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Sur la Côte d'Azur
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Re: Sur la Côte d'Azur
Invité, le  Lun 5 Oct - 20:53

Summer et Merry étaient comme deux cousines... deux soeurs même. Tantôt en train de rire ensemble, tantôt en train de se chamailler ou de se lancer des piques comme elles faisaient actuellement. D'ailleurs, les enfants qu'elles gardaient suivaient le même mouvement, bien que l'un d'entre eux était particulièrement plus arrogant et désagréable avec ses camarades étant donné qu'il ne faisait que les pousser. Devant s'y reprendre à plusieurs fois pour qu'il arrête, les jeunes filles désespéraient de le voir agir d'une telle manière. Mais il avait au moins le mérite d'éviter à la rouquine une méchante claque que Summer lui aurait certainement donné pour sa dernière remarque. Ricanant dans son coin, la jeune Harper regarda son amie aller sermonner le petit gars qui faisait encore des siennes. Puis quand elle revint vers elle, elle s'exprima finalement.

-J'propose qu'on fasse un roulement, la prochaine fois t'y vas !

C'est donc avec ce roulement que les deux amies terminèrent leur randonnée une bonne heure plus tard, accompagnées d'enfants épuisés par leur balade. Même le petit rebelle s'était calmé et traînait les pieds, se plaignant d'avoir trop marché. Arrivés au camp, le groupe de randonneurs s'arrêta enfin et se posa sur les pierres disposées autour du feu... Le reste du temps, ils jouèrent, se racontèrent des blagues et mangèrent avant d'aller se coucher pour reprendre une meilleure journée le lendemain, après une bonne nuit de sommeil.


Fin du RP
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Re: Sur la Côte d'Azur
Devon Starck, le  Mar 19 Avr - 17:42

Post unique

La Lumière
* * *

¤ ¤ T ¤ ¤L'expiration de la bête était rapide, exténuée, fétide; il laissait dans l’air des rejets de souffle tiède qui gelaient dans le froid de la nuit. Les branches acérées, les plus recourbées, avaient mutilé le loup-garou de toutes parts, ce qui ne l’avait pas vraiment ralenti. Au sortir de la forêt, après une course effrénée de près d’une heure, le lycan se stoppa, les coussinets glissant sur la roche, en un dérapage presque contrôlé. Il s’arrêta à deux mètres du bord, la pierre saignant ses pattes, alors que devant, le précipice s’ouvrait sur une mer agitée non moins clémente que les branches qui l’avait tailladé de part en part. La pleine lune resplendissait devant le loup, éclairant à l’horizon le duvet remuant de la mer abyssale d'un halo jaunâtre.


Azphel poussa un hurlement, glacial, qui résonna dans le silence de la nuit; un hurlement qui se transforma ensuite en un grognement sourd, rauque. Le loup cracha plusieurs fois au sol, ce qui ressemblait à un mélange de salive et de bile, avant de se braquer, se cambrer sur ses pattes, s’écrasant sur lui-même. La transformation fut difficile, le mage noir cracha longuement au sol, peinant à garder salive en bouche alors que son corps subissait l’affront d’une transformation inversée, contre nature. Les lycanthropes n’étaient pas faits pour lutter contre leur malédiction, pour l’arrêter. Ce résultat n’était possible que grâce à une discipline longuement travaillée et très violente, parfois insupportable.



La mer balançait ses remous puissamment contre les roches sous les pieds d’Azphel, ce qui créait le seul vacarme audible à des kilomètres à la ronde. Le ciel était d’un noir d’encre et il fallait plisser les yeux pour entrevoir la lumières d’étoiles orphelines. La lune, elle, resplendissait; presque blanche, elle permettait de distinguer le niveau d’agitation de la mer et la dangerosité de la chute que risquait Azphel en se tenant là, pieds nus, sur le rebord de la falaise.

Il avait les yeux fermés, le coeur ouvert, et inspirait à plein nez l’air marin, comme la récompense de sa cavalcade à travers la forêt et le python rocheux.


¤ ¤ T ¤ ¤Des éclats d’ombres, noirs, défilaient devant ses yeux. Chaque éclat correspondait à un choix qu’il avait fait, s’exposant dans ses sommeils comme une difficulté à surmonter, un choix à assumer jusqu’au bout, un éclat, puis un autre, jusqu’à se perdre dans cette robe noire faite sur mesure. Ces éclats étaient sa lumière autant que sa détresse, comme des plumes d’oiseau de mauvais augure, d’ange gardien fantasque pas totalement décidé sur l’importance de son sujet. Respiration lente, maitrisée. Les éclats s’assemblent et le totem prend forme, charognard à la couleur de l’ombre.


Respiration cadencée, essoufflée. L’ersatz s’envole, montre ses atours, parade devant le sorcier perdu, au précipice de sa vie misérable, avec pour fonctions que des titres, pour avenir que des carrières, pour envie que… que l’ombre, l’ombre et la lumière.

Le mage noir ouvre les bras, son corps suspendu au bord de la falaise. Le vent du sud est fort et il sait qu’il peut basculer à tout moment. Une part de lui en a envie. Il sait que s’il bascule, rien ne le sauvera, il se fracassera sur les rochers pointus en contrebas. Il fera peut-être un gros titre ou deux, puis rejoindra le ciel et ses cohortes de souvenirs.


Respiration effrénée. Tremblements compulsifs. Il le sait. il est venu là, seul, ses réflexions comme des démons intérieurs. Lui. LUI. Ce sorcier que rien ni personne ne peut manipuler, manier comme un pantin, entre les mains d’émotions qu’il ne pouvait maîtriser. Un rire éclata dans sa gorge, rapidement étouffé dans le fracas inaltérable de la mer agitée. Il n’avait rien à faire là. Il avait toujours su que des éclats d’ombre finiraient par l’entourer… et pourtant, il avait peur. Pas la peur de sombrer définitivement dans les ténèbres, ces ténèbres qui elles, avaient un sens; il avait juste peur de perdre les ténèbres, leur raison de le suivre, de planer au dessus de sa tête.



