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[Concours RPG Noël] Mystère à Ilvermorny - Dragomir Orton
Dragomir Orton
Dragomir Orton
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


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[Concours RPG Noël] Mystère à Ilvermorny - Dragomir Orton
Dragomir Orton, le  Ven 23 Déc - 17:15

Sujet N°1

Un matin de mai comme un autre pour n’importe quel élève, mais pas pour Dragomir.
« Quand je pense qu’à cette heure ci je devrais être en cour de potion… » Fit t’il.

Dragomir n’en revenait toujours pas.
Il se tenait pourtant bien là, entre les deux immenses statues des fondateurs de la grande Ilvermorny, prêt à passer un mois en compagnie de ses comparses américains.
Il portait de sa main droite, sa grande valise de cuir, et de la gauche la cage d’Alcya.
La belle effraie claire boudait encore, la tête sous l’aile.
En plus de détester être enfermée dans sa cage, elle n’avait pas du tout appréciée le trajet en portoloin.

Avant que quiconque n’ai pus la remarquer, Dragomir enleva sa chevalière familiale et la rangea dans sa poche. Il ne voulait pour rien au monde que les gens le prennent pour un petit françillon bourgeois fier de son sang pur.                                                                                                                                                                                                      « Enfin, soupira-t-il intérieurement, quand on s’appelle Dragomir Harold Rodolphus Orton, Fils d’ Harold Rodolphus Igniatus Orton, Quatrième du nom et de Ginevra Melody Barbara McHaydenbloom. Second héritier de la maison Orton. Il faut s’attendre à ce que les gens vous mettent une étiquette. »

Le vent, froid à cette altitude, le ramena à la réalité.
Il entreprit d’entrer dans le château  afin d’assister à sa répartition et à celle de ses collègues de Poudlard.
Suivant son groupe, il pénétra dans un grand hall circulaire surmonté d’une incroyable coupole de verre.
Pendant que le français se dévissait le cou pour observer le ciel, il remarqua le balcon de bois bondé d’élève.                               Ils allaient être répartis devants la totalité de l’académie.

A cette idée, l’estomac de Dragomir sembla peser une ou deux tonnes de plus qu’à l’accoutumé et un très poétique filet de sueur commença à couler le long de son dos.
C’est alors qu’il remarqua les statues.
Aux extrémités du hall se tenaient quatre statues de bois, immenses et austères.
Dragomir, grâce à sa si grande mémoire, reconnue le serpent cornu et le womatou dont son père lui avait montré des photographie lors de son séminaire au MACUSA.
Il remarqua également le fameux gobelin américain dont il avait déjà entendu parler, le punkbloodginny ou un machin de ce genre là.
La quatrième statue représentait un rapace magnifique aux ailes écartées. Dragomir le pris tout d’abord pour un phénix, puis pour un Hoo hoo de feu japonais avant de remarquer sa deuxième paire d’ailes à la base de la queue.                                Comment avait t’il fait pour ne pas reconnaitre l’oiseau tonnerre ?



« Sil vous plait ! »

Une voix sèche et autoritaire venait de retentir. Un homme mince de haute taille, enseignant sans doute, venait de s’approcher du petit groupe de Poudlariens.
« Avant toutes chose, bienvenue à vous tous dans notre chère école. Vous serez nos invités durant un mois entier et nous espérons que vous passerez un excellent séjour à Ilvermorny. »

Il jeta soudain un coup d’œil sévère vers deux jeunes filles qui pouffaient sur le balcon, au dessus du punkbloodmachinchose. Elles rougirent comme des tomates et se réfugièrent derrière un élève un peu plus grand en pouffant toujours.

« Bien, continua t’il, à présent, conformément à la tradition vous allez être répartis dans nos quatre maisons selon votre personnalité.
L’oiseau Tonnerre, représente l’âme, le womatou le corps, le serpent cornu l’esprit et le Puckwoodgenie le cœur.
Lorsque je lirai votre nom sur ma liste, vous vous avancerez et vous tiendrez immobile sur le nœud gordien sur lequel je me tiens.
»

L’Homme se dirigea alors vers l’escalier menant au balcon.
Une fois au bord de la balustrade il déroula une petite liste et commença annonça le premier élève.

