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[Concours RPG] La légende de la Bête - Alhena Peverell
Alhena Peverell
Alhena Peverell
Responsable MDJ-GHarryPotter2005
Responsable MDJ-G
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage
- Occlumens (Niveau 3)


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[Concours RPG] La légende de la Bête - Alhena Peverell
Alhena Peverell, le  Dim 31 Juil - 23:43



L'Horreur en Majuscule


....

Quand sonnera la cloche du temps
Et que la bête sera revenue d'antan
Sache que d'or et d'argent
Sera le Linceul de tes enfants
Si entre sentiments et désespoir
Tu ne prends pas la bonne trajectoire
Le chaos sera roi
L'Apocalypse régnera
Et toi, couronnée par l'Horreur de tes choix
Tu sombreras.

...

Shakespeare disait : L'Enfer est vide, tous les démons sont sur terre.

Peut-être a-t-il raison n'est-ce pas Lena ? Peut-être qu'il est temps que tu finisses par t'avouer la vérité. Arrête de faire comme si ça allait bien, faire comme si je n'existais pas. Regarde, lève les yeux. Observe-toi dans ce miroir. Qu'est-ce que tu vois d'autre, hormis du désespoir ? Il n'y a qu'une ombre au fond de tes iris. Et c'est moi, n'est-ce pas, Lena ? Rouvre les paupières ! Fais face à l'opposé de ta lumière. Ne m'ignore pas. Ne fais pas comme si je n'étais pas là. Cesse de faire semblant. Ne joue pas à l'enfant. Et par pitié, pour une dernière fois : relève-toi.

Perdue,
Isolée, 
Disparue,
Murmure envolé



Cela fait combien de temps déjà ? Dix ans ? Oui... Dix ans. Il y a dix ans, ta première fille est décédée : Regina. Aujourd'hui, la deuxième vient de disparaître. Aujourd'hui, c'est l'apothéose de ton mal-être. Tes pensées se brouillent. La vérité, tu verrouilles. Tu commences à comprendre. Tu en trembles. C'est froid, glacial. Ça détruit les entrailles. Tu voudrais écorcher ta chair et ébouillanter ton sang. Tu aurais dû le faire il y a déjà bien longtemps. Quand la voyante te l'a annoncé. Tous ces mots parfaitement embrumés, jamais oubliés : D’or et d'argent sera le linceul de tes enfants. Les larmes sillonnent tes joues nacrées de blanc.


Éphémère.

La vie est éphémère. Elle a aussi un goût amer. Elle peint une toile blanche où tous les acryliques ont été pulvérisés dans tous les sens. C’est un tableau de mille couleurs différentes couchées les unes sur les autres. Chacune y a sa place. Chacune représente une part de ton être, de tes sentiments. Que cela soit de la plus belle des tristesses à la plus tempétueuse des colères. Et il y a quelque chose de féerique dans ce tableau aux mille teintes. Un peu de blanc, un peu de noir, un peu de rouge. Et du jaune, de temps en temps. Comme une belle éclaircie dans ton monde si sombre. 
Ton monde. Que dire de ton monde rempli de noirceur ? Il est drôle. Il est mystérieux. Il me serre le cœur. Il me ressemble. Il s’assemble au mien. Il est un reflet de mon passé. Il est mien, il est tien. Parce que je suis ton démon et que donc, ça ne change rien.

Si tu avais su. Tu ne l'aurais pas laissée seule. Tu serais restée un peu plus longtemps à ses côtés. À contempler son visage. Admirer sa peau si pâle, ses cheveux d’ébène et son sourire d’ange quand elle s'endort. Si seulement tu avais su. Tu ne serais pas redescendue pour finir la soirée. Et pourtant, malgré tous tes doutes… Malgré les hurlements de tes entrailles, tu as descendu ces escaliers un à un. Tu l’as abandonnée. Tu t'es condamnée à ton propre sort. Un sort funeste que personne n’aurait pu prévoir. Un sort plus douloureux que n’importe quel Doloris. Un sort morbide, cruel, qui déchiquète la peau. Celui qui te ronge de l’intérieur : la perte d’un enfant

