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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Dans les Pyrénées
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Re: Dans les Pyrénées
Invité, le  Dim 23 Sep - 22:48

A la recherche du passé
Lïncouz Felagünd



LA de Lïnwe

Renouer les liens familiaux, tenter de comprendre pourquoi, les mensonges, les non-dits. Elle avait crue être fille unique, elle avait découvert que ce n’était pas le cas. Elle avait cru que tout était simple, que sa famille se contentait de son père, de sa mère, d’une famille d’apparence heureuse. Et puis elle avait découvert, au détour d’une lettre, d’une missive écrite par un cousin. Un cousin dont elle ne savait rien, si ce n’est qu’il avait cette douceur dans le regard qu’elle ne trouvait pas ailleurs. Elle avait voulu cherché ses parents, avait posé les questions qu’elle voulait, mais elle s’était frotté à un mur. Un indescriptible besoin de savoir et de comprendre s’était emparé d’elle, mais elle avait toujours veillé à aller contre ses propres pensées.

Jusqu’à sa tentative de suicide. C’était devenu alors une quête d’elle-même, une introspective nécessaire pour qu’elle puisse voir plus loin. Comprendre cette famille, ces liens familiaux qui lui échappaient. Qui coulaient entre ses doigts. Qu’elle saisissait parfois du bout des ongles mais qui finissaient par s’égrener. Comme du sable fin qui s’échappe pour ne jamais revenir. Et puis, alors qu’elle était perdue entre ses multiples démons, elle l’avait revu. Au Manoir de Spero, avec sa chevelure blanche, ses yeux transcendants. Son cousin.

Elle avait alors compris, elle devait savoir, comprendre et connaitre. Pour envisager éventuellement la suite de sa vie sereinement. Appréhender au mieux le passé pour filer vers un avenir plus serein, c’était ce qu’elle espérait. Et c’est d’ailleurs pour ça qu’elle avait proposé à Lïnwe une escapade. Une recherche de la vérité, des affiliations sanguines qui permettent d’expliquer leurs liens, ce qu’ils étaient réellement. Ce qui les reliait réellement. Une recherche de la vérité à peine touchée, à peine dévoilée, qu’elle faisait déjà peur. Plus encore que l’Ombre de la nuit.

Alors, entre deux mots à peine murmurés, entre deux regards à peine voilés d’une teinte brumeuse, les esprits avaient échaudés un plan, une visite, des rencontres. Au creux des Pyrénées. Chercher des noms, remonter un arbre dont ils ne savaient rien – du côté Wildsmith en tout cas. Quelque part, au fond d’elle, il y avait une appréhension. La peur de perdre le jeune cousin si fraichement débarqué, la peur de découvrir d’autres secrets, plus tumultueux encore. Ils avaient convenus de se retrouver à Londres, devant le Heurtoir, un samedi matin. Ils espéraient ne pas en avoir pour trop longtemps, mais aucun d’eux n’auraient su dire ce qu’ils espéraient trouver lors de cette escapade.

Des salutations, quelques petites connivences entre cousins, comme s’ils avaient grandis ensemble alors qu’au final, il n’y avait que quelques rencontres, quelques mots échangés entre eux deux. Rien qui ne ressemble à une relation quasi fraternelle entre cousins éloignés. Elle n’en savait rien, lui non plus. Quoique, c’était lui, après tout, qui l’avait retrouvé. C’était étrange. Si jeune, et déjà en recherche de ce qu’il était, de ce qui le composait. Quand elle avait mis plus de temps à cette même recherche. Des regards, des soupirs, et un transplanage plus tard ils étaient rendus face au mas provincial qui avait vu grandir la brune. Des mots qui s’extirpent difficilement, des « Voilà où j’ai grandi ». Face à la bâtisse vieillissante, laissée à l’abandon par le départ précipité des parents Wildsmith pour Londres il y a de cela des années. « Je ne sais pas ce que l’on va trouver ».
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Re: Dans les Pyrénées
Lïnwe Felagünd, le  Lun 24 Sep - 14:02

Ça y est, c'est le Jour-J. De quoi modeler l'Histoire. L'imagination d'un arbre familial. Deux orphelins à la recherche de feuilles, de branches et de racines. Lïnwe donnerait tout pour ce jour si particulier. Et à la fois, il rejette cette possibilité. C'est une peur, aussi. Une angoisse insurmontable que par sa concrétisation. Il avait vu sa cousine la dernière fois, à la soirée de Spero où il n'y avait que des drogués de la fête et de luxures. Leur cœur mis à nu.

