La légende de la Bête
- Hors-RPG:
Les vacances d’été étaient arrivées avec une vitesse ahurissante, car les B.U.S.E. avaient fait passé le temps beaucoup plus rapidement qu’à l’ordinaire. J’ignorais encore si j’avais réussie ou non mes examens – les résultats allaient arriver que plus tard au courant de l’été, mais chose certaine, j’étais bien heureux que ce soit enfin derrière moi. J’avais l’impression que mes dernières semaines à Poudlard n’avaient été qu’étude et angoisse, sans compter le post de Préfet que j’avais obtenu dans ce même laps de temps et qui avait ajouté des responsabilités supplémentaires à la charge déjà considérable de travail qui m’avait pesé sur le dos. Les nombreux jours de congés à venir au manoir familial étaient donc plus que les bienvenues.
Sans grande surprise, M. et Mme. Harper ne seraient pas souvent présent – en raison de leur travail qui leur demandait beaucoup plus de temps qu’il n’en avait à accorder à leur propres enfants. Il en allait de même pour Thomas et Nathaniel, nos deux grand frère, qui débutait chacun une carrière importante. Ce serait donc principalement à moi et à ma jumelle, Merry, de prendre soin de notre plus jeune frère de 7 ans, Oliver. Ce dernier était toujours enfermé dans sa chambre lorsque je descendit voir où en était les préparatif du dîner – de délicieuse effluve m’étais parvenue en faisant crier mon ventre. Sur la table de la cuisine, une copie de la Gazette du Sorcier était ouverte à la page d’un article portant le nom de « La Bête du Géyaudran ». Mon regard s’accrocha un instant à l’article : « La liste des disparitions, dans le secteur de Londres, s’agrandit constamment. La Bête du Gévaudran serait-elle de retour et responsable de ces disparitions ? Le Ministère de la Magie refuse toutedois de croire en ce retour. «La Bête n’est qu’une légende basé sur aucun faits réelle que nous connaissons.» affirme le Ministre de la Magie. »
« Trystan, tu veux bien aller chercher Oliver s’il te plait ? Le dîner est prêt. »
La voix de Merry s’éleva près de la cuisinière où elle s’afférait à servir les assiettes.
« Nathaniel n’était pas supposé dîner avec nous ?
— Non, il nous a envoyé son hibou tout à l’heure, pour nous avertir qu’il rentrerait un peu plus tard aujourd’hui.
— De toute façon on est très bien capable de se débrouiller toute seul ici… »
Ma dernière phrase s’était d’avantage adressé à moi-même qu’à Merry qui n’entendit probablement que les deux premiers mots alors que je gravissais déjà les étages du manoir pour aller cogner à la porte de la chambre du benjamin de la famille.
« Oliver ! Criais-je en cognant au volet Sort c’est le temps de manger ! »
Un long silence ponctua la fin de ma phrase. Je cognai et criai un peu plus fort, mais toujours rien. À quoi il joue ?! Pourquoi il ne répond pas ?! L’inquiétude commençait à creuser un pli entre mes deux sourcils alors que j’entrais à présent dans la chambre. Oliver n’y était visiblement pas, mais une boite de carton fraichement déballé était posé sur son lit. L’image imprimé sur la boîte représentait un objet que je ne connaissait pas : une sorte de brique plat faisant de la lumière sur l’une de ses faces… ou un livret, sans page, avec la couverture qui s’illuminait. J’aurais mis la main dans un chaudron plein de pus de Bubobulb qu’il s’agissait là d’un objet Moldu. Sur l’emballage de la boîte, on pouvait y lire un mot griffonner à la hâte : « Rejoins-moi chez moi à 20h ce soir ! Emric. »
Emric… ce nom me disait quelque chose. Un dernier regard à l’objet étrange représenté sur la boîte me permis de faire remonter se souvenir à ma mémoire. Il y avait une semaine de cela, Oliver m’avait confier le secret comme quoi il avait un ami Moldu : un dénommé Emric. Bien sûr, j’étais le seul de la famille à le savoir, car c’était une chose très mal vue chez les Harper que de fréquenter les moldu. J’avais donc la certitude que c’était chez cet ami que mon petit frère avait disparu et par respect pour le secret qu’il m’avait partagé, il était hors de question que j’en parle à Merry. Je devais donc moi-même aller le chercher là bas et expliquer une histoire crédible pour expliquer qu’on a mis temps de temps à venir dîner.