Une jeune fille blonde que Dragomir ne connaissait pas s’avança, tremblante de trac évidement, mais apparemment résolue.
Elle resta immobile sur le nœud un bon bout de temps.
Au moment ou Dragomir commençait à se demander si ce n’était pas une blague, la statue du womatou s’anima soudain et se mit à rugir.
Des applaudissements et des cris de joie retentirent sur le balcon au dessus de la statue.
Pendant que la jeune fille montait rejoindre sa maison, l’homme appela l’élève suivant.

La liste se vida ainsi avec une lenteur d’escargot. Parfois le womatou rugissait de nouveau, ou bien la pierre précieuse du serpent cornu s’illuminait, la flèche du  Puckwoodgenie s’élevait et, plus rarement, l’oiseau tonnerre battait des ailes.
Il arrivait pour certains élèves que deux ou trois statues s’animent, il choisissaient donc la maison de leur choix.

Dragomir avait de plus en plus de mal à garder son calme. En plus de son dos inondé de sueurs froides, sa vessie commençait, lentement mais surement à protester.
La répartition de l’élève devants lui prit plus de temps que les autres pour qu’au final, le serpent cornu le choisisse.

« Dragomir Orton ! »

Le jeune garçon posa sa valise et la cage d’Alcya qui furent aussitôt saisies par de petites créatures semblables à des gobelins, des puckwoodgenies.
Dragomir s’avança sur le nœud. A peine eu t’il mit le pied dessus qu’il entendit léger bruit. Devants lui, le puckwoodgenie leva sa flèche et à sa gauche, l’oiseau tonnerre bâtit des ailes.
Il se retourna, le womatou n’avait pas bougé, le serpent cornu non plus d’ailleurs.

Le français devait maintenant choisir, avait t’il un grand cœur ? Se demanda-t-il en regardant le gobelin américain. Pas plus que d’autres.
Il se souvint alors d’une phrase que lui avait dite son grand père, peu avant sa première monté dans le Poudlard express. « Tu as une belle âme Dragomir, quelque soit tes choix, ils seront guidés par ton sens de l’honneur et ta vie restera pure ».

Un sourire se dessina sur les lèvres du Français, il se redressa et dit d’une voix forte. « Je choisie l’oiseau tonnerre. »
Des applaudissements et des cries de joie retentirent sur le balcon au dessus du totem de Dragomir.

Il monta les marches et rejoignit sa maison.
La plupart des élèves de l’oiseau Tonnerre semblaient élancés et plutôt téméraires au premier coup d’œil.
Certains accueillirent Dragomir avec de grandes tapes dans le dos.

Quelques minutes plus tard, la fin répartition fut annoncée par un tonnerre d’applaudissement et de coup de pied de la part des étudiants.
Les cris se turent lorsque l’enseignant leva les deux bras pour intimer le silence.

« Félicitation, fit t’il d’une voix toujours aussi sèche, vous voilà tous répartit. A présent, nous allons vous faire visiter le château mais tout d’abord, nous commencerons par le parc. Les élèves n’ayant pas cours sont autorisés à nous suivre. »

L’homme descendit alors les marches, suivi par une dizaine d’élèves qui se joignirent avec bonne humeur aux élèves de Poudlard.
Tout le monde suivi l’enseignant qui se dirigeait vers l’extérieur du château.
Après quelques minutes de marche dans ce groupe compact, ils s’arrêtèrent devants un arbre majestueux que les élèves regardaient avec déférence.

« Voici l’arbre de Serpentard, commença l’enseignant. Il s’agit d’une amourette aux propriétés curatives sans communes mesures. Sous cet arbre est enterrée la baguette de Salazard Serpentard lui-même. »

Dragomir écoutait le discours relativement intéressant du professeur d’une seule oreille, il connaissait déjà l’histoire pour l’avoir lu quelque part.

« Salut ! »

Dragomir sursauta, la voie venait de son dos et l’avait surprise en pleine rêverie.
Il se retourna et reconnu les deux filles qui pouffait de rire pendant la répartition.

