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[Concours RPG] La légende de la Bête - Leo Keats
Shae L. Keats
Shae L. Keats
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : - Métamorphomage
- Permis de Transplanage


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[Concours RPG] La légende de la Bête - Leo Keats
Shae L. Keats, le  Sam 30 Juil - 4:10

Il est cinq heures,
À l'heure où Paris s'éveille, à un autre fuseau horaire,
Tu ouvres finalement les yeux.
Tu ne sens plus sa présence à tes côtés,
Tu le sais, elle s'est envolée. L'aube a tenu sa promesse, et te voilà, seul, à passer ta main sur l'endroit où, il y a encore quelques minutes, reposait son corps. Tu effleures la chaleur passée de son corps, celle qui s’élèvera bientôt dans l'air du soir. Laissera sa place aux ombres qui n'ont pas encore repris possession de ta chambre. Qui n'ont pas encore couvert de nouveau ton monde, obscurcissent ton monde.
L'aurore l'a enlevée. Tu le savais.
Alors pour le moment ça va. Jusqu'à ce que ce soupir-poignard t'arrache les poumons, plante sa lame dans ta gorge.
Elle est partie.
Une part de ton monde aussi. S'attacher à une Chimère, c'est forcément amer.
Il ne reste que le nageur qui se pâme dans l'onde, pour éviter de couler.
De sombrer.
Alors avec ses pieds-palmés, il s'extirpe de son lit, il avance, un pied devant l'autre. Il s'habille à la hâte. Et sors de cette maison au rêve passé, où il ne se sent plus chez lui.
Homme démuni.
Il refait le chemin de la veille, en sens inverse, priant intérieurement pour que les souvenirs ne déferlent pas, ne l'emportent pas.
Au loin.
Le rire cristallin de son rêve qui s'élève, alors qu'il approche des Trois Balais, où ils avaient transplanés. Il pousse la porte, ne veut plus voir le monde, parce que tu as laissé un vide en lui, Ailyne au nom qui croque. Au nom qui coule sur le creux de ses reins, au nom qui enveloppe sa torpeur de la veille de ses mains. Il te cherche toujours.
Il t'aime toujours.
Et ne lâche pas.
La serveuse qui vient, qu'il renvoie.
Non.
Pas maintenant, ne pas reboire,
Profiter encore de la caresse que lui a laissé ton âme.
Alors il attend, seul, à sa chaise,
Attend que la nuit vienne pour une fois,
Espérant que tu reviennes avec,
Qu'il puisse encore s'éprendre de ton corps, de ton monde.
De toi.
Alors il attend, laisse ses oreilles traîner au vent mauvais.
Capturer des informations diverses, un enfant malade,
Un sorcier retrouvé assassiné,
Une bête qui rodent, enlève les sorciers mal-aimés qui s'en vont traîner la nuit,
Qui oublie qui ils sont, s'abandonne à la nuit.
Une bête monstrueuse.
Il n'en faut pas plus à son cerveau pour s'agiter Ailyne.
Tu sais quand on est désespérés, il n'y a rien d'autre qui compte,
On cherche une explication, et elles sont toutes bonne à prendre, tant qu'elles ne laissent pas l'absence à l'inexplicable.
Et, au fond il le sait.
Mais il a besoin d'espérer qu'il peut te retrouver, toi, sa chimère,
Alors qu'inconsciemment il sait que tu n'es qu'un de ses rêves.
Il ne saura que d'ici des années que tu existes bien, que tu es réelle, vivante,
Autre chose que cet être parfait de son imagination, que cette âme sœur,
Mais laissons-le rêver veux-tu ?