Remontant à la course pour chercher ma baguette magique que j’avais laissé dans ma propre chambre — j’avais pas le droit de faire de la magie en dehors de Poudlard, mais il était hors de question que je sorte sans la porter sur moi par prudence, j’étais sorti discrètement par ma fenêtre en descendant en m’agrippant à la plante grimpante qui s’étendait sur la façade du manoir. C’était loin d’être la première fois que je sortais par là. J’avais ensuite remonté la rue à la course jusqu’à la maison du dénommé Emric. Encore essoufflé de ma course, je sonnai à la porte et attendis que les pas que j’entendais de l’autre côté, arrivent et ouvre la porte sur une dame souriante.
« Bonjour madame ! Vous n’auriez pas vu mon frère, Oliver Harper, par hasard ?
— Bien sûr que je l’ai vu. Les garçons sont parti marcher dans le quartier, Emric lui montre un nouveau jeu qu’il a installé dernièrement sur son portable. Il ne vous en a pas parlé ? C’est un vieux jeu qui est sorti il y a plusieurs années, au XI siècle il me semble. C’est fou ce qu’on peu faire avec la technologie, hein ?
— Oui, vous avez bien raison. En réalité je n’avais aucune idée de quoi elle parlait… Et vous savez ils sont allez où exactement ?
— Pas très loin d’ici, près du parc.
— D’accord, merci bien ! »
Le parc, il se trouvait à deux pattés de maison d’ici et j’y serais en moins d’une minute si je m’y remettais à la course. Mais je regrettais de plus en plus de ne pas avoir mon permis de transplanage par contre. Ça aurait été tellement plus simple et plus court aussi, puisque je commençais peu à peu à céder à l’inquiétude et la paranoïa que je sentais s’installer en moi. Et si Oliver et son ami Moldu étaient victime de cette fameuse légende dont parlaient les journaux sorciers en ce moment ? Après tout, je vinais tout juste de lire que les dernières disparitions avaient eu lieu non loin d’ici… Mais, ça n’avait aucun sens… Depuis quand j’étais aussi paranoïaque que ça ?! Les garçons devaient être à Londres en trin de jouer à un jeu sur leurs « portables », exactement comme la mère d’Emric semblait le croire. Elle ne paniquait bien pas elle, alors je n’avais aucune raison de paniquer. Mais elle connaissait rien de ces disparition aussi ne pu s’empêcher de dire une petite voix dans ma tête que je fis taire sur le champs en voyant la fontaine qui ornais le centre du parc se découper devant moi.
Arriver à l’entrée du parc, il n’y avait aucune trace d’Oliver ni d’Emric. Un peu plus loin, un groupe de 3 Moldus était assis près de la fontaine, tous le regard rivé sur leur écran de portable.
« Excusez-moi ? Vous n’auriez pas vu deux enfants d’environs cette taille, je plaçai ma main à la hauteur que devais avoir Oliver, par ici ? L’un deux a les cheveux châtain et devais avoir l’un de ces… portable lui aussi.
— Tu sais, pratiquement tout le monde on des portables… mais oui, il me semble bien que c’était eux. Ils nous ont demandé combien de Pokémon on avait attrapé.
— De quoi ?!
— Des Pokémons… on les trouve dans un vieux jeu. Ils apparaissent à certain endroit et il faut les capturer avec des Pokéballs. Ici il y a un Pokéstop tu vois ? Le moldu mon montra un point bleu sur la carte virtuelle qui s’affichai sur son portable.
— Heu… oui oui je vois… vous savez dans quel direction ils sont parti après ?
— Par là bas ! On a trouvé un Charizard dans la ruelle et on leur a dit où le trouver, car ils ne l’avaient jamais attrapé encore. »
Je ne pris pas le temps de demander ce qu’était un Charizard, ni ce que ça pouvait bien faire de le capturer, mais déjà je fonçais vers la ruelle que m’avait indiquée le moldu. Elle était vide. Tout comme la chambre d’Oliver avant elle, il n’y avait aucune trace de mon frère et de son ami. Le seul indice que j’avais, c’était un portable au sol avec la vitre craqué. Me penchant pour le ramasser, mon cœur s’arrêtant en y découvrant des tâches de sang et, tombé un peu plus loin, le collier que portait toujours le petit Harper au cou. J’entendis alors ma petite voix me dire : Voilà ! Je te l’avais bien dit ! C’est la Bête du Géyaudran !