« On fera le nécessaire pour la retrouver, Madame. Elle est la douzième jeune fille sorcière disparue. Nous pensons que tout est relié. Nous sommes sur une bonne piste. Maintenant vous n'avez plus qu'à rentrer chez vous. »

Accrochée à ta lumière, tes yeux se ferment encore. Un espoir rongé qu’on te fait croire. Une minuscule lampe allumée dans le noir qui n’est qu’une lueur. Une pâle illusion morbide. Un mensonge que le monde veut ancrer dans tes pensées. Pour apaiser les esprits, apaiser ta colère. Parce que le Ministère a peur. Peur que le peuple se retourne contre lui. Peur que la balance penche de l'autre côté. Oui, le Ministère est comme ça. Il l'a toujours été, tu le sais n'est-ce pas ? De plus, ils ne vous prennent jamais au sérieux. Vous aviez beau porter un des noms les plus influents de la planète. Pour eux, vous n’étiez que de simples citoyens bien au-dessous de tout. Que ta fille ait disparu, ça leur est égal. Pour eux, ce n’est qu’un simple nom à ajouter à la liste des jeunes filles disparues depuis quelque temps. Des temps obscurs. Des temps terrifiés par une légende que propagent les journaux : La Bête du Gévaudan.

Rire doucement amer.

Et si la bête c'était toi ? Absurde. Fabulation. Fantasme. Absolu du noir orgasme. Tu sais que ce n'est pas toi. C'est impossible. C'est impossible parce que tu sais déjà qui c’est. Ton cœur s'emballe rien que d'y penser. Horreur d'imaginer ça. Secoue la tête, oublie cela. Rentre chez toi. Passe devant sa chambre encore une fois. L'espoir, c'est beau, mais seulement chez les idiots. Pourtant tu restes plantée là. Tu repenses à cette nuit. À Luke, à Dorian, à Phoebe, à Célya, à Malicia, à Laurae, à Elladora, à Alicia, à Asclépius, à Ashton, à tant d'autres. À toutes les personnes présentes pour ton anniversaire courant à l'extérieur du manoir, se perdant dans la Forêt rouge à la recherche d'Eileen et de son assaillant. Et toi, perdue cette nuit, effondrée sur les mensonges du marbre de sa chambre. Ton fils arrivant derrière toi et un frisson qui te dévore l'échine. Une bataille de regard. Un regard que tu ne connais pas et un silence. Un silence envoyé par la mort.

Ressasser, repenser à tout, à chaque détail. C'est bien ton truc, ton bétail. Te faire souffrir toi-même, chercher le comment du pourquoi. Tu aimes tant que ça ? Ton cœur, lui, ne le supporte plus. Il bat trop vite, trop vite pour une Peverell. Une femme mariée à Belt. Une aristocrate, une femme fatale comme toi. Tu es pathétique, tomber à genoux juste pour ça. Tu es encore jeune. Des enfants, tu peux encore en avoir. Ce n'est pas comme s'ils étaient importants, comme s'ils provenaient d'un amour ardent.
Et certainement tu ne m'écoutes déjà plus. Tu ne veux pas entendre ces mots crus de vérité. Ne fais pas la choquée, la tombée des nues. La vie est un océan d’émotions, de dévotions. Tu l'as bien appris à tes dépens, il y a de cela longtemps. 

Ne fais pas ça, ne va pas par là. Ne te dirige pas vers la bibliothèque. Tu fonces droit sur le même chemin que tes Français d'ancêtres. 
Tu t’entêtes à trouver, dans les Gazettes, des informations sur la Bête. Pour vraiment savoir, pour  pouvoir ne pas y croire.

Douce vie, 
Pourquoi tu m’as tout pris ?
Que dois-je faire maintenant ?
Aller de l’avant ?