Mais il ne pouvait pas s’abandonner dans cette mer demandeuse de tragédies shakespeariennes. Sa tête lui criait son envie de le faire, son coeur, lui, le suppliait de désobéir. L’ombre et la lumière. L’ombre est la lumière.

Alors il laissa le vent du sud décider, il écarta les bras et attendit.
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Re: Sur la Côte d'Azur
Invité, le  Jeu 9 Fév - 15:37

RP avec Mangemort 91 et Mangemort 39



Promenons-nous dans les bois,
Pendant que le loup n'y est pas.
Si le loup y était
Il nous mangerait,
Mais comme il y est pas,
Il nous mangera pas.
Loup, y es-tu ?
Que fais-tu ?
M'entends-tu ?


S
ans savoir pourquoi, Elly chantonnait cette comptine de l’enfance. Sa mère le lui avait chanté encore et encore lorsqu’elle était enfant. Elly ne saisissait pas trop pourquoi l’enfant de la comptine appelait ainsi le loup : souhaitait-il en devenir l’ami ? Il semblait pourquoi évident que le loup ne souhaitait qu’une chose : croquer l’enfant.

Elly était toute à sa réflexion sur cette comptine qu’elle ne prenait pas la peine d’observer le somptueux paysage qui se déroulait juste en face d’elle.

En effet, Elly avait profité des vacances pour s’éloigner un peu de Poudlard, de sa magie, des sorciers … elle était partie sur la côte d’Azur, la sublime. Celle qui brille de mille feux lors de la saison touristique, mais aussi celle déserte en plein hiver. Et c’était le cas ici. Un hiver froid, c’était quelque peu redondant comme expression, l’hiver signifiant forcément le froid dans l’esprit d’Elly.

Mais la jeune femme aimait ce froid, qui lui rappelait les sommets enneigés des montagnes qu’elle aimait tant. Ici pourtant, elle avait voulu contempler le coucher du soleil sur l’eau trouble et houleuse que le vent brassait par ses bourrasques. Entre chien et loup, la lumière était idéale pour voir se reflété la fin du jour dans l’eau, le début de la nuit dans le ciel, l’apparition des étoiles parfois camouflée par les nuages …

Et cette comptine entêtante qui ne voulait pas sortir de son esprit. Un diable personnifié qu’Elly tentait de faire fuir de son esprit en marchant dans le sable. Vicieux, celui-ci entrait dans les baskets de la brune – qui ne semblait pas pour autant en avoir quelque chose à faire. Elle tapais du talon tout en marmonnant cette comptine qui refusait de sortir de son esprit … Comme si la jeune femme n’avais pas autre chose à penser actuellement, son serment, cette étrange rencontre à Pré-au-Lard, cette encore plus étrange rencontre dans la forêt interdite … Elly soupira. Depuis son arrivée à Poudlard, ce qu’elle semblait savoir se volatilisé et ce qu’elle ignorait se présentait à elle en pleine face.
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Re: Sur la Côte d'Azur
Mangemort 39, le  Mar 14 Fév - 19:33

Deux Mangemorts en balade. Vous, et votre cher « wesh wesh poto », alias 91. On aurait pu dire que vous parcouriez la Grande-Bretagne à la recherche d’une nouvelle proie, ou d’un nouveau lieu prêt à accueillir vos idées sombres et noires. Bouh, ça faisait peur. Mais non, même pas. Vous, Trente-Neuf, étiez engagé avec Neuf-Un dans une mission de la plus haute importance. Vous aviez en effet discuté anatomie, en prenant notamment exemple sur votre corps très changeant. Et vous étiez arrivé sur un point très épineux…

Comme chacun, vous connaissiez les prestiges des paysages français. Vous connaissiez leurs noms de villes étranges. Vous saviez que pour boire du pinard, il ne fallait pas être Agen, que les Gryffondors venaient tous de Lyon, que pour les Paris sportifs la capitale était reine. Caen y aller, ça aucune idée, mais puisque vous n’étiez que deux, impossible pour vous d’aller à Troyes. Cela tombait plutôt bien, puisqu’à deux vous cherchiez deux choses identiques. Car si vous connaissiez la Côte d’Azur, les Poumons d’Azur, eux, restaient introuvables.

Le but de votre quête était donc de les trouver, et la chose était bien difficile. Vous vous y étiez rendus et vous ne saviez pas tellement par quoi commencer. Enfin, d’abord, vous vous occupiez de votre apparence. Comme à votre habitude lorsque vous décidiez de tomber le masque, vous préfériez le côté féminin. Vous vous y plaisiez de plus en plus d’ailleurs, au point de parfois oublier quel véritable organe vous étiez censé posséder entre les jambes.

Bref, peu importait. Entre féminin et masculin, vous vous modifiiez. Et une fois l’opération faite, vous vous demandiez ce que vous deviez faire.

- Comme on est sur la Côte, tu penses qu’il faut creuser pour trouver le poumon ?

Bon, t’façon 91 savait pas grand-chose et vous n’attendiez même pas sa réponse. Vous voyiez une jeune femme passer, et avec votre longue cape noire et votre capuche rabattue, vous la héliez et lui demandiez, de votre air de super grand méchant mais qui parlait pas un mot de français :

- Hé ! C’est où le Poumon ? Réponds ! »
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Re: Sur la Côte d'Azur
Invité, le  Dim 5 Mar - 16:23

[HRPG : étant entamé avant le 02 mars, lors de ce RP Elly à 17 ans et n'est pas Auror]

La jeune femme de 17 ans laissait le vent fouettait son visage, humant l’air frais de la mer, appréciant le contact salé de l’écume sur ses joues et ses lèvres. Elle était toute à la contemplation du reflet de la lune dans la mer quand une voix la héla

- Hé ! C’est où le Poumon ? Réponds !

