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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Les couloirs
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Salle de classe à côté de la bibliothèque
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Castielle Colt
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Castielle Colt, le  Mer 19 Sep - 9:47

~ Le jour ou la nuit ~
~ avec Adam Lawford ~


Le livre ouvert sur la petite table Castielle s'applique à battre les cartes. Un tout nouveau jeu, acheté une semaine plus tôt expressément dans ce but précis. Ses nombreuses lectures ont enfin finies par payer : elle était prête à se jeter à l'eau. Au calme dans cette petite salle inoccupée à cette heure de la journée elle s'entraîne notre petite sorcière. Pour les prochaines vacances elle a dans l'idée de tester sa petite combine sur ses parents. Ils seront ses patients zéro, son groupe test, pour voir ce que ça donne. Et puis après... bah après on sait pas. En fait elle n'a pas encore réfléchi au "après". En réalité l'Américaine fait plus ça pour le jeu qu'autre chose. Ce ne sont que des cartes après tout, c'est inoffensif. Enfin sauf si on se prend pour un ninja et qu'on essaie de les lancer sur l'adversaire comme des shuriken mais on va pas se mentir c'est assez peu probable. Et aussi large son ego soit-il Castielle n'a pas la prétention d'être une ninja. Un commando d'élite à la limite, mais ninja c'est un peu exagéré.

Une fois de plus les rectangles de papiers échappent à son contrôle et s'écrase un peu partout alors qu'elle pousse un juron même pas retenu. Savoir battre le jeu est un peu le minimum requis pour avoir l'air classe, faut vraiment qu'elle s'applique plus la petite jaune ! Sauf que Castielle et "s'appliquer" ce n'est pas une association des plus harmonieuses. Alors pour se venger, une fois toutes les cartes récupérées elles les manipulent encore moins délicatement qu'avant. Les versos jaunes orangés, pas du tout accordés avec ses montures de lunettes étrangement grises foncées, défilent à toute vitesse, se mélangeant encore et encore et encore et encore et encore....
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Invité, le  Sam 15 Déc - 12:29



Rp pv avec Murphy Flowers.
Quelques instants de bonheur...
ft  Enzo Maxwell Aiken & Murphy Flowers


Ce vermeil pulsant dans mes veines, mon corps transit de plusieurs fourmillements. Cependant pour l’heure, je veux juste passer inaperçu, moi qui d’ordinaire, je prends goût et plaisir à me faire remarquer. Plutôt surprenant de voir qu’aujourd’hui, je voulais ne pas me faire surprendre, je voulais m’isoler du monde pour pouvoir souffler un peu, décrocher pour ne plus avoir à réfléchir à de vives allures. Et si je souhaite une telle chose, c’est pour plusieurs raisons, dont la plus évidente : Ne plus me laisser tenter par d’autres personnes aujourd’hui, mise à part, cette Serdaigle qui a jetée son dévolu sur moi au même titre que moi. Son odeur me colle à la peau et rien que son sourire me rend dingue. Ça me chamboule pas mal, parce qu’à cause d’elle, j’en oublie mes responsabilités, ce qu’on m’a demandé pour que j’obtiens ce que je souhaites. Alors, aujourd’hui, je la fais à l’envers en espérant y voir plus clair. Je déambule dans les couloirs sans ma planche ensorcelée pour une fois, à la recherche d’une classe vide ou d’une pièce assez grande pour accueillir mes envies de gourmandises du jour. Ainsi, quand le local fût trouvé, je la remplis de la nourriture, fraichement reçu par les elfes de maisons que j’avais croisé en cuisine, quelques heures plus tôt, avec la ferme intention de fêter un réveillon à ma façon, au sein de l’école. En échange, je devais tout simplement leurs rapporter quelques gallions pour leurs silences. Un rire enfantin s’échappe de mes lèvres lorsque je me suis mis assis devant mon pic-nic improvisé. Un comprimé étrange qui fond sur la langue et quelques secondes plus tard, je souris d’un air béat, comme si j’décrochais pleinement de ce qui m’entoure. Le reste n’a pas d’importance, seul mon envie de faire la fête à ma façon, m’importe visiblement. Pas même le bruit de la porte qui s’ouvre et mon regard dubitatif qui se dépose sur le bruit qu’elle fait en s’ouvrant. Pour autant que j’arrive à distinguer qui est le coupable de ce vacarme infernal.
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Murphy Flowers, le  Lun 17 Déc - 21:16