Un heureux hasard - apparemment, ou le destin qui les relie une seconde fois. Lui, il ne connait rien de sa famille. Si ce n'est le silence de ses parents. Son frère méconnaissable depuis qu'il a trouvé un taf à sa convenance, et sa petite sœur encore à l'hôpital dans un coma artificiel. — Un rendez-vous d'attache au Heurtoir. Un transplanage, ils avaient planifié un cap. La première étape : la belle France. Il n'y était jamais allé. C'était aussi le pays d'origine de son ami.e qui avait fui comme un.e lâche.

La nausée du matin qui le prend aux tripes. Ou cette odeur du sud qui ne lui est pas très familière. Les oliviers où les plantes ensoleillée s'agitent sous leurs pas. La température est plus élevée qu'en Grande-Bretagne. Il y avait une vieille bâtisse devant eux. Dans le même style que la Cabane Hurlante - niveau fissures. Où est-ce qu'on est ? au loin un chant méconnaissable. Au plus près, deux cousins à la recherche de la vérité.

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Re: Dans les Pyrénées
Invité, le  Dim 30 Sep - 22:11

De l’éclat du mas provincial orangé dont elle gardait de précieux souvenirs, il ne restait plus rien. La couleur avait passé sous les tempêtes, sous les vents incessants du sud de la France, sous la chaleur accablante offerte par le soleil. La nature avait repris ses droits, lentement, insidieusement, mais elle marquait son territoire partout où la brune posait ses yeux : que ce soit sur l’herbe, devenue friche, que sur la façade du mas, dont un lierre persistant s’était emparé, jusqu’à cacher les vitres devenues poussiéreuses. Ou cassées. Les murs de pierres semblaient être voués à s’écrouler sous le poids de la végétation luxuriante, totalement étouffé par le monde naturel qui avait repris ses droits.

La question du cousin tombe dans les oreilles de la jeune femme et elle pivote sa tête sur le côté, ses yeux pourtant ne quittant pas la bâtisse qui l’avait vu grandir. Il était impressionnant de voir comment le temps pouvait abîmer les choses, les rendre plus poreuses. Toute à son observation, elle répond pourtant « A Alenya, dans le sud de la France. Les Pyrénées Orientales ». Elle fait une pause, un silence s’installe, seulement troublé par le bruit du vent dans les oliviers environnants, par les cigales qui chantonnent sous le soleil éclatant. « C’est impressionnant comme l’endroit à changer ». La pensée se dit à voix haute, se partage et se propage à Lïnwe.

La baguette glisse de la manche jusqu’à la main, parce qu’elle n’est pas certaine que l’endroit, dans l’état actuel, ne soit pas squatté par de quelconque moldus. Ni elle ni lui n’avait de temps à perdre sur ce genre de rencontre, ils venaient juste chercher des réponses. D’ailleurs, des murmures s’extirpent de ses lèvres, doucement « Je ne sais pas ce que nous trouverons ici, ma famille a quitté précipitamment la France à l’aube de mes 16 ans ». Des grimoires, des livres, une vieille tapisserie retraçant un arbre généalogique ? Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle espérait trouvé dans les murs l’ayant vu grandir. Car même sa propre mémoire lui faisait défaut : elle n’avait conservé aucun souvenir de son enfance dans le sud de la France.
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Re: Dans les Pyrénées
Lïnwe Felagünd, le  Mer 3 Oct - 23:01

C'était l'odeur. Le parfum, d'un nez exotique. La senteur des fleurs, de l'herbe illuminée par le soleil montagneux du sud de la France. Aah. France. Belle France, où étais-tu passée lorsqu'on montait les voiles devant cette terre qu'on chérissait tant ? Lorsque, cruellement, tu nous as tourné le dos - quand on avait besoin de toi. Où étais-tu ? Lorsqu'ils s'exilèrent vers un ailleurs moins tendre mais plus coloré que cet amas de briques rouges cassées. — On dirait des morceaux d'âmes échouées.

Pourtant, Lïnwe n'est pas tellement porté sur les superstitions et les spiritualités (plutôt les spiritueux, pure précision). Outre cette vision portée sur le macabre, le vent semblait se fendre tendrement sur leurs joues - de quoi prouver que ce n'était pas une illusion. Tout ce cinéma paysagiste était bien réel et pourtant, c'avait l'air d'être un scénario déjà mûrement réfléchi. L'artiste se contenta d'écouter sa cousine. Ses indications n'en disaient pas plus (autant dire que la géographie française n'était pas forcément son dada), mais il voulait bien croire à ses paroles. Il ne savait pas depuis combien de temps elle était partie, mais le lieu avait probablement beaucoup changé au fil des années. Si ça faisait comme avec les humains, il y avait de quoi s'inquiéter.