Elly se retourna pour voir d’où venait l’interrogation un peu particulière … qui plus est, elle ne comprenait pas vraiment le sens de la question. La question émanait visiblement d’une femme vu la voix, difficile néanmoins de la deviner sous cette longue cape et capuche noire. Elly, ne sachant pas à qui elle parlait préféra répondre dans un français parfait

- Pardon, mais je n’ai pas compris votre question


Après tout, c’était vrai. Elle n’avait pas compris quel était le sens et l’intérêt de cette question, aussi préféra-t-elle faire profil bas. Ce n’est pas parce qu’elle était en France qu’elle devait faire n’importe quoi.

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Re: Sur la Côte d'Azur
Mangemort 91, le  Lun 20 Mar - 16:56

Anatomie du con, physiologie de l'imbécile. Discussion surprenante aux détails alléchant qu'yels avaient entretenu avec ce Trente-Neuf, si cher à leurs yeux bien qu'inconnu. Faits mémoriels effacés par un trop jeune âge. Mais peu importants. 91 leur voulaient une admiration sans bornes, si bien que durant leur conversation, Conscience s'était effacé derrière adulation . Et voilà que quelques verres plus tard, yels s'étaient retrouvés en état de croire tout ce que l’apollon pourrait bien leur dire.

Deux temps. Un mouvement. Il ne leur avait pas fallu grand chose pour se lancer en exploration en compagnie de leur poto. Sensation de partir en croisade. Même si yels doutent que Matricule 39 ait un jour eu un cœur de lion. Trop admirable et pas assez con, de leur point de vue, pour être un Gryffondor. Pourtant ici, Vous jouera Richard. Et Yels l'écuyer.

Quête paradisiaque que 9 et 1 ne peuvent s'empêcher d'apprécier, la mer, le sable, les palmiers. Les vélos que leur esprit mourrait d'envie d'emprunter. Mais le noble chevalier au visage ensorcelé qui se pavanait à leurs côtés dans une allure fortement bien féminisée qui leur avait tiré un "oh" pas si muet face à la découverte de la belle. Envouté.e.s.

Vous avez marché. Et yels avaient suivi. Jusqu'à la question qui les taraudait tous fut posée.

"Comme on est sur la Côte, tu penses qu’il faut creuser pour trouver le poumon ?"

Leur esprit s'agita quelques instant, mais ce cher Trente-Neuf devait être trop impatient. Une jeune fille fut huée et déjà elle rappliqua à leurs côtés. Agressée à la question.

"Pardon, mais je n’ai pas compris votre question. "

Yels levaient les yeux au ciel, exaspéré.e.s par la stupidité marquée de la jeune écervelée qui leur avait pourtant répondu dans un français parfait. Langue que 91 comprenaient. C'était pourtant simple. Vous avait demandé un poumon. Peut-être était-ce les siens au final qu'il fallait récolter.

Yels répondirent en Anglais.

On cherche un Poumon. Très gros. Très grand. Tu l'aurais pas vu ma jolie ? Ce sont peut-être les tiens que nous cherchons. Qu'en pense-Vous ?  
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Re: Sur la Côte d'Azur
Mangemort 39, le  Mar 21 Mar - 15:14

De fait, vous aviez parlé anglais. Et avait répondu en français. Même si vous ne compreniez pas la langue, vous reconnaissiez ses sonorités grinçantes, ces R trop francs, ces sons nasillards. Vous grimaciez. Vous n’aimiez pas les français. De tous les européens il s’agissait bien des moins ouverts d’esprits sur les questions de langage. Incapables de parler la langue de Shakespeare comme vous le faisiez. Simples d’esprits… peut-être ne fallait-il pas attendre de réponses de la part de gens comme ceux-ci.

Vous commenciez à être agacé. Mais surtout, vous vîtes 91 insister et vous soupiriez. Jusqu’à remarquer que sa petite phrase était assez déplacée. Et que vous aimiez bien. Parce que, c’était vrai que ses poumons étaient plutôt tentants. Et que vous n’alliez pas savoir s’ils étaient azurés avant de les avoir vus réellement.

Dans votre esprit, les poumons pouvaient aussi bien désigner l’organe servant à respirer que la poitrine dont elle était dotée. Et votre regard insista longuement sur cette dernière, un sourire élargissant votre visage au fur et à mesure. Votre corps avait beau être féminin, vous aviez envie de toucher. De comparer. De contempler. De tester. De comprendre. De reproduire. Alors votre tête tourna vers 91 et vous lui dîtes, devant elle et en anglais :

- Elle est belle notre petite moldue. Moi je veux bien les voir ses poumons…

Vous ne craigniez rien car vous saviez que les européens de cette engeance, les français donc, ne comprenaient rien au subtil anglais que vous employiez. Alors, vous sortîtes votre baguette de la poche de votre cape et, arborant toujours votre sourire pervers, vous vous approchiez un peu plus d’elle.

- Tu vois petite ? Ca c’est ma grosse baguette. Et avec ça, je peux te faire tout ce que je veux.

Quel bonheur de parler à des étrangers !
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Re: Sur la Côte d'Azur
Invité, le  Jeu 6 Avr - 1:45

Désarçonnée, complétement décontenancée. Elly ne savait pas sur quel drôle d’énergumène elle était tombée mais elle sentait la peur au creux de son ventre. La peur de l’inconnu. Et de ces gens qui parlent entre eux la regardant avec envie. Elle aurait aimé crier et s’enfuir à toute vitesse mais elle était paralysée, obnubilée par ce que les inconnues disaient.

Et puis l’une des deux femmes s’était approchée, avait sorti une baguette. Faisant reculer Elly sous l’effet de la surprise. Finalement, elle avait poussé un soupir de soulagement. Pour Elly c’était deux sorcières britanniques qui faisaient du tourisme, qui avait peut-être bu un coup et qui s’étaient perdues ici. Rien de bien dramatique. Nouveau soupir de soulagement pour l’adolescente.

