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Balade Nocturne
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Elhiya Ellis
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Re: Balade Nocturne
Elhiya Ellis, le  Dim 18 Nov - 16:15


Mélange d'ivresse sous les étoiles




LA partagés


Un désolé envolé comme ces feuilles d’automne perdues, noyées dans l’indifférence de tous, dans la sienne, qui ne comprenait pas la naissance de ces excuses. Pas de question, pas de sourcil interrogateur, juste les mirettes suffocantes sur l’écoulement grandissant et l’attente de la fuite du temps. Quelques secondes qui ne devaient être de trop, quelques grains de sable fuyant un sablier percé, le laissant à ses propres pensées glissantes là où elle ignorait ce qu’il pouvait être et ce qu’il avait été. De soigneuse, elle ne l’était pas vraiment, plus raccommodeur sans matériel pour son propre cœur, ses propres peines. Elle apposait des pansements nounours, des baumes de sourires, des caresses d’un fil de couture sans jamais connaitre vraiment la limite acceptable pour elle, pour ces Autruis qui passaient entre ses doigts. Altruisme illusoire, mensonge égoïste de l’espoir enfantin de pouvoir, un jour, se soigner soi, ne plus avoir mal pour eux, se défaire de ces liens invisibles éternels, tissés d’une toile de trop douceur jamais vraiment perdue. Vérité bien moins brillante que ce que le poste pouvait laisser penser.

A la compassion offerte aux usuels blessés, pas un regard pour la victime volontaire, pas une ébauche de rehaussement de commissures de lèvres, juste l’attention portée à son loupé, à la course de la baguette réparant un simple exercice à demi-raté. Sous la caresse d’un rayon lune, il avait fallu, encore une fois, les crocs d’un être innocent, enfoncés dans la chair, pour lui faire reprendre consistance. Imprimés sous les rétines, toujours les mêmes visions, les mêmes contours de mômes, toujours... qu’importait les caprices du Temps… Les lèvres se pinçaient au constat, se redressant sous l’évocation d’un verre salvateur, filtrant un souffle léger à la pointe de l’amusement. « A ce niveau, j’ai plutôt tout intérêt à vous l’offrir je crois » En suite de soins possiblement nécessaire pour l’un comme pour l’autre. A l’amertume d’un spiritueux roulant sur la langue, le réconfort obtenu se retrouvait bien plus efficace qu’un quelconque sortilège. Habitude encrée, année après année, sous les soirs de désir d’oubli, qui se verrait honorée ce soir aussi, avec ou sans graine de plaisir d’esprit.

Un regard sur les émeraudes, à la dérobée, avant de le poser sur cette entaille, trop poussée pour ne la rendre docile d’un simple episkey. La réflexion à l’utilisation d’un brin de couture se coupait violement sur les dernières paroles prononcées. A la déraison des propos, l’attente n’avait plus de place sous le regard bienveillant des astres de nuit. Un froncement de sourcil se heurtait à son sourire trop brillant, trop lumineux, retournant ce qu’il ne fallait pas, pas en plein soins, pas les mains couvertes de sang, pas même au détour d’un verre de vodka de trop. « Vous.. » Et le trouble soudain s’agaçait d’exister, de substituer dans de telles circonstances, de s’éveiller là où il n’avait d’existence valable, renouant contact avec l’irritation et imposition de distance s volontaires. « Vous feriez mieux de vous taire au lieu de dire n’importe quoi. Vous avez de toute évidence trop perdu de votre capacité d’analyse. #Lacus filum » Au départ des prunelles zébrées d’une froideur palpable au fond des Lapis, le sortilège avait fusé sans aucune procédure, sans la précaution habituelle de soulager la douleur à venir, ou d’anesthésier la zone à travailler, laissant avec rudesse se détailler les fils d’argent le long de l’avant-bras.

A la douleur subie possiblement  cesserait-il de parler et de sourire de la sorte. Au moins n’avait-il pas coupé trop profondément forçant à une réparation des muscles, la nécessité d’un « # Secudermis » devenait plus préventif que vital. La protection dermique déposée avec soin sur les fils résorbables, guidait la marche à suivre pour les prochains jours, dans un sérieux revenu sous la vision de l’écoulement de vie le long du bras de l’enseignant. « Je me doute que vous ne restez pas enfermé au château, aussi, ca protègera toute agression extérieure naturelle. Changez le demain, à peut-près à la même heure, je suppose que vous connaissez le sort. Sinon passez, je le changerais. Par contre… pour vos palabres divagante… j’aurai du prévoir quelque chose…. ». Une pomme, un cookie, une sucrerie quelconque pour permettre au manque sanguin de se remettre rapidement.

