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[Concours RPG Noël] Mystère à Ilvermorny - Azénor Philaester
Azénor Philaester
Azénor Philaester
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Pas de matière optionnelle

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Animagus : Coyote
Legilimens
Manumagie (Niveau 2)


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[Concours RPG Noël] Mystère à Ilvermorny - Azénor Philaester
Azénor Philaester, le  Ven 23 Déc - 2:06

Si j’avais su j’aurais pas venu



On avait tellement hâte. Même si tous un peu partagés à l’idée de tout quitter pour un mois. Mais personnellement, j’avais toujours voulu visiter l’Amérique. Je me souviens n’avoir pas pu fermer l’œil de la nuit, avec Lydie, dans le dortoir, on imaginait toutes les possibilités. Ce qu’on allait faire, ce qu’on allait découvrir. On s’inventait des histoires, sans jamais sans lasser.
Le lendemain matin arriva finalement plus vite que prévu et on partit en bateau, vers de nouveaux horizons que je n’avais encore jamais exploré. On allait à Ilvermorny. La célèbre école de magie si situant en Amérique. J’avais beaucoup entendu parler de cette école, ne serait-ce que dans les livres ou par certains élèves y étant déjà allés.
Le trajet ne fut pas très long, du moins c’est comme cela que je l’ai ressenti. On avait tous apportés des Chocogrenouilles, des Dragées surprises de Bertie Crochue et tout plein d’autres confiseries. On avait tous hâte d’enfin arriver à bon port. L’excitation me donnait chaud. J’enlevai les vêtements superflus, mon écharpe, mon pull.
L’accueil fut grandiose. Les Américains nous accueillirent sous des cris et des applaudissements, cela faisait chaud au cœur. Je m’arrêtai quelques instants devant l’arbre contenant la baguette de Salazar Serpentard. Un pincement piégea mon cœur. Un des fondateurs de mon école ; l’air de rien. J’aurais aimé la toucher, mais je ne voulais pas attirer l’attention. Avec peine j’enlevai mon regard du joyau. Je continuai alors mon chemin vers le château, sans m’apercevoir que j’avais laissé tomber mon écharpe rouge et or près de l’arbre. Si j’avais su…

Très vite, on a pu apercevoir les deux fameuses statues de marbre en l’honneur d’Isolt et de James. On a dû attendre un peu et écouter le speech du Directeur d’Ilvermornyy, au sujet de la répartition, du fonctionnement de l’école… Mais j’avais déjà tout lu. Le discours terminé, on est ensuite rentré dans l’enceint du château, plus précisément dans le hall circulaire ornée d’une coupole de verre. La vue m’impressionnait. Je voyais enfin les sculptures de bois représentant les quatre maisons d’Ilvermorny : le Serpent cornu, la panthère Womatou, l’Oiseau-tonnerre et le Puckwoodgenie. Je n’avais pas spécialement de préférence quant à la maison dans laquelle j’allais être répartie. Tous les élèves de l’école nous observaient du haut du balcon. Le silence régna au moment où débuta la répartition. Mes camarades de sixième année et moi-même devions chacun notre tour s’aventurer sur le nœud gordien gravé sur le sol de pierre. Lydie fut vite répartie chez l’Oiseau-tonnerre qui battait des ailes pour elle. Et puis vint mon tour. Ce souvenir restera à jamais en moi. Peut-être moins fort que ma propre répartition à Poudlard, mais j’étais très émue. Et enchantée à l’idée de faire un peu partie d’Ilvermorny. Je m’avançai donc, sous les regards de tous les élèves présents dans le hall, puis m’arrêtai sur le nœud gravé au sol. Je fermai les yeux un instant. Je me remémorai le stress de la répartition il y a cinq ans, sous le Choixpeau. Je me souviens de l’adrénaline, de la boule au ventre, de l’excitation, des regards portés sur moi. Gryffondor. Exactement ce que j’imaginais. Et je revins à moi. J’ouvris les yeux et attendis qu’une des quatre sculptures se manifestent. Dans mon souvenir, l’attente fut longue. Mais quand j’y pense, c’était dans ma tête. C’est sans regret que le cristal serti coincé dans le front du Serpent Cornu s’illumina. Mais quelques secondes après, le Womatou se mit à rugir. Un petit pincement me vint quand je vis que l’Oiseau-tonnerre ne s’était pas manifesté. « Je la verrai en dehors des cours, ma Lydie ».  C’était alors à moi de prendre une décision. L’esprit et le corps se présentaient à moi. L’inconnu m’inspira. Je décidai alors de m’aventurer du côté du Serpent cornu. Une acclamation retentit du haut du hall. Je lâchai un léger sourire à Lydie qui me regardait partir son côté opposé.

