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[Concours RPG] La légende de la Bête - Lizzie Bennet
Lizzie Cojocaru
Lizzie Cojocaru
Personnel de Poudlard
Personnel de Poudlard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Manumagie (Niveau 1)
Loup-garou


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[Concours RPG] La légende de la Bête - Lizzie Bennet
Lizzie Cojocaru, le  Lun 1 Aoû - 0:00

LA Amnesius & Ashton & Evan

Ceux qui te connaissent un peu trop se souviennent peut-être de la passion développée entre 19 et 20 ans. Quand tu commençais à te faire grosse et que pourtant le seul poids te pesant s’appelait Ennui. Que pour le défier tu t’adonnais à la chasse aux bibliothèques moldues. Et aux substitutions discrètes de quelques mots. « Nous sommes au XXIIe après Jésus-Christ. Tout le monde magique est occupé par les Moldus. Tout ? Non ! Un petit groupuscule résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons d’Aurors britanniques des départements retranchés de Daitruirum, Leurum, Secretum, et Piaforhum. » Tu plantais subtilement des graines, par centaines, des brèches pouvant attirer l’oeil de qui voulait croire en la magie, ou du moins prêter une petite attention aux indices, aux portes. T’aurais bien filé une adresse de lieu magique, mais ils étaient capables de le détruire, ces moldus de m*rde, alors quand même pas. Bref. T’avais lu plein de livres moldus, de tous les formats. Plus encore que quand t’étais gamine et t’attachais véritablement aux vies de leurs personnages. Surtout les voleurs, avec Arsène Lupin pour fantasme absolu. 



Ce n’est pourtant pas ainsi que tu avais la première fois croisé le nom de la Bête. Non. Ce n’était dans l’ennui juvénile ou politique. C’était pire encore. Tu l’avais rencontré dans l’un de tes moments les plus proches des émotions humaines jugées normales. Car ces lignes ne se situent pas en l'an 21** mais en 21**+4. Autrement dit : tes /SPOILER ALERT/ jumeaux soufflaient beaucoup trop de bougies, sans qu’on sache trop par quel miracle ils survivaient à leur mère. Et toi, toi tu t’empâtais dans le sentimentalisme dégoulinant. Ils avaient ouvert une faille en toi. Une faille qu’eux seuls connaissaient. La faille maternelle. Alors non, tu ne t’extasiais pas en public devant les derniers modèles de poussette, la qualité des carottes du marché pour les petits pots que tu leur faisais par stocks de deux semaines. Non. Mais en cachette, quand il n’y avait qu’eux et toi, tu t’engouffrais dans les affres des gouzigouzis, et il ne fallait pas te voir un livre en main. Car alors tu finissais presque habitée par les mots. Les voix écrites entre les lettres résonnaient dans ton esprit avec une telle précision que ton regard éborgné redoublait de vivacité. Et leurs doigts vers tes joues dressés dévoilaient l’autre toi. C’était un toi ne pouvant être connu sans te -les- mettre en danger. Qui quand il s’exprimait transcendait l’air d’énergie lumineuse. Une part de luciole sommeillait sous le monstre. Quoique. Fallait pas abuser, tu leurs lisais que des histoires un peu glauques, mais sinon, comment la jouer avec passion ? Bref. C’est en leur cherchant un nouveau sujet sur lequel cauchemarder que tu avais commencé tes fouilles sur la Bête. sans savoir qu’elles te deviendraient utiles par la suite.

La Bête, que tu avais aimé la leur jouer ! A ta manière, bien évidemment. Car se profilait toujours la morale lizziesque : ou, pour être plus explicite, Scooby-Doo-dienne. A savoir : le méchant n’était pas le personnage un peu sombre et louche que la société accusait, mais le moldu trop gourmand de technologies qui avait encore façonné une arnaque indétectable, sauf intelligence chronique. Ode à la haine des moldus, et au boulot cérébral. Planter la graine du futur. Enfin. La graine. C’était compliqué, il n’y avait une graine mais cents, et toujours tu t’embrouillais, à vouloir transmettre trop de choses alors qu’ils ne retenaient rien plus de 12 heures. En vrai, cette haine importait moins que la chanson du soir bonsoir :
« Une porte s’ouvre sur de nouveaux débuts
Et ton âme fouille la jusqu’à te sentir perdu :
Au doute et à l’imaginaire
Dévoue ton inventaire.
Rien hier n’est facile
Rien demain n’est vrai !
Le seul auquel être docile
Est ton toi épris d’essai.
Aujourd’hui est ta seule essence
A toi d’y donner sens. »