Seize ans. Seize. C'était l'âge qu'il avait, cette drôle mais bien étrange coïncidence, comme malsaine. À seize piges, qu'est-ce qu'on est ? Qu'est-ce que l'on a été ? Et qu'est-ce qu'on devient ? Ou plutôt, qu'est-ce que l'on veut devenir ? Ce devait être un départ assez complexe pour la sorcière. Seize ans, c'est pas assez mûre pour être cueillie et paradoxalement, c'est déjà bien trop tard. On a qu'à rentrer dans ce... tte maison (?) - la voix qui finit comme une interrogation alors qu'il s'avance déjà jusqu'à la porte entrouverte mais bloquée par le temps. La dégageant d'un coup de pied, il tend la main vers Elly. Elle n'est pas seule vers ce danger nostalgique.

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Re: Dans les Pyrénées
Invité, le  Mer 17 Oct - 15:47

Il a la voix qui s’élève, douce, tendre. Comme un froid d’automne qui viendrait mordiller les joues. Une prose rassurante alors qu’il passe devant, qu’il ouvre d’un coup de pied bien placée la porte refusant de les laisser entrer. Regard en arrière vers celle qui a passé sa jeunesse ici, une main qui se tend, comme un rempart contre le temps. Elle s’en saisit sans se poser de question, parce qu’ici, dans ce domaine qu’elle pensait pourtant connaitre, il était le seul auquel elle pouvait se raccrocher. Le seul qui paraissait vivant, en quête de liberté. De vérité. Comme si découvrir leurs origines communes pouvaient leur apprendre qui ils étaient. D’où ils venaient.

La main dans la sienne, il l’entraîne à l’intérieur. L’odeur du renfermé lui saisit les narines, son nez se retrousse immédiatement, comme refusant de céder à la tentation d’une nausée un peu trop pressante. Ses doigts se resserrent sur la main du cousin, celui par qui tout avait démarré. Tant de chose à dire sur lui et pourtant rien n’avait jamais quitté l’enclos de ses lèvres, comme si elle se refusait à emettre la moindre idée de sentiments à son égard, de peur qu’il s’enfuie, qu’il ne soit plus qu’une chimère qu’elle essayerait en vain d’attrapera entre ses doigts.

L’intérieur de la maison est dévasté, ravage du temps qui passe sans entretien, sans personne pour faire vivre les murs qui tombent en décrépitude. Les yeux parcourent l’intérieur. Une entrée bouffée par les rats, les bestioles en tous genre et elle ne serait même pas surprise de découvrir des nids de créatures nocturnes au creux de la maison. Elle vacille. Refuse de voir sa maison ainsi. Dans la cuisine, il semble que la vie se soit brutalement arrêtée. Une table à demi renversée, de la vaisselle écrasée par terre, vieillie par les aléas de la nature et du temps. Clignement de paupière pour s’en retourner au séjour.

La main se délie, mais le regard reste accroché à la silhouette du cousin. Elle s’éloigne, un peu. A la recherche de quelques bibelots, de quelque chose leur permettant de comprendre. Dans le salon, elle trouve une espèce de bibliothèque. Des ouvrages brûlés jonchent le sol, elle s’accroupit, passe ses mains sur les couvertures ou reliures encore lisibles. Elle tente de comprendre, d’assembler les pièces d’un puzzle familial. Aucun livre ne retient son attention, rien qui ne puisse lui rappeler d’où ils viennent, savoir pourquoi la fuite, aussi. Si précipitée. Abandonnant derrière tout ce qu’ils possédaient, sans retour en arrière, sans un regard.

La voix s’élève, douce, voulant savoir si lui il trouvait quelque chose « Tu avances de ton côté ? » C’était difficile, car aucun d’eux ne savaient ce qu’ils étaient venus chercher. Peut-être qu’après cette journée ils auraient plus de questions que de réponses. Elle n’en savait rien. Peut-être aurait-elle du avoir l’air de celle qui sait ? Puisque plus âgée ? Mais elle n’a pas la force. Elle ne sait pas, oscille. Veut des réponses.

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Re: Dans les Pyrénées
Lïnwe Felagünd, le  Sam 20 Oct - 21:49

Pas nécessairement la décision la plus sage, mais une envie décidément courageuse. Ils entrent main dans la main à l'intérieur de la vieille maison abandonnée. C'est comme si ils étaient cloîtraient dans une photo, un souvenir, un sablier géant. On y voit des grains de poussière et de sable et de terre en haut comme en bas. S'aventurant chacun d'un côté, Lïnwe se projette à travers la pièce principale, premier lieu de vie de la maison - si ce n'est qu'elle est complètement ravagée par le temps insatiable. Un tigre qui n'aurait pas mangé depuis des siècles et qui se languirait devant des albums photos, des tables et des chaises, et de la vaisselle, des armoires et des fauteuils rembourrés.

Ses parents n'avaient même pas pris la peine de tout emmener en Angleterre. Ils devaient vraiment avoir envie de partir d'ici... Il y restait même quelques livres brûlés, un vieux journal - là - posé sur le canapé troué. La vieille gazette de l'époque française. Il y avait à la fois beaucoup et trop peu d'éléments ici. Le risque de partir à la recherche de réponses et de trouver mille autres questions.