L’une d’elle était brune avec d’immenses yeux  marron et une peau couleur chocolat, l’autre blonde, élancée avec un nez en trompette, des formes plantureuses et une bonne centaine de taches de rousseurs sur le visage.

« Salut, fit la blonde, je m’appelle Kelly et elle c’est Vicky. On se demandait, pourquoi t’as pas choisie le puckwoodgenie tout à l’heure ? On a entendu ton accent pourtant, on pensait que tout les français étaient des lovers. » Elles éclatèrent toutes deux d’un rire de dinde et s’approchèrent, Kelly faisant mine de l’enlacer.                                                                                                                                                    
Lorsque Dragomir se dégagea elles se remirent à pouffer et partirent à l’intérieur du château en entendant la cloche sonner.

« Bien, le professeur haussait la voix pour se faire entendre par-dessus le vacarme des élèves quittant le groupe pour aller en cours, nous allons à présent visiter le premier étage. »

La visite du château fut un pur bonheur pour Dragomir qui adorait les vielles pierres et l’histoire de la magie.
L’enseignant s’était enfin présenté, Elbert Karlfield.                                                                                                                                                  

Il leurs fit visiter la quasi-totalité du château et le français ne pus s’empêcher de lâcher un soupir de soulagement lorsque le professeur Karlfield leurs annonça la fin de la visite.

Son répit fut cependant de courte durée, un banquet était organisé en leur honneur dans le grand hall.
Contredisant ses pieds endoloris, son ventre se mit à gargouiller.
Dragomir espérait que les américains savaient cuisiner.

En arrivant dans le grand hall, il fut surpris de constater que les élèves ne mangeaient pas autour de quatre grandes tables mais disséminés sur de petites tables octogonales autour de leur animal totem.
Toutes les tables autour de l’oiseau tonnerre etaient pleine, sauf une où se tenait seul un garçon blond un peu replet avec un nombre considérable de taches de rousseur.
Dragomir s’avança et se racla la gorge.
« Excuse moi, cette place est libre ?

Le blondinet sursauta et rougis comme un rapeltout.

-Euh… Bien sur ! Evidement, je veux dire … oui tu peux t’assoir.

-Merci »

Dragomir tira à lui une des chaises ouvragées recouverte de cuir et s’assit avec un soupir de contentement.

« Par la barbe de Merlin ! Votre château est magnifique mais je suis épuisé ! fit le français.
Dragomir Orton, il tendit la main et le garçon la sera, et toi comment t’appel tu ?

-Laurent Tilbury, enchanté de te connaitre.

-Laurent ? Dit Dragomir étonné. Tu es d’ascendance française ?

-Non québécoise, fit le garçon. »

Il fut interrompis par un raclement de gorge à la droite de Dragomir.
Celui-ci se retourna, un puckwoodgenie se tenait à coté de lui, en livré bleu et rouge de l’école.

« Monsieur désire ? Fit celui-ci de sa voie caquetante.

-Euh… Dragomir chercha un menu sur la table, il n’y en avait pas. Qu’avez-vous à me proposer ?

-Ce que monsieur désire.

Laurent s’éclaircit bruyamment la gorge à son tour.

-Tu peux choisir ce qu’il te plait, fit le canadien, dans la limite du raisonnable évidement.

-Evidement renchérit le serveur.

-Et bien... » Une idée germa dans l’esprit de Dragomir, après tout, cela faisait si longtemps…

« Je vais vous prendre une blanquette de veau sauce morille s’il vous plait.

-Excellent choix monsieur, nous avons dans notre cuisine un elfe de maison français, il saura vous la préparer avec soin. Et pour monsieur Tilbury ce sera ? »

Laurent réfléchi un instant et commanda un plat de fève au lard typiquement québécois.
Pendant que le serveur prenait la commande d’une autre table, Laurent se retourna vers Dragomir.

« Alors comme ça tu es français ? J’ai de la famille qui étudie à Beauxbâtons. Comment se fait ‘il que…

Sa phrase fut interrompue par un cri qui déchira l’air ambiant, un cri de jeune femme que l’on égorge.