- Madame, je crois que vous devriez ranger ceci !


Petit regard alentours, Elly espérait que personne n’avais vu la femme sortir sa baguette. Aaah l’insouciance de la jeunesse pensant tout savoir et tout connaitre. Elle s’exprimait dans un anglais approximativement correcte – en tout cas elle arrivait à se faire comprendre à Poudlard, cela ne devait pas être si terrible que cela donc.

- Ici vous savez, il y a plein de moldu. Je ne sais pas ce que vous cherchez mais je peux vous aider.


Insouciance de la jeunesse oui, mais bêtise de cette jeunesse également ! Elly ne se rendait pas compte des personnages auxquels elle s’adressait. Elle avait davantage peur pour ces dames que pour elle-même. C’est dire à quel point, du haut de ses 17 ans, Elly aurait eu besoin de davantage de réflexion.
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Re: Sur la Côte d'Azur
Mangemort 91, le  Mer 26 Avr - 23:56

Maintenant qu'yels pensaient, ce n'était peut-être pas une possibilité à exclure. que les poumons recherchés soient les siens. Après tout. Ils n'étaient peut-être pas sous la côte ces poumons-ci, mais peut-être se baladaient-ils dessus.
Chacun ses anomalies après tout. En tout cas, l'idée les séduisaient de plus en plus, peut-être n'auraient yels pas à chercher et à creuser tout de le long du tronc d'azur pour en trouver le poumon.

Elle est belle notre petite moldue. Moi je veux bien les voir ses poumons…

91 acquiesçaient,  yels avaient aussi envie de trouver ce pourquoi ils avaient fait tout ce trajet depuis la Grande Bretagne. Puis les poumons de la jeune femme ne devaient pas franchement être si dégueu à regarder après tout. Trente-Neuf semblait partager leurs idées, car c'est sans subtilité aucune qu'il s'approcha de la jeune femme, lui présentant sa baguette à l'aide d'une verve au double sens aiguisés qui jaillissaient de tous côtés.
Double sens que l'autre ne semblait pas saisir, les prenant pour une dame. Bien que contrairement à leur frère, Neuf et Un n'arboraient que leur masque. Une proposition d'aide qui les fit sourire, candeur jeunesse et naïve jeune fille que voici.

Bien sûr que tu le peux, tu as ce que nous voulons ma chère.
Juste là
.

Et yels désignèrent ses poumons.
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Re: Sur la Côte d'Azur
Gaëlle Panyella, le  Ven 1 Sep - 11:03

Vide tu nous rattrapes

Pv Mered
Musique

Mes parents s'entêtent encore à me prendre en vacances, ils ont pas compris que je ne voulais pas, mais je suis toujours autant obligée
J'ai pas envie de rester avec eux, de les entendre, de les supporter
Grèce, Italie, il suffit d'un peu de Magie pour y aller, là je dois endurer les heures d'avions qui donnent envie de vomir
Bon je peux voler, c'est quand même sympa au final, pour la mauvaise foi j'vais continuer à dire que c'est nul, j'veux pas leur trouver des trucs sympas
Puis la discussion sur mes origines moldues pas si moldues que ça n'a pas encore eu lieu
Ils sont toujours en train d'éviter, je les déteste, plus ça avance, plus la haine devient grande
Y'a rien de physique, jamais je n'ai été maltraitée, non, aucun coups portés
Mais les mensonges, les frappes en douce, je les garde au fond de la gorge sans jamais pouvoir leur cracher à la figure
Cette petite famille de village parfaite oui mais non j'en peux plus
Si ils pouvaient aller tous au diable je m'en porterai bien
Sauf Emye parce que bon elle est comme moi
N'a rien demandé, doit faire avec, même si elle ne se rend compte de rien pour l'instant
Plongée dans le cocon idéaliste qu'ils forment autour d'elle, comme avec moi
Avant
Jamais je n'ai été contre l'idée d'y rester, les gênes en ont décidés autrement, puis leur comportement a changé, sous la coupe de maman
Si j'avais pu continuer à être plongée dedans, j'aurais suivi
J'étais une gamine tellement paumée, elle m'aurait demandé la lune, je serais allé jusque dans le ciel pour la capturer, malgré ma haine envers elle
Ils en ont décidé autrement
Je sais pas si se faire une ennemie sorcière, c'est une bonne idée
Après je suis pas... Dangereuse, je crois que même eux pourraient me blesser sans que je ne lève ma baguette
Trop faible la petite Mary
Enfin soit, si un jour ça devait arriver
Si ils enfoncent le couteau un peu plus dans ma poitrine, ils auront fini de me tuer
Ou alors, peut-être que
C'est moi qui me transformerai en assassin
Non, impossible, je suis une folle, pas un monstre, le monstre c'est la bête, c'est elle, pas moi
Cri qui se brise
Je me heurte à la paroi du déni
En fait, si, c'est moi, tout est là, je...
Non, faut pas penser ça
Il ne serait pas d'accord, j'en suis sûre
Ouais mais je suis seule, là, avec eux, ce sont les ondes qui ressortent

