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[Concours RPG] La légende de la Bête - Lydie Nouël
Lydie Nouël
Lydie Nouël
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Divination

Spécialité(s) : - Permis de Transplanage


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[Concours RPG] La légende de la Bête - Lydie Nouël
Lydie Nouël, le  Dim 31 Juil - 23:59



Tout est masque.


- Encore une, tu es sûre?


Lydie Nouël observa avec tendresse son premier enfant lui répondre par un hochement de tête fébrile.

- Mais laquelle? Voyons Clio, tu les connais déjà toute par cœur!

La fillette se mordit la lèvre inférieure, signe de nervosité. Culpabilisait-elle d'inciter sa mère à conter une énième histoire de la sorte? La pauvre n'y pouvait rien, elle aimait tant les histoires. Malgré le fait qu'elle soit déjà en première année à Poudlard, elle n'avait pu se résoudre à abandonner ses friandises qu'étaient pour elle les histoires que lui narrait sa mère.

- La Bête de Gévaudan?  osa-t-elle finalement proposer.

Elle scruta le visage de sa maman, attendant sa réaction. Celle-ci avait toujours sa longue chevelure rousse. Elle était maintenant plus proche de la trentaine que de la vingtaine, mais son visage ne le trahissait pas. Toujours ce nez en trompette, toujours ces tâches de rousseur et ces oreilles décollées. Lydie n'avait pas changé.

- Bon, d'accord, céda la jeune femme. Installe toi.

La jeune maman borda sa fille avant de s'asseoir sur le bord de son lit et de commencer son récit.

- Cette histoire, tu la connais déjà. Elle s'est passée il y a quelques centaines d'années, dans le pays de Gévaudan. Les habitants de cette contrée vivaient dans la peur quotidienne. En effet, les disparitions s’enchaînaient. L'on retrouvait parfois des corps déchiquetés. Tous étaient d'accord sur un point : l'auteur de ces actes n'avait rien d'humain. La légende de la Bête commença alors à s'immiscer dans les esprits des villageois. Ils craignaient qu'une créature s'invite dans le village, détruise leurs plantations, tuent les membres de leurs familles...

« Tu sais, ma puce, c'est de ce mythe qu'a été inspiré le jeu de Loup-Garou, tu y as joué en colonie de vacance l'année dernière. Et bien, c'était pareil. Car personne n'arrivait à se mettre d'accord sur l'identité de la Bête. Gros chien, Ours, Loup, Loup-Garou ou autre créature fantastique, les versions ne manquaient pas. Tu sais que les moldus ne manquent pas d'inspiration, dès qu'il s'agit d'expliquer ce qui relève de la magie.

Du jour au Lendemain, les disparitions cessèrent. Cela n'empêcha pourtant pas le mythe de se transmettre de génération en génération, principalement afin de dissuader les enfants de trop s'éloigner de chez eux. Car la Bête n'est qu'en hibernation, son réveil aura forcément lieu un jour, peut-être demain ou dans cent ans... Le principal c'est que toi, petite Clio, c'est que tu ne te retrouves pas sur son chemin. »


La jeune femme avait posé son index sur le bout du nez de sa fille. Celle-ci grimaça avant de croiser les bras et de froncer les sourcils, déçue.

- T'as fait plus vite que d'hab',  dit-elle, la moue boudeuse.

- Qu'est ce qui te fait dire que j'ai fini? rétorqua la mère Nouël en haussant un sourcil, amusée. La vérité, c'est que je ne t'ai jamais raconté le bonus de cette histoire. Oh non, je ne fais que commencer.

Curieuse d'en entendre plus, la fillette lui répondit par un sourcil interrogateur, expression similaire à celle qu'avait affiché la jeune mère quelques instants auparavant.  

- Bon, alors accroche-toi. Ce que je vais te raconter est vrai, je l'ai moi même vécu.

« C'était il y a quelques années de cela. Ta marraine Azénor et moi avions décidé de passer quelque temps dans le Midi. Moi pour ses paysages, elle pour renouer avec les origines de sa mère. Quoi qu’ayant des objectifs bien distincts, nous faisions la même chose : nous explorions. Nous avions chacune notre hippogriffe -tu sais ces créatures mi-cheval mi aigle- et nous traversions les vallées, au pas.

Une fois, on a osé sortir du sentier principal pour escalader un vieil éboulement rocheux. Au sommet de cette pente, il n'y avait plus que des champs à perte de vue, des bosquets ça et là, parfois d'énormes morceaux de pierre. Jaune, ocre, vert et kaki dominaient. C'était magnifique. Je t'y emmènerai un jour, si tu veux. »

- Même que ce jour là, je me suis retrouvée nez à nez avec un Sphinx du Laurier Rose!
 s'exclama la maman.

