Coucou hibou, coucou hibou, coucou hibou, coucou… Hou, hou. Je tourne la tête. Hou, hou. D’un côté. Hou, hou. De l’autre côté. Hou, hou. Qu’est-ce qu’on s’ennuie. Je dois attendre là. Parce que j’ai déjà volé. J’ai déjà mangé. Voilà. Ma vie c’est ça. Voler. Manger. Porter le courrier. Comme un vulgaire pigeon voyageur. Pfff ces pigeons… Je ne les supporte pas. Trop hautains et trop bêtes à la fois. Ils ne savent pas reconnaître leurs supérieurs.

Et puis je vois arriver du monde. Un élève. Deux. Trois. Je tourne la tête pour les regarder tour à tour. Hou, hou. Avec mes congénères on les observe. Ca doit être flippant d’avoir plein de regards de chouettes braqués sur eux. Et puis d’un coup, de la lumière. Une détonation. Sans comprendre pourquoi, je m’élevais dans les airs. Je ne comprenais pas ce qui s’était passé. J’entendais très mal. Tout avait explosé. Et moi je volais. Mais je ne voulais pas voler. Moi j’étais fatiguée. Il fallait que je trouve un perchoir. Alors j’allais sur le garçon. Les deux autres filles étaient brunes et risquaient à tout moment de se faire avoir par les autres chouettes. Moi, j’allais sur la tête du garçon et me posais dessus. J’enfonçais mes serres dans sa tête.

« Hou, hou »

J’étais bien sur mon nouveau perchoir. C’était haut. Je pouvais les dominer du regard. Hou, hou. Je regardais les élèves. Et les plumes tomber. J’étais le seul à être redescendu finalement. Et je m’agrippais bien fermement à ma branche. Il s’agissait de ne pas tomber. Jusqu’à ce que…

Bam. Je tombais à la renverse. Un éclair m’avait frappé. Le sortilège de stupéfixion avait été lancé de manière efficace, et moi, je tombais lourdement sur le côté, ne m’attendant pas au choc. Je ne dépliais pas mes ailes. Comme une poupée de chiffon lâchée de la main de son propriétaire, je rejoignais le sol. Molle. Morte. Ou presque. Simplement sonnée sans doute. Et puis, alors que je gisais au sol, les plus proches durent partir, poussés par une violente bourrasque de vent qui venait de s’engouffrer dans la volière, à moins qu’il ne s’agisse d’un sort de nouveau lancé par la sorcière. Ils avaient réussi… Ils avaient tout détruit. Et un seul être gisait au sol. La belle chouette qui avait voulu jouer sa maligne. Les ailes froissées, complètement déboussolée, elle ne parvenait pas à se redresser. Elle avait eu trop peur. Comme une proie poursuivie par un ours, elle faisait la morte… Sans doute cela allait-il marcher.

[HRP : PV avec Léan Donnelly pour les défis]

Jules se maudissait intérieurement. Comment avait-elle pu en arriver là ? Cette idée était surement la pire qu’elle n’avait jamais eu. On lui avait toujours répété que dans un pari, il y avait un con et un malhonnête. Et elle avait fait jusqu’alors une place d’honneur a toujours être le malhonnête. Mais quelque chose de désagréable lui disait qu’aujourd’hui, le con ça allait être elle. Comment allait-elle réussir un tour pareil ? Fallait juste qu’elle réfléchisse deux minutes. La première chose à faire, c’était de trouver un hippogriffe et réussir à ce qu’il l’accepte. Après viendra la question de comment l’amener en haut de la volière. Ragaillardie par ce maigre début de plan, Jules se dirigea vers le parc en espérant y trouver assez facilement un hippogriffe. Mais la jeune fille s’arrêta bien vite et retourna sur ses pas. Fallait avant qu’elle se prépare pour le cas où la bestiole serait de mauvaise humeur. Jules enfila plusieurs couches de vêtements espérant vainement que cela pourrait la protéger. Certes, maintenant elle ressemblait à un saucisson que l’on aurait trop serré, mais cela en valait la peine. Enfin, elle l’espérait. Il lui restait une dernière chose à faire avant d'y aller. Jules se dirigeait vers les cuisines. Elle savait que les hippogriffes aimaient la viande. Donc ça serait plus facile de le convaincre avec un peu de nourriture. Maintenant qu’elle avait tout, elle se dirigea tranquillement la volière. Elle y déposa dans un coin la viande. Puis elle redescendit vers le parc. La jeune fille cherchait avec un certain entrain l’animal. Mais au bout d’un quart d’heure de recherche, elle commençait sérieusement à désespérer. Ses pas se faisaient plus rapide et ses soupirs plus exaspérés. Elle n’allait pas passer sa nuit à fouiller tout le château quand même ! De rage, Jules shoota dans une pierre. Quelle cruche, en plus de passer pour une guignole en ratissant le parc de Poudlard, elle se faisait mal en tirant dans une pierre. C’est en râlant encore plus qu’elle continua à avancer. Sa persévérance fut récompensée quand elle aperçut enfin le bestiau tant attendu. Et c’est avec une certaine appréhension qu’elle se rapprocha lentement de lui. Quand la gryffondor se retrouva à quelques mètres de l’animal, elle s’arrêta. Jules se souvenait parfaitement des cours de Soins aux créatures magiques, et elle se rappelait qu’il fallait qu’elle s’incline devant lui tout en le regardant dans les yeux. Elle tira une grimace à se souvenir. S’incliner devant un hippogriffe, ça allait lui bouffer son orgueil durant quelques jours. Mais louper ce pari le mettrait à mal durant beaucoup plus de temps. Après ce rapide calcul, Jules s’inclina et fixa l’hippogriffe dans les yeux. Son rythme cardiaque s’accéléra pendant qu’elle attendait avec appréhension la réaction de ce dernier.