Bah alors, pars

Choix judicieux
Je m'en vais, les laisse dans leurs problèmes
Maman crie mais j'en ai rien à faire, je coure plus vite qu'elle
Puis elle n'a pas envie de faire de scènes en public, je la connais, alors au final
Une fois sur le bas de la porte de la maison qu'on a louée
Elle me fait des grands signes
fichues apparences de m*rde
Au fond elle bouillonne
Je parie que si elle pouvait me tuer
Rien qu'en me regardant
Je serais morte dans ma course folle
Sans savoir où je vais, c'est mieux qu'à ses côtés
Puis je remarque, là bas, ce grand rocher
Je sais pas ce qu'il se trouve en-dessous, mes idées sont floues
Je marche, j'avance, dans une patience d'inexistence
Est-ce possible, de ne pas vraiment vivre, d'être juste en reflet ?
Que quelqu'un d'autre tire les ficelles, là, au dessus de notre tête ?
Avec quelque chose de si fin, si subtile
Afin que personne ne s'en rende compte, après des années
Une pause, dans le chemin, plus que quelques mètres
Deux doigts, index et majeur
Forme de ciseau, je coupe au dessus de ma tête
Une fois certaine d'être passée partout, je me remets en marche
Un pied devant l'autre, avec rapidité, la meilleure façon d'avancer
J'sais pas si je suis libérée, mais c'est tout comme
Heureuse de cette perspective, je me détache
Oublie tout, me concentre sur le rocher
Cherche une route, un chemin, du terrain facile à pratiquer
Finalement je dois me résoudre à juste un peu escalader
Y'a du plat un peu après, ça doit être fait exprès
Les pieds quittent le sol, je suis sur la pierre
Une fois au-dessus, mes bras s'étendent
Un avion près pour décoller
Funambule sur un terrain plus vaste que la simple corde
Je sais que la chute pourrait me faire tomber
Le coeur bat, les soupires crient
La peur revient, la mémoire aussi
Je suis tombée, déjà, j'ai failli mourir, aussi
Pas envie de recommencer les mêmes histoires
l’hôpital, les cris, la vipère qui s'inquiète
Image figée, gravée
Non, hors de question de repartir sur ces bases-là
La peur du vide, c'est fini, terminé, je n'en veux plus, je peux pas
Tremblante, j'arrive à la fin
De l'eau, à perte de vue
Pas mal de mètres avant
J'espère que c'est profond
Avec la plus grande minutie
Je m'assieds devant
Mes pieds se balancent
Le vent chasses mes mèches
Et mon coeur tambourine contre la poitrine
ça fait mal, presque
ce truc qui noue le ventre
Suffit d'une impulsion, pour sauter
Alors je me remets debout
Recule un peu
Tends les bras
Prête à donner l'impulsion
~ vide
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Re: Sur la Côte d'Azur
Invité, le  Ven 1 Sep - 15:43

rp avec Mary

La mer. C’était beau la mer, ça changeait du gris lyonnais en tout cas. Anna avait décidé de partir en vacances cet été, juste entre mère et fille, de quoi se changer de nos quotidiens. Elle avait choisi la Côte d’Azur, tant qu’à faire autant voir la mer et le soleil hein, on allait pas se perdre en Normandie ou en Bretagne, on était pas stupide. Sur le papier ça sonnait bien de prendre l’air mais sur le terrain ça s’était transformé en journées bronzette sur la plage… Maman s’amusait bien à faire la planche et à se colorer gentiment d’un teint hâlé mais j’avais pas hérité de son physique moi…  J’étais une rousse à la peau blanche comme un linge qui devenait pivoine voir grillée si je m’exposais de la sorte…

Par la force des choses je me coltinais un short, un t-shirt à manches courtes et un chapeau de paille. Je passais mes journées assise sur le sable, à regarder l’étendue bleutée et les gens, ces foutus gens qui me gâchaient la vue ! C’était nul les touristes à si seulement je pouvais voler par-dessus leurs têtes et contempler l’eau… J’en avais marre de faire le poireau pendant tout l’aprem… Je voulais autre chose ! Mes yeux cherchèrent un échappatoire et ils en trouvèrent un ! Cette falaise qui surplombait ce monde aquatique, de là-haut, j’aurai une vue imprenable, j’en étais certaine.

Je me levai et indiquai à maman que j’allais faire un tour et que je reviendrai pour rentrer à l’hôtel. A nous deux paroi ! J’enfilai mes tongs et en avant pour la marche. Notre astre ne me facilitait pas vraiment la tâche en me martyrisant de la sorte contrairement à  un chemin qui m’indiquait par où passer pour rejoindre l’endroit de mes rêves. La chaleur avait le don de m’épuiser et je commençais à regretter ma démarche quand j’atteignis le sommet.

Ah la liberté enfin ! Et j’étais pas seule ici, t’étais qui toi brunette perchée sur ton rocher ? Et pourquoi t’écartais les bras et imitais Jésus... ? T’allais pas faire ça ?! Hein ?! Non, je te laisserai pas faire ! Hors de question que tu sautes sans que je réagisse ! Je courus en sa direction, adieu la fatigue et bonjour l’adrénaline, j’étais un vrai lièvre. Fais pas ça petite ! Souvenir de deux ans en arrière où j’étais à peu près dans cette situation sur un pont… C’était à mon tour de jouer le rôle de la sauveuse. J’attrapais son bras et je l’attirais  à moi pour la faire descendre de son perchoir. Je scrutais son visage. Gnh ?! Ce visage… impossible… et pourtant !

« Mary ?! Qu’est-ce que tu fais là ?! », demandais-je interloquée de la revoir en France.

« Hey qu’est-ce qu’il-t-arrive ma sauveuse ? Je te rappelle que ce n’est pas la solution… », référence à ses propres mots qu'elle m'avait sorti.

A présent j’espérais des explications. Parle-moi l’Aigle. Raconte-moi tout. Mered est là, tu es hors de danger.

