Arrivée par les toilettes

Ouverture du sujet autorisée par Luke Belt

RP avec Clarissa Samson
Libre arbitre autorisé pour tout le RP et pour chacun de nous

Ce RP se déroule exactement au même moment que l'attaque de Poudlard par les Mangemorts.

Une forte lumière força la Préfète à ouvrir les yeux qui papillonnèrent quelques secondes, ne parvenant pas à s'habituer à la luminosité. Tout allait parfaitement bien, jusqu'au moment où elle se releva. Du moins, tenta de se relever. Sa tête lui donna l'impression d'être passée sous le Poudlard Express et elle tournait, tournait tellement qu'elle était à deux doigts de vomir. Quelques secondes plus tard, elle vida ses tripes derrière le banc où elle avait passé la nuit en étant, d'ailleurs, toujours allongée sur celui-ci. Heather se sentit alors légèrement mieux, bien que le mal de crâne soit toujours là. Elle s'assit donc, cherchant à savoir où elle était. Un parc, c'était ce qu'elle en déduisit en voyant toute cette verdure et ces arbres, mais ce n'était certainement pas celui du château... D'ailleurs, elle n'était pas seule, elle avait partagé le banc avec une seconde forme, qui, les cheveux dans la face, lui était parfaitement inconnue. Elle dégagea ensuite son visage et découvrit qu'il s'agissait de Clarissa. Tient, depuis quand elle trainait ensemble ces deux là?

- Hé, réveilles-toi, fit-elle en secouant légèrement l'épaule de cette dernière pour la réveiller. Tu sais ce qu'on fou là ?

La Serpentard avait beau fouiller sa mémoire, elle ne parvenait absolument pas à se souvenir comment elles étaient arrivées là. Trou noir. Néant total. Elle se souvenait du début de soirée de la veille, le bal des Préfets tout ça. Mais passé une certaine heure, rien ne lui revenait. Mais qu'avait-elle put faire ? C'est alors qu'elle découvrit une bouteille de Whisky Pur-Feu vide au pied du banc ainsi qu'une encore bien pleine dans les bras de la seconde verte et argent. Elle comprenait donc d'où venait cette absence de mémoire soudaine.

- Ce serait dommage ne pas la vider, déclara-t-elle ensuite en désignant la bouteille d'alcool. Et puis tout le monde sait que l'alcool soigne la gueule de bois.

Sans même attendre de réponse, elle en but une gorgée. L'alcool le matin, c'était bizarre, mais pas forcément désagréable. Peu à peu, la boisson fit effet et le mal de crâne commença à disparaître. Tendant la bouteille à Clarissa, elle ajouta:

- Viens, on essaye de voir où on est. En plus les moldus nous regarde bizarre.

Les deux Serpentards se levèrent donc et commencèrent à arpenter la ville tout en continuant de vider peu à peu la bouteille. De nombreux passants se retournèrent sur leur passage, étant donné l'état lamentable dans lequel elle se trouvait, c'était parfaitement compréhensible. Le déguisement de la brune avait mystérieusement disparut, elle avait sans doute dû s'en débarrasser durant son trou noir, ses longs cheveux étaient emmêlés et son maquillage avait coulé. Elle ne portait donc plus que son vieux shorts usé et le débardeur qu'elle avait sous son déguisement. Les deux sorcières riaient beaucoup, pour rien la plupart du temps. Mais entre deux gloussements, elles parvinrent à la conclusion qu'elles étaient à Londres. Une fois la seconde bouteille de Whisky terminée, l'Irlandaise la jeta dans une poubelle, très certainement la mauvaise, et cela attira encore plus le regard réprobateur des passants. Qu'est ce qu'ils voulaient ces moldus ? C'était pas de sa faute s'ils avaient que des poubelles compliquées aussi...