« Vite par là, fit une voie, ça viens de l’arbre ! »

La totalité du grand hall se déversa à l’extérieur et se dirigea vers le grand arbre qui …n’était plus là.
A son emplacement se trouvait un cratère immense et fumant.

« C’est impossible ! Gémit une enseignante au premier rang. Personne n’a jamais réussi à déloger cette baguette !

-Fouillez le châteaux et le parc ! Le professeur Karlfield venait d’arriver la baguette brandi.
Tous les élèves dans leurs dortoirs sans exception.

-Un instant. »

Une voix chevrotante venait de retentir, un vieux professeur était accroupis dans l’herbe non loin du cratère et observait quelque chose entre ses doigts fins.

« Venez voir ça Elbert. » Lança-t-il.

Il tenait dans sa main une lourde chevalière en or.
Instinctivement, Dragomir fouilla dans sa poche. Sa bague ! Elle n’y était plus.
Le vieux professeur lut l’inscription inscrite sur la bague à la lumière de sa baguette.

« Savoir c’est pouvoir… Orton Dragomir… »

Karlfield se retourna pointa Dragomir du doigt.

« C’est lui Ebenezer ! Cria-t-il Attrapez le ! »

Un sortilège fusa de la baguette d’une enseignante et toucha un des voisins du français qui s’effondra au sol. Le second maléfice atteigit Dragomir de plein fouet.
Un maléfice de Jambencoton.                      
Dragomir tenta de s’enfuir mais fut agrippé à l’épaule par une main potelée.

« Lâchez-moi ! Hurla celui-ci. Je n’ai pas touché à cette baguette !

-Je sais. Fit Laurent qui l’avait attrapé. Ne me lâche surtout pas. Pascal ! » Hurla-t-il.

Un elfe de maison au nez en trompette apparue en un craquement sonore et regarda autour de lui l’air terrifié.

« Le jeune maitre as des ennuis ? Pascal peut aider le maitre ? demanda t’il

-Oui ! Hurla Laurent. Sort-nous de là !

A l’ instant où un professeur allait les attraper, l’elfe transplana en emportant Laurent et Dragomir.

Pour la première fois de sa vie, le français connu la sensation de passer dans un toboggan pour nains extrêmement étroit et de laisser derrière lui sa paire d’oreille et… autre chose.

Il atterrit sur un parquet noir qu’il eu tôt fait de repeindre.                                                                                            
Il se releva en s’essuyant la bouche et regarda le décor autour d’eux, Laurent haletant à coté de lui.
L’elfe Pascal nettoyait la bile de Dragomir sur le sol.
Celui-ci reconnu une salle de classe pour les avoir vues plus tôt.
Une fois remit de ses émotions il croassa :

« On peut transplaner à Ilvermorny ?

-Seulement les elfes de maison, leur magie est particulière.

-Pourquoi est tu convaincu de mon innocence ?

-C’est évident non ? Le québécois eu un sourire. Tu étais avec moi à table, même le punkwoodgenie peut en témoigner. En plus je t’ai vue pendant la visite, tu n’as pas quitté le groupe une seule fois.

-Mais que vaut le témoignage d’un complice de ma fuite et d’une créature non humaine aux yeux du MACUSA et de l’école ? Pas grand-chose je pense… »

Laurent s’assis sur une chaise en haletant toujours. Pascal disparut et réapparut avec deux gobelets et une cruche de jus de citrouille et en distribua aux deux sorciers.

« Le jeune maitre s’est encore fourré dans les ennuis, grommela l’elfe, Pascal vas devoir prévenir sa maitresse et son maitre que leur fils à encore fait des bêtises.

-Voyons Pascal, fit Laurent irrité. Il ne s’agit pas de bêtises mais de sauver la vie de ce garçon.

-Oh dans ce cas… Pascal retourne à la maison si le jeune maitre n’as plus besoin de lui.

-Tu peux y aller Pascal, merci beaucoup. »

L’elfe disparut dans un craquement.
Une fois celui-ci parti le québécois regarda Dragomir.