Le pas qui se presse. L’allure qui s'accélère. Je suis clairement à la limite de courir. Pré-au-Lard c'est beau mais c'est ch*ant, surtout à cette période. Déjà, y'a toujours un monde de dingue, comme si touuuuuus les gens de la zone décidaient de sortir en même temps. Je me demandais bien comment ils se donnaient tous le mot. Ensuite, pas assez de boutique pour faire affaire. Okay, y'avait otut ce dont une ville a besoin, mais quand même. Il manquait un endroit, un truc super pratique, un peu comme les Halles du Chemin de Traverse. Mais je n'allais pas me plaindre, parce que Waddiwasi était quand même super. Mais le pire là-dedans. C'était les ruelles carrément trop étroite du bourg. Tout le monde se marchait dessus et grand malheur aux pressés. Un labyrinthe, un parcours de slalom.

Tout mon poids craquait sous la neige. Quand à mes bras, impossible d'attraper quelque chose de plus, ils étaient complètement chargés de tout un tas de sac. Les lampadaires étaient déjà allumés, et leur couleur jaunâtre avait le don de me faire mal à la tête. Quant aux chants de Noël dans la rue, ça me fatiguait. Et pourtant, je râlais mais j'achetais. Victime de la société et tout le tralala. J'essayais d’accélérer pour ne pas louper les diligences retour à Poudlard. Attendre une demie-heure de plus dans le froid, impossible. Et je peux vous dire que les diligences, c'était pas des bus : jamais en retard et toujours à l'heure.

Un pied plus loin que l'autre. Une plaque de verglas. Glissade. Perte d'équilibre et de sang-froid total. Ma vie qui défile sous mes yeux. Et wow p'tain que j'ai eu de la chance de pas tomber. Bon, eh ben j'ai plus qu'à monter, direction Poudlard.

...

- Ok, alors ça... ? J'ai. Ça c'est bon. Ça, okay. Ça ? Euh.... Ah oui voilà. Donc ok. Oui... euh.. si oui. Ça non. Là toujours pas. Et là oui...

J'en avais mal à la tête de cocher toutes ces petites cases. Une énorme liste que j'avais entre les mains. Celle des cadeaux de Noël. Eh bah oui. Entre la famille et les amis, fallait savoir s'organiser pour ne pas en perdre une miette. Alors chaque fois qu'un achat était fait, je cochais la petite case pour signifier que je l'avais avec moi. Et ensuite, plus qu'à appliquer un coup de baguette pour emballer tout ça. Au moins c'était bien fait. Je me souvenais encore de mes salles emballages quand j'avais neuf-dix ans, c'était infâme.

M'enfin, là j'ai besoin de m’aérer l'esprit, le cerveau, la tête. Enfin ce que j'ai là-haut quoi. Je veux bouger de la salle commune, en plus ils sont fatiguant à toujours crier en bas. Me faut un endroit calme, relax, où je pourrai me vider la tête et penser à autre chose que mes achats de Noël. Quoi du coup ? Je ne sais pas, mais je trouverai bien. Et puis y'a toujours du monde pour discuter.

Alors je chopais mon manteau et mon écharpe et je descendais me promener, mains dans les poches avec des petits gants. Parce qu'alors oui, faut pas croire. Entre les murs du château faisait aussi froid voire plus que dehors. Alors par ces temps, une de trop c'était jamais de refus. Au contraire, la laine était toujours la bienvenue. Les tableaux aussi semblaient geler. Je les voyais grelotter dans leur cadre. Pas simple de "vivre" à Poudlard. Mais je me suis toujours dis que ces tableaux c'était... une drôle de magie...