Elles marchèrent encore et encore, sans vraiment savoir vers où. Rien ne semblait les inquiéter, ni le fait qu'elles étaient censé être en train de prendre leur déjeuné dans la Grande Salle ni qu'elles risquaient de rater le Poudlard Express dans l'après-midi si elles ne rentraient pas immédiatement, d'autant plus que Heather n'avait toujours pas préparé sa valise. A force de marcher, l'Irlandaise finit par reconnaître le lieu où elles étaient. La cabine téléphonique rouge devant elles était en réalité l'entrée des visiteurs du Ministère de la Magie. Elle eût du mal à le reconnaître puisque son esprit était légèrement embrouillé par les vapeurs de l'alcool mais elle en était désormais certaine: elle avait patienté une bonne dizaine de minutes devant quelques semaines auparavant lorsqu'elle se rendait au meeting du Sudworth et que le groupe entier d'élèves présents ne rentrait pas dans la cabine. Elles continuèrent ensuite de marcher mais Clarissa ne semblait pas vraiment au top de sa forme. Elle était pâle et peinait à marcher, encore plus qu'avant. Sauvées, elles trouvèrent des toilettes. Heather comprit que ce n'était pas des toilettes ordinaires, nan, c'était une autre entrée pour aller au ministère. Celle des empotés, empaillés, employés. Ouais, c'était ça le terme, employés. Mais avant qu'elle n'ait pu prévenir Clarissa, celle-ci fonça directement dans les toilettes.

Le réveil était assez difficile, le paysage était flou aux yeux de Clarissa en plus on aurait dit que des marteaux piqueurs tapaient dans sa tête. La vision commença à se stabiliser et elle vit qu'elle était dans un parc, pourquoi, comment ? Ah oui la fête de la veille, d'ailleurs elle portait toujours son costume ce qui orientait beaucoup les regards vers elle. Plutôt vers elles, Clarissa était accompagnée d'Heather probablement sa compagne de débauche de la veille, d'ailleurs elle articulait quelque chose en lui secouant l'épaule, Clarissa crut lire sur ses lèvres "Eh t'es une vieille toi, tu fais le fou toi ?", Ouhla elle était vraiment éméchée... Elle préféra ne pas répondre à cette question qui était probablement déformée par l'alcool et enchaîner sur autre chose.

Sérieux on a bien bougé depuis Poudlard, j'me d'mande qui nous a porté ici !

Qui était assez bête pour transporter deux filles complètement bourrées en pleine ville quelqu'un d'irresponsable pour sûr ! Clarissa se demandait bien pourquoi elle trainait avec Heather, elle n'était pas méchante même sympa mais elle n'avaient jamais passé de temps ensemble, il avait dû s'en passer des choses durant la nuit. Pendant qu'elle tergiversait elle entendit

Ce serait dommage ne pas la vider, déclara-t-elle ensuite en désignant la bouteille d'alcool. Et puis tout le monde sait que l'alcool soigne la gueule de bois.

Ensuite sa compagne d'infortune lui tendit une bouteille de Whiskey-Pur-Feu que Clarissa attrapa bon train et en bu quelques bonnes gorgées. Heather en se levant proposant ensuite de chercher l'endroit où les deux sorcières se trouvaient prétextant les regards institants des passants, bon c'est vrai que deux filles bourrées au milieu d'un parc dont une toujours à moitié costumée en animal c'est un peu bizarre. Elles marchèrent et sortirent comprirent rapidement leur présence à Londres, les gens riaient en les regardant mais bon elles s'en fichaient un peu. Avec "l'effort" qu'elles effectuaient en marchant une certaine nosée se fit sentir et les vomissement allaient arriver. Après quelques minutes de marches elles arrivèrent près de toilettes, ni une ni deux les deux Serpentard y allaient, en entrant Clarissa se précipita vers la première cabine qui passait, elle ejecta le fruit de la soirée ce qui était extrêmement désagréable une fois son méfait accompli elle entendit les pas de son amie Serpentard derrière elle...