Sa fille eut la réaction attendue: yeux écarquillés, bouche entrouverte: elle comprenait l'enjeu de la situation. Elle avait lu tellement de livre sur les insectes qu'elle n'eut pas besoin de rappel pour visualiser la papillon dans son esprit: des ailes vertes foncées parsemées de nuances vertes claires à rose saumon, un camouflage feuille idéal.

-  Fait original: je l'avais confondu avec une feuille mutante. Il a prit son envol sous me yeux et je n'ai pu que le suivre. Sur une distance considérable que je n'ai réalisé que bien trop tard, j'ai poursuivi le papillon à dos d'hippogriffe, persuadée que ta marraine me suivait. Quelle fut alors ma surprise lorsque j'ai réalisé l'absence de celle-ci! Tu l'as connais, Azé, venant d'elle, sa disparition n'était probablement qu'une blague. Alors je l'ai cherchée, jouant le jeu, espérant la trouver derrière chaque rocher que j'inspectais. Les minutes passaient et je ne trouvais toujours rien. Décidant que la plaisanterie avait assez durée, j'ai alors lancé le sortilège révélateur de présence humaine. Sauf que j'étais seule.

Une idée avait un jour traversé l'esprit de la rouquine. Alors que celle-ci toisait son amie Azénor, les yeux dans les yeux, elle avait eu cette étrange impression de similitude, comme si elle était, en vérité, en train de se fixer dans un miroir. Aussi curieux que cela pouvait l'être, lorsque la née-moldue rompait la bataille de regard silencieuse, l'impression disparaissait. Ainsi en avait elle rapidement conclu que les deux amies avaient des yeux tout à fait semblables. Elles regardaient pareil. Avaient la même vision sur le monde. Une fois ce fait réalisé, elle n'avait tout simplement pas pu se quitter.

Voilà pourquoi, maintenant que son amie n'était plus là, Lydie se sentait incroyablement vide. C'était cliché mais il fallait l'admettre: elle avait l'impression d'avoir perdu une partie d'elle même. Car, dès la première fois qu'elles s'était rencontrées, Lydie avait su que Azénor ne la quitterait plus jamais. Elle avait été frappée par un détail en particulier: sa voix. Azénor distribuait, partageait, un cadeau, une grâce singulière qu'était le son de sa voix, mais aussi celui de son rire. Pourquoi la quitterait-elle maintenant? Ce ne serait pas sans raison. Et pourtant, sur le coup, la rouquine n'avait pas compris.

- J'étais seule et laissée dans l'incompréhension totale, frôlant la panique et la paranoïa. Et s'il lui était arrivée quelque chose? Ses blagues ne duraient jamais si longtemps, elle était forcément dans le pétrin, pour moi. J'ai vite rebroussé chemin. Malheureusement, j'ignorais totalement par quel chemin j'étais arrivée. En plus d'avoir perdue sa meilleure amie, ta maman s'était perdue elle même. Mais comme je te l'ai déjà raconté, je n'ai jamais eu un sens de l'orientation particulièrement développé. Même en septième année, j'arrivais encore à me perdre dans les couloirs de Poudlard.

« La seule solution était alors de suivre son instinct. Suivre son instinct pour retrouver sa route. Et c'est ce que j'ai fais, en pensant fort à Azénor. Imposant le galop à l'hippogriffe, je le laissais me guider et, parfois, lui imposait les directions à prendre. Ses sabots martelant le sol était le seul son qui venait perturber ceux de la nature. »
 

Bruits de feuilles agitées par le vent, chant de criquets ou d'oiseaux, plus rarement le bruit des hautes herbes froissées par un chevreuil de passage, Lydie s'en souvenait comme si c'était hier.

- Ah... soupira la rouquine. Je regrette d'avoir été trop angoissée pour apprécier pleinement cette ambiance. J'ai forcé mon animal transport à ralentir à l'approche d'un troupeau de moutons. J'étais arrivée au sommet d'une colline, les moutons y broutaient paisiblement, sans se soucier de l'arrivée des intrus. Réalisant la présence d'un homme, probablement un berger moldus, je me suis empressée de dissimuler la créature magique qui m'accompagnait. Par la suite, je n'ai pas hésité à aller à la rencontrer du vieil homme.