Les livres virevoltent. Révolte, désinvolte. Ignoble. Tu es à bout. Désordre et chaos partout. Tu me fais peur, les gens qui t'entourent sont pris de terreur. Sauf lui... Sauf ton fils. Tous les jours, il passe. Tous les jours, il observe la casse. Ça te prend à la gorge. Toi, seule avec ta miséricorde. Tu cries, tu pleures. Tu détruis, te précipites dans le malheur. Et il sourit, chose que tous les soirs tu oublies. Fermer les yeux, encore et encore. Lui, il rouvre la boîte de Pandore. Et puis tu tombes sur ce livre. Un roman, pas un manuel. Celui dont tu n'as jamais voulu connaître la fin. Tu essuies ton Rimmel. T'assois au milieu de cet environnement malsain.

Le chaos sera roi
L’Apocalypse régnera
Et toi, couronnée par l’Horreur de tes choix,
Tu sombreras.

Frisson. Émotion. Expression. Rimes chassées croisées. Non-sens du cosmos. Fin fond de l'univers touché. De rouges Noces. Hypnose. Magie électrique qui explose. De l'intérieur implose. Mariée à l'avenir de l'Apocalypse. Vie et mort qui rient de ces satanistes. Perdue, perdue... Complètement nue. Il y a toi, il y eux, il y a nous. Est-ce que tu pleures encore ? Maintenant que tu sais, maintenant que tu sais comment cela est arrivé ? Qu’est-ce que tu fais ? Trop vite pour toi. Trop rapide est le temps. Plus rien ne sera jamais comme avant. 

Les jours passent. Les jours demeurent et tu en meurs. Tu dépéris. Tu ne bouges pas, tu as fait ton choix. Tu fais comme si ça allait bien. Tu fais comme le ministère t’a dit de faire : ne pas croire en la bête. Elle n’existe pas. Elle n’a jamais existé. Même pas dans les années 1700. Elle n’a aucun lien. Tu déchires même les affiches que collent les gens dans la rue. Tu t’acharnes à te persuader que ce sont les Mangemorts qui ont enlevé l’être aimé. Mais à chaque fois que tu frôles une feuille du bout des doigts, toutes les parcelles de ton corps s'hérissent. Choc électrique. Mensonges. 

Puis ça tombe. Les arrestations, enfin. Un à un, ils défilent devant tes yeux miséricordieux. Tu ne le reconnais pas, lui non plus. Personne. Personne. Ça résonne. Ça t’accable, ça te rend malade. Parce que l’assassin, parce que le coupable, tu le vois tous les jours dans ton foutu miroir. Ça t’apaise, ça te pèse. Ça te donne des relents, des relents d’espoir dans ton vomitoire. C’est cru, c’est charnu et corporel cette histoire sans sens. Absence d’abondance. 

Écrit en plusieurs fois, c’est froid. C’est devenu cruel. Autant pour elle, que pour moi, que pour toi. Le lecteur se perd entre tes doigts. Plume de merveille, tu restes assoupie. C’est pas joli, joli. Mais personne n’est parfait. Aujourd’hui, c’est cassé. Et l’échéance c’est dans pas longtemps. Tu n’as plus le temps. Tu accélères les choses. Tu la fais courir sur le dédale de glace qui explose. Tu l’as fait frapper son reflet en mille morceaux. Du sang qui coulent sur les phalanges, sur les dents, sur le cou. Alhena, j’aurais fait n’importe quoi pour toi. J’aurais fait n’importe quoi mais pas tout, tu vois. 

C’est pour ça que je lui donne la plume. Parce que je dois partir. Mais tu me retrouveras à la fin de l’histoire. D’une autre manière. D’une autre façon, là où n’existe plus aucune raison. Ne t’en fais pas, je ne te laisse pas tomber. Je serai là…

À jamais.


Elle se lève. Elle s’appuie sur la commode, ses pieds touchent le sol glacé. Quelqu’un bouge à ses côtés. Un corps chaud serré contre le sien. Un tendre baiser ici et là. Mais elle s’échappe. Elle s’évapore et se retrouve dans une des salles de bain. De l’eau sur le visage. Une douche, une préparation du matin. Une respiration, un souffle saccadé. Une eau bouillante. Sous l’eau, les larmes ne se voient pas, dit-on. Elles ne s’entendent pas non plus. Note d’espoir. Échappatoire. C’est juste un jour de plus entre l’enfer et le ciel avant qu’elle ne meure.