L’hésitation brève à la logique médicale habillait d’une moue désœuvrée les joues de l’ancienne Serpentarde. Il y’avait bien, dans les grimoires des soigneurs de quoi pallier à ce genre de souci, faire en sorte de remettre rapidement sur pied un patient, pour peu qu’on ne voulait pas le voir défaillir. Au soupir porteur du souvenir du louveteau brodé d’or, la baguette s’élevait, sans le revigor nécessaire, pour réparer ses torts de gamine incapable de trouver de simples mots pour s’expliquer. « # Alco Mederi» Pour puiser dans les dernières ressources..  mais surtout car   le  refus que les Autruis payent de ses erreurs, de ses leçons d’apprentissage, restait, toujours... Alors, du temps de quelques scintillement d’étoiles radieuses, un transfert d’énergie pour combler la perte d’essence de vie. Ne pas étreindre les limites de l’épuisement, ne pas embraser l’étourdissement, juste compter de une à cinq princesses de la nuit, juste de quoi y repérer la petite favorite à choyer. Offrir un léger sourire en relevant le nez. Chercher, via les diamants d’océan si ses sens revenaient, et plaquer devant ses mirettes trois doigts relevés. « Vous êtes toujours avec moi ? Vous en comptez combien ? Pour information je n’ai pas plus de cinq doigts… ». L’humour ne sauvait pas l’inquiétude naissante à son tour.

L’attente se faisait aussi sage que possible, si possible, la canine droite très discrètement coincée sur la lèvre inférieure, attendant de voir l’ampleur du loupé du soir


Dernière édition par Elhiya Ellis le Lun 19 Nov - 21:04, édité 1 fois
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Re: Balade Nocturne
Evan, le  Lun 19 Nov - 17:31








Sourire greffé sur les lèvres, les émeraudes sirotant les contours du visage de la blonde, ce tutoiement divin qui colorait ses prunelles, quand bien même me fuyaient-elles, semblables aux étoiles conduisant vers les rêves les plus fous, comme les plus doux. Mon regard s'égarant, de sa beauté se sculptant au milieu des jeux d'ombres, jusqu'à ses gestes tendres qui glissaient sur ma peau.

Un croisement de prunelles sous un rayon adoucissant de la lune se faisait, quand elle releva le verre proposé. Et je lâchais un  « Avec plaisir si c'est une proposition... » sans perdre de temps, lèvres étirées symphoniquement, avant de la voir de nouveau projeter ses opales océanes sur mon bras en sang. Un mot suspendu à l'affolement des étoiles, une allusion à un délire me venant probablement de la perte du liquide rougeoyant, me retenant de rire.

Si j'avais déjà sombré après de lourdes blessures, c'était davantage dans la colère et la folie, plutôt que dans la démence des mots. Et je maintenais ma pensée, qu'il était préférable de périr dans ses bras plutôt qu'assassiné n'importe où dans une mission dont j'avais oublié autant l'importance que la valeur. J'en accordais bien plus désormais à ce monde qui voyageait au-dessus de ma tête, et à l'idée d'une utopie paisible dans laquelle me retrouver ancré.

Des fils se mettent alors à courir sur mon bras pour me recoudre, me faisant serrer les dents quand la peau des deux côté se tirait pour se resserrer. Je retirais ma main avec laquelle je faisais pression le temps que le sortilège termine son travail, et elle m'appliquait ensuite une protection autour de la coupure, partant dans quelques mots pour me suggérer de le changer le lendemain, laissant une ouverture avant de sous entendre une nouvelle fois que mes mots étaient déraisonnés.

« Mes palabres divagantes ? Mais je ne divaguais pas... J'énonçais un fait... Je note que... Je pourrais passer te voir si jamais... Même si j'imagine à une heure peut-être plus propice à cela... »

Je saisi sa moue perdue, avant qu'elle n'use d'un sort pour m'offrir ses propres fonctions vitales afin de rétablir mon énergie perdue. « C'était... » La suite se perd en même temps que mes émeraudes, retrouvant l'éclat du ciel un instant où un battement se perdit, accroché à un embrun de pensées trop vite saisit et rapidement lâché dans un éventail de brumes, comme s'il ne pouvait s'accrocher réellement à l'embrasement de mon esprit.

Les mots disparus sur la route des étoiles, j'entends sa voix qui m'interpelle, m'arrachant un pouffement sur la question et l'information final formulée. Je retire l'offrande faite aux étoiles, pour octroyer de nouveau mes émeraudes à la belle, ma main valide appuyant machinalement sur le pansement créé.

« Hum... Tu en as que cinq tu dis... Alors.... Quatre ?! »

Le regard sûr de moi pendant quelques secondes, affichant un visage sérieux, moue impassible prise, avant d'éclater de rire face à la blonde en lâchant un « Nan je sais bien qu'il y en a que deux, je vois encore très bien ! » avant de m'esclaffer de plus belle, me mordant la lèvre face à elle, les yeux presque larmoyants.