Il restait quelques élèves à passer. Une petite dizaine. On entendait le Womatou rugir, l’Oiseau battre des ailes et le Puckwoodgenie lever sa flèche. Très vite, la répartition toucha à sa fin. On nous a dit de nous diriger vers une Grande Salle où un festin avait été préparé en notre honneur. Je m’assis donc à la table de Serpents cornus. Un silence s’installa. Je n’avais jamais écouté un silence pareil. Si pur. Si confortable. Le discours du Directeur de l’école vint, nous souhaitant encore une fois la bienvenue, entre autres. Et puis le banquet commença.
Je fis connaissance avec mes voisins de table. Leur accent américain, leur façon de ne pas prononcer les T… Cela me faisait craquer. J’adorais être là-bas. Manger à leur table. Écouter leur histoire. Une fille nommée Meryl me proposa de traîner avec elle pour la soirée, de me faire visiter le château et les recoins. J’avais hâte de découvrir les petits secrets des lieux.
Mais tout ne s’est pas passé comme prévu.

Un bruit sourd retentit depuis le hall. Un homme criait des injures et semblait hurler à la mort. Des cris, des regards ronds. Tout le monde se précipita hors du château. Au début, je me souviens avoir été surprise, que les élèves se lèvent sans permission. Mais j’ai suivis le mouvement. Je me suis retrouvée dehors avec mes camarades et les adultes travaillant à Ilvermorny. Je ne voyais rien avec toute cette foule. Mais des bruits courraient. La baguette de Salazar Serpentard avait disparue. Au début, je n’y croyais pas. Impossible. Indécrochable. Mais plus d’arbre. Il avait disparu ! Je croyais à un mauvais rêve. J’ai même pensé à un moment, que je m’étais finalement assoupie la veille du départ, et que tout cela n’était que fruit de mon imagination. Mais à l’entente de mon nom, je compris que tout était bel et bien réel. Les regards se jetèrent sur moi. On me fraya un chemin parmi le dédale. Mon nom retentit encore une fois dans mes oreilles. A ce moment-là, je n’entendais plus rien, ne voyais que trouble. Je tremblais comme une feuille d’automne toujours accrochée à un arbre frêle. Pourquoi moi. Parmi les centaines d’élèves ici présents, pourquoi moi. J’avançai. Lentement. En silence, les regards plongés sur moi. Je levai la tête. Le Directeur d’Ilvermorny m’attendait près de l’arbre disparu.
Il était vieux. Cheveux gris. Une barbe de quelques jours, toute aussi grise. Replet, un gros ventre et des lunettes rondes. Il me regardait d’un regard que je n’arrivais pas à discerner comme étant colère ou admiration. Et il avait cette sorte de sourire au coin des lèvres. Comme si malgré tout, il était réjoui. Sans doute un peu des deux ; Même si la colère prônait. On m’accusait alors d’avoir volé la baguette. La baguette de Salazar Serpentard. Ce n’était pas l’envie qui manquait mais jamais, jamais je n’aurais fait une chose pareille.

Je mis ma main dans mes cheveux. Je n’entendis plus rien. Les lèvres bougeaient. Les yeux grondaient. C’était comme si je vivais au ralentit. Je n’osais imaginer la déception des autres. La honte de mon école. La colère de uns, le mépris des autres. Un homme me prit par les épaules, me secoua. Ses lèvres me menaçaient mais mes oreilles n’entendaient rien. Pas un mot. Un monde parallèle, c’était ça. Les larmes montèrent, mais je ne pouvais rien dire. Aucun mot ne sortit de ma bouche qui n’attendait qu’à se défendre. Je devais me calmer. Et puis on m’apporta mon écharpe tombée de mon sac quelques heures auparavant. Je tombai des nues. J’étais accusée d’avoir volée la baguette de Salazar Serpentard à cause d’une faute d’inattention.
La rage et l’espoir de justice me sauvèrent. J’articulai  sur mes lèvres sèchent que je n’y étais pour rien dans toute cette histoire. Cinq fois. Dix fois. Personne ne me crut. Je crois même que personne ne m’écoutais. Je ne m’entais même pas crier. L’homme me fouillait, de fond en comble. Je fermai les yeux, je laissais le temps se faire, c’t’enfer.
Le son revint. Le silence résonna en mal de tête. Certains professeurs étaient partis fouiller mes affaires. Les élèves me regardaient comme si j’étais bel et bien coupable. Je me pinçais les lèvres, pleurant à chaudes larmes. On me traitait de menteuse. De lâche. Pendant quelques temps, j’ai connu le sentiment d’être détestée. Il fallait que cela cesse. Il fallait qu’ils me croient. Mais c’était facile pour eux. Un malheur arrive, alors on désigne un coupable. C’est bien plus facile à supporter, quand il y a quelqu’un à blâmer.
Je devais faire quelque chose. Prendre en main la situation. Que les gens comprennent et arrête d’être borné. Je devais prouver mon innocence en trouvant le coupable. Agir pour s’en sortir.