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Re: Sur la Côte d'Azur
Gaëlle Panyella, le  Dim 17 Sep - 9:41

Metamorphosis

Le vent fouette mon visage il s'envole il part il s'engouffre dans mes cheveux je respire je sens la vie autour de moi je veux voler suffit de l'inspiration sucrée
L'intonation le pas j'oublie tout la chute je n'y crois pas plus jamais je ne suis tombée je le sais non c'est une illusion la corde et la vipère la douleur le mal tout ça n'existe plus
Je sais que j'ai raison, les mirages sont là pour ça pour faire peur et même si tout est gris c'est un coup de Folie je sais déjà plus où je suis les choses partent reviennent non mais qu'est-ce que je raconte
Stella m'a demandé de ne pas oublier j'ai pas le droit de la trahir allez Mary réveille toi
Mais Mary a peur, a peur des images, a peur du monde qui l'entoure
Il n'y a plus de moi juste une enfant qui n'a encore rien vécu qui n'a pas la peur à ses côtés oui je suis là sans rien sans craintes sans mirages sans tout qui me porte et transporte je laisse l'imagination jouer de moi tous les enfants sont inventifs n'est-ce pas ?
Je l'ai trouvée cette excuse pour justifier tout qui n'a pas de sens mais qui sert tellement pour ne pas dévoiler la stupidité qui émane pour ne pas que les gens voient trop à travers moi mais je reste transparente j'ai beau placer un parapluie pour me cacher derrière il suffit de le contourner et même quand je place plusieurs ils restent les gens persistent, attendent le vent pour que je m'envole comme Mary Poppins  et je l'attends aussi d'ailleurs
En fait on est tous, eux et moi, les voyeurs et ceux qui subissent de pauvres fous oui voilà nous sommes fous fous fous la folie est partout espérer que je vole
Ricanement dans le vide
C'est ridicule
Jamais ça n'arrivera
tout le monde le sait même moi

Je recule de plus en plus pour prendre l'élan de la chute
Mais quelqu'un me tire vivement en arrière je manque de tomber
Je perds pieds ce que je voulais éviter revient en un coup de fouet
La douleur se lit sur mon visage je me retourne vivement prête à engueuler
Cette personne qui a osé interrompre la chute non mortelle
Pour me réconcilier avec le vide
Le visage décomposé je la regarde pour retrouver la douceur
Une ombre du passé une tête que j'avais oubliée mais dont je peux me souvenir à présent
Mered
Elle parle vite je crois qu'elle n'est pas contente
Dans ma tête je ne vois plus cette enfant
Non elle a grandit, peut-être qu'elle n'était pas si petite que ça
Mais le mal qui se lisait sur son sa tête prête à mourir
Il devait sans doutes la rajeunir
Je comprends vite la confusion
Les neurones se mettent en marche
Non non non
Tu n'as pas compris
Désolée de t'avoir fait peur je voulais pas
Un sourire triste dévoilée
- Si je devais mourir ce serait déjà fait
Malheureusement ça n'a pas fonctionné

Autant ne pas tourner autour du pot
- J'ai bien conscience que ce n'est pas une solution sinon je ne serai déjà plus là Mered
J'avance je vais jusqu'au bord j'espère qu'elle me suit
Il y a l'eau si profonde j'ai été vérifier lors d'une de mes journée je ne risquais rien
- Regarde, il n'y a pas là de chute mortelle
Juste les douces caresses de l'eau

Puis je recule je retourne à la case départ prête à courir
Redevient la gamine qui oublie tout j'ai pas envie d'avoir mal
- Je veux vaincre ma peur du vide
C'est tout
T'as déjà essayé ?
Parce que comme on se l'est dit
Sauter n'est pas la solution
Mais peut être un baume quand l'envie du non-vivre nous ronge
ça te tente ?

Fugace je m'apprête à reprendre l'impulsion il suffit d'une réponse pour que je m'élance
Oui non pas d'importance je dois garder les images loin sinon je n'y arriverai pas
La mort non la douleur non je veux plus jamais les voir
Alors Mered dépêche toi de répondre
S'il te plaît
Regard implorant, pressé
Le temps n'attend jamais
Faut surtout pas l'oublier
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Re: Sur la Côte d'Azur
Invité, le  Dim 24 Sep - 14:05

LA mutuels accordés pour ce rp

L’accueil ne fut pas des plus chaleureux du tout. A sa tête, elle n’avait pas apprécié mon intervention mais tant pis la vie vaut plus que des réprimandes. J’allais pas de te laisser mourir comme ça, jamais et encore moins toi qui m’avait sauvé. Aujourd’hui les rôles étaient inversés, juste retour d’ascenseur. Ton rendez-vous avec la Mort attendra et en patientant tu vas embrasser ton existence et t’expliquer la brune.

La situation avait tout pour être dramatique et pourtant elle me souriait. Je comprenais plus rien, je m’attendais à voir des larmes ou au moins des rides sur son visage. C’était le bazar dans ma tête et probablement dans la sienne. Éclaire-moi petite enfin grande fille, elle avait encore poussé depuis notre rencontre. Comment tu en es arrivée là bon sang ?! Des mots sortirent de sa bouche.

Quelle violence ! Ben je savais déjà tout ça, c’est ce qui t’avais poussé à me retenir. Et non Mary, heureusement que ça n’avait pas fonctionné ! La rectifiais-je dans mon esprit. Et tu vas où là ? Non pas par-là ! Pas en direction du vide… Pourquoi ses actes contredisaient ses paroles ? Je la suivis comme son ombre, mes pas suivirent les siens, prête à lui sauter dessus si elle faisait le moindre geste suspect m’indiquant qu’elle veille jouer à l’ange. Au bord du précipice je redoublai d’attention, pas de bêtise Mary hein !

Elle m’invita à regarder et je compris mon erreur. Ce n’était pas les cailloux ou encore la dureté du la terre ferme qui l’attendaient en bas, seulement le délicat matelas que formait les vagues. Ah que j’ai pu être stupide ! Non elle voulait pas en finir, elle voulait juste devenir libre, briser sa peur du vide. J’étais rassurée de la voir rebrousser chemin, moi et les hauteurs on était pas vraiment ami. Quelques secondes de plus et puis c’est elle qui allait me ramasser après m’être évanouie.

« Pardonne-moi Mary, j’ai cru que… enfin tu sais… » balbutiais-je gênée en reculant de la falaise.