« Pardon, c'était trop tentant... Mais trois, il y en a trois... » fis-je en les attrapant de ma main valide, ne tardant pas à les faire glisser entre les miens jusqu'à les lâcher désespérément comme le chant inéluctable de grains emprisonnés dans un sablier dont je devrais subir la fuite.

« Tu aurais pu garder ton énergie tu sais... Je suis plus robuste qu'il n'y parait... Mais... C'est gentil... Je sais pas si un verre te ferait du bien si tu t'affaiblis trop pour moi... Je serais capable de croire que tu cherches à t'évanouir dans mes bras après... » Rire amusé, très vie je reprenais, pour la devancer. « Oh pardon ! Encore des palabres divagantes ! A croire que ton sort ne fait pas effet... »

Émeraudes pétillantes, sourire de nouveau ancré, allumé comme un phare dans la nuit, éclairant les lapis-lazuli...
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Re: Balade Nocturne
Elhiya Ellis, le  Lun 19 Nov - 22:38


Mélange d'ivresse sous les étoiles



LA partagés


Un simple mouvement de tête léger à la supposition valable. Pas un mot pour confirmer, pas un geste, un sourire, une trace quelconque supplémentaire. L'urgence n'était pas à mettre des mots sur une invitation des plus logiques mais à  ne pas se perdre dans quelques confettis de souvenirs se chevauchant petit à petit... silence conservé à l'assurance des propos lucides malgré le haussement de sourcil trahissant la mise en doute des palabres à vocation rassurantes. L'attente, dessinée aux lèvres, se perlait d'impatience puis trompait une pointe anxieuse d'entrailles d'une exclamation désabusée. "Quoi?". Les trois doigts toujours devant les opales verdoyantes, Elhiya écarquillait les yeux un instant, répétant le nombre donné avant de se retrouver désœuvrée, sourire en coin figé sur le visage à l'écart de rire. Dépit, effluves de colère ou de soulagement, le mélange de sentiments laissait pantoise la jeune infirmière prise au dépourvu.

Si elle avait fait un effort mémoriel, le rappel embrumé d'alcool d'un Lival pire qu'un môme de 3eme année lui serait revenu à l'esprit et aurait apaisé directement les arômes d'inquiétude flottant sur les dernières minutes écoulées. Mine partagée entre le besoin de s'assurer qu'il voyait bien le nombre de doigts demandé, et l'envie de lui coller une baffe, s'était perdue dans les bras de l'hésitation que quelques mèches d'or s'inclinaient sur le côté. Au temps perdu à la meilleure façon de réagir, la situation semblait tourner au cocasse pour l'enseignant bien trop en forme. Amusement débordant de sa part avant de capturer les chiffres à nommer de ses propres doigts. Surprise du geste et simple exclamation muette lisible au fond des Lapis interloqués. Un battement de cœur raté, au contact soudain, forçait le mutisme quelques longues secondes de plus.

A la liberté recouverte de ces petits morceaux de chair, le mouvement brusque pour les mettre à l’abri pigmentait les joues d'une touche de rose et les sourcils d'un froncement passablement valable. "Je.. vous.. mais non!!!!" Effet des dernières paroles espiègle virevoltant jusqu'à elle. Comme si ce qu'il supposait pouvait être possible, un simple verre ne ferait rien après un transfert aussi faible. S'attendre à des remerciements était trop demandé, à la place c'était une cascade d'enfantillage qu'il lui servait sur un plateau.. attitude sûrement déprimante s'il n'avait pas réussi à dessiner sur ses lèvres un soupçon d'amusement.

Zébrure de malice recouverte à ses fausses excuses, endiguement rapide du trouble déraisonné, guidant instinctivement une pichenette sur le pansement magique, ainsi qu'une moue boueuse sur les joues rebondies.

"De toute évidence ouai.. j'ai du me tromper quelque part... j'avais oublié que vous êtes pire qu'un gosse quand vous vous y mettez.. je suppose que ça va mieux alors.

Esquisse d'un pouffement, simple souffle perdu se heurtant à un petillement scintillant de plus belle dans des opales plantées dans les siennes. Déraillement du tic-tac usuel de l'horloge confinée dans la poitrine. Encore... mais totalement occulté.