Ce qui attira l'attention du garçon était ce petit cadre en bois, résistant sous la table du salon. La petite vitre était fissurée par la chute. Mais la photo était relativement en bon état. Était-ce Elly, juste là - sur la droite ? Il y avait d'autres personnes souriantes dans le cadrant, elles se regardaient avec ce même regard complice qu'il avait pu avoir avec sa propre sœur avant son accident.

Il resta planté sur place un long moment - le cerveau (ou la mémoire plutôt) en ébullition. Une boule au ventre et un nœud dans la gorge. Il avait toujours du mal à accepter cette ignoble réalité. Des tas de souvenirs qui viennent lui briser son crâne en mille morceaux. Éviter l'horreur un instant et lutter contre les fantaisies inhumaines de la nostalgie. Je monte à l'étage. Il y aurait probablement plus de choses à découvrir dans les chambres. — Il avait gardé le souvenir familial avec lui.

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Re: Dans les Pyrénées
Invité, le  Mer 24 Oct - 20:04

Une absence de réaction pour commencer, avant une phrase qui s’extirpe. Il monte à l’étage. Peut-être trouvera-t-il là-bas des bribes de souvenirs. Quelque chose qui les relie. Eux deux, bien sûr, mais les autres aussi. Quelque chose qui dessine les contours de ce qu’on appelle une famille. Quelque chose qui rappelle que toute son enfance n’a pas était un mensonge. Que c’était là, réellement. Malgré les mensonges, les dénis et les non-dits. Soupire qui s’extirpe alors qu’elle ne prend pas la peine de répondre à son cousin qui s’envole. Dans le sens où il passe à un niveau au-dessus. Dans les chambres, il avait peut-être la chance de tomber sur un nouveau secret. Ou de répondre à celui qui les liait tous les deux.

Elle entend les pas dans l’escalier, mais elle ne le suit pas. Non, elle reste là où elle est, baladant son regard sur la pièce, usée par le temps. Elle comprend que ses parents sont partis avec le strict minimum, comme pourchassés. Par qui ? Par quoi ? Soupire à nouveau. Les interrogations font pléthores mais aucune ne trouve une réponse convenable. Elle se promène, un peu. Balade ses doigts sur un buffet recouvert de poussière. Ouvre un tiroir, un second, un troisième. Elle laisse les tirois vides ainsi ouverts : plus ou moins de bordel n’y changerait rien. Elle ouvre ensuite les portes dessus. Des livres, encore des livres. Elle en prend une pile, souffle sur la poussière accumulée.

De la littérature anglaise. Sans doute à sa mère ? Elle parcourt quelques pages. Avant de trouver. Une feuille, pliée à de multiples reprises. Sans savoir ce qu’elle tient entre ses doigts menus, l’ancienne auror déplie le papier. Le temps, l’humidité, a laissé des marques, un vestige d’écriture qui orne, un espèce de plan. Si Elly reconnait l’olivier, la maison, le dessin semble avoir été réalisé par un enfant. Elle ne sait pas trop. Elle réclame son cousin « Lïnwe ? Je crois que tu devrais venir voir ça ». Sur le dessin d’enfant représentant la maison, l’ancienne auror est persuadée de voir une croix rouge, au pied de l’olivier. Elle retourne le dessins, une écriture enfantine qui signe Elly. Les yeux voient trouble. Difficile de comprendre pourquoi sa mère aurait modifié un dessin et l’aurait gardé de la sorte.
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Re: Dans les Pyrénées
Lïnwe Felagünd, le  Lun 12 Nov - 21:47

Quelques marches grinçaient encore sous ses semelles moites. L'excitation au taquet, remontée jusqu'en haut des cuisses. Un nœud papillon coincé dans la gorge, comme une angoisse perpétuelle. Une petite crainte, de toujours découvrir cette vérité fatale où l'on ne peut rien y faire sauf approuver, mais ça le garçon, il avait du mal.

L'étage supérieur déboulait sur un couloir menant aux différentes chambres. Il prit la première à droite, histoire d'y aller crescendo. La progression, c'était son dada. Pouvoir tout maîtriser, au fur et à mesure. Le contrôle du monde qui s'ouvre à lui. Sous chaque pas. Il y avait un grand lit double, probablement parental, avec un matelas étonnement en place - vu l'état du reste de la maison. Il était recouvert d'une fine couche de poussière. De l'autre côté, près de la fenêtre : un bureau et sa lampe renversée. Un meuble bric-à-brac féminin. Une petite table basse. Et la penderie. Une grande armoire en bois, bancale, léchant un coin de la pièce de ses pointes non vernies.