« Bon, il n’y as pas trente six questions à se poser. Premièrement, qui a fait ça ? Pourquoi ?
Et deuxièmement, pourquoi ta bague était elle là bas ?


-Je n’en sais rien, fit le français, peut être est ce quelqu'un qui en veut à Serpentard…

-Ou quelqu’un qui en veut à l’école et vole la baguette de Serpentard pour l’utilisée contre elle !

Dragomir regarda le québécois d’un air abasourdi.

-Je sais je lis trop de romans d’aventures, fit celui-ci.

-Non non croit moi ça n’a rien de loufoque ! Dragomir tenait une piste. Comment s’appelait l’ennemi juré des créateurs de l’école déjà ?

Laurent le regarda étonné.

- Gormlaith Gaunt. Pourquoi ?

-Peut être que le ravisseur descend de Gormlaith Gaunt et cherche à faire payer l’école en la détruisant à l’aide de la baguette. S’écria le français. C’est symbolique ! Et bien sur il s’est servi de ma bague pour me faire accuser à sa place.

-Mais… Commença Laurent. Comment à t’il put avoir ta bague ? Tu ne la porte pas au doigt?

-Je l’ai rangée dans ma poche avant d’entrer dans l’école. Mais comment à t’il pu se la procurer ? Personne ne m’a approché d’assez près pour me… »

Un éclair de compréhension éclaira les pensées de Dragomir.

« Je sais qui il est ! Ou plutôt qui elles sont !

-Elles ? Laurent abasourdi ne comprenait pas.

-Oui elle ! Une grande métisse et une blonde avec un nez en trompette, elles sont dans la maison Puckwoodgenie.

Laurent eu une moue renfrognée.

-Kelly et Vicky ? Ce n’est pas le moment de flasher sur les bimbo de l’école.

-Tu ne comprends donc pas ?! Le français était surexcité. Ce sont les seules à m’avoir approché suffisamment pour pourvoir voler ma bague, en plus Kelly à tenté de m’enlacer, c’est là qu’elle me l’a prise ! Et ensuite l’une d’entre elle à hurlée pour faire venir tout le monde dehors!

-Si tu le dit… » Laurent semblait à moitié convaincu mais Dragomir n’y prêta pas attention, il tournait de long en large dans la pièce en réfléchissant.

Elle cherchent sans doute un lieux symbolique pour détruire l’école…

Le français réfléchissait intensément. Il avait l’impression d’entendre les rouages de ses méninges tourner.
Il se tourna d’un coup vers Laurent qui sursauta surpris.
« Vite Laurent, amène-moi dans la partie ancienne du château.

-Tu pense qu’elles seraient dans les anciennes salles de classes de la chaumière originelle ? Ça parait logique… Suis-moi, j’y suis déjà allé. »

S’en suivie alors un course effrénée dans les couloirs, déserts heureusement. L’école semblait croire que le ravisseur de tenait encore dans les jardins.
Dragomir et Laurent se cachait derrière une statue ou un vase à chaque fois qu’un enseignant ou un puckwoodgenie passait non loin d’eux.

« Nous y voilà, fit le canadien. C’est ici que ce trouves les anciennes salles. »

Ils entrèrent dans un couloir sombre et légèrement en ruine.
Dragomir déçus que les salles ancestrales ne soient pas mieux entretenues entra dans l’une d’elles et fut immédiatement projeté contre le mur par une force incroyable.

« Regarde qui à échappé au profs Vicky, si c’est pas mignon. Le petit français vient récupérer sa babague ? »

Kelly, dont les cheveux blonds paraissaient maintenant blancs, se tenait adossée contre le mur en face de Dragomir.
Elle tenait dans ses mains une baguette particulièrement brillante d’un bois brun un peu marbré.
Vicky, elle, se tenait assise sur une table poussiéreuse, les jambes repliées contre sa poitrine, un sourire carnassier sur le visage.
La force qui maintenait Dragomir contre le mur était telle que le garçon avait du mal à respirer.

« Pourquoi… Haleta-t-il, crispé par la douleur.

Kelly éclata de rire, un rire un  peu hystérique mais surtout très aigu qui vrilla les tympans du garçon.