-Prochaine fois, rappelez-moi de vous laisser vous vider entièrement, vous me sembliez bien plus calme et.. docile"

Seconde pichenette sur la zone endolorie avant de se redresser tout en récupérant Spangle, la gourmandise toujours en attente à ses vibrisses. A la bonne humeur de monsieur-les-sorts-fonctionnent-pas, Elhiya ne se laissait pas contaminer, changement radical impossible à faire face à la réalité de la nécessité de l’éveil fourni par la boule de coton logée sur l'épaule. Une caresse machinale à l'animal en remerciement tardif, et retour contre le tronc de l'arbre pour s'y appuyer. Reposer le minimum de distance vitale pour reprendre le parcours d'origine de la discussion, loin de ces ratés de palpitant et de ces rougissement d'enfant déplacés néanmoins remarqués. S'arrêter dessus n'était pas au programme, pas plus que se laisser perturber de sourires radieux ne l'était. Rappel concis de cette demande d'entrevue bien loin d'une invitation à murmurer aux étoiles et leurs divines offres à la perdition.

"La proposition est bien valable au fait.. mais vous avez peut être d autres interrogations autre que des possibles évanouissements de ma part?
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Re: Balade Nocturne
Evan, le  Jeu 22 Nov - 15:03






Je ne pouvais que sourire, à l'entendre perdue, protester contre mes moqueries ou mes sous entendus, à voir ses joues se parer d'une teinte fushia bienvenue, comme si le chemin laissé de mes mots savait l'atteindre plus que je ne l'avais imaginé. Plus que je ne l'avais souhaité, et que sous ces mèches blondes virevoltantes à ses différents moues, un tremblement avait secoué tout l'édifice.

Je gardais sur mes lèvres ce sourire armé, à la voir elle désarmée, son regard fuyant, la précipitation qu'elle avait eue à s'écarter après le contact, alors que j'avais été bien content de ma connerie et que j'avais espéré que ça la fasse rire. Apparemment pas, peut-être trop perturbée en ayant pensé que je serais peut-être affaibli après la transfusion magique. Désolé ma belle, bien trop de blessures jonchent ma vie pour que tu me vois presque à terre.

Et, sous la myriade d'étoiles qui se pavanaient au-dessus, je me surprenais à laisser quelques bribes de pensées qui chevauchaient ses doigts trop vite enfuis, laissant un frisson me saisir avec les émeraudes accrochées à son poignet, avant qu'un coup sur ma plaie ne me fasse réagir, m'arrachant un petit « Aaaah ! » né de la douleur ressentie.

Quelques remontrances survenues après une moue boudeuse saisie, ou plutôt, un jugement sur mon état comparé à celui d'un gamin, que je ne pouvais nier sur l'instant, acceptant le voyage de nouveau offert, de l'étendue de la mer, qui venait se caler à bord du navire de mon âme, comme pour réclamer tout ce qu'aucun mot ne saurait dire, aucune brise de vent murmurer, aucune étoile souffler.

« Ça va très bien oui ! Je te remercie ! J'essayais de te faire rire... J'imaginais que cette entrevue permettrait d'enlever le cadre sérieux accroché à nos fonctions... Mais bon, je prends le changement sur tes joues suite à mes mots comme tel ! C'est chou... »

Reprise d'une pique de sa part, comme si se laisser déréglée n'était pas dans ses intentions, et qu'elle voulait garder un semblant de contenance là où j'avais jeté la carte de l'humour pour jongler avec notre proximité et le fait qu'elle m'avait laissé entrevoir un peu plus l'horizon de son monde attachant.

« Difficile de me rendre docile ma belle, ça serait peut-être trop compliqué pour toi... » Clin d'œil amusé avant de reprendre. « Je vois ! Sympa le code d'éthique ! Tu me laisserais vider de mon sang en ... »

Pas le temps de finir que j'esquissais une nouvelle grimace de douleur au second coup porté délibérément sur ma blessure, la voyant se redresser et reporter son attention sur Spangle, qui lui, visiblement, ne la mettait pas mal à l'aise. J'en profitais pour laisser une pique à mon tour.  

« Je vois ! Pardon de t'avoir perturbée avec mes mots très chère ! Moi qui pensais que tu sortais parfois de tes limites d'infirmière... Du coup... J'imagine que tu ne bois pas pendant le service, dommage... »

Regard plongé sur elle, avec ce petit sourire en coin greffé sur mes lèvres, la voyant jouer un temps avec son compagnon à fourrure, l'observant, dans un silence nocturne, avant de laisser mes émeraudes se perdre dans la contemplation des étoiles. Là où les barrières n'existaient pas, où les arbres pour s'adosser avaient disparus, où le vent ne soufflait pas et où seul existaient ces... Ses mots me rappelèrent  à l'océan de ses yeux, sur la proposition qui existait réellement, que, même si j'étais capable de me soigner moi-même, j'accepterais volontiers.