Je m'étais levé tôt ce samedi matin, et comme à mon habitude j'avais pris le nécessaire pour mon petit footing matinal dans la forêt, de l'eau, des friandises, des gâteaux pris sur la table de Serpentard dans la Grande salle, une serviette et ma baguette.

Je pris donc tranquillement la direction de la forêt à petites foulées, la brise matinale me fit énormément de bien. Dès que je fus assez loin dans les profondeurs de la forêt, je me rendis alors compte à quel point ce lieu était rempli à la fois de calme et de sérénité, mais aussi d'angoisse.Après une bonne heure de footing je fis une pause au pied d'un arbre, sorti ma bouteille et ma serviette, et je bus tranquillement quelque gorgé tout en me passant la serviette sur mon front en sueur.Au bout de quelques minutes quand je fu bien reposé, je pris le temps d'admirer la forêt de l'intérieur. Ce qui était quand même surprenant avec cette forêt, c'est que quelle que soit l'heure de la journée, il y fait toujours aussi noir.

Je pris alors quelque gâteau avant de fermer mon sac et je repartis, mais cette fois en marchant, pour en apprendre plus sur cette forêt. Je fis environ une bonne dizaine de minutes de marche quand je me rendis compte que ma légendaire poisse avait encore frappé: je mettais encore une fois perdu dans la forêt...La dernière fois il m'avait fallu 5 bonnes heures pour enfin réussir à en sortir, mais je ne mettais pas autant aventurer dans les profondeurs de celle-ci ...

Je m'arrêtai et repris calmement mes esprits, il ne fallait surtout pas que je me mette à paniquer car sinon j'étais sûr de ne pas retrouver mon chemin. Je pris alors le temps de réfléchir calmement au trajet que j'avais fait, espérant retrouver un indice qui pourrait me guider.

C'est alors qu'un détail me reviens en tête : tout à l'heure quand je mettais poser pour me reposer j'avais remarqué des marque étrange, mais familière au pied de l'arbre. En effet cette marque je l'avais déjà vu à un de mes cours sur les créatures magiques, on était allé en forêt pour un cours sur... sur ... les Hippogriffes !
Une idée folle me traversa alors l'esprit. Folle mais pas impossible ! Je fis alors demi-tour, à la recherche de l'arbre. Il me fallut une bonne heure de recherche avant de le retrouver, fatigué je fis de nouveau une pose, avant de suivre les traces de la créature. Je sortis cette fois si ma baguette car je ne voulais pas avoir de mauvaise surprise, cette forêt renfermée plus que de simple créature....

Je suivis les traces, pendant plusieurs heures avant d'arriver dans une cuvette éclairé par la lumière du soleil qui traversait les quelques branches qui surplombaient cette cuvette. J'étais très tendu car j'étais totalement à découvert. Je fis plusieurs tours sur moi-même, au cas ou où chose m'attaque par surprendre.
C'est alors qu'un bruit d'ailes se fit entendre dans le ciel avant qu'une nuée de chauves-souris me foncèrent dessus -enfin c'est-ce que je pensais- mais aucune ne semblaient avoir remarqué ma présence, comme une proie fuyant son assaillant.