Heather suivit donc la Serpentard dans ses toilettes. Celle-ci, trop occupée à dégobiller dans les toilettes, n'avait pas remarqué qu'elle se trouvait dans la partie réservée au homme. La brune haussa les épaules, de toutes façon c'était vide, alors elles s'en foutaient un peu non ? L'Irlandaise, de très bonne humeur, décida de jouer un tour à Clarissa. Sur le coup, tirer la chasse alors qu'elle était en train de vomir lui semblait une très très bonne idée. Alors elle s'approcha d'elle et, avant qu'elle ne puisse se relever, elle attrapa la ficelle et tira dessus, actionnant le mécanisme. C'est alors que la Préfète vit Clarissa s'enfoncer la tête la première dans la cuvette. Paniquée à l'idée que sa farce pouvait mal finir, elle attrapa sa victime par la première chose qui lui passa sous la main: ses cheveux. Mais pas une touffe, heureusement, sinon ça lui aurait fait trop mal, elle avait empoigné toute la chevelure. Il ne venait pas à l'esprit de l'Irlandaise que si elle ne lâchait pas la corde, Clarissa continuerait de s'enfoncer. C'est au moment où une seule main ne suffisait plus pour la retenir qu'elle la lâcha, retenant ensuite sa comparse par l'épaule. Quelques secondes plus tard, la tête de la Serpentard émergea des toilettes.

- Oops, pouffa Heather.

Elle recula ensuite et perdit l'équilibre. Il fallait qu'elle se retienne à quelque chose sinon elle risquait de s'exploser la tronche sur le sol. Alors elle s'agrippa de toutes ses forces à la porte qui fermait les toilettes où se trouvait encore la seconde verte et argent, mais emportée par son poids, elle l'arracha la de ses gonds et se retrouva à plat ventre sur le sol, le morceau de bois encore dans ses mains. Elle explosa de rire, comprenant qu'à moitié comment elle s'était retrouvé par terre. Roulant sur le dos, elle plongea son regard dans celui de Clarissa, soudainement bien sérieuse:

- Cette porte est à l'image du Ministre, elle tient pas la route.

Puis elle rit à nouveau, sans vraiment pouvoir se retenir. Tentant tant bien que mal de se remettre debout, elle roula à nouveau sur le ventre. S'aidant de ses bras, elle releva le haut de son dos. Puis ses jambes suivirent difficilement le mouvement. Elle sentit ensuite des bras essayer de la soulever et la brune finit par être sur pied. Remerciant la Serpentard, elle ramassa ensuite la porte qu'elle tint ensuite à bout de bras, au dessus de sa tête.

- Le ministère c'est de la mer**, continua-t-elle avec joie.

Elle commença à tourner sur elle-même, la porte toujours au-dessus de la tête. A peine eût-elle fait deux tours sur elle-même qu'elle perdit de nouveau l'équilibre. Entrainée par la porte, elle tomba en avant et celle-ci explosa le miroir. Une pluie de verre tomba au sol, entailla légèrement l'avant-bras droit de la Préfète. Mais la coupure était peu profonde et saigna à peine. Mais cette fois, Heather ne tomba pas.

- Ouaiiiiiiiiiis, fit-elle en explosant de rire de nouveau. Vas-y, on casse tout !

Heather était juste derrière elle, Clarissa toujours à genoux à moitié dans la cuvette entendit un petit "clic" et tout d'un coup sa tête fut aspirée dans le siphon des toilettes, elle se sentait comme si un aspirateur essayait d'ingurgiter sa boîte crânienne, la peau qui couvrait son visage était telleement tirée qu'elle aurait pu se détacher du corps de la Serpentard, enfin Clarissa était un peu chochotte. Une fois sa tête passée le reste de son corps ne suivit pas, c'était probablement lié au mains qui agripaient ses cheveux et qui lui provoquaient une intense douleur. Sa tête était apparue dans une conduit de cheminé de l'intérieur du Ministère, elle dépassait du mur ! Elle avait une magnifique vue sur les foncionnaires passant leur chemin dans cette salle, il partaient et venaient, seule l'un d'eux se tourna vers elle et ouvrit de grands yeux ronds juste avant que la tête de Clarissa repasse par les toilettes pour retourner vers son point de départ. La préfète des Serpentard montrait un sourire digne d'une grenouille à grande bouche, et en étoufant un rire elle sortit un petit

Oops

Ce dernier était peu convinquant sur le fait que l'acte n'ai pas été prémédité, mais Clarissa rit en réponse à sa comparse, Après son onomatopée Heather vacilla et manqua de tomber, elle se retînt à la porte mais la porte ne réussit pas à se tenir à ses gonds et la préfète emporta l'objet dans sa chute. Elle s'écrasa sur le sol en étoile de mer, cela fit penser Clarissa à un surfeur sur sa planche et elle rit aux éclats. Cette loque tourna son corps sur le dos et regardant profondément sa compagne et lui dit avec un ton sérieux qui dénotait de son attitude de la matinée.