Comme si... Comme si tout me poussait à vouloir la connaître davantage, à apprécier nos échanges quand bien même étaient-ils entourés sans cesse d'une barrière mystérieuse qu'elle n'abaissait que très rarement. Comme si sous les étoiles et ses gestes, dormait un petit quelque chose d'attachant capable de soulever des questions, de faire vivre les pensées, de dérégler le temps d'une ou deux secondes, un ou deux battements. Je me perdais à sa dernière question, souriant, mes pensées s'égarant à la réflexion de l'instant.

« On se verra demain alors... Hum... tu as semblé... Hésitante tout à l'heure... Je veux dire, avant que Spangle ne vienne te mordre... » fis-je en montrant le mustélidé du doigt sur son épaule, m'approchant pour laisser une caresse un instant à l'animal, et pour mieux replonger mon regard dans celui de la belle, de nouveau proche d'elle. « J'ai l'impression que quelque chose te bloque, même si je ne comprends pas quoi, et que lui, au final, s'il n'était pas là, tu pourrais complètement oublié tout ce qui se passe autour, l'urgence de la situation, j'aurais pu perdre tout mon sang que tu serais restée... Comme ailleurs... Comme si... Un traumatisme peut-être... Ce qui est difficile à croire pour une infirmière si celle-ci a peur de ses patients... A moins que ça soit toute autre chose... A toi de me dire... »

Mirettes plongées dans leur semblable, voyage aussi mystérieux qu'envoûtant, aussi impénétrable qu'ensorcelant, animé de l'envie de la découvrir plus, de continuer à la pousser dans ses retranchements, de poser des questions à mille réponses, d'entrevoir mille mondes, et, plus simplement, d'être content près d'elle, au fil des secondes. Le ciel lui, rayonnait sous l'amas d'étoiles en spectatrices enjouées, sous le requiem bien étrange qui en-dessous d'elles se jouait.
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Re: Balade Nocturne
Elhiya Ellis, le  Dim 25 Nov - 15:47


Mélange d'ivresse sous les étoiles



LA partagés




Aux couinements des pichenettes glissées en cadeaux à ses propos déroutants, un petit sourire satisfait ourlait les lèvres de la demoiselle, le conservant même sur son tronc d’arbre alors que les mirettes retombaient sur le faux-patient, vrai-blessé pour rien et sa répartie un peu trop facile pour se permettre de répliquer. Chou, elle l’était. Un vrai petit ange de douceur de fausse innocence, aux gestes tendres et paroles sucrée pour peu qu’on possédait le prénom d’un demi-dieu grec aux mèches blondes et ardoises d’une profondeur à en faire oublier le Temps et le reste du monde. Chose que les émeraudes espiègles n’étaient pas, ne seraient pas, ni maintenant, ni jamais, car la gosse avait appris à retenir quelques leçons. Notamment celle des étoiles, les filantes, celles qui scintillaient, trop fort, trop haut, trop loin, qui permettaient de les effleurer du bout des doigts avant de les regarder chuter ou juste disparaitre. Il y’avait dans ces cieux bien trop de lueurs perdues, lumières ternies, pour ne serait-ce que laisser l’illusion d’un autre jour de sourire radieux chimérique. Plus de place pour ternir plus un monde déjà que peu éclairé. Alors les palabres, arrachant possible pouffements et amusement, dessinaient un divertissement non attendu sur la fraicheur de la nuit. Rien de plus.

La remarque sur le code de l’éthique de plus en plus fané, la complexité à le rendre docile si elle le voulait, les excuses mensongères, les limites hors tenues d’infirmières, la mimique chafouine à sa bouche, la fuite de ses opales dans la voute stellaire, détaillait qu’une simple comédie à laquelle elle ne pensait pas voir une scène se jouer ce soir. Pointe d’intérêt et d’amusement accaparant le bout de langue humidifiant les lèvres, s’apprêtant à répondre tout aussi naturellement que s’il avait demandé la température du jour. Mais à son habitude, un peu trop coutumière, à ne faire que parler, il avait repris à son tour, un peu plus hésitant, arrachant un haussement de sourcil dubitatif à la recherche des mots et la tentative d’affection au furet aussi peu apte à se laisser apprivoiser en une simple visite de courtoisie que sa maitresse. Les petites oreilles rondes fuyaient les doigts inconnus, changeant d’épaule pour rester hors de portée, les perles d’ébènes plantées sur l’intrus qui n’avait pas à le toucher, la queue gonflée en réprobation. Une gratouille instinctive, de la part de la blonde, pour calmer l’animal alors que le fauteur de trouble, peu perturbé, heurtait ses diamants de jade dans les azurs, à la rechercher d’une quelconques réponse à ses observations écoulées.

Les bases comprises, un peu de vrai, un peu de faux, le soupir paré de soulagement Et de pointe d’agacement s’échappait doucement. Le regard fuyait, se perdant à son tour dans la danse des astres, laissant les explications glisser doucement sur la langue.