Je me décidais alors à contrer les contours. Oublier le futile. S’intéresser à l‘essentiel. J’enlevais dans mon esprit les injures et remarques d’autrui. Le Directeur, assis à une table se situant près du hall, était déjà en train de rédiger une lettre m’accusant d’avoir voler délibérément la fameuse baguette. Apparemment, ne pas l’avoir trouvée dans mes affaires ne suffisait pas à me rendre innocente.  Ils devaient penser que j’avais une sorte de complice quelconque. Je m’approchai du Directeur. Il tourna la tête au moment où je commençai ma phrase. Je lui suppliai de me croire innocente, mais il ne voulait rien entendre. Une idée de vint alors. Il fallait administrer du Véritasérum à tous les suspects potentiels ; en commençant par moi-même. Il mit quelques longs instants pour se décider mais il n’avait d’autre choix que d’accepter…Après tout, c’était son devoir.
Je fus donc la première à passer à l’interrogatoire. Heureusement pour moi, Ilvernormy détenait en son sein une quantité incroyable de Véritasérum. De quoi extirper les pires secrets de plusieurs bonnes centaines d’élèves.
J’avalai le sérum, à la vue de tout le monde, encore une fois. Et puis le Directeur lui-même me demanda « Avez-vous oui ou non volé la baguette de Salazar Serpentard ». Le silence régnait dans les lieux et mon « Non » d’une voix rauque et sévère résonna dans tout le hall. Je semblais être la seule rassurée mais finalement, certains amis vinrent me serrer dans leur bras ; à la bonne heure. J’étais libérée, mais pas tout à fait. Le coupable restait encore à trouver.

Certains élèves de Poudlard légèrement perdus de vue et en queue de peloton lors de notre arrivée durent à leur tour ingurgiter quelques gouttes de Véritasérum.
La nuit tomba. Les interrogatoires avaient été longs. Mais aucun coupable à l’horizon. Le fait que j’étais disculpée m’autorisa quelques sourires et excuses, de quoi me remonter le moral.
C’est alors qu’une idée me vint à l’esprit. Le Directeur… Il n’avait pas pris la peine d’attendre confirmation qu’il m’avait tout de suite et à la vue de tous, définie comme responsable. Et puis son sourire mesquin… Ce long moment à attendre son accord quant au Véritasérum. Cette détresse dans ses yeux lorsque plus aucun coupable n’avait été déterminé. Je pris alors une des décisions les plus dangereuses de ma vie. Un groupe d’élèves bruyant attirait l’attention, alors je m’en servis pour voler discrètement une dose de Véritasérum. Le Directeur, affalé sur la même table qui n’était pas son bureau, fit mine de se lever. Tout de suite, j’accourus, lui disant de rester là, que j’allais lui apporter un verre de jus de Citrouille. Étonné, il accepta. Et heureusement. Je versai dans le vers de jus la totalité de la dose de Véritasérum. A l’aide de ma baguette magique et d’un sort d’amplificateur de voix appris il y a peu dans un cours de sortilèges, je demandai à la foule de venir près de moi. Je dû retenter plusieurs l’expérience, et avec plus d’autorité pour qu’enfin on m’écoute. Finalement le monde s’approcha, et son verre à la main, le Directeur avait déjà commencé à boire. Devant les regards interloqués de tous, je demandai alors à l’homme qui me faisait face, par mesure de précaution : « Avez-vous oui ou non, volé la baguette de Salazar Serpentard ? ». Je savais que je risquai gros. Un professeur m’attrapa l’épaule à peine mes mots terminés. Les regards étaient effarés et des cris de stupéfaction retentirent. Le Directeur avait répondu « oui » glacial.

On retrouva la baguette dans un tiroir sous clé du bureau du Directeur. Sans doute la raison pour laquelle il ne s’y était plus installé, histoire de ne pas éveiller de soupçon. Il avoua, toujours sous le charme du Véritasérum, qu’il avait réussi à détrôner l’arbre grâce à un puisant sortilège d’explosion. Moi qui m'attendais à de la puissante magie noire... Étrange que personne n'ait réussit à l'extraire auparavant. Peut-être était-elle devenue top usée trop vieille...
Le scandale éclata dans les journaux et parvint jusqu’à Londres. Je fus citée comme étant la « jeune fille futée », trop d’éloges pour une conclusion pour moi évidente.
Le séjour culturel prit alors un tournent mais redevint joyeux. Il passa vite néanmoins. Le nouveau Directeur me salua personnellement à l’heure de notre départ pour l’Angleterre, et toute cette histoire restera à jamais gravée dans ma mémoire. Quand j’y pense, j’aurais pu perdre ma vie en Amérique.


fin
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