Et je m'arrête parce qu'il y a une porte là. Juste là, à ma droite. Et je l'ai jamais vu, je ne sais pas du tout où elle mène. Je crois que c'est une salle mais bizarre, personne n'y fait jamais cours. Je toque, mais personne qui répond, je vois pourtant un peu de lumière. Il doit y avoir quelqu'un. Tu parles, dès seize heures trente il fait déjà nuit. Alors j'entre dans la pièce et referme la porte derrière moi. Me vla nez à nez avec un élève que je n'ai jamais vu. Quoi que peut être en cours ou quelque part dans le château. Mais impossible de mettre un nom sur le visage. Je veux pas faire ma rustre ou lui faire peur alors je m'approche tout doucement avec mon paquet de bonbon d'Honeydukes planqué dans ma poche droite du manteau.

- Une petite douceur ?
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Invité, le  Sam 22 Déc - 9:46



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Quelques instants de bonheur...
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Le temps qui s’écoule autour de moi, mon corps qui s’allonge sur le sol froid. Je suis concentré sur le mouvement de mon torse, lorsqu’il monte, puis redescend, suite à mes mouvements de respirations. Je décroche de ce qui m’entoure comme si rien ne peut m’atteindre. Je ne pense pas être un garçon superpuissant, mais tout simplement que mon monde s’imbrique au point de protéger mon être, mon corps, quoi qu’il puisse arriver. Et cette sensation est déconcertante. À mon réveil, je me sentais frêle, chétif et perdu. Puis, j’avais si faim que mes entrailles se faisait douloureuse. Et je me souviens encore du regard rassurant de Lizzie, ces beaux yeux qui m’ont rappelé à quel point, je peux m’estimer d’être encore en vie, alors que j’étais transi de froid, parce que mes vêtements étaient trempés et qu’ils se sont vus se sécher à l’aide d’un sortilège. Là, encore, je peux m’estimer heureux d’avoir une marraine comme elle. Une main passe sur mon visage pendant que je regarde le plafond avec un sourire dubitatif. Même si dans ma cervelle, les idées fusent par centaines. La réalité des choses veut que je m’abandonne à des réflexions complexes sous mes airs d’élève capricieux. Et puis, cette porte brise tout ce dont à quoi je pensais, puisque ma tête se relève et que j’aperçois cette fille qui me fixe -je-ne-sais-comment. Ma tête se penche sur le côté pendant que je me remets assis et je peux remarquer qu’elle s’approche de moi sans avoir l’intention de fuir. Mauvaise erreur de sa part. Pourtant, je ne dis rien, je la laisse réduire la distance entre nous avant qu’elle ne me propose l’un d’entre eux. Grave erreur de sa part. Puisque je suis certain de le finir si je commence. Et là-dessus, encore, je ne dis rien, je cligne des paupières avant d’agrandir mon sourire. Puis, je soupire un peu avant de prendre sur moi pour me concentrer un temps soit peu et finalement, tapoter le sol de mes doigts, cherchant des paroles sensés à lui offrir, des mots cohérents à dévoiler.

- « Et si tu te mettais assis, ça m’éviterait de te regarder comme ceci. Sinon, sers – toi, je crois que j’ai prévu trop grand. Ça te dit, ça… Si ma vision ne me trompe pas, il me semble qu’il y a un peu de tout, ça va des bonbecs aux chocolats et j’en passe. »

Et puis, sans raison apparente, je ris bêtement tout en me laissant tomber sur le dos, ma tête cognant sur mon sac. Cette acte me donne l’impression de m’être laissé tomber dans l’eau d’une mer, d’une marée haute. Ainsi, je me laisse porter par la vague de certains souvenirs puisqu’il m’est inutile de dire à la jeune femme que je suis pas vraiment en mesure d’être « sage ». J’ai ce quelque chose qui se propage dans mon corps, corrompant mes veines jusqu’à m’en faire décrocher la conscience. Je suis à des années lumières de paraitre « normal » dans cette pièce. Et je suis aussi capable de vouloir m’oublier quelques temps, quelques instants… Pendant un moment, celui qui me permets de zapper ce qu’on attends de moi, celui qui me permets aussi de souffler face à tout ça. Ce n’est pas que j’en ai marre de me sentir compresser, ni même oppresser, mais si je me suis permis quelques instants de Liberté, c’est aussi parce que j’essaye de trouver des solutions face aux problèmes qu’occasionnent certaines situations. Et à présent, pendant qu’il est encore temps, je me laisse porter par la musique de mes battements de cœur et je chantonne à ce dernier, ô combien, il m’est important de comprendre que je suis encore heureux qu’il ne me soit rien arriver, même si je ne suis pas à l’abri du moindre incident ou accident qui me pend au nez.
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Meredith Goldsmith
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Meredith Goldsmith, le  Dim 17 Fév - 12:18