- Résumé presque bon…. Effectivement, il sert bien à ramener à la situation quand celle-ci m’échappe. Si vos gamins sont tous blessés en même temps, si ça fuse de partout, il y’a de forte de chance que quelques secondes de battement se perdent si ces idiots inondent leurs fringues… C’est pas la peur des patients… Je ne me soucie que peu des patients inconnus pour tout dire… ce n’est pas question de peur… Juste…. Que certaines choses se mélangent, se réveillent, se ravivent et prennent toute la place quand il y’a un débordement… ça ne dure pas longtemps, jamais, mais il me semblait plus correct que vous sachiez.

Les opales ternies partaient se heurter de nouveau, au jugement de l’interlocuteur, marquant une légère pause, forçant le sourire en coin avant d’incliner la tête de côté, les mèches blondes contre le petit compagnon neigeux.

– Il n’y aura cependant pas de souci, le dressage porte assez ses fruits quand bien même il n’est pas encore fini. C’est un travail un peu long à effectuer, tant avec Spangle qu’avec moi-même… Quant aux restes de vos suppositions. Il ne me semble pas être en service, sans quoi j’aurai cette espèce de torchon d’infirmière sur le dos et je serai du coté de mon bureau. Un demi-point pour l’observation du coup.

A l’espièglerie tachant de reprendre les devants, la jeune infirmière roulait des yeux dans une fausse mimique réprobatrice, marquant un nouveau temps de pause, juste de quoi chasser les dernières pointes au cœur nourries du toujours même souvenir flottant dans l’esprit. Pénible instant de fragilité provoqué volontairement qu’elle prenait soin d’éloigner d’un manteau d’indifférence bordé de reste d’insouciance difficilement gardé.

– Du coup, le verre, à prendre ou à laisser, à vous de voir. C’est dans la lignée du code d’éthique. Entre laisser quelqu’un se vider de son sang pour le faire taire, ou faire boire celui qui en a perdu suffisamment pour se faire sage quelques instant… Ça se vaut non ?

Et surtout, elle n’avait que faire de ce que la déontologie pouvait vouloir imposer. Elle n’avait jamais saisi l’intégralité des lignes noires couchées sur des parchemins supposés expliquer ce qu’elle devait ou non faire. Aussi, un coup de baguette en rappel du sac à l’épaule libre, la proposition restait posée, plus pour elle-même que pour lui. Qu’il suive ou non, ce serait de la danse d’un nectar ambré sur la langue qu’elle finirait la soirée. Ne restait qu’un rappel à effectuer, celui de la date de péremption de l’offre.

– Maintenant ou pas du tout par contre…. A moins que vous ne préfériez un simple merci…. Pour être venu, avoir subi et écouté ? Ou l’assurance que cette fois-ci je laisserai ma baguette à sa place et qu’aucune plume ne viendra parfaire la déco des murs de Pourdlard ? Dans tous les cas…

Petit rehaussement timide sur les joues. Faute à la confiance qu’il lui avait octroyée sans poser la moindre question, sans demander pourquoi elle voulait qu’il se fasse volontaire mal, sans la moindre méfiance ou le moindre doute. Elle aurait très bien pu se louper plus que prévu, avoir une marge de manœuvre trop faible pour agir, et pourtant, tout du long, c’était d’un sourire trop brillant qu’il avait suivi ses gestes et avec des pigments d’humour déplacés pour accompagner la situation. Dur de ne pas le voir, dur d’être ingrate au point de ne pas y glisser des remerciements à ce qu’il avait laissé entre ses doigts. Alors d’un pas en avant, réduisant l’espace restant entre eux, coupant court aux propositions, et d’un hissement sur la pointe des pieds, c’était d’un effleurement de lèvres, que le souffle d’un « merci » murmuré, se heurtait à un baiser volé. Un de ceux, léger, empli de douceur, capturant à peine la chaleur l’instant, fuyant après avoir gouté à la caresse d’une plume, pour laisser à son passage l’arabesque d’un sourire tournant le dos pour repartir vers le château.
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Re: Balade Nocturne
Evan, le  Dim 25 Nov - 21:41






Regard amarré aux iris enivrantes de la belle, que j'aurais pu observer inlassablement en y oubliant à la fois le Monde, la Raison comme le Temps. Un endroit si somptueux à contempler qu'il était aisé d'y occulter tout ce qui vivait autour. De la marche lente et radieuses des scintillantes qui se pavanaient toujours au-dessus, des murmures dans les branchages portés par les souffles des quelques nuages présents, de la pâleur de la lune souriante, tout cela troquer contre un bout de paradis perdu, à portée, de mes émeraudes prêtes à s'y perdre, si labyrinthe elles étaient.

