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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Créations personnelles ~¤~ :: Ecrits des membres
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Divagations
Megan K. Hayajân
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Divagations
Megan K. Hayajân, le  Dim 21 Déc - 0:43

Bonsoir. 
C'la première fois que je poste ici. Ça fait un peu bizarre. J'écris des trucs sans queue ni tête, juste selon mes émotions ou ce que je vis ou entends. Mes textes sont assez glauques et pas très gais, mais comme on dit, écrire c'est hurler en silence. J'suis pas sure de moi en postant ici mais soit. Vous ne mordez pas.


Petit texte surprise et imprévu Smile 




"Il y a des jours où c'est le noir. Où on contemple le ciel en se disant qu'on à plus rien à faire ici. Que notre place n'est plus là. Les gens courent toujours après la stabilité. Qu'y-a-t'il de plus stable et définitif que la mort ? Le geste est parfois considéré comme lâche, parfois considéré comme courageux. Mais ce n'est qu'un geste. La vraie question est : Pourquoi ? Pourquoi le ciel est-il bleu ? Pourquoi l'automne est-il doré ? Pourquoi mon sang est-il rouge ? Pourquoi est-ce que je vis ? Tant de questions, faits insondables, règne de la terreur et de l'ignorance. Alors la mort, qu'est ce que c'est ? C'est la fin de la vie ou le début d'une nouvelle aventure. Personne ne nous l'a jamais dit. Et oui. C'est définitif, la mort. Tu n'en reviens pas. Le regard fixé dans le vague, les bras croisés, tu attends. Tu attends quelque chose, un miracle, un drame, la vie, les pleurs, les rires, la mort. Tes yeux fous scrutent le vide et tu attends. Tes doigts manucurés de frais tambourinent sur ta jambe mais tu attends. Ton coeur palpite, cherche à sortir de ta poitrine, mais tu attends. Ce coeur, source de tous tes problèmes. Tu le maudis ce coeur, tu maudis sa fragilité, son émotivité, sa naïveté... Ton coeur, c'est ta plus grande faiblesse. Tu n'as plus d'armes, tu n'es plus rien ni personne et tu glisses à genoux sur le vieux parquet. Et tu attends. Tu n'attends rien de particulier, toi la silhouette dont on ne perçoit que des sanglots étouffés. Tu attends ta délivrance mais tu ne sais pas si c'est à toi de te l'accorder. Ta main glisse sur ton bras, sur ses cicatrices, tu pleures, tu fermes les yeux, les larmes coulent mais tu te tais. A quoi bon hurler puisque personne ne t'entends jamais ? Pourquoi crier si c'est pour que ta voix soit étouffée par le silence ? Pourquoi pleurer si c'est pour paraitre faible. Mais faible tu l'es et tu le sais. Tu n'es qu'une humaine, après tout. Une humaine sensible et fragile qu'un simple battement de cils détruit et écrase. Tu griffes, tu mords le vide. Tu te bats contre ces fantômes qui agrippent ta gorge. Tu les repousse, tu les éloigne. Mais ils reviennent inlassablement te susurrer à quel point tu es belle et à quel point tu n'as plus ta place ici. Ici, c'est où ? C'est là ? Plus loin ? Maintenant, tu deviens folle. Tes ongles griffent tes joues, ton sang coule, tu t'en moques, il est rouge ce sang. Le téléphone posé sur le lit vibre. Des amis, des gens qui voudraient t'aider mais qui ne le peuvent pas. Qui pourrait ? La lame est si belle, si brillante, si tentante. Tes dents se serrent, tes muscles se contractent. Il y a de la lumière dehors, le bruit des voitures. La lame rencontre ta peau. Ta mère, dans la chambre d'à côté, regarde un vieux film américain dont tu reconnais les voix. La lame pénètre ta chair. Tu entends des rires chez les voisins. C'est tellement déplacé de rire... La lame taillade, tue, consomme, absorbe. Flip. Flop. Chaque goutte s'écrase précieusement. Ta tête tourne. Tu lâches la lame, tu te laisse aller, la tête sur le matelas, le corps avachis contre le pied du lit. Il y a le blanc, le noir, puis beaucoup de noir, puis surtout du noir, puis que du noir. Noir. La mort est noire. La mort est définitive. Le noir est définitif. Et tu ne sens plus rien. 
Ce n'était pas la solution. Mais c'est la seule que tu es trouvé. Flip. Flop. Tu n'as le temps que d'entrapercevoir la porte s'ouvrir sur ta mère paniquée. Ta tête a du heurter le sol, elle a du entendre. Et toi, tu étends tes ailes et tu quittes ce monde bien trop cruel pour toi. "



Ouala ouala. Bisous à tous.
Tina.