Mary s’éloigna à son tour et je ne me fis pas prier pour la suivre d’encore plus près. Retournons au niveau de la mer si tu veux bien, je connais un chemin. Sauf que Mary elle était d’accord pour se retrouver au bord de l’eau mais elle avait une autre idée pour y parvenir : un aller simple dans l’air. Quelle drôle d’idée ! Non j’avais jamais essayé enfin si une fois sur le fameux pont il y a deux ans…

« Euh… non jamais.. Le vide et moi c’est pas une grande histoire d’amour… », lui dis-je embarrassée à l’idée de l’abandonner seule. « … mais j’peux pas te laisser y aller seule ! Unies comme à l’époque puis je ne crains rien avec toi, t’es mon parachute ! », lui lançais-je avec un sourire sincère.

« Ensemble Mary. Que les Aigles prennent leur envol ! Prends ma main et allons vaincre nos peurs. A deux contre un, le vide peut pas gagner ! », lui annonçais-je déterminée, tentant de me rassurer aussi.

Ma main chercha ses doigts à tâtons. Où ils étaient ? Aide-moi Mary aussi… Lions-nous avant de prendre notre élan. Deux oiseaux dans le ciel, ça ne pouvait que bien se passer non ? La gravité nous rappellerait que nos ailes n’étaient que furtives. Cependant l’eau amortirait notre chute, nous avions déjà coulé précédemment dans nos vies et l’eau c’était l’origine de la vie, de nos nouvelles vies. Sautons ! T'as encore perdu la Mort, j'commençais à croire qu'elle était nulle. La vie gagnait à tous les coups !


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Re: Sur la Côte d'Azur
Gaëlle Panyella, le  Mar 17 Oct - 21:52

icii

Soupire face à la nuit tu sais quand tu te libères un peu et que tes sens, en alerte, respirent calmement en profitant de l'air en lui même
Parce que dans leur impulsion, les ailes s’apprêtent à s'ouvrir, à tenter le grand saut
Parce que y'a quelque chose de bien ici, dans cette situation, on a voulu sauter et finalement on le fait
Y'a juste pas de mort à la clef pour une fois, non ça, c'est partit pour toujours et à jamais dans le passé
Enfin je crois pour le moment : certitude, mais rien ne me dit qu'un jour je ne serai pas face à cette solitude
De la fin, faim de la fin, j'ai sans doutes envie d'en terminer, qu'est-ce que j'en sais
Un autre jour, pas aujourd'hui, ici on est là à titre informatif
Une façon différente de savoir, de contrer les peurs qui hantent la nuit
Je les vois partout tourner je n'en peux plus
Je veux me lancer en sachant que je pourrai les affronter
Face à face, avec le vide et elle, toujours en tête
J'veux pas m'oublier une nouvelle fois, c'est pas cette Mary-la qui doit exister
Non je suis pas fausse, c'est une illusion que je veux à tout prix désillusionner
Alors toutes ces conneries
J'ai même pas envie de les retourner
Déjà décortiquées
On en a fini
Assez !
Battante les épaules droites
J'suis prête à affronter
Crier ma haine ma rage les mauvaises ondes

Ouais bon c'est bien beau les jolies paroles
Mais en pratique petite Mary ?


L'enfant plus si petite que ça parle
Les mots s'enchaînent
Désolée
Bien mais
Je trouve qu'ils ne suffisent plus
Aussi si futiles que des brindilles
Je les ai entendu
Radoter radoter radoter
C'est des p~tains d'hypocrites les pardons

J'vois qu'elle existe
Les mots ne trahissent pas
~pour une fois
Oui, non ?
Décide toi
L'envie ronge ronge ronge
Elle souhaite être immédiate
Avant de retomber
Et...
PAF

Elle parle, continue, j’acquiesce, ne dit rien, je fais ce qu'elle veut, attrapant sa main
Prenant une nouvelle bouffée d'oxygène, je fais face, regardant droit devant
Contente qu'elle accepte
Oui, des aigles
De beaux oiseaux majestueux, qui s'élèvent puis chutent un peu
Mais ça ce n'est qu'un détail
Là il suffit d'attendre désespérément
Ces quelques secondes, de battement de cils où nous seront dans le vide
L'adrénaline coule dans mes veines
J'veux bien qu'elle soit de plus en plus forte
Aucun problèmes
Mais y'a ce moment d'hésitation  
Je sais plus... C'est peut-être pas une si bonne idée
Mais qu'est-ce que tu racontes ?
C'est pas ça, la nouvelle, ni l'ancienne
Qui cherchait des sensations pour savoir
Alors tu essaies pas de te défiler

Mais c'est à cause de la corde
à cause du vrai du faux
j'ai pas envie d'être fausse
de ne plus rien voir
J'veux juste y croire
Ne pas mourir de l'intérieur
Juste repousser
Planter une graine sur le coeur
Espérer d'y voir une joli arbre y pousser
Puis avec un peu de chance
C'est un pommier
Et même que
Y'aura des fruits
Et toc !


- Je crois que c'est bon, c'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Alors je retiens plus
La peur ronge mon pauvre ventre
Faut dire que j'aime pas ça
L'incertitude
Mais je me jette quand même à l'eau
Je la tire un peu
Préviens pas trop
Désolée Mered
J'ai eu envie d'être égoïste
Alors qu'au fond toi, t'es venue, tu m'as aidé
À y aller
En y pensant
Et quand je me laisser aller
Dans le vide eautée
J'me rends compte que
C'était pas une bonne idée :

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Re: Sur la Côte d'Azur
Invité, le  Mer 1 Nov - 23:54

Pardon pour ce retard. des câlaigles pour la peine ♥

Sa main attrapa la mienne et je ne pouvais plus reculer. Je lui filais mon énergie et elle me transmettait sa peur. Allons Mary, je te signale que c’était ton idée ! Unies dans l’angoisse, elle hésitait, prête à se raviser. Vue ma chair de poule et mes tremblements, j’étais pas contre du tout ! C’était pas une si bonne idée ce saut au final. J’voulais bien l’aider psychologiquement et j’était prête à tomber pour elle. Tu tombes, je tombe, nous tombons hein ! Cependant mon esprit se posait un tas de questions. Et si on faisait un plat et qu’on s’éclatait la colonne vertébrale ? Et si un rocher nous attendait en bas et paf les deux aigles ? Et si un banc de requins se promenait en quête de son repas ? Et si… Mais euh ! Mary décida brusquement de répondre à et si on y allait ? Et on courut.