« Il était de dos et semblait observer quelque chose en contre-bas.  C'est à ce moment là que j'ai réalisé que la colline était beaucoup plus grande que je ne le pensais. Ainsi, suivant le regard de l'homme, un lac entra dans mon champ de vision. C'était comme si j'observais le lac de Poudlard depuis la tour d'astronomie du château. Sauf que ce lac là était beaucoup plus petit. En plus d'être de taille moyenne, il semblait dépendre d'un immense barrage, que je discernais sur ma droite. Le plus curieux était qu'il y avait une trentaine de personne sur les rives. J'ai alors demandé au berger ce qu'il se passait pour qu'il y ait un tel rassemblement. »

- L'homme, non surpris de ma présence, me répondit " Ils vident le lac, aujourd'hui",
dit Lydie d'une voix qui se voulait grave. Tu te demandes pourquoi des moldus voudraient vider l'eau d'un lac? Et bien, je me suis également posée la question. Semblerait-il que ce soit pour changer, l'eau, que le lac ne soit en rien naturel.... Ainsi, je me suis assise aux côtés du vieil homme et nous avons observé le lac se vider de façon silencieuse.

« Je n'oubliais pas Azénor, je la savais débrouillarde, elle s'était probablement perdue, rien de plus. Et puis, ce lac était bien trop intriguant. J'y ressentais quelque chose de ténébreux. L'eau, à mesure qu'elle baissait, dévoilait des résidus brunâtres étranges. Je suppose que cela devait être un mélange de boue, de caca de poisson ainsi que de feuilles mortes et autres végétaux. On distinguait parfaitement la limite entre la terre et ce qui avait été un peu plus tôt enseveli par les eaux.

Et, soudainement, j'ai aperçu un bloc de pierre rigoureusement assemblé. Quelques secondes passèrent et je fus à même d'affirmer que de l'eau obscure émergeait une cheminée. Bientôt, ce ne fût pas une mais bien plusieurs cheminée qui firent leur apparition. Troublée, je me suis empressée de demander des informations suplémentaire sur ce lac au vieil homme. Il s'est avéré qu'il y avait sous ce lac, à une dizaine de mettre de profondeur, un village. O bien ce qu'il en restait. Certains pans de mur s'étaient effondrés  avec le temps et l'usure de l'eau, d'autres bâtisses étaient intactes. C'était un vieil hameau.

Quelques heures ont passé avant que le lac ne se vide totalement. La petite foule s'était dissipée, ce qui me décida à aller observer les vestiges de plus près. Descendant un sentier escarpé, je me suis rapidement retrouvée sur ce qui, hier, avait été une rive. Bien qu'étant issue de la maison des braves, je ne me suis pas aventurée à descendre dans le nid du lac, je me contentais d'observer les restes, aux allures de village fantôme.

Soudainement, à travers un trou dans un mur abîmé, une figure fantomatique aux allures de loup s'éleva. Prise par l'ambiance mystique des lieux, je n'ai pas réfléchi plus d'une seconde avant de prendre mes jambes à mon cou et de remonter la pente abrupte vers le vieux berger. »

- Et le papillon?
l'interrompit Clio.

- Oublie le papillon chérie, c'est pas le plus important! Je venais d'être témoin d'un phénomène plus qu'étrange, je ne pensais plus au papillon du tout. Il s'avéra que l'homme sur la colline avait vu la même chose que moi. Je n'oublierai jamais ce qu'il m'a dit.

La rouquine se racla la gorge, prête à imiter la voix du berger.

- Cette bête là, je la vois dans mon esprit chaque fois qu'un d'mes moutons disparaît subitement. Dans l'coin, tout l'monde connait la légende. Voulez vous que je vous la raconte? imita Lydie avant de reprendre sa voix habituelle. Et c'est là qu'il m'a raconté cette histoire que tu connais déjà, ma chérie.

- C'est comme ça que tu as connu la Légende de Gévaudan?
demanda la fillette.

- Exactement. Je n'en avais jamais entendu parlé avant. A ce moment là, j'ai commencé à penser que cette bête s'en était prise à ta marraine Azé. J'étais prête à partir à sa recherche et à tuer la bête à main nue immédiatement. Sauf qu'après réflexion, j'ai vite réalisé que cette escapade nocturne ne pouvait que s'avérer inutile. La nuit tombait. La Bête avait l'avantage du terrain et de l'horaire. Même si Azé était saine et sauve, elle aurait sûrement dissimulé son corps à l'aide de divers sortilège, jamais je n'aurai pu la trouver. Alors, restant raisonnable, j'ai passé la nuit dans le chalet du berger.

« Tôt le matin, je me suis lancée à sa recherche. Cette fois-ci, j'ai dissimulé l'hippogriffe grâce à un charme complexe avant de survoler la région sur son dos. La vue du dessus était loin de la vue d'ensemble que j'avais espéré avoir. J'espérais retrouver ta marraine dans un endroit dégagés, ou même la croiser dans les cieux, mais je suis rentrée bredouille.