A en oublier, peut-être trop vite, que le petit rongeur qui m'avait surveillé n'était pas mon ami, non apprivoisé, et je le vis qui s'enfuit, se réfugier sur l'autre épaule de sa maitresse, hors d'atteinte de mon geste tendre avec lequel je voulais le couvrir, me faisant tirer une moue tristounette, mais je choisissais de ne pas poursuivre la boule de neige et retirais simplement ma main, sans pour autant me reculer du parfum délectable qui existait près d'elle.

Un soupçon de mystère, une dose d'inconnu, un embrun électrique, formaient dans le shaker de l'Instant ces notes onctueuses à en faire frémir toutes les partitions. Si elles étaient donné à un orchestre, tous les instruments s'accorderaient, à ce que son chant mélodieux résonne par delà les cœurs, comme les quelques soupirs égarés du mien semblaient constater. Loin d'être déplaisant, le mot était, plutôt, troublant. Même si point troublé, j'étais. J'étais plus fort que cela, j'étais...

Plus que les regards à en crever les soleil, à déchirer les aubes sur des lits de diamants, à voir mourir les soirs étalés sur la soie, sous les lambeaux d'étoiles qui mourraient à l'effervescence de cet élixir à empoisonné les veines, à les faire rugir, à voir le feu qui enveloppe les sens, et l'appel qui se ferait sentir, au parfum envoûtant d'un Autre à la fois si éloigné, si différent, et pourtant si proche à en déréglé l'horloge interne, et la pendule du Temps, perdue aux confins de la Raison suppliant.

Ses perles d'azur s'éteignent vers le ciel, et j'essayais de suivre leur route, comme ne voulant pas les lâcher, les abandonner, et je m'évade sur la lancée de ses mots, de sa réponse, sur son acolyte à fourrure, de ce moment de battement capturé où elle avait semblé ailleurs. Je récupère des notes confuses, ou incomplètes comme un puzzle duquel une pièce aurait été cachée, d'une non peur et pourtant d'une gêne présente, quand le sang s'écoulait, laissant mon regard courir sur ses lèvres comme pour y trouver les réponses aux questions qui me submergeaient.

« Oui... C'est gentil d'avoir prévenu... J'espère bien qu'il n'y aura pas trop d'effusion de sang... »

Regard confronté au sien, qui semblait interrogateur, comme si elle s'attendait à ce que je réplique davantage. Penchant sa tête sur le côté, j'esquissais un sourire léger, alors qu'elle reprenait sur le fait que selon elle il n'y aurait aucun soucis, et j'en étais intimement persuadé. J'avais choisi de lui faire confiance là et j'avais eu raison. Et si l'école lui avait fait confiance, à quel moment pourrais-je douter d'elle ? Je l'écoute continuer sur le dressage, la longueur que cela imposait, et j'étais bien placé pour le savoir pour avoir éduqué un sombral et deux loups, alors je hochais la tête comme pour lui dire que j'étais d'accord avec elle. Elle m'arrache un sourire sur la suite, sur le fait qu'elle n'était pas en service et qu'elle m'octroyait un demi-point seulement.

Je suivais son roulement d'yeux, m'arrachant un sourire comme dépité, avant qu'elle ne me signifie que la proposition de verre était à prendre ou à laisser. Me lançant une comparaison amusante pour justifier la prise d'un bon verre réconfortant. Moue réfléchie aux lèvres un instant, avant de lâcher après un nouveau sourire rugissant.

« Oui on peut dire que ça se vaut... »

Je suivais ses gestes des yeux, la voyant d'un geste de baguette, faire revenir son sac délicatement à son épaule. Puis elle me laisse un ultimatum, suggérant que je préférais peut-être juste un merci, avant de repartir sur la vieille histoire du jour où on avait bu un peu trop de vodka et qu'elle m'avait pris au dépourvu en usant d'un sortilège en traître. Puis quelques mots en suspends, retenus seulement par le murmure du vent.

Et les étoiles se figèrent, dans son pas d'avancée, la belle se hissant sur la pointe des pieds, à faire rompre la cadence normale du palpitant, me délivrant, l'étoffe d'un  « merci », délicieusement suivi, par ses lèvres qui vinrent tutoyer les miennes, le temps d'une seconde, aussi furtive que divine, suffisante à soulever un étalage de questions chevauchant des étoiles merveilleuses. Les émeraudes rivées sur ses lèvres trop vite retirées, avalant ma salive comme si d'y avoir goûté si peu était davantage un fardeau à porter qu'un plaisir des sens, et tournais finalement mon regard sur le côté.