Comme ma poigne lors de notre rencontre en France, elle me tenait fermement. Impossible de m’en détacher. J’aurai pu trébucher et faire office de boulet pour la retenir mais mes jambes préférèrent suivre son rythme. La cadence fut élevée même si elle était bien loin de celle de mon cœur qui souhaitait me percer la poitrine pour rester sur la terre ferme. Désolée l’ami, tu vas venir avec nous. J’peux pas t’abandonner tout seul, j’ai besoin de vivre. Alors accroche-toi ! Hey pourquoi j’avançais plus d’un coup ? Pourtant nos doigts étaient toujours entremêlés. Ah mais il n’y avait plus rien sous nos pieds c’était pour ça ! Juste le vide et le début de la chute.

La brune hurlait et j’en fis de même. Il était trop tard pour regretter et uniquement l’étendue stopperait notre plongeon. On avait beau être des volatils, je vous assure que nos ailes n’ont rien ralenti du tout ! Mes émeraudes cherchaient les yeux de ma camarade pour y trouver une solution. C’est que l’eau se rapprochait de nous à vitesse grand V et qu’il fallait se préparer à la pénétration ! Pas plus habile que moi, l’azur me répondit avec une moue digne de débrouille-toi poulette ! Sympa, super, merci… Dire que de base, je venais l’aider. Je pris une grande inspiration et me bouchai le nez de ma main de libre. Le contact fut imminent. Plouf !

Nos corps s’enfoncèrent dans la mer comme deux boulets. Jamais ne n’avais été aussi profondément auparavant. J’ouvris mes prunelles et découvrit un monde merveilleux. Un monde bleu, clair, que l’homme n’était pas encore venu polluer. Le temps était comme arrêté ici. Rien n’avait plus aucune importance, même plus Mary avec qui je n’étais plus liée. Enfin si, il restait un truc notable à savoir, je n’avais pas de branchies et mes poumons commencèrent à crier famine. L’air leur manquait. Je nageai pour rejoindre la surface pour les satisfaire et j’aperçus ma bonne étoile.

« On l’a fait Mary ! T’as vu comment c’est superbe là-dessous ? Ça va toi ? Moi j’ai qu’une envie là : recommencer ! », lui annonçais-je avec un large sourire, encore dopée par l’adrénaline et la sérotonine. J’étais toute excitée !

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Re: Sur la Côte d'Azur
Gaëlle Panyella, le  Ven 17 Nov - 16:09

Faut croire que c'est un rp à 17

La poigne se serre, l'étau sur le coeur se relâche, inspiration soudaine, tentative de voler de ne pas s'écraser mais c'est raté. Les sensations déferlent, tout se passe très vite. Le cri s'échappe avant même que j'ai le temps d'essayer de le retenir. Il s'écrase contre la surface du vent. La distance n'est pas si lointaine. Rapide et lente. Les images viennent s'imposer. Pas eu le temps de les effacer cette fois-ci. Je ne suis pas la seule à tenter de me rassurer en crachant tout ce qui pouvait se retrouver dans mes poumons. Mered à côté de moi fait de même. Vide t'as essayé de nous enfermer dans la routine infernale de la mort. Une, deux fois sans jamais pour autant nous avoir pour de bon Vide finalement nous sommes au dessus de toi, notre trampoline ~ coussin d'eau est là pour nous sauver là où la terre n'a fait qu'échouer. Le pont n'a pas craqué et malgré la chute j'ai été relevée par des mains qui m'y ont obligées Vide où les sensations sont plus que décupler.

L’atterrissage n'est cependant pas des plus délicats Vide tu t'es quand même entêté à penser mais si on ne croit pas mourir je suis sûre qu'on reste en vie ~ comme maintenant. J'ai lâché sa main alors qu'il y a l'impact douloureux ~ sans pour autant être moins enivrant
Lentement je m'enfonce dans l'eau, oubliant là où je me trouve
Salée, sur mes papilles, les yeux, ça pique et ça réveille, tout clair
Une silhouette, des visages flous, des rochers flous, un monde pas très net qui semble pourtant plus réel que la
Surface que je perce quand le manque d'oxygène se fait ressentir
Mes épaules retrouvent avec joie l'air frais j'en déduis que l'eau n'est pas si froide
Puis c'est le tour de mon nez, prendre une bouffée d'air pour à nouveau revivre ~ respirer, aucun processus ne semble s'être arrêté
Les battements se calment peu à peu, il suffit d'entendre la voix de la petite plus si petite que ça dans mon dos
Oui, on l'a fait
Une joie immense vient baigner le coeur dans un sentiment intense de fierté
Sourire qui rejoint celui de ma comparse de vide
En effet, on l'a fait
~ C'est magnifique là, en bas, comme si des rêves de poissons se baladaient pour donner cette nuance onirique
Transportée dans des histoires imaginaires en un clin d'oeil, dommage de gâcher la clarté de l'esprit en une simple déclaration mais j'arrive à me reprendre avant de m'évader trop vite
~ Pas envie de recommencer mais vas-y si tu en as envie
Tournée sur le dos, position de l'étoile de mer, flottante sur l'eau si vaste et si pure en attendant que je ferme les yeux
~ J'ai envie d'être une étoile

Il suffit de demander, je reste dans ma position et laisse les remous masser mon dos en cet instant collé contre des vêtements trempés
J'implore les vagues de m'envoyer à la dérive comme l'est parfois un coeur trop douloureux mais elles n'en font rien, enfin j'imagine que je suis déplacée, mais pas trop non plus, faudrait pas un accident en fait, échouer sur les rochers c'pas sympathique comme mort
Alors j'fais l'ange, impression de surplace qui glace, les bras battent vers le haut vers le bas
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