Dernière édition par Megan K. Hayajân le Mar 15 Mai - 22:39, édité 1 fois
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Re: Divagations
Nyx Spero, le  Dim 20 Aoû - 4:42

Bonjour,

Je ne sais pas vraiment comment j'ai atterri ici, mais je suis vraiment contente d'y être atterrie...!

J'avoue que ce texte est assez glauque, et pas très gai, mais en revanche il est très beau. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié la façon dont tu décris les choses. Un texte différent et qui fait réfléchir. Un sujet qui est assez compliqué à aborder mais que tu as illustré d'une façon remarquable. Un texte très touchant et marquant.

Enfin bref... même si texte date d'environ 3 ans et que ton style d'écriture à sûrement évolué entre temps, bravo à toi ! Smile Si tu as d'autres perles rares, je serai curieuse de voir ça :c

Amicalement,

Nyx
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Re: Divagations
Megan K. Hayajân, le  Sam 30 Sep - 16:48

Bonjour,

Merci Nyx. Je sais pas trop quoi répondre, en fait, c'est déjà assez étrange comme ça. Effectivement mon style a évolué, et je me sens plus détachée de ce texte que je l'étais avant.

flop a écrit:
Le temps. Dérive des aiguilles sur un cadran maudit fauteur de troubles. Les rides creusées à chaque tic tac, les ombres de souvenirs qui disparaissent à chaque seconde un peu plus... Le temps. Poison insinué au cœur même de la vie, métronome d'une existence vouée au néant. Le corps, le cœur, victimes de ses envies et de ses caprices. Le temps. Meurtrier des jours heureux qu'il détruit, sappe, anéantit dans un rire cocasse. Ami du silence assourdissant... du silence qui dévore... Le temps. Le temps qui hurle, qui pleure, qui rit, qui gémit et qui attire, qui est inévitable et immortel. Le temps qui se meurt parfois et pourtant toujours est là. Le temps, ennemi fatal de la beauté.

Le temps, la beauté et le silence marchaient pourtant avec beaucoup de naturel sur une ligne blanche tracée dans l'obscurité. Une ligne que les connaisseurs appellent « La Vie ».  Le Temps va d'abord, maître de ses deux amis, l'oeil avisé regardant en bas dans les abysses de l'existence. Le Silence, sans un mot, sans un bruit, avance à pas de loup, un peu effrayé, sans le montrer... La Beauté vient la dernière, fanfaronne, sans savoir qu'elle sera la première à disparaître. Elle allait, hautaine et fière, bien en vue du monde entier qui s'étalait en milles couleurs autour d'eux et au dessus. Ils étaient, tous les trois, en chemin pour une destination inconnue, engagés dans une mission qu'ils ignoraient, pour une raison qu'ils n'avaient pas. C'était une quête futile et inutile qu'ils entreprenaient dans l'unique but d'être actifs. C'était une simple avancée dans les couleurs de l'obscurité, sur un chemin tant de fois emprunté et pourtant encore mal connu.

Le temps, sournois, se doutait bien des épreuves qui se trouveraient sur leur chemin arc-en-ciel, et comptait bien laisser à ses deux comparses le soin de lui ouvrir la voie. Le Silence n'était pas stupide, il avait deviné les intentions du premier de la ligne... Il était prêt et sans un son, se laissait guider dans les rouages colorés de ce piège mal mené. Beauté, comme à son habitude, souriait, chantonnait et riait sans préoccupation aucune. Elle ignorait tout des épreuves qui allaient leur tomber dessus, et c'était sans doute bien mieux. Un pas après l'autre, les trois compères avançaient dans la brume épaisse. Ils venaient de pénétrer dans leur inconscient ; c'était sans doute pour chacun d'eux le plus grand danger.