Un sourire ravageur quand il découvre la garde-robe. Quelques vieilles antiquités que voilà, décrochées de leur cintre. Mais il aurait plutôt espéré un journal intime, un agenda, un calendrier, des livres ou encore un album photos. Il ne pouvait rien y conclure, si ce n'est que sa tante devait porter beaucoup de jupes à l'époque.

Pas bien longtemps après sa première inspection, il entend la voix d'Elly toujours en bas. Apparemment, elle avait eu plus de chance que lui. Ni une ni deux, il la rejoignit juste en dessous. T'as trouvé quelque chose ? si ils avaient une piste, il ne fallait pas perdre plus de temps.

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Re: Dans les Pyrénées
Invité, le  Dim 25 Nov - 22:05

La question du cousin tombe sous le sens, mais à dire vrai elle n’y répond pas. Comme obnubilée par ce dessin qu’elle tient dans ses mains, qu’elle tourne et qu’elle retourne. Et puis son cerveau se met en marche. Lentement, douloureusement. Elle dépose le papier dans les mains de son cousin, elle est fébrile, l’œil hagard, presque vitreux, vide de sens. Elle se demande ce que sa mère voulait ainsi conservé, caché dans les méandres d’un livre aux pages maintes fois lues. La brune balbutie, veut mettre des mots sur ce qu’elle ressent, sur ce qu’elle pense, mais elle n’y arrive pas.

Alors elle s’éloigne. Il comprendra peut-être en voyant le dessin. Ou peut-être que ce n’était qu’une imagination de la part de l’esprit de la brune, une nouvelle divagation. Peut-être que plus ils cherchaient des réponses, moins ils n’en découvraient ? Se raccrochant seulement à des bribes de mots, de paroles, de propos. S’attardant sur des signes qui n’en étaient pas. Elle s’éloigne de la maison décrépie. De cette maison vieillie qui avait pourtant fait vivre tant de moments heureux à la brune lorsqu’elle était petite. Mensonge.

Tout n’était que mensonge. Un ramassis de connerie pour couvrir quoi, qui ? Elle l’ignorait, mais elle voulait trouver. Pourquoi s’éloigner ainsi d’une famille ? Pourquoi dévaster ainsi les choses ? Ses pas l’amènent près de l’olivier, ses doigts écorchent la terre sèche, ses ongles s’abîment sur l’écorce de cette vérité qui peine à sortir. Elle ignore ce qu’elle va trouver, mais elle sait que c’est là. Dessous. Les larmes affluent, comme si la réponse de la vérité, pourtant tant attendue, pouvait la condamner à un quelque chose qu’elle refusait de voir.

HRP : t'as mon LA pour la boite et le contenu de celle-ci et ... bref t'as mon LA :kiss:
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Re: Dans les Pyrénées
Lïnwe Felagünd, le  Sam 15 Déc - 13:07

Il y a, dans le silence, quelque chose de très expressif. Une réponse des plus explicites. Il ne faut pas le percevoir comme une méprisante indifférence. Ni comme un coup de snobisme profond, mais comme une véritable interprétation du respect, de l'étonnement et d'une émotion sincère, délicate et fragile. Ils allaient sûrement découvrir la vérité sur leurs familles, une vérité meurtrière et meurtrie. Une vérité terrifiante. Digne ou indigne. Belle et malsaine. Un mensonge assis sur plusieurs générations. Le secret draconien d'un héritage soudain.

Lïnwe suivit silencieusement sa cousine jusqu'à un bel olivier encore en vie dans le jardin. Il était planté là, comme un cheveu sur la soupe. Un étendard contre le mensonge qui avait toujours été présent, même lorsqu'Elly n'était qu'une enfant. Un étendard qui porte les couleurs de l'espoir et de la raison. De la raison et de la sagesse. Tout s'explique, ici, sous cet olivier blanc. Sous ses racines qui imitent celles de la famille craquelée par le poids des tourments.

Il voit ses larmes de colère et de souffrance couler le long de ses joues. La peine emballe aussi le garçon dans son ruban mortel. Une boule au ventre, qui bloque et son estomac et sa gorge. L'impression qu'un soldat de plomb lui traverse l’œsophage à l'horizontale. Ils sont là, deux enfants bouleversés par l'apparition d'une boîte. Elle est rouillée par les années. Souillée par la terre. Les mains de la sorcière tremblent, tremblent abondamment. Elle reste là, sans rien pouvoir faire d'autres que d'analyser les contours. L'impossibilité de l'ouvrir, par l'angoisse de la vérité. Cette vérité qui se tient entre leurs mains. Ils n'avaient jamais été aussi proches du but.