C'est à ce moment-là que je me dis que quitte à prendre un hippogriffe pour rentré autant avoir de quoi le nourrir. Je lançai donc quelque stupéfix parmi les volatilles, et entrepris d'en mettre un maximum dans mon sac après avoir mis mes derniers vivre dans mes poches .
Après avoir fait ma petite cueillette, je pris le chemin d'où semblaient venir les chauves-souris, car très peu de chose chassait ces bêtes. Au bout de 10 bonnes minutes je trouvai enfin ce que je cherchais. L'Hypogriffe se tenait majestueusement, allongé au pied d'un arbre, une chauve-souris dans les pattes. Je m'avançai donc calmement jusqu'à ce qu'il ne reste plus que 3 mètres entre lui et moi. Puis me rappelant mon cours, je m'inclinai devant lui d'un geste fluide et souple, tout en gardant les yeux fixés sur lui. C'est dans cette position que j'attendis que mon hôte, car j'étais bien chez lui dans la forêt, me fasse signe que je pouvais m'approcher....

[La réponse était à Gryffondor, n'ayant pas vu votre post Serpentard. Je m'y attèle]

Quand on est un Hippogriffe, on se sent vraiment puissant. On regarde les autres de haut. On fait exactement ce qu’on veut. Parce moi, je suis un Hippogriffe. Je suis grand. Je peux avoir tout le monde sous ma coupe. Parce que je vole. Parce que je suis grand. Parce que je suis fier. Que vouez-vous ! Comment ne pas être fier, quand on me voit ? Regardez moi ces plumes, grandes et soyeuses. Ces membres, forts. Ce corps, immense et puissant. Cette tête bien faite et intelligente.

Aussi, lorsqu’une fille s’approche de moi, je ne peux que la regarder de manière condescendante. Qu’est-ce qu’elle me veut ? Elle approche doucement et je ne bouge pas. Elle s’incline et me regarde dans les yeux. Tiens donc. Vas-y, regarde encore. Dans ce regard il y a comme du défi, et pourtant, dans l’inclinaison, du respect. Elle me plaît. Mais j’attends. Pour voir si elle tient. Si elle est aussi forte que moi. Mais rapidement j’en ai assez. Elle est forte. Elle me mérite. Alors je m’incline devant elle et la laisse s’approcher de moi. Je m’avance même doucement, la tête basse, pour l’inciter à venir. Je ne suis pas très patient moi.


[Réponse pour Serpentard, à 10h30]

J’étais tranquillement installé, sur le sol. Une chauve-souris entre les pattes. J’avais joué avec elle. C’était drôle de jouer avec une chauve souris. Parce qu’elles avaient peur de me voir. Normal… Regardez-moi ! Je suis dangereux. Je suis un hippogriffe. C’est tout, il n’y a rien d’autre à ajouter. Mais je n’aimais pas les chauve-souris. Trop d’os… Trop de peau, pas de viande. Ce n’était pas très bon. Je préférais les furets de la forêt. Mais pour l’instant, je n’avais que ça…

Jusqu’à ce que quelqu’un arrive. Et je relevai la tête pour le regarder. Je resserrai mes pattes sur ma proie. Je n’aimais pas ça, mais qu’on ne vienne pas me la prendre. Et puis finalement, la chétive créature en face de moi s’inclina. Je me relevai. Cela devenait intéressant, j’aimais qu’on s’incline devant moi. Qu’on me prouve le respect que l’on me vouait. Je penchais la tête légèrement sur le côté pour me questionner sur ce que j’allais faire. Son inclinaison était profonde, forte, réfléchie, paisible. Ce qu’il me fallait. Il me semblait digne de confiance. J’inclinai à mon tour la tête pour lui signifier que je l’acceptais. Voyons donc ce qu’il allait faire.

Léan avait été de bonne humeur toute la journée, ses parents lui avaient envoyé des nouvelles de chez elle, ainsi que quelques bonbons par lettre, qu'elle avait reçu par hibou. Après les cours elle était remonté dans la tour Gryffondor pour écrire, sa mère lui avait demandé quelques dragées en retour, et Léan avait donné des nouvelles d'elle, de ses notes, du temps.

Sifflotant jusqu'à son arrivée à la volière, une lettre à la main et un petit sac de bonbons de l'autre, Léan aperçu au loin une élève et un hypogriffe.

Curieuse, elle décida d'aller voir. Elle s'aperçu que c'était une élève de sa maison. Et que l'animal venait de s'incliner à son tour.

"Jules ? Je pourrais avoir une explication ?" [i]Demanda-t-elle d'une voix douce, surtout, rester calme.

La rousse contourna l'animal en laissant une bonne marge , en évitant quelques flaques de boue et se plaça à côté de l'autre jeune fille et pu observer l'hypogriffe, un beau spécimen, qui avait l'air en bonne santé.