Pas de réponse depuis plus d'un mois, je me permets de reprendre le sujet

PV Eden Maxwell

Un profond silence règne autour de moi, si profond qu’il en deviendrait presque audible. Ça m’aurait dérangée, angoissée même quelques mois auparavant. Ce soir je l’apprécie. Il n’est pas tard pourtant, il ne fait même pas encore totalement nuit. A travers les carreaux épais de la fenêtre, je distingue les silhouettes vaguement déformées des derniers élèves qui profitent encore un peu du grand air. Derrière eux s’éteignent lentement les derniers rayons du soleil, engloutis pas le lac dans un camaïeu de roses et d’orangés.

Je viens ici parfois quand je ne sais pas où aller. Quand l’agitation joyeuse de la salle commune m’irrite et que le dortoir appelle un sommeil auquel je n’aspire pas encore. Je m’assois le plus souvent dans le renfoncement de cette fenêtre, une jambe repliée sous moi. Et j’apprécie le silence, la solitude. Étrange sensation que de se sentir coupée du monde tout en sachant être dans un lieu grouillant de vie, où l’individu le plus proche ne doit se trouver qu’à quelques mètres à peine. Même cette classe connait le vacarme et l’agitation dans la journée. Maintenant baignée de la chaude lumière du crépuscule, il me semble incongru que des cours y aient lieu. Pour moi cette salle me sert de refuge, de lieu où réfléchir, méditer, reposer mon esprit. Un endroit où je ne me sens pas obligée de socialiser – avec qui, quoi, pour quoi faire de toute façon ? Les amitiés, les relations, l’affection, tout ça c’est éphémère. S’apprivoiser soi-même, c’est déjà pas si mal.

Je laisse reposer ma tête contre la vitre, ressens le contact froid du verre sur la peau de mon visage. Dehors, les noires silhouettes des arbres se détachent telles des ombres chinoises sur l’or en fusion du ciel. Je laisse mon esprit vagabonder à sa guise et créer autour de moi cette bulle de pensées qui se substituent au réel.

Un bruit dans le couloir, la bulle éclate. Ignore le, ignore le… trop tard. C’est si fragile un monde intérieur. Un autre bruit derrière la porte vient déchirer le silence. La poignée actionnée, un léger grincement. Mes yeux volent vers l’entrée de la salle, curieux et légèrement inquiets de découvrir l’intrus.
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Soleya McLaughlin, le  Dim 17 Fév - 17:57


Un silence pesant régnait au sein du dortoir de la salle commune. Les tic-tacs de l'aiguille résonnaient dans son crâne tel un coup de marteau sur un mur de briques. Eden se nourrissait de ce temps dénué de parole où son esprit prenait le dessus, où son esprit se personnifiait en une bête sauvage incontrôlable, comme un loup-garou un soir de pleine lune. Les mains moites, tremblantes, il pense à sa sœur sur son lit d'hôpital, son visage blafard se dessine dans sa tête. Trait par trait. Il parviendrait même à sentir son parfum. Une odeur de framboise qui lui chatouillait les narines et déclenchait en lui un sourire qu'il n'avait pu retenir. Les cheveux dorés de Lexie tombant sur ses épaules et ses yeux clos qui renfermaient peut-être une centaine de rêves. Il n'en savait rien. Il secoue la tête, rouvre les yeux, laissant échapper une larme sur sa joue. Il l'essuie d'un revers de la main, il avait horreur des joues collantes, baignées de larmes séchées. Il se décide à se lever, un besoin soudain de se dégourdir les jambes.

Le couvre-feu n'avait pas encore sonné, le jeune aigle avait donc encore le temps de se promener devant les derniers rayons de soleil qui passaient à travers les vitres pour réchauffer son visage. En regardant de plus près, il aurait même pu apercevoir la première étoile dans le ciel, signalant l'arrivée de l'obscurité. Dans cette décision si soudaine, il n'avait pas pensé au lieu où il pourrait se rendre à cette heure. Il finit par errer, sans but précis dans les couloirs, s'arrêtant de temps en temps pour observer les arbres se balancer de façon irrégulière, guidés par un simple souffle de vent.

