Capables de me rendre ivre
Et de me permettre de vivre

Je savais son cœur pris
Mais je défiais l’interdit
Je n’avais que faire
De la poussée à l’adultère
J’étais une aiglonne
Guidée par ses hormones

Place à l’étape du dessus
Adieu à tous nos tissus
Et en quelques instants
Bonjour le firmament

Mains glissantes sur ma peau
Par moment m’arrachant des « oh ! »
Saupoudré encore de baisers
Abandonnant ma virginité

Après l’acte, une pause
Pour récupérer de la chose
Elle s’était à moitié rhabillée
Comme si c’était terminé

Se souciant de mes coutumes
Il fallait que j’assume
Je n’en étais pas familière
Elle était la première
Alors un peu gênée
Je lui rétorquai un « Jamais »

Noyée dans ses yeux de vipère
Désirant remettre le couvert
Petit Aigle devenu espiègle
Apprenant vite les règles
Lui enlevant ses vêtements
Telle une furie, un volcan

***
Le bonheur ne pouvait être infini
Perturbé par des gazouillis
D’oiseaux perchés sur des branches
Venant conclure cette nuit blanche

Combien de fois l’avions nous fait ?
Deux, cinq, dix fois ? Aucune idée
Je savais qu’avec cette charmante
Désormais je n’étais plus innocente

Il était l’heure de se revêtir
Je pris le temps dans un soupir
De lui murmurer à l’oreille
Un truc pensé depuis la veille
Trois petits mots quand même
Simplement un « Je t’aime »

A présente équipée de mon uniforme
Tenue bien plus conforme
Je souhaitais rester pour toujours
Sachant que je devais aller en cours

Moment bien trop difficile
Impossible d’abandonner mon reptile
Elle avait toute mon attention
Bien avant mes leçons

En tout cas ne pas la laisser
Sans un énième baiser
Encore un contact charnel
Pour faire durer l’éternel

Nous devions déguerpir
Avant de se faire punir
Ma main saisissant la sienne
Donnant tout pouvoir à ma sirène
Avant de penser à demain
Elle détenait mon destin
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