"Je ne savais pas qu'il y avait des hypogriffes aux alentours de Poudlard !"

Ne quittant pas l'animal des yeux, elle inspira et s'inclina à son tour devant lui. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle avait prévu de faire dans la journée. Mais elle n'allait pas manquer de culot et repartir. Les hypogriffes étaient des animaux fiers et intelligents, elle n'irait pas faire l'affront d'insulter celui qui était en face d'elle.

Quand l'Hippogiffe s'inclina de nouveau je fu soulagé de voir que ce dernier avait accepté que je m'approche de lui. Je fis un premier pas dans sa direction, tout en gardant mes yeux fixés sur lui au cas où je fasse une boulette et qu'il veuille m'attaquer. Enfin bon pour le moment il semblais être pacifiste donc je m'avançai un peu plus avant de sortir de mon sac une des chauves-souris que je pris dans une main tout en continuant de m'avancer calmement pour ne pas effrayer la créature .
Mon regard se reposa de nouveau sur l'Hippogiffe mais cette fois je put admirer tranquillement la créature, de ces magnifiques ailes replié sur lui, à son regard empli de supériorité et de force.

De toutes les créatures que j'avais rencontrées, les Hippogriffes m'avaient toujours plu car il était ceux qui avaient le plus d'élégance et avec qui, si on arrivait à leur prouver qu'il pouvait avoir confiance en nous, on pouvait faire de belle chose.
Quand je fu enfin au niveau de la créature, je déposa doucement mon présent à ces pattes ainsi qu'un de mes gâteaux, avant de me relever et de lui dire calmement:

-Bonjour! Je m'excuse de te déranger pendant ton repas mon ami, mais j'aurais besoin que tu m'aides un peu si tu le veux bien. Me laissera tu monter sur ton dos ?
Je te donnerais un succulent repas pour te remercier de m'avoir sortie d'ici.

Après c'est quelque mot, je tendis doucement ma main vers lui pour lui effleurer la joue et peut-être m'aidera-t-il à sortir d'ici. Si jamais il m'aidait j’irais lui chercher une de ses superbes poulets qu'on nous sert au château . C'est donc la main tendue vers son bec que j'attendis que se dernier réagis ....

[Réponse pour Gryffondor]

Qu’est-ce qu’elle attendait ? Je n’avais pas toute la nuit… Enfin si. J’étais tout tranquille, simplement je n’avais pas envie de perdre mon temps. Le temps d’un hippogriffe est précieux. Son attention surtout ! Et tant qu’elle l’avait, autant qu’elle en profite.

Mais entre temps, une autre était arrivée. Je la fixais et me désintéressais de l’autre. Elle restait loin, approchait doucement. Elle avait raison. Je la jaugeais du regard. Menace ou non ? Elle s’inclinait. Le faisait-elle pour me duper ? Encore une fois je la regardais. Je la fixais. Si elle cillait, elle mentait. Elle ne me respectait pas. Mais elle ne cillait pas. Je décidais donc d’incliner ma tête de nouveau, la gardant basse et bougeant mon cou de manière à avoir les deux filles devant moi. Qu’elles avancent, je les voyais ! Si elles tentaient quoi que ce soit, je pourrais aisément les repousser. Elles ne valaient rien face à moi.


[Réponse pour Serpentard]

Il s’approcha et déposa un présent devant moi. Une chauve-souris, encore une. Trop d’os et de peau ces choses là. Mais tant pis. Il me l’avait donnée je n’allais pas la gâcher. Je la prenais dans ma bouche et mastiquais à peine deux fois avant de l’avaler. Puis je regardais l’autre chose. Ce n’était pas de la viande. Je le regardais étrangement. C’était quoi ça ? Il voulait que je m’étouffe ? Je relevais la tête et m’avançais brusquement, écrasant délibérément d’une patte le biscuit qu’il avait posé.

Puis il me parla. Bien sûr, je comprenais tout. Enfin, je suis un hippogriffe quand même, je sais déchiffrer le langage inutile des humains. Mais sa manière de parler m’exaspérait. S’il pouvait venir sur mon dos ? Et puis quoi encore ? Je n’étais pas un maudit cheval. Ou même un centaure. Je ne bougeais pas. Je n’allais pas lui faciliter la tâche. S’il voulait me monter, qu’il s’approche et nous verrons. Selon comment il s’y prenait, je l’accepterais… ou non. En attendant je le fixais, sans aucune animosité dans le regard. Plutôt de la curiosité.