Tu sors de cette torpeur. 

La journée est bien partie. Tu te rends à Poudlard pour des tâches administratives pourries. La directrice, Kyara Blanchett, a besoin que tu viennes signer quelques papiers. Puis tu passes voir Luke au Ministère, s’il a eu des nouvelles sur le mystère. Toujours rien, mais tu la sens arriver, la fin. Ça s’enchaîne. Ça traîne. Tu vas à L’Occamy Doré, voir si tout se déroule en beauté. Tout va bien pour Célya, elle te renvoie chez toi. 

La nuit tombe, la lumière sombre. Bien tôt, trop tôt. Tu lances un Patronus à ton compagnon. Ça ne sent pas bon. Il y a quelque chose de bizarre, depuis que tu as mis les pieds dans la forêt rouge de ton Manoir. Quelque chose de malsain, qui annonce la fin. Et la lune est devenue rouge sang. Pourtant elle a toujours été blanche avant. Elle était la lumière de ton monde, celle qui te maintenait éveillée. Comme les étoiles te permettaient d’aimer. 

Doucement, tu avances. Le cœur qui tambourine dans ta poitrine. Comprime, inspire, expire. Tu marches sur les branches. Odeur de peur. Odeur de mort. Baguette en main, tu descends vers ton destin. Ton immense manoir, tu le traverses jusqu'à la pièce secrète. Est-ce que tu es prête ? 
Il est là. Il t’attend patiemment. Un sourire carnassier sur les dents. Ton fils, ton propre sang

Les rayons rouges de la lune vous éclairent. 

Dans cette grande pièce ronde. Un autel de marbre au centre. Autour, en cercle, des cercueils de pierre blanche. Les jeunes filles dorment paisiblement dedans. Dorment-elles ou sont-elles mortes ? Tes yeux cherchent ton enfant. Ils s’accrochent à une chevelure brune devant toi et tu voudrais te précipiter vers elle. Mais tes jambes sont crispées, elles ne bougent pas. Tu ne fais aucun pas. Il est juste là, à ses côtés et caresse son visage. Chose que tu aurais dû faire, toi. Échappée belle, horreur mortelle. Cœur qui a peur, explose aux quatre coins du globe. 

Il est l’heure de battre les cartes.

« Je t’attendais, depuis tellement de temps. J’attendais de pouvoir enfin, te parler en face à face. Pas seulement dans ta tête…

- Alors c’était bien toi.

- Tu m’as échappée en 1764. Cela m’a déçu… J’aurai voulu fusionner avec toi bien plus tôt. Mais il a fallu que mon pantin soit un loup-garou. Je me suis fait tuer avant de pouvoir toutes les kidnapper et de t’amener ici. Dis-moi, tu te souviens de ton ancienne vie ? 

- Je ne comprends pas. On ne vit qu’une fois. 

- Pas moi, pas toi Lucie… C’était ton prénom. Lucie. »

Lucie, Lucifer. On se tourne autour. Tu ne sais pas qui elle est. Enfin, tu ne t’en souviens plus. Tu n’es pas prête à accepter la chaleur, la froideur d’une autre dans ton corps. Tu ne veux pas sombrer. Mais il n’y a pas de magie, s’il n’y a pas de prophétie ou serait-ce de la poésie ? Tu ne veux pas tendre l’autre joue. Tu ne veux pas être le pantin d’un maudit. Au fond, depuis plus de trente ans, tu n’as jamais su qui étaient ces voix. Aujourd’hui elles aboient et te broient. Elles sont écorchées, consommées, recrachées. Elles ont pris ton passé, ton futur. Imposture.

« Tu as perdu ta langue ? Pourtant elle est si belle, ta langue de serpent. 