La première salle traversée par le Temps, le Silence et la Beauté n'était autre que la représentation des pires peurs de cette dernière. Ils déboulèrent dans une salle de réception splendide, pleines de breloques et de bibelots brillants, scintillants, reluisants, du lustre de cristal au sol de marbre, en passant par les tentures cousues d'or qui ornaient les murs. Ici, milles inconnus au visage vide, démunis de traits, décorés de points d'interrogations, dansaient, valsaient, dans la salle de réception, ronronnant de flatteries à l'encontre de leurs congénères, soufflant des mots que nul ne pensait et qui  étaient jetés là pour nourrir l'avide besoin de reconnaissance qu'éprouvaient ces hommes et ces femmes. Le Temps, sceptique, entra le premier. Il se risqua sur la piste, posa un pied sur le marbre et les inconnus se tournèrent brusquement vers lui. Ils furent prit d'un rire machiavélique, d'un rire fou et méchant, d'un rire qui exprimait des moqueries immondes aux insultes suintantes de mauvaise foi. Le Temps, parfaitement insensible à de telles réaction, s'orna d'un sourire compatissant qui fit frémir ses aiguilles brunes ; il avança, dans toute sa splendeur. Fendant la foule comme Moïse fendit les flots, il se dégagea de la foule et traversa la salle de réception sans encombres. Il se retourna alors, faisant face à ses acolytes encore séparés de lui par la foule d'inconnus ; plus pour très longtemps. Le Silence eut aussi droit aux rires moqueurs mais il ne s'en formalisa point. Il se contenta, comme d'habitude, de tenir sa langue et traversa la rivière aux crocodiles en passant à travers les silhouettes riantes. Sa discrétion acheva de faire taire les persiflages et les railleries. Bientôt, le Temps et le Silence furent réunis, ne manquait plus que leur amie la Beauté. Pour cette dernière, la tâché était moins aisée. Quand les goguenardises naquirent  sur son passage et que les quolibets sifflèrent à ses oreilles, la belle se cabra férocement, pétrifiée de peur, acculée de terreur, tremblante de honte. Il n'en fallait pas plus au peuple moqueur pour réagir, et l'encercler, l'entourer, la faire prisonnière de leur venin assassin. Elle était tombée dans le piège, et les rapaces fondirent sur leur proie dans un tourbillon de dentelles, de paillettes et d'éclats de cristal. Sans plus attendre, le Temps et le Silence abandonnèrent la Beauté à son sort et refermèrent la porte.

Ils n'étaient plus que deux sur le chemin arc-en-ciel, en direction de la prochaine épreuve. Deux était un bon chiffre. Il y avait deux sexes, deux astres, deux yeux, deux oreilles, deux jambes et deux bras à l'homme, deux finalités : vivre ou mourir. Tout fonctionnait par paire, sur ce monde ! Le feu n'allait pas sans la fumée, le dés n'allait pas sans le hasard, la chaise n'allait pas sans la table, le verre n'allait pas sans le vin, la vérité n'allait pas sans le mensonge, la joie n'allait pas sans la déception et finalement, la vie n'allait pas sans le décès. Tout était fait pour que le Temps et le Silence restent seuls ensemble, ils en étaient convaincus lorsqu'ils poussèrent la porte de la seconde salle.

L'endroit était calfeutré, enterré, camouflé sous une épaisseur de coton soyeux qui était fortement impressionnante. Pas un bruit ici, aussi, quand le Temps et le Silence gagnèrent l'endroit, ce dernier en fut tout retourné. Un sourire béat aux lèvres, ils regardait ici-et-là, les myriades de mousse blanche, cette caresse pour la vie, et fit signe au Temps de s'allonger un peu avec lui. Les deux compères étaient donc là, blottis dans un temple où régnait un mutisme parfait... ou presque. Dans ce lieu insolite, le tic tac du Temps résonnait comme un gong. Le Silence lui jeta un regard mauvais, lui faisant signe d'arrêter. Mais le Temps ne pouvait pas faire taire ses aiguilles ! Le bruit rendait fou quiconque n'était pas habitué à ce régulier tic et à ce sempiternel tac.

Fuis le temps
et pleure, et meurt
et jamais plus, tes félonies,
n’étreindront mon cœur
Que meurt, aussi
les rides, les cris
et ce reflet du miroir, tantôt flatteur
tantôt flétri.

Le Silence s'enfonça dans le bruit et en entendit plus jamais parler de lui.
Le Temps reprit sa course, traversa les salles, les années, les secondes et les millénaires, poussant ses aiguilles jusque dans le confin de la fin du monde, et finalement, triompha de tout.
Le Temps passe sans que l'on puisse l'arrêter. Le Temps n'est un ennemi que pour celui qui le craint, car s'il apporte la vieillesse et indubitablement, la mort, il est porteur de sagesse et d'expérience. Car quoi que l'on fasse, à cause du temps, naître, c'est signer son arrêt de mort.

J'ai écrit cela il y a quelques jours pour la fac. Le thème c'était ; le conte, la nouvelle, porteuse d'un message.
Du coup je vous laisse avec ça et je retourne végéter.

Tina
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