Cette porte est à l'image du Ministre, elle tient pas la route.
Clarissa rétorque Elle est plutôt à l'image des Aurors alors!

Mais effectivement elle ne s'était pas assagie, elle faisait juste une pointe d'humour, pendant ce temps la surfeuse tenta de se relever, mais aucun de ses membres ne répondait corectement, Clarissa se leva alors sans grand facilité et attrapa le sac à patate qu'était la préfète et la remonta. Un fois ses deux appuis trouvés, la blagueuse de la journée attrapa la porte qui était au sol et la brandit au dessus de sa tête, c'était assez comique d'ailleurs car son équilibre était très compromis par l'alcool alors ce poids n'était pas le bien venue.

Le ministère c'est de la Mer** scanda-t-elle

Elle tenta de tourner sur elle même avec toutes les peines du monde mais le poids de la porte l'emporta très rapidement, avait qu'elle finisse son deuxième tour. Cette fois seule la porte chuta mais elle heurta un miroir dans sa descente et ce dernier tomba en miettes. Heather parut apprécier et rétorque :

Ouaiiiiiiiiiis. Vas-y, on casse tout !

Tout casser paraissait être une très bonne idée dans l'esprit de Clarissa qui était imbibé d'alcool. Pour effectuer des dégâts de manière amusante, la Serpentard déguéna sa baguette et lança un #Bombarda dans une des cabine qui sauta en miette, Heather l'aida et en deux sortilèges chacune elles refirent une beauté à ce lieu qui était maintenant le reste d'un champ de bataille. Les morceaux sur le sol se côtoyaient le bois, le verre et la porcelaine. On ne pouvait plus évoluer dans la pièce seul une petite portion de carlage était toujours visible, là où se trouvait les deux jeunes femmes.

J'ai soif, on va boire un verre à la Tête-de-Sanglier ! Oli viens !

Elles n'étaient pas en l'état de transplaner il leur fallait un taxi. Clarissa appela donc son elfe de maison. Elle lui donna l'ordre de les amener à Pré-Au-Lard par transplanage, bien sûr l'elfe s'éxecuta, il prit les mains des élèves pour effectuer une escorte et les emmener dans le village et elles furent emportées par le tunnel magique crée par Oli et terminèrent leur aventure...

Rp terminé !

// Pendant ce temps... //

Contrôle. Il a dit contrôle. T’as voulu contrôle. T’as essayé, vraiment. T’as gardé la tête dans le bocal, avec les poissons et les poisons, les habitudes, t’as même joué le pion. Tu t’es gardée occupée, t’es empêchée de penser, et pourtant là tu peux plus. Un instant, t’as besoin de crier. Le silence dans lequel l’on t’a emmurée t’oppresse, t’as besoin d’envoyer un truc voler, gratuitement, de faire flamber, pour griller leurs vanités, t’as cette violence contenue en toi, des mois, des jours, des secondes, qu’il faut cracher à la face du monde.

Et non, t’as pas envie d’attendre l’ombre pour le faire. Pas envie de toujours faire cachée ce qui mériterait une véritable visibilité. Pour ne pas décevoir 67, tu as troqué ta tenue usuelle contre un déguisement moldu. Bas de gamme. Une gueul* de moldu lambda (Polynectar is your best friend), des oreilles de lapin toutes mignonnes. Une robe de sorcier, et l’affaire est jouée. Tu cours Londres. En plein jour. Pas bien. Tu sais. Vous, vous n’oeuvrez que la nuit. Comme l’ensemble des sorciers, vous n’agissez que lorsque ça ne gêne personne. Faut pas faire de bruit, pas déranger, et tu sais que c’est pour vous protégez, mais tu peux plus.

T’as les hormones en pagaille, ton corps qui diverge.
T’as le bois qui fume et crépite et frétille constamment.
La langue qui tape contre tes dents trop lasses d’attendre que le jour se fasse.
Tu veux du changement.