- Je…

- Je. Je. J’oubliais que c’est le seul mot que connaît la belle Alhena. Je. Je. Sais-tu dire autre chose ? Sais-tu faire plaisir aux autres. Ou as-tu passé le reste de ta vie à te servir des autres ? »

L’horloge tourne à l’envers. Il y a de la passion et des larmes. Il y a toi qui tombes à genoux. Il y a cette Horreur qui t’entoure qui devrait te relever. Et lui, il y a lui. Lui qui monte sur l’autel. Tend les bras à Satan sous les rayons de la lune rouge. Il s’abandonne. Il abandonne ton fils aux bras de la Bête. Fêlure. Rupture. Procédure. Ouverture. Danser avec le diable. Détestable. 

Mort où es-tu ? 
J’ai perdu, 
Ma vieille amie,
Sauve-moi de l’infamie.


Et le sang coule sur les murs. Baignons tous dedans qu’il rigole. Buvons-le, faisons-en donc un repas. Accompagné de chair et d’os humains. Prendras-tu les yeux en premier ? Dévorer l’âme des victimes. C’est ta spécialité. Ta partie préférée. Ricane, ricane. Il n’y a plus de lumière qui traverse la lucarne. Tu es seule sous le drap. 

Dans le jardin de Lucifer, tu rejettes la pomme. Tu sombreras.

« Tu es désinvolte. Éjectée en plein vol, je ne toucherai pas le sol. 

- Tu danseras, tu plieras. Tu vivras avec moi, pas d’autre choix. C’est ce qu’écrit la plume, sous ce clair de lune. Immortelle. C’est inconditionnel. »

Quand sonnera la cloche du temps
Et que la bête sera revenue d'antan
Sache que d'or et d'argent
Sera le Linceul de tes enfants
Si entre sentiments et désespoir
Tu ne prends pas la bonne trajectoire

Ça prend sens : On ne prend pas l’innocence. On la vole. 

La bête est votre voleur à vous trois. Tandis que tu tentais d’attraper les étoiles. Il était la lune et t’observait avec bonheur. Empoisonneur. Tu le lui craches à la gueule. Mais tu en oublies dans tout ça, qu’il s'est aussi immiscé dans ton fils. Et tes yeux se mettent à briller. À se tourner vers l’Animal et l’Horreur du mal. Enfant de luxure, belle mésaventure. 

« Maintenant, choisis, ma chérie. Lui et moi. Lui et moi, ou le monde. Car quand sonnera la cloche du temps. Et que la bête sera revenue d’antan. Sache que d'or et d’argent, sera le Linceul de tes enfants. Si entre sentiments et désespoir. Tu ne prends pas la bonne trajectoire. Le chaos sera roi. L’Apocalypse régnera. Et toi, couronnée par l'Horreur de tes choix. Tu sombreras… C’est ce que t’as dit la voyante ? C’est ce qu’elle est allée raconter aux journalistes. C’est celle qui répand la rumeur de la bête. Elle l’a fait pour toi, pour que tu sois au courant. Mais tu as ignoré ces appels. Elle est morte maintenant. Elle était une épine dans le pied. Je l’ai tuée pour toi… J’ai tué pour elle : ma reine»

Poignard levé. Enfant sacrifié. Lueurs rouges. Rayon de lune qui éclaire les douze. Treize êtres à vendre à Dieu, pour ressusciter l’Apocalypse sur terre et mer. Dans le royal sang bleu, dans la douleur de la mère.
Précipitation. Crépitation. Bataille funeste. Destin céleste. Capitulation. Décapitation. Liquidation. Abandon.
Corps à corps mortel sous les étoiles rouges.

C’est fini, qu’est-ce que tu éprouves ? 

Le corps mort de ton fils dans tes bras. Le sillon des larmes qui trace sa voie. Drapés d’or et d’argent, sont deux de tes enfants. La pièce est finie, le rideau est tiré. Pour le désespoir tu as sombré. Mourante la Bête en rit. Seulement tu as sauvé des vies. Ta fille en fait partie.

Peur insolente,
La vie est violente, 
La lune défaillante,
Et les étoiles comme toi, filantes.


Le démon est mort. Mais le bonheur avec lui s’évapore.

Mélodie morbide. Histoire de vie sordide. Tachée de sang. D’un mépris grinçant. Une déchéance pour toi. Pleurs et cris d’effroi. Rouge crépuscule. 

C’est l’Horreur en Majuscule.
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