Laissons-le s'imaginer qu'il va pouvoir te retrouver.
Te chercher.
Il s'approche.
Une bête terrible, qui rode, passe la nuit et enlève les âme en peine,
Qui ne retrouveront jamais le soleil.
On retrouve parfois les corps dans les bois,
Étranglés, Inanimés, une expression d'horreur figée sur le visage.
On ne sait jamais vraiment ce qui leur est arrivé.
Alors l'homme de droite, un vieillard qui parle lentement,
Il évoque une légende, une qui appartient au passé, qui attendait sûrement d'être déterrée, un jour.
Pour continuer à terroriser,
Les enfants-adultes qui ne mangent pas leur soupe.
Qui ont peur des monstres dans le placard.
Un peu comme lui Ailyne.
Un gamin coincé dans un corps de grand,
Enfermé à double tour dans une tête qui se doit de trop penser.
Tu avais calmé ça cette nuit là.
Tu l'avais fait oublier.
Mais ça n'a pas marché.
Il sent son cerveau qui s'emballe, il sent qu'il va faire une bêtise.
Alors il continue d'écouter.
La légende de la bête, qui dévorer les gens un peu paumés,
Et il sent qu'il peut s'y raccrocher,
Il lutte un peu, sa raison tente de l'en empêcher,
Mais n'y parvient pas.
C'est horrible pour lui de te savoir partie.
De savoir que, jamais, il ne pourra te chérir,
T'appartenir comme il l'a fait cette nuit.
Alors il écoute,
Boit les paroles-avide.
Attends de savoir,
Ce qu'à d'autre à dire ce foutu vieillard.
Apparemment le monstre a été vu dans le coin.
Il ne lui en faut pas plus, pour te chercher.
Il sort, sans un regard, alors que sur lui se posent des yeux interloqués.
Il sort pour sa survie mentale,
Parce qu'il va lui falloir un guide pour vivre sans toi.
Pour tenir en équilibre sur le fil sans tomber.
Heureusement, ce fil s’appellera Kathleen, mais il ne le sait pas encore.
Alors il espère, décide de repasser chez lui, en évitant soigneusement sa chambre,
Ne pas y resonger,
Ne pas revoir la trace de ton corps autrefois étendu sur les draps défaits.
Ne pas sentir ton odeur qui traîne encore dans l'embrun matinal,
Ne pas s'imaginer encore sentir ton corps sur le sien,
Ta présence dans son monde, dans sa tête.
Ne pas sentir tout cela.
Au risque de devenir fou.
Attraper sa baguette.
Boire, une bouteille qui traîne,
Un peu de pur-feu,
Puis succomber,
L'emporter, avec soi,
Pour ne pas oublier le goût que tes lèvres avaient.
Il te l'a dit, Chimère, Tu as un goût de Paradis.
Il veut regoûter tout cela,
Te retrouver pour s'abandonner à nouveau à tes bras, oublier ce qu'est la vie
-Sans toi.
Il sort de nouveau, décidé à errer,
Débusquer la bête, lui faire la peau,
Et te serrer,
Contre lui,
Sa poitrine,
Qui s'abaisse et se lève sous ton contact.
Il en rêve alors qu'il quitte le chemin principal,
Celui qui le mène vers les murs vides du château,
Ceux qui portent la solitude grandissante d'un personnel en perdition.
Il en rêve alors que ses pieds s'enfoncent doucement dans la mousse,
Il en rêve alors qu'il trébuche sur la première racine du chemin,
Il en rêve alors que ses doigts caressent l'écorce de cette hideuse forêt
Interdite
Aux vivants.
Mais comme toi même tu n'es pas sûr de l'être,
Tu t'y enfonces,
Ta bouteille à la main,
Pour éviter d'avoir peur,
De céder aux assauts de la peur,
Qui te mange le ventre,
Alors que tu sens la bête,
Autour de toi.