Ce soir là, une fois à terre, j'ai vu une nouvelle fois le loup fantomatique, à la lisière d'une forêt. Je me suis alors élancée à sa poursuite, brandissant ma baguette magique, sauf qu'il s'échappa. J'étais de plus en plus convaincue de l'existence de cette Bête dans la légende. Ma colère et ma haine ne faisait que croître. La Bête fit à nouveau son apparition, le deuxième jour de recherche, sauf que cette fois, j'étais prête. J'ai couru à nouveau dans sa direction, lui ai craché dessus avant de lui lancé un Stupéfix! »

- Alors!? Alors!!?
s'exclama la fillette qui buvait les paroles de sa mère.

- Alors j'avais lancé le sort dans le vide. Il n'y avait rien, sinon que du vide. Je commençais à perdre espoir, même si j'étais décidée à ne jamais abandonner et à retrouver ma meilleure amie, qu'elle soit vivante comme morte. La Bête telle que je l'avais vue était silencieuse, vicieuse et mystérieuse. Elle avait pu enlever Azénor sans que je ne m'en aperçoive, ou bien l'avait-elle attirée au fond d'un gouffre ou directement dans son antre. Les hypothèses ne manquaient pas, mes pensées filaient à une vitesse impressionnante.

- Comment tu l'as retrouvée, alors?
demanda Clio, impatiente.

- Figure toi qu'un matin j'ai fais ce que j'aurais déjà du faire le premier jour : j'ai essayé de rentrer en contact avec elle par patronus. J'ai envoyé mon renard et prié pour obtenir une réponse. Je ne sais pas comment j'y ai pensé que si tard. Toute la matinée, je l'ai cherchée, à pied. Je me suis aventurée dans la forêt près de laquelle le loup avait fait sa première apparition. Là, une racine m'a fait trébuchée et je suis tombée le nez dans la boue. Sauf que cette racine n'avait rien d'innocent. Elle commençait déjà s'enrouler autour de ma cheville. Je me suis débattue comme j'ai pu, mais ma baguette était tombée au cours de ma chute, hors de portée à quelques centimètre.

« J'ai soudainement eu l'impression d'être observée, toisée. J'étais impuissante, totalement vulnérable, et c'est le moment qu'a choisi la bête pour refaire surface. La gueule du loup fit son apparition entre deux troncs et elle s'approcha, lentement. Je n'osais même plus respirer. A quelques centimètre de moi, elle s'exprima. Oui, la Bête m'a parlé. Elle m'a parlé en prenant la voix que je connaissais et admirait, la voix de ta marraine. Comme j'avais été idiote, bête! Sur le moment, je n'ai pas pu retenir un rire nerveux. La Bête que je traquais depuis le début était en fait le Patronus d'Azénor qui tentait de me délivrer un message!

Je me suis instantanément jetée sur ma baguette, peut-importe si je me salissais, j'ai neutralisé le jeune de filet du diable avant de répondre à Azénor. La suite de l'histoire est beaucoup moins intéressante: on s'est donnée un point de rendez-vous, je lui ai sauté dans les bras. C'était bon de la savoir en sécurité. »

- Et la Bête maman?

- Dans cette histoire là, la Bête n'est autre que la bêtise humaine. On s'étaient mutuellement perdues, avec Azénor. J'ai sombré dans la paranoïa et la superstition sans m'en rendre compte. En tant qu'enfant sorcier, tu as déjà le pied dans un monde fantastique. La morale de l'histoire est qu'il faut que tu prennes garde à ne pas sombrer dans la psychose générale, que tu parviennes à garder la tête froide, à avoir une réflexion objective. Il ne faut surtout pas toujours croire ce que l'on te raconte ou ce que tu vois, car tout est masque.


Ce que Lydie Nouël ne raconta pas à sa fille ce soir là avant d'aller se coucher, c'est que, quelques jours après son retour en Angleterre, le vieil homme qui l'avait gentiment guidée, qui l'avait accueillie et nourrie, avait été retrouvé égorgé dans un fossé.

Lydie avait alors compris que la Bête était bien plus que la simple Bêtise humaine, elle était sa folie, sa folie meurtrière. L'homme est le seul qui puisse nuire à sa propre espèce sans but précis. La Bête était un homme. Elle était le tueur en série d'il y a des centaines d'années, elle était celui qui, par plaisir, avait égorgé un innocent berger. Elle était en nous. Et Lydie parvenait tout juste à la retenir, encore un peu, de s'exprimer.



J'ai donné mon LA à Azé et elle m'a elle même donné le sien. Aucun Patronus n'a été blessé ou maltraité pendant le tournage.
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 [Concours RPG] La légende de la Bête - Lydie Nouël


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