Et toujours recommencer, sourire imbécile aux lèvres. Pas les laisser s’endormir sans crise de rire. Nulle journée sans joie ne méritait d’être vécue. (NDLR : Ouep, quinze kilos de chair et c’est fait, la meuf est défigurée. Pas physiquement, ça la vie s’en était chargée, mais émotionnellement.) Par chance, comme les autres tendaient aussi à s’amouracher de ses gosses, tu pouvais réagir par opposition, te ressaisir des masques. Sans t’apercevoir qu’en toi aussi, la graine était plantée.

Tu aurais dû te méfier. Tu savais pourtant que dès que tu commençais à t’attacher à quelqu’un, il finissait par t’être dérobé. Kitty. Jane. Mary. Liam. Ça n’avait pas manqué. Tu rentrais de la Boutique d’Accessoires de Magie Noire. Allais chercher tes gosses chez Amnesius. Me demandez pas pourquoi. C’était compliqué. Et là.

Trou
blanc


Il les avait pas.

Quelque chose était arrivé. La Lizzie Sauvage passait en mode agressive. Baguette pointée sur sa gorge. Ça pulsait vite. Très vite. Le coeur qui bat droit dans les tempes, plus fort encore que quand il tambourine dans l’esprit d’une gamine collée au torse de l’être aimé en secret. Quelque chose de plus piquant ; la violence dans la pluie. « TU LEUR AS FAIT QUOI, BÂTARD ? » Et le rappel. On était lundi, certes ! Mais lundi de pleine lune. Donc c’était pas Amnesius mais Ashton qui les gardait. Oh shit. Tu t’excusais pas non plus, il te devait toujours un oeil. Mais tu courrais en sens inverse. P*tain. T’avais hâte de les revoir. Pop d’un côté. Pop de l’autre. Tu tambourinais pas sur la porte non plus. T’étais Lizzie f*cking Bennet. Mais tes yeux criaient l’impatience. 
Ils avaient sans doute raison. Quelque chose dans la moue de Parker clochait.
- On est d’accord que y en avait deux ?

- Joue pas à ça p'tit c*n. Mais dans son regard comme une absence. Une pulsation déshabitée. Une... incompréhension ?

Tout
s’arrête
ou plutôt non c’est l’inverse
tout se répète
à des volumes différents
des départs différents
sa voix grésille
et là c’est pas la baguette
mais le poing
qui se colle
pour promettre
l’absence de lendemain


- Ashton Isaac Parker. D’où vient ton urgence de mourir ?

Il grimaça. Gêné. Comme s’il avait cru qu’un trait d’humour adoucirait la bête. Avait-il pressenti qu’une telle folie déformerait ton visage ? Ou espéré que tu serais d’une relative indifférente ? Problème des masques. Il était parfois difficile de savoir comment ils étaient perçus.
Sans doute tenait-il un rien à ses co*illes, car il te détailla l’enjeu. La voix un rien empressée. Quoique trop plein d’un recul qui te donnait envie de le buter. Calme. Calme. Si tu le tues, tu sauras rien. Respire. Hmpf.
Ça tenait en peu de mots. Un kiwicot de trop. Des cris. Une silhouette massive. Des griffes. Un seul gamin. Ça tenait en peu de mots. Et pourtant, toi t’en voulais tellement plus. Du détail. Tout ce dont il se rappelait. Fais un effort, rappelle toi, conn*rd ! Me laisse pas comme ça dans le noir. Et dans le même temps, tu voulais qu’il abrège, que les mots s’affaissent, au profit de l’action. Le récit se clôtura sur un regard ambigu. Il peinait peut-être à juger du rôle qu’il avait à tenir. « Tu v- » L’envie de lui demander de l’aide. Un truc pas commun, pourtant, pour toi. Envie de t’abaisser à ça. Avec le partenaire le plus improbable de conner*es. « Tu- » Et une incapacité à le formuler. Vous étiez partenaires d’expériences, de crimes, de purgation, mais pour le quotient émotionnel du Parker étant encore indécelable, il y avait une mise à nue intolérable. T'avais besoin de lui. Il avait vu, de ses yeux d'adulte, il savait, il- le problème n'étais lui mais toi. Toute tiraillée que tu étais, la confiance que tu avais en l'être humain était depuis le temps gelée. Tu hochas la tête. Et demandas simplement. « Garde Rain. La lâche pas des yeux. » T'étais pourtant comme figée. Incapable de partir. De quitter son regard d'enfant perdue.