Leur secret étalé toute la sainte journée, marre.
Leurs arrêts permettant aux Aurors de râler contre des gamins découvrant leurs pouvoirs, marre.
Leurs protections mettant en danger les tiens, marre.
Tu as trop perdu au profit de ce système.

Ça s’arrêtera pas maintenant, mais il te faut extérioriser ta rage. Un coup. Un seul. Pas rentrer, non. Juste titiller leur système de sécurité. Leur rappeler que vous êtes là tout le temps, à toute heure, que vous les méprisez, eux et tout ce qu’ils représentent. Sauf que tu savais pas trop par où passer pour exploser sans t’exposer. Par chance, un charmant employé passait dans le coin, et un #Impero le rendit très coopératif pour t’indiquer la direction des toilettes et disparaître, une main en moins, sourire au coin.

Page qui se tournait, mémoire qui revenait pas. P’tain. Tu trouvais plus le Vicero s’appliquant aux toilettes, et te contentas d’une alternative casse-c*uille. Sur l’un des Gerbiland de tes VDD, tu posas un #Electrocorpus Condicionalis « quand un sorcier entre au contact de l’eau. » Juste après que la magie ait quitté ta baguette, tu usais d’un Caecus Arcanum pour brouiller les pistes.

Sur la porte, de sorte que le message ne soit lu qu’une fois le sorcier positionné, tu déposas une petite marque, semblable à celle qui ornait ton bras, d’un rapide coup de #Flambios. Tu réitéras le sortilège dissimulateur. Vous étiez partout. Tu ne pris pas les toilettes pour rejoindre le hall, non. Ils crieraient pour toi. Ton rire s’arrêtait là. Tu sortis à pas lents, discrète.

Lorsque, enfin, tu entendis le premier griller, et supposas la panique qui gagnerait le hall à l'arrivée d'un corps tout électrisé par les toilettes, tu pris la porte.

Le RP se déroule le soir de la Saint-Valentin (en même temps que le bal)
Suite de ce RP

A cette heure là, personne n'est présent dans les toilettes publiques qui servent de porte d'entrée aux employés. Seule une âme bien triste pouvait travailler un soir de Saint-Valentin. Moi je ne travaille pas, je suis en mission, nuance. Et puis, elle n'avait jamais considérer cette fête comme ayant le moindre intérêt.

Izsa sortit son nez du bâtiment, vérifiant qu'il n'y avait pas de témoin. Elle déposa la petite fusée sur le sol, ayant lancé préalablement l'Incendio Condicionalis comme à son habitude. Soudainement, elle comprenais mieux la paranoïa moldue qui consistait à suspecter le moindre colis abandonné dans les lieux publics. Heureusement qu'il n'y avait personne à cette heure, et puis les sorcier avait moins cette fibre inquiète. Elle pouvait partir en toute confiance.

Le dernier crac de sa soirée retentit. A présent, il n'y avait plus qu'à attendre

22h 30: Une explosion retentit. Le feu d'artifice se déclenche, et leur message trône devant l'entrée du personnel du Ministère.

RP unique
Sentez vous libre de vous extasier devant l'affiche,
Sentez vous obligés de venir au show

Le chemin qu’il prenait quotidiennement, enfin, du moins assez peu en fin d’après-midi, mais il y avait peu de chance pour que Lhow remarque son absence. Au pire, il lui dirait qu’il avait patrouillé dans Pré-Au-Lard, le chef le croirait, parce qu’Arty était un employé modèlement adorable, qu’est-ce que vous voulez.
Avant les toilettes, il ne fait pas attention aux fines files de gens qui se déroulent, l'obsevant d’un air sceptique. Pourquoi regarde-t-il les murs celui-ci ? Puis c’est quoi de ces barrettes dans ces cheveux ? Ne me dites pas qu’il travaille au Ministère ? Il ne répond pas à leurs interrogations imaginaires et secrètes, épie les pierres, jusqu’à choisir le bon spot pour son affiche. Il pousse un monsieur beaucoup trop bien habillé pour sa coiffure ennuyeuse, il devrait lui dire mais ne perd pas de temps, et choisit ce mur là, très bien.
Inviter les employés du Ministère à leur spectacle, histoire qu’ils pimentent un peu leur vie grouillante d’ennui. Qu’ils voient de la lumière et de la joyeuseté comme jamais. Ca ne pouvait que leur faire du bien. Odette se remet au travail, et Arty satisfait, ne prend même pas la peine de repasser par le bureau des Aurors. Il avait suffisamment travaillé aujourd’hui.