Le garçon lui prend délicatement la boîte des mains, on aurait dit une boîte à gâteaux. Assez grande pour y trouver des photos, des documents administratifs et des papiers en tout genre. Des écrits. Des écrits d'une mère sous le choc du passé. Le Felagünd s'assoit sans précédent par terre. Il se laisse tomber, comme une évidence. Une chute, pour mieux se relever. Il sortit, avant tout, une belle photo jaunie par le temps. Il y avait beaucoup de personnes dessus, placées les unes à côté des autres en trois ou quatre lignes nettes. Des sourires, tout un tas de sourires. Des têtes qui se tournent, qui parlent à leur voisin avant de fixer l'objectif. Un flash. Qui capture l'instant présent d'un souvenir nostalgique. Tout devant, il y avait ces visages d'adolescents. De jeunes gens aux regards pour la plupart complices. Une famille qui avait l'air soudée, derrière ce bonheur masqué. Une légende sur le bas de l'image.

Famille Felagünd
quelques années avant le massacre


Un haut-le-cœur. Avant de retourner le parchemin.
Ici, il découvrit tous les noms de sa famille. La sienne. Sa propre famille.

Comme il en avait tant rêvé. Des noms font surface. Celladan, Nnäla, Finarfin, Aaron, Helen...
ou même celui de son père Taurnil.

Il était là, parmi tous ces visages norvégiens. Sur le devant, un sourire élégant et ses yeux qu'il connaissait tant.

« C'est... c'est mon père. »

Mais un truc sonne faux. Quelque chose cloche. Pourquoi ? ici ? en France ? chez Elly ?
Pourquoi il retrouve tout ça, ici ?

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Re: Dans les Pyrénées
Invité, le  Lun 17 Déc - 22:43

Après quelques minutes à creuser la terre, à s’arracher les ongles pour trouver le bien précieux, ce qui peut les libérer comme les enfermer. Auront-ils la vérité, là, sous cette terre meurtrie par les années ? Enfin, le bruit change, ce n’est plus la terre que ses doigts trouvent, mais une boite de fer, rouillée, abimée par le temps.  Mais alors que le commun des mortels se précipiterait pour l’ouvrir, elle, elle se contente de la regarder. La boite aux milles couleurs passées, usées. Les mains tremblent avec le précieux bien entre des doigts abîmés, salis. Elle tressaille, et si, finalement, ils ne voulaient pas savoir ? Si la vérité était trop compliquée pour eux ? Trop difficile à subir ?

Ses pensées s’entrechoquent alors que les larmes, silencieuses, s’extirpent de ses yeux, roulent sur ses joues. Elle refuse cette ouverture, cette libération. Mais c’est là qu’il intervient. Comme un libérateur, il prend la boite entre ses mains. Alors que c’est elle qui devrait être maitresse du jeu, c’est le cadet d’eux deux qui se charge d’établir la vérité. La poitrine est étouffée par le poids des années, des mensonges, des dénis. Des non-dits. Elle le regarde sans le voir, qui ouvre la boite. Qui s’assoit. Et la boite, elle la voit, regorgeant de multiples écrits, trace d’un passé révolu, qui revient les hanter tous les deux. Ici et maintenant.

Il n’y aucun murmure, aucun soupir. Ni sur les lèvres de l’ancienne auror, ni sur celles du garçon devenu cousin, allié dans une quête de vérité. De tous les morceaux de papier qui prennent enfin l’air depuis des années, il en ressort une photo. La brune ne capte que le flash au loin. Elle ne voit pas les visages, elle ne lit pas la légende. La seule chose qu’elle regarde, ce sont les yeux de ce cousin, ses mains sur la photo. Et ses mots, qui la percutent violemment. « C’est … c’est mon père ». La main rageuse qui vient essuyer les larmes, les yeux lassés d’avoir trop pleuré.

Elle s’empare du cliché, le laisse glisser, de ses doigts à lui vers ses doigts à elle. Elle regarde à son tour, les visages souriants, les regards qui se figent, pour une seconde seulement, le temps d’un flash dont elle pourrait presque entendre le crépitement. Elle ne sait pas qui est le père de Lïnwe sur la photo ainsi tendue. De là où elle est, elle perçoit juste. Son portrait presque craché, les yeux ébène de sa mère, ce sourire à fendre les cœurs. La jeune femme est prise d’un haut le cœur, elle a la nausée, pour ses années passées dans le mensonge le plus complet. Elle a l’impression d’avoir passé la majorité de sa vie avec un bandeau noir sur les yeux. Qui était-elle réellement ?