Un cris strident retenti soudain d’une porte légèrement ouverte, un peu plus loin dans la ruelle. Je ne perdis pas de temps à la franchir pour y découvrir une pièce remplie d’ado et de jeunes enfants… Tous rassemblé au centre avec leur portable à la main. L’un d’eux s’écria alors :
« JE TE TIENS CHARIZARD !! »
Et je le reconnu comme étant nul autre qu’Oliver. Mon propre frère qui avait disparu comme tous les autre enfants près de lui et qui était captif de cette Bête du Géyaudran… Cette bête qui était nul autre que Pokémon Go !
FIN
Sans grande surprise, M. et Mme. Harper ne seraient pas souvent présent – en raison de leur travail qui leur demandait beaucoup plus de temps qu’il n’en avait à accorder à leur propres enfants. Il en allait de même pour Thomas et Nathaniel, nos deux grand frère, qui débutait chacun une carrière importante. Ce serait donc principalement à moi et à ma jumelle, Merry, de prendre soin de notre plus jeune frère de 7 ans, Oliver. Ce dernier était toujours enfermé dans sa chambre lorsque je descendit voir où en était les préparatif du dîner – de délicieuse effluve m’étais parvenue en faisant crier mon ventre. Sur la table de la cuisine, une copie de la Gazette du Sorcier était ouverte à la page d’un article portant le nom de « La Bête du Géyaudran ». Mon regard s’accrocha un instant à l’article : « La liste des disparitions, dans le secteur de Londres, s’agrandit constamment. La Bête du Gévaudran serait-elle de retour et responsable de ces disparitions ? Le Ministère de la Magie refuse toutedois de croire en ce retour. «La Bête n’est qu’une légende basé sur aucun faits réelle que nous connaissons.» affirme le Ministre de la Magie. »
« Trystan, tu veux bien aller chercher Oliver s’il te plait ? Le dîner est prêt. »
La voix de Merry s’éleva près de la cuisinière où elle s’afférait à servir les assiettes.
« Nathaniel n’était pas supposé dîner avec nous ?
— Non, il nous a envoyé son hibou tout à l’heure, pour nous avertir qu’il rentrerait un peu plus tard aujourd’hui.
— De toute façon on est très bien capable de se débrouiller toute seul ici… »
Ma dernière phrase s’était d’avantage adressé à moi-même qu’à Merry qui n’entendit probablement que les deux premiers mots alors que je gravissais déjà les étages du manoir pour aller cogner à la porte de la chambre du benjamin de la famille.
« Oliver ! Criais-je en cognant au volet Sort c’est le temps de manger ! »
Un long silence ponctua la fin de ma phrase. Je cognai et criai un peu plus fort, mais toujours rien. À quoi il joue ?! Pourquoi il ne répond pas ?! L’inquiétude commençait à creuser un pli entre mes deux sourcils alors que j’entrais à présent dans la chambre. Oliver n’y était visiblement pas, mais une boite de carton fraichement déballé était posé sur son lit. L’image imprimé sur la boîte représentait un objet que je ne connaissait pas : une sorte de brique plat faisant de la lumière sur l’une de ses faces… ou un livret, sans page, avec la couverture qui s’illuminait. J’aurais mis la main dans un chaudron plein de pus de Bubobulb qu’il s’agissait là d’un objet Moldu. Sur l’emballage de la boîte, on pouvait y lire un mot griffonner à la hâte : « Rejoins-moi chez moi à 20h ce soir ! Emric. »
Emric… ce nom me disait quelque chose. Un dernier regard à l’objet étrange représenté sur la boîte me permis de faire remonter se souvenir à ma mémoire. Il y avait une semaine de cela, Oliver m’avait confier le secret comme quoi il avait un ami Moldu : un dénommé Emric. Bien sûr, j’étais le seul de la famille à le savoir, car c’était une chose très mal vue chez les Harper que de fréquenter les moldu. J’avais donc la certitude que c’était chez cet ami que mon petit frère avait disparu et par respect pour le secret qu’il m’avait partagé, il était hors de question que j’en parle à Merry. Je devais donc moi-même aller le chercher là bas et expliquer une histoire crédible pour expliquer qu’on a mis temps de temps à venir dîner.
Remontant à la course pour chercher ma baguette magique que j’avais laissé dans ma propre chambre — j’avais pas le droit de faire de la magie en dehors de Poudlard, mais il était hors de question que je sorte sans la porter sur moi par prudence, j’étais sorti discrètement par ma fenêtre en descendant en m’agrippant à la plante grimpante qui s’étendait sur la façade du manoir. C’était loin d’être la première fois que je sortais par là. J’avais ensuite remonté la rue à la course jusqu’à la maison du dénommé Emric. Encore essoufflé de ma course, je sonnai à la porte et attendis que les pas que j’entendais de l’autre côté, arrivent et ouvre la porte sur une dame souriante.