RP unique et approuvé par Rosie

Il y a peu de temps, le Ministère de la Magie avait annoncé à la population magique qu'un système de recensement allait être mis en place. Jusqu'ici, seuls les loup-garous étaient dans l'obligation de se déclarer, en plus des différentes formations validées par le ministère comme le transplanage ou l'animagie. Beaucoup s'étaient insurgés en criant au droit de la vie privée et tout un tas de choses comme ça. Ashton, lui, n'y voyait pas vraiment d'inconvénients directs même s'il était concerné à plus d'une reprise. Il y avait son don de Métamorphomage qu'il possédait de naissance mais dont la plupart de ses proches étaient tout à fait au courant, sa maîtrise de la manumagie pour les sorts simples qu'il ne cachait pas spécialement non plus. La seule chose qu'il ne souhaitait pas communiquer au Ministère était le fait qu'il soit Occlumens, on ne savait jamais cela pouvait éventuellement servir de garder ça pour lui.

Décidant qu'il était mieux de s'occuper de cela avant qu'il n'oublie, le sorcier avait pris un rendez-vous au département de la justice magique. Il arriva par l'entrée des visiteurs, via les fameuses toilettes où l'on rentrait côté moldu et ressortait côté sorcier. Parker s'engagea tranquillement dans le grand hall au milieu des nombreux sorciers qui passaient dans tous les sens, puis entra dans un ascenseur et pressa le bouton pour accéder au niveau 2. Une fois au bon étage il se rendit au guichet et se présenta à une dame se trouvant de l'autre côté.

- Bonjour, je m'appelle Ashton Parker et j'ai un rendez-vous concernant le recensement.

- Un instant s'il-vous-plaît que je retrouve vos papiers, lui répondit-elle. Ah, voilà ! Il vous faut donc remplir ces formulaires puis me les retourner, vous pouvez vous installer sur les fauteuils là-bas.

Ashton la remercia et se dirigea vers les fauteuils en questions. Un petit espace semblable à une salle d'attente était aménagé avec des stylos, une table basse et des fauteuils. S'asseyant sur l'un d'eux, il parcouru le premier papier d'administration, celui sur la Métamorphomagie. Il y avait pas mal de blabla, puis un champ à remplir sur l'âge de découverte du don, des éventuels problèmes de maîtrise à notifier ainsi qu'une question sur la présence du don dans sa famille à sa connaissance. Le sang-mêlé rempli "17 ans", "Non" et "Grand-mère maternelle" puisque c'était à peu près tout ce don il était au courant.

Passant ensuite au deuxième papier sur la Manumagie, il parcourut rapidement les paragraphes de la première page étant donné qu'il l'avait appris en autodidacte sans passer par la formation officielle du Ministère. Ce fut relativement rapide à remplir étant donné que le sorcier maîtrisait ce don uniquement pour les sorts basiques. Il était encore loin de pouvoir réaliser de grands enchantements sans l'aide de sa baguette. Ramenant les papiers signés à la dame de l'accueil, celle-ci lui indiqua d'attendre quelques instants en lui signalant qu'un examinateur allait venir le chercher pour faire une rapide vérification de ses capacités. Cela paraissait logique que le Ministère ne base pas son recensement uniquement sur la parole des gens, et de toute façon Ashton avait prévu au Chaudron Baveur qu'il ne serait pas disponible pendant une grande partie de la journée.

Après un quart d'heure d'attente, un homme d'une cinquantaine d'années vint le chercher pour l'amener dans une salle à côté. Il vérifia rapidement son identité puis lui demanda d'effectuer quelques modifications physiques et quelques sorts simples pour vérifier ses capacités de Métamorphomage et Manumage. L'examinateur prit quelques notes, lui posa quelques questions puis le remercia en lui expliquant qu'il recevrait une certification de l'inscription sur le registre dans quelques temps.