Des bruits de pas le sortent de ses rêveries. Aucune envie de tomber sur un préfet qui viendrait pour le prévenir que le couvre-feu n'était pas loin. Aucune envie de croiser un autre élève dans le but de discuter de choses inintéressantes. Il entre donc dans la première salle qu'il trouve, refermant la porte derrière lui, écoutant les bruits qui résonnaient de l'autre côté. Il se retourne, aperçoit une autre personne, venue s'aventurer ici sûrement pour oublier, pour éviter, ou pour rêver sans être dérangée. Le visage de la jeune sorcière se tourne vers lui, un air inquiet. Que pourrait-il lui faire ? Lui qui souhaitait simplement remplir ce trou béant qui s'était creusé dans sa poitrine. Une personne abîmée, peut-être l'était-elle aussi ? Il s'approche pourtant, prenant le risque de voir la lueur de ses pensées s'estomper dans ses prunelles. J'espère ne pas t'avoir interrompu, je pensais cette salle vide. L'honnêteté, une voix qu'il voulait rassurante, sans envie de la faire fuir comme il en avait l'habitude. Il en avait assez de jouer le méchant. Ce n'était pas ce qu'il était. Cela n'avait fait que l'empoisonner et il se sentait plus seul que jamais, aujourd'hui, où il aurait tant besoin d'une épaule sur laquelle se reposer.
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Re: Salle de classe à côté de la bibliothèque
Meredith Goldsmith, le  Dim 24 Fév - 0:32

On se fixe un instant avec le nouveau venu, un peu comme deux fauves qui tentent de savoir s’ils pourront partager le même territoire. Je ne le connais pas, en tout cas sa tête ne me dit rien mais c’est peut être le fait de la semi-obscurité qui règne dans la pièce. Le voilà qui s’avance de quelques pas et sa voix qui s’élève, douce ; étonnant contraste avec son visage fermé encadré de mèches rebelles.

- J'espère ne pas t'avoir interrompu, je pensais cette salle vide.

Je ne peux pas honnêtement dire que je suis ravie de son intrusion, même si dans le fond ce n’est pas sa faute, il ne pouvait pas deviner que je serais là. Je hausse légèrement les épaules et me tourne complètement pour lui faire face avant de répondre :

- C’est rien, j’étais juste venue rêvasser au calme.

Il n’a pas l’air très à l’aise, pourtant il n’a pas l’air non plus de vouloir partir. Autrement il l’aurait sans doute fait en s’apercevant que j’étais là. Mais que pouvait-il chercher à cette heure, dans une salle qu’il supposait vide, si ce n’est à être seul ? Je ne crois pas vraiment au destin, pas plus qu’au hasard. Mais on se retrouve ici tous les deux dans la même salle qu’on espérait chacun être vide, c’est bien qu’on doit avoir quelque chose en commun non ? Ne serait-ce que la recherche de la solitude. Ce serait singulier, paradoxal même de se trouver lier par ce point commun.

Je n’ai pas envie de lui dire de partir, après tout cette salle n’est pas à moi. Je n’ai pas envie de partir non plus d’ailleurs. Pour quoi faire de toute façon ? Il serait ridicule d’aller me trouver un autre coin tranquille au prétexte que j’ai décidé que ce soir j’allais rêvasser coûte que coûte. J’aurai mille autres occasions de m’isoler, de rêver, de me retrouver. Ce soir il est venu, il m’a parlé. Il y a quelque chose de grave chez lui, comme s’il luttait contre des choses trop lourdes à porter. Je me dis que peut-être, ce soir, on pourrait accompagner la solitude de l’autre.

- En tout cas tu peux rester si tu veux, ça ne me dérange pas. Je m’appelle Moira, ajouté-je en tendant la main vers lui, geste inhabituel chez moi. Pulsion soudaine, besoin de contact humain. Et toi, qu’est-ce que tu aurais fait si tu avais trouvé la salle vide ?
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