« Bonjour madame ! Vous n’auriez pas vu mon frère, Oliver Harper, par hasard ?
— Bien sûr que je l’ai vu. Les garçons sont parti marcher dans le quartier, Emric lui montre un nouveau jeu qu’il a installé dernièrement sur son portable. Il ne vous en a pas parlé ? C’est un vieux jeu qui est sorti il y a plusieurs années, au XI siècle il me semble. C’est fou ce qu’on peu faire avec la technologie, hein ?
— Oui, vous avez bien raison. En réalité je n’avais aucune idée de quoi elle parlait… Et vous savez ils sont allez où exactement ?
— Pas très loin d’ici, près du parc.
— D’accord, merci bien ! »
Le parc, il se trouvait à deux pattés de maison d’ici et j’y serais en moins d’une minute si je m’y remettais à la course. Mais je regrettais de plus en plus de ne pas avoir mon permis de transplanage par contre. Ça aurait été tellement plus simple et plus court aussi, puisque je commençais peu à peu à céder à l’inquiétude et la paranoïa que je sentais s’installer en moi. Et si Oliver et son ami Moldu étaient victime de cette fameuse légende dont parlaient les journaux sorciers en ce moment ? Après tout, je vinais tout juste de lire que les dernières disparitions avaient eu lieu non loin d’ici… Mais, ça n’avait aucun sens… Depuis quand j’étais aussi paranoïaque que ça ?! Les garçons devaient être à Londres en trin de jouer à un jeu sur leurs « portables », exactement comme la mère d’Emric semblait le croire. Elle ne paniquait bien pas elle, alors je n’avais aucune raison de paniquer. Mais elle connaissait rien de ces disparition aussi ne pu s’empêcher de dire une petite voix dans ma tête que je fis taire sur le champs en voyant la fontaine qui ornais le centre du parc se découper devant moi.
Arriver à l’entrée du parc, il n’y avait aucune trace d’Oliver ni d’Emric. Un peu plus loin, un groupe de 3 Moldus était assis près de la fontaine, tous le regard rivé sur leur écran de portable.
« Excusez-moi ? Vous n’auriez pas vu deux enfants d’environs cette taille, je plaçai ma main à la hauteur que devais avoir Oliver, par ici ? L’un deux a les cheveux châtain et devais avoir l’un de ces… portable lui aussi.
— Tu sais, pratiquement tout le monde on des portables… mais oui, il me semble bien que c’était eux. Ils nous ont demandé combien de Pokémon on avait attrapé.
— De quoi ?!
— Des Pokémons… on les trouve dans un vieux jeu. Ils apparaissent à certain endroit et il faut les capturer avec des Pokéballs. Ici il y a un Pokéstop tu vois ? Le moldu mon montra un point bleu sur la carte virtuelle qui s’affichai sur son portable.
— Heu… oui oui je vois… vous savez dans quel direction ils sont parti après ?
— Par là bas ! On a trouvé un Charizard dans la ruelle et on leur a dit où le trouver, car ils ne l’avaient jamais attrapé encore. »
Je ne pris pas le temps de demander ce qu’était un Charizard, ni ce que ça pouvait bien faire de le capturer, mais déjà je fonçais vers la ruelle que m’avait indiquée le moldu. Elle était vide. Tout comme la chambre d’Oliver avant elle, il n’y avait aucune trace de mon frère et de son ami. Le seul indice que j’avais, c’était un portable au sol avec la vitre craqué. Me penchant pour le ramasser, mon cœur s’arrêtant en y découvrant des tâches de sang et, tombé un peu plus loin, le collier que portait toujours le petit Harper au cou. J’entendis alors ma petite voix me dire : Voilà ! Je te l’avais bien dit ! C’est la Bête du Géyaudran !
Un cris strident retenti soudain d’une porte légèrement ouverte, un peu plus loin dans la ruelle. Je ne perdis pas de temps à la franchir pour y découvrir une pièce remplie d’ado et de jeunes enfants… Tous rassemblé au centre avec leur portable à la main. L’un d’eux s’écria alors :
« JE TE TIENS CHARIZARD !! »
Et je le reconnu comme étant nul autre qu’Oliver. Mon propre frère qui avait disparu comme tous les autre enfants près de lui et qui était captif de cette Bête du Géyaudran… Cette bête qui était nul autre que Pokémon Go !
FIN