Était-ce le retour du « karma is a biche » ? Un coup du hasard ? Une vengeance ? Tant d’être pouvaient vouloir ta souffrance. Tant pouvaient suspecter que la maternité était la parcelle d’innocence et d’amour qu’il te restait. Tu aurais voulu partir, là, tout de suite, avant que Laguz -ta baguette- commence à péter ses étincelles. Ce fut un échec fulgurant. Des flammèches grises, fumées en voix d’extinction, s’échappèrent de ta baguette. Comme une seconde bouche, qui trahissait tes soupirs et tes craintes et tes- Rain comprenait. Et tu te haïssais de l’exposer à l’image d’une mère instable. Et si faible. Incapable de cerner le fil rouge de l’histoire. De sauver son jumeau. Quatre ans. Sans doute si effrayé pour l’heure. Et encore, c’était en admettant qu’il était encore vivant. Un grognement-gémissement-son à demi humain déforma tes dents. « Echo. » La petite, à la chevelure si parfaitement symétrique à celle de son père, trébucha jusqu’à toi. S’agrippa à tes mains. Allons donc.

Elle croyait encore que tu étais capable de quoique ce soit ? Oh pire. Elle voulait te consoler. Quel parent est assez nul pour avoir besoin du soutien émotionnel d’un enfant ? T’es une m*rde, Lizzie, t’es la pire des m*rdes. T’aurais jamais dû naître. Et jamais les faire naître. Visualisais-tu les dangers auxquels tu les exposais, dans ce monde si impur, si clairsemé de périls ? T’étais une s*l*pe et une égoïste. Moins qu’une poussière. Pression maladroite et intensifiée. Tu t’accroupissais, lui baisais le front. « Echo va rentrer à la maison. » « Non, Maman. C’était la Bête. » Elle tremblait. « La Bête du Gué- du Gau- du Guévaudon- » Tu n’eus pas la force de la corriger. « La Bête n’existe pas, luciole. » « Je l’ai- » sa main toute moite vous foutait l’envie de l’étreindre à jamais « je l’ai vue, Maman. La Bête a pris Echo. La Bête va manger Echo. » Elle ne comprenait pas. Toutes ces peurs que tu lui avais insufflé, elles allaient la consumer. Il fallait retrouver Echo. Ou les deux seraient perdus. « Décris moi la Bête. » « Elle avait... elle avait une tête de loup. Pis pas de cou. Et beaucoup de poils là. Elle montrait son torse. Tu voyais tout l'effort que cette description lui coûtait. Grande. Comme ça. »  Et même en mimant le Diable, elle rendait le sourire. « Se tenait debout. »  C’est là qu’un flash te vint. Chercher un moldu doué en technologies dans l’heure, c’était le plan suicide. En revanche, admettre que ton histoire soit erronée, et qu’un sorcier un rien sombre soit responsable, réduisait les options. Non que les sorciers soient dominés par la lumière. Mais tu en connaissais un, un qui aurait pu en vouloir plus que les autres à ta progéniture. Un qui avait été ton amant, peut-être même ton amour, un temps. Evan. « Parker. Protège-la. Je connais peut-être le responsable. N’ouvre à personne, pas même moi, tant qu’Echo n’est pas sur le seuil de chez toi. » Hors de question de revoir Rain sans avoir son frère dans tes bras. Si tu ne le trouvais, tu devais disparaître. Tu misas sur le seul refuge que vous ayez de plus ou moins commun. Priant pour qu’il y soit. Cette forêt où la première fois, vos corps s’étaient cherchés. Et l’écho de ton coeur brouillait presque tes repères. Un craquement de feuille sut l’interrompre. Il avait repris forme humaine.