Il s'y enfonce.
Il avance, la tête froide,
Pendant des heures,
Retrouver sa chimère,
Rien d'autre ne compte à ses yeux,
Que te trouver toi,
Ailyne.
Au doux sucré-enrobé de barbapapa pailletée.
Douceur parmi ses ténèbres,
Il traverse la journée pour toi
-Hagard.
Il te cherche, et quand vint enfin la nuit, il espère te trouver,
Il espère toujours plus,
Mais n'y parvient pas.
Alors il continue, jusqu'à ce qu'il fasse si sombre qu'il ne peut même plus distinguer ses mains,
Qu'il tombe, toujours, plusieurs fois,
Écorche ses genoux,
Il te cherche Ailyne.
Mais doit arrêter,
De tourner en rond.
Alors, de dépit, il s'assoit,
Se jette plutôt,
Au sol,
Le long d'un arbre.
Et il ferme les yeux, halète.
Bois encore un peu, Reviens rêve,
Reviens chimère,
Rend moi le bonheur, dont tu m'as rendu accro,
Du poison doucereux de tes lèvres,
De ton corps,
Rends moi cette sensation d'être entier,
Rends moi-moi.
Retrouve moi.

Il t'implore, mais tu ne viens pas,
Il continue à boire, sans arrêt .
Parce que la bête est là.
Celle qui t'a enlevée à lui, elle l'englobe de sa douloureuse douceur.
Elle le cerne, et il se sent piégé.
Alors il repose sa bouteille, alors qu'il sent ton image s'amoindrir,
Il remonte ses genoux qu'il enserre de ses bras.
Lui servir d'appât,
Pur qu'elle l'amène à toi, Ailyne.
Aux doigts qui marquent d'amour les peaux qu'ils touchent,
Aux baisers acidulés qui ont marqué sa bouche.
Il attend, sers d'appât, persuadé que le bête se montrera.
Il ne peut en être autrement,
Tu n'as pas pu le laisser.
Fragile comme il était,
Il ne peut s'y résoudre, alors il te cherche, dans la nuit noire.
Celle qui cache les  monstres du placard.
Les monstres comme lui aussi, qui arrivent à peine à se tenir.
Ils peuvent lâcher leur laisse.
Et s'abandonner à la nuit, la vraie.
Qui les emmène jusqu'au matin.
Le danger guette, de toute part.
Parce que la bête cherche les âmes perdues.
Comme la sienne.
Celles qui s'égare, restent seules la nuit.
Loin de tout abri,
De tous bras pouvant les enlacer.
De toutes choses qui les rattrapent.
La vie est faite pour les vivant de toute façon.
Nombreux sont ceux qui dans un élan de désespoir s'offre à la forêt.
Parce qu'une nuit, plus dur à supporter qu'un autre quand on est seul.
Alors Seul,
Dans son coin,
Il se souvient.
De tes mains, tes regards, le rêve qui t'englobait, le halo lumineux d'une chimère urbaine qui te portait.
Attristé il se souvient, de tes mains qui lui redonnaient vie au gré des contacts,
DE ta présence qui écartait momentanément la brume,
Avec tendresse,
Et naturel,
Une impulsivité,
Ô Ailyne.
Il est là, il sent son souffle glacé contre sa peau,
Mais la bête ne se montre pas.
Parce qu'il chérit ton souvenir.
Et c'est un tout petit halo, qui amoindrit la pression de la nuit.
Cette pression qui pousse à se haïr,
À baisser les bras,
Pour se laisser mourir,
Plus ou moins brutalement.
Et alors que les heures passent.
Que l’aube point,
Il comprend.
La Bête du Gévaudan,
Celle qui t'a enlevée à lui Ailyne,
C'est cette nuit à soucis,
Celle qui enlève l'insouciance, petit à petit,
Jusqu'à faire disparaître les rêves.
Un à un.
Jusqu'à ce qu'elle ne laisse plus aucune raison de vivre à ses proies.
C'est elle.
Sa Bête Noire.
Celle qui t'a enlevé à son regard, qui lui a ôté la joie de ta présence.
C'est elle.
Juste elle.
Qui a tenu sa promesse,
L'envoyer à la chasse au parfait,
Au bonheur,
Avant que l'aube n'apparaisse,
Et lui ôter tout espoir de te revoir un jour.
La Nuit dévore les âmes en peine,
Qui pour certaines n'y survivent pas.
Trop faible.
Elle rend les autres à l'aube,
Le jette en pâture à la vie, à moitié démembrés.
Et c'est son cas, à Keats.
Grâce à toi Ailyne.
Au nom sucré.
Enrobé.
Un halo lumineux,
Dans le creux de sa poitrine,
Qui le pousse à se lever,
Espérer un peu,
Rejoindre sa villa,
Peu à peu,
Et s'affaler,
Sur le canapé.
Un Halo lumineux qui l'entoure, le réchauffe.
Comme tu l'as fait cette nuit.
Tu étais trop belle pour que les ténèbres l'emportent,
Trop réelle aussi,
Et maintenant qu'il a survécu à une nuit sans toi,
Il te voit, dansant seule au dessus de la ville,
Où la pluie a cessé de tomber.
A courir après l'aurore, sans espoir, on trouve jamais rien de bon.
Si la nuit-assassine vous rend vos rêves,
C'est que la bête n'est pas si indomptable finalement.

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