La gorge est nouée, la bouche sèche. Ses yeux ne quittent plus le visage de sa mère qu’elle aperçoit sur cette photo d’un autre temps, d’un autre âge. Les larmes à nouveau roulent sur ses joues, elle n’a plus aucun contrôle, les yeux se brouillent toujours davantage, mais entre deux perles salées, elle lit. Elle voit « Famille Felagünd quelques années avant le massacre ». Alors elle demande, interroge Lïnwe, peut-être qu’il savait, lui ? « De quel massacre parle-t-elle ? ». Ce elle, cette mère mensongère, apparaissant souriante auprès d’illustres inconnus pour la brune. Elle déglutit, n’admet pas la vérité, prise d’un déni elle aussi « Je crois que … », un doigt accusateur se lève, montre le visage de cette femme si souriante, si aimante « … que c’est ma mère … »
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Re: Dans les Pyrénées
Lïnwe Felagünd, le  Sam 29 Déc - 17:36

L'impression de vivre à la fois un naufrage et un nouvel envol. L'oisillon déploie ses ailes, tout devient plus clair et à la fois plus dur, plus sévère. On les a préservés de cette vérité, de ce danger depuis des années. Ce doit être un coup encore plus difficile à tenir pour Elly qui a l'âge d'être mère. On leur a caché cette vérité immense. Les marins se perdent dans la mer et meurent sous le poids de l'eau et de ses informations périlleuses.

Tout est là.

Dans cette petite boîte étrange. Tout est là. « Ta mère ?! » Et puis, le contrecoup. Le deuxième choc. Plus lourd encore que du plomb. Une enclume qui vient l'enfoncer jusque dans la terre, il prend racines - maintenant. C'est comme si on les avait attachés à une ancre et qu'on la jetait maintenant par-dessus bord. Ils coulent. Ils coulent et se noient parmi les coraux rouges et bleus. Sa mère. Son père. Sur une même photo. La photo de famille. Ils sont là, la plus jeune génération à l'époque. De jeunes adultes qui sortent depuis peu de l'adolescence. Une bande de gamins, encore, pas beaucoup plus âgés que lui pour certains.

- J'ai pas beaucoup entendu mon père en parler... c'est son frère qui a assassiné six membres des Felagünd qui avaient un lien direct avec des nés-moldus. Toute notre famille était basée sur les origines du sang pur. Et puis, un jour, un grand oncle a brisé cette tradition et plusieurs générations l'ont suivi. Il n'avait jamais su si cette histoire était vraie ou si ce n'était qu'une anecdote mystérieuse.

Derrière la photo, il retrouve d'autres papiers. De vieux passeports français puis anglais, et un document épais. « Tu... sais pourquoi t'as quitté la France ? ou l'Angleterre ? il y a des passeports pour chaque pays. » Il y avait probablement un triangle géographique à étudier ici. Norvège - France - Royaume-Uni. On retrouvait toujours ces trois nationalités. « On dirait un journal de bord. »

Cette fois-ci, ses mains tremblaient vraiment. En première page, il découvrit des documents officiels de justice. La mère d'Elly avait gardé les papiers du procès de Beren Felagünd. De quoi avoir la nausée quand les noms des victimes apparaissent une à une.

Aaron, Lily, Matthiew, Lindor, Leya, Aegnör.

- J'crois que-
ses tripes à l'air.

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Re: Dans les Pyrénées
Invité, le  Ven 11 Jan - 22:59

Il répète. Il y a l’incompréhension qui demeure entre eux deux. Ils ne comprennent pas, ne saisissent pas ce qu’ils viennent de découvrir. Tellement de mensonge, de déni. Elle découvre au passage la réalité de sa vie. De ce qu’il l’avait composé jusqu’à présent. Elle n’avait pas conscience de ça. Pas du tout même. Elle ne savait pas qu’en répondant à cette simple lettre d’une écriture enfantine elle verrait sa vie basculé dans des tourments familiaux aussi … sombres ? Lugubres ? Comme si les ténèbres étaient vouées à la poursuivre. Toujours.

Les yeux sont rivés sur la photo, elle entend les mots que distille son cousin. L’horreur d’une famille décimée pour l’amour des moldus. C’était absurde, mais la pureté du sang revêtait d’un aspect particulier pour certains sorciers issus des familles les plus nobles. Elle le regarde, qui trouve d’autres documents, qui lit d’autres choses. Il pose une question, à laquelle elle ne répond pas, pas immédiatement. Parce qu’elle essaye d’assembler le puzzle de sa vie, de comprendre le cheminement qui a fait que ses parents – et visiblement sa mère surtout – pour la protection de sa famille.

Elly oscillait, entre ce qu’elle aurait fait à la place de sa mère, si elle s’était retrouvée dans les mêmes circonstances. Et c’est une nouvelle fois Lïnwe qui la ramène à la réalité. L’estomac qui se vide sur le sol. « Oh » qui s’extirpe de la gorge de la Wildsmith. Ses yeux quittent les documents, et regardent Lïnwe, l’instinct qu’elle n’a pas. Elle ne sait pas trop comment réagir « Ça va ? ». Non, la réponse est évidente et pourtant elle a posé la question la plus idiote qui soit dans un moment pareil.