- Tu es venue.
Etait-ce un soulagement que tu lisais sur son visage ?
- Tu as mon fils.
Définitive et dure. Il répondit sans attendre, ouvrant à l'inverse tous les possibles.
- Il aurait dû être le nôtre. Panique. Panique, car oui il l'est pas, oui tu l'avais trompé, oui plus qu'une fois, oui tu es mauvaise, mais rien n'aurait pu rendre Echo meilleur que ce qu'il était. Echo était ton fils. Ta voix prit un adoucissement inhabituel, comme on amadouerait un animal pour l'attirer à soi. Regagner sa confiance, le frémissement d'un instant.
- N’attends plus des autres que ce qu’ils ont à te donner, ou tu seras toujours déçu.
- La ferme. Je t’ai aimée... Des mots familiers entre ses lèvres. Entendus, oui, compris, sans doute jamais. Dépossédés de leur valeur par ce biais. Qui en prenaient une toute autre en cet instant. Et tu m’as brisé. L’affection pitoyable que tu lui portes en fait le meilleur candidat. Jamais il n'avait paru si imposant, si distant, si autre. Son regard crissait comme une porte que l'on ferme à regret. Donc l'on boit la clef.
- Si tu m’as aimée, ne le touche pas. Retour, retour, au corps chétif, celui qui se griffait, qui avait peur. Que t'avais renié, remanié. Qui s'imposait. Tu étais faible, et n'avais su le cacher. Ses mots sonnèrent avant de sortir de ses lèvres, et pourtant, tu t'essayas à les refouler.
- Alors tue le pour moi. Tue le, et l'autre sera sauve. Il ne te lâchait des yeux. Le prédateur et sa proie. La gueule serrée sur ton cou. Violence que tu te refuses à comprendre.

BUG. PSYCHO BUG. PSYCHO SMOKE FIRE BUG (Dumbledore).

C’était pas possible. Oh, cruel, tu l’avais connu tel quel. Aimé tel quel. Une vie pour une autre. C’était presque un cadeau. S’il l’avait fait à un autre. Mais toi, toi il te connaissait. Toi il t’avait aimée. Peut-être était-ce aussi pourquoi il avait si besoin de te détruire. De ramener ton âme aux cendres. Tu n’avais le droit de renaître loin de lui ; là était sa loi première de l’amour. A vos joies conjointes devaient succéder vos souffrances mutuelles. Mutuellement infligées. Était-ce mieux si tu t’exécutais ? Peut-être. Car enfin tu porterais seule le fardeau d’avoir détruit ton seul espoir. Ta rage serait concentrée sur ta personne, tu oublierais de le haïr. Il s’effacerait hors de ta vie. Et puis, ça te donnait l’accès sur le moyen de sa mort. La Bête était plus intelligente que jamais. Si ce n’était son premier meurtre, tu semblais être responsable d’une recrudescence de violence. Il fallait maitriser, adoucir, celle qui toucherait la chair de ta chair. Même si ce faisant tu détruisais, plus que jamais, les onces d’espérance que leur innocence avait fait germé entre tes ronces émotionnelles. Tu abaissas ta baguette. « Echo, je t’aime. » Des mots que tu n'avais jamais prononcés, toi. Cette fois, c’est toi qui filais à la recherche désespérée d’une main potelée. Un filet salé embuant tes cils. Tu voulus le contenir, pour ne pas lui donner le loisir de contempler ta souffrance. Tu espérais qu’Echo le prenne pour du soulagement à l’idée de le retrouver. Qu’il n’aie compris. Tu soufflas un #Anesthesia pour minimiser sa conscience de la fin, et un #Avada Kedavra s’y coupla.
Tu ne sus trop ce qu’il advint d’Evan.
Tu tins longtemps le cadavre de ton fils.

De son coeur nul écho.
Il eut pour linceul tes larmes.
Sans savoir que tu étais morte avec lui.
Et ce silence, plus oppressant encore que son absence.

D’Elizabeth à Lizzie. De Lizzie à L. De L à .
Humanité avec lui contractée.
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