Quand bien même sonnerait-il de sa part comme un geste amical, qu'était-elle pour moi ? Réellement ? Une connaissance... Si belle et attirante pouvait-elle être. Et je me remettais tout juste d'un effondrement, je ne pouvais décemment pas perdre des battements comme cela, m'accrocher à ses prunelles, à ses sourires, à ses lèvres, qui, inlassablement... Non... Un parfum d'irrésistible, costume tantôt d'Ange tantôt de Démon... Non. Je clignais plusieurs fois des yeux, les posant de nouveau sur elle quand je la voyais me tourner le dos et commencer à marcher vers le château.

Attendait-elle une réponse ? Quelque chose de plus ? Que je lui cours après pour prolonger ce goût à l'apparence divine trop vite évincé ? Un « Je... » perdu dans les mailles du Temps qui semblait reprendre son cours, alors que j'observais sa silhouette exquise qui s'échappait devant moi, comme paralysé par mille questions au point de ne plus bouger. J'avais déjà tant perdu, tant souffert, pourquoi fallait-il que la tentation l'habille en Reine ? C'était une collègue, une ancienne élève, mais une collègue, juste une collègue... Rien de plus... Rien de plus... Un battement se fait douloureux, le cœur se serre, et j'attrapais son carnet à dessin laissé par terre, m'élançant à sa suite d'un pas rapide, mille bribes de pensées se chevauchant et balançant des paroles désordonnées.

« T'allais oublier tes dessins ! Et de rien sinon... Enfin... Euh... Maintenant alors pour le verre hein ! Avec plaisir... Un verre... Juste un verre... Et euh, un demi-point tu disais ? Je peux acheter quoi avec un demi-point de toi au juste ? Y des objets collector ou quelque chose d'intéressant dans la boutique ? »

Je m'étais arrêté à sa droite avec un grand sourire aux lèvres, fermant un œil en la regardant, avant de faire un tour sur moi-même pour me caler sur sa vitesse de marche, et de reporter mes émeraudes dans le ciel féérique qui poursuivait sa course au-dessus de nous.

« J'ai toujours aimé les étoiles... Oh et... Je ne sais pas si le verre arrivera à remplacer la saveur du "simple merci"... Ou il en faudra quelques uns alors... Même si je t'avoue que si je pouvais éviter d'endosser une nouvelle fois le costume de poule ça m'arrangerait ! »

Une note perdue depuis les battements qui se calaient aux différents murmures que les étoiles me contaient, une autre s'envolant avec ce besoin d'humour pour faire voler toutes les questions ailleurs, et les autres se nichaient à mille images qui m'assaillaient de leur force ensorcelante, comme celle déposée après un simple remerciement...

Départ de Lhiya & Evan
Elida Cestero
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Serdaigle
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Année à Poudlard : Deuxième année

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Re: Balade Nocturne
Elida Cestero, le  Sam 20 Avr - 23:48

RP Unique

Une soirée. Une seule. Et seule. Dans le noir de la nuit qui s'est installée il y a peu de temps. Avec le froid. Qui fait serrer les poings. Frissonner les membres du corps. Et avec pour seul bruit celui de la nature. Les petites vagues du lac qui s'échouent sur le bord. Le vent qui fait frémir les arbres et bouger les feuilles. Un oiseau qui ne dort pas encore. Une chouette, ou peut-être un hibou, qui chasse sa proie dans cette nuit froide. Une souris ? Un rongeur quelconque qui lui servira de repas.

Laisser s'échapper les pensées. Ces pensées aussi sombres que la nuit. Pas très joyeuses. Encore une journée de cours qui se termine. Une journée pas reposante. Une journée pleine de bruit et d'inquiétude. De mécontentement. À cause des élèves. Ils ne sont pas capables de faire une minute de silence. Toujours des paroles. Inutiles. Exaspérantes. Fatigantes. Bruyantes. Et à cause des professeurs. Qui veulent nous voir voler sur un balai. Ou réussir notre potion. Ou encore réussir notre sort. Il y a trop de choses. À faire. À réussir. À accepter. Et je n'aime pas ça.

Une soirée. C'est juste ce qu'il me fallait. Pour vider mon esprit. Observer le reflet de la lune sur la surface du lac. Écouter le chant du vent. Sinistre. Ou magnifique. Dans l'école. Toujours se ramener à l'école. Aux cours. Ce beau spectacle est dans l'école. Depuis combien de temps n'en suis-je pas sortie ? Je n'en sais rien. Il va falloir partir d'ici. Prendre des vacances. Aller voir papa et maman. Leur parler. Comme l'a dit Eden. Écouter les conseils. Ça ne peut que faire du bien.

Retour au dortoir. Perdue dans mes pensées. Dans mes réflexions. Faire des choix. Accepter. La réalité. Ne pas la repousser. Ne pas faire comme si de rien n'était. Ce n'est plus possible. Faire quelque chose. Ou non. Hésitations. Questions. Choisir. Aller voir les parents. Il le faut.
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