Elle aimerait l’éloigner de ça, d’ici. De cette vérité qui naissait à leur œil. Mais elle en est incapable. Alors, plutôt que de fuir, elle répond à ses questions. « Je n’ai jamais su … pourquoi elle était partie … Ce qu’on fuyait ainsi … Je ne savais pas … » Une pause alors que ses yeux contemplent le jeune garçon à la chevelure pâle. « Je comprends mieux … Avec ce que tu m’as dit … Mon père … c’est un moldu ... ». Avait-elle fuis pour les protéger ? Son père était-il au courant ? Tant de questions qui restaient sans réponses. Tant de chose qu’elle ne comprenait pas.

Elle parcourt les documents, mais ne comprend pas. Les lignes du procès, ce qui y est indiqué. Rien, elle ne comprend rien. Comme si ce n’était pas sa vie, comme si ce n’était pas elle. Comme si, simplement, c’était un cauchemar duquel elle n’allait pas tarder à se réveiller.

Lïnwe Felagünd
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage


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Re: Dans les Pyrénées
Lïnwe Felagünd, le  Dim 13 Jan - 13:36

Toujours avancer, aller plus loin - là où le monde ne s'y attend pas - et cette sensation de toujours reculer face à la réalité. Comme dans un mauvais rêve. Comme un dans un cauchemar. L'univers marche à tâtons alors que leurs pieds accélèrent la cadence. Lïnwe se remet progressivement de ses émotions, un trop-plein qui a fait déborder son vase interne digestif. Revers de manche, avant de poursuivre fébrilement les découvertes littéraires.

Jusqu'à présent, il ne pensait que les mots pouvaient avoir un impact aussi prenant, aussi physique. Il regarde sa cousine, par à-coups successifs. Il y avait beaucoup à lire, à déchiffrer, entre ses lignes saillantes. Une écriture de mère qui a tenté d'enterrer le passé douloureux. « Où est-ce qu'elle est ?... Ta mère ? » Une question dont il avait hésité à poser jusqu'à maintenant. Mais c'est probablement le seul moyen de trouver d'autres contacts familiaux en Norvège. Elle connaîtrait forcément quelques noms, une adresse, quelque chose qui les mettent sur la piste.

Et si elle était décédée ?
Mourante ou souffrante ?
Atteinte d'amnésie ou muette ?


Les idées noires fusent de toute part dans son cerveau machiavélique. Il est tortueux comme un grand labyrinthe qu'on aurait osé franchir. Le Minotaure implore son pardon. Il avait comme une mauvaise intuition. Et c'en était déjà bien assez pour aujourd'hui. Pas sûr qu'il se remette un jour de toute cette vérité. Elle éclate comme une bombe. C'est une bombe à retardement.

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Re: Dans les Pyrénées
Invité, le  Jeu 31 Jan - 11:42

TonKitEstBeauThïnwe amour

Des interrogations qui demeurent, toujours, parce qu’ils viennent de tomber sur un secret – si ce n’est LE secret –de toute une vie, de toute une famille. Un secret sur lequel ils viennent de laisser glisser un rayon de lumière. Un léger halo lumineux, et plein de zones sombres autour. Est-ce que découvrir la suite serait tout aussi douloureux ? Elle l’ignore, elle ne veut pas savoir. Comme si subitement la vérité était devenue trop lourde à porter pour elle.

Mais c’est Lïnwe, qui demande, qui interroge. La présence de la mère autrefois adorée, aujourd’hui détestée. Pour tous les mensonges omis, qu’elle avait sciemment camouflés. Les pensées de la brune s’égarent, elle répond, dans un murmure « Ils sont dans la banlieue de Londres ». Normalement. Parce que depuis qu’elle était devenue auror, elle s’était volontairement éloignée de sa famille. Protection avant tout. Désormais, il n’y avait plus de risque. Ou plutôt, le risque était leur propre fille, découvrant presque 30 ans de mensonge.

« On va y aller ». Aucune interrogation, aucune question. Le cousin était lui-aussi dans la boucle. C’est lui qui avait commencé cette quête presque initiatique. Il fallait bien qu’il continue, lui aussi. N’est-ce pas ? Quelque part, elle comprendrait qu’il s’arrête là, mais elle avait besoin qu’il continue. Puisqu’il était ce qu’il l’a porté à vouloir savoir davantage. Parce qu’il avait été celui par qui la vérité avait été apportée.

Alors elle le regarde, l’interroge par ses prunelles ébène posées sur lui. Une main qui se tend, le transplanage prêt à être lancé. Il faut qu’ils avancent, il le faut. Pour eux. Pour cette conscience qui se réveille doucement d’un mensonge presque collectif. Tant d’amertume à cracher au visage de sa génitrice. Tant d’incompréhension.
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