-C’est vrai que tu ne connais pas mon nom de famille petit français. Personne ne le connait. Tout le monde pense que je ne suis qu’une pauvre petite orpheline perdu sans parents. »

Elle s’approcha de Dragomir en se léchant les lèvres, plaqua sa main contre la poitrine du garçon et lui murmura à l’oreille.

« Mon nom est Gaunt, chéri, Kellyara Gaunt.                                                                                                                                                  
Il me fallait un petit pigeon pour se faire accuser à ma place et tu étais là, avec ta mignonne petite bague de famille. J’ai sautée sur l’occasion.
Elle lui hurlait à présent dans l’oreille.
Je vais enfin pouvoir venger mon nom et me débarrasser de cette école de traitres à leur sang ! Et toi en premier !
Elle se radoucit alors.                                                      
Remarque... Tu es plutôt mignon, je te garderai peut être en dessert.»

BANG !

Kelly s’effondra au sol, immobile. Dans l’embrasure de la porte se tenait Laurent, tremblant de tous ses membres, la baguette brandi.

« Sale pourceau, traitre à ton sang !

Vicky brandit sa baguette, tremblant de fureur.

-Vicky rend toi, fit Laurent, tremblant, elle est assommée, tu n’es pas obligée de lui obéir.

-Lui obéir ?  Vicky ricana sèchement. Pauvre idiot ! Je n’obéis à personne ! Elle descend peut être d’une grande famille mais mon ascendance est encore plus grande.                                                                                                                    
Je suis l’héritière du grand Herpo l’infâme lui-même. Créateur de basilic et premier détenteur d’Horcruxe ! »

Dragomir avait déjà entendu parler de ce sorcier grec qui avait créé le premier Basilic de l’histoire. Par contre il ignorait totalement ce que Vicky voulait dire par Horcruxe.                                                                                                                 Dragomir s’avança calmement la baguette levée. Il écarta d’un coup de pied la baguette de Serpentard que Laurent s’empressa de récupérer.

« Que tu sois la descendante de ce fou ou du ministre ne change rien au fait que tu es seule contre deux. Rend toi Vicky et nous ne te ferons aucun mal.

-Tu as vraiment cru que j’étais seule ?
Elle semblait à présent prise d’une crise de fou rire et d’une crise d’épilepsie en même temps.
Je sssuis loin d’êtrre ssseule… »

La fin de sa phrase se termina en un horrible sifflement auquel répondirent une demi-douzaine d’autre des coins sombres de la pièce.
Six ou sept crotales émergeaient des recoins et entouraient à présent la fourchelang.

« Allez y mes chéris, susurra-t-elle, régalez vous. »

BANG BANG BANG !

La suite de l’action parut flou aux yeux de Dragomir tellement elle fut rapide.
Cinq ou six professeurs venaient d’entrer dans la salle et les sortilèges rebondirent sur les murs de pierre. Dragomir entendis un cri de fureur aigu et plusieurs sifflement puis un coup violent à l’arrière du crane le fit sombrer dans le néant.


Dragomir ouvrit les yeux et se rendis compte qu’il se trouvait dans des draps cotonneux et confortables.
Il leva la tête et remarqua les rayons du soleil traversant les larges fenêtres.  
Depuis combien de temps était t’il endormi ?

« Oh je devine ta question.

Dragomir sursauta, il n’avait pas remarqué le vieux professeur assis à son chevet.

-Je m’appel Ebenezer Owling. Nous te cherchions encore dans le parc lorsqu’un de mes collègues est venu nous avertir qu’il vous avait croisé, toi et le jeune Tilbury, dans les couloirs menant aux vieilles salles.

Dragomir se leva d’un bond.

-Laurent ! Et la baguette ! Ou …

- Calme-toi jeune homme. Tu as dormi deux jours durant après le maléfice que cette jeune fille t’a lancé.                                                                                                                                                                                  
Les deux voleuses sont hors d’état de nuire, Mr Tilbury est en bonne santé et la baguette à retrouvée sa place dans le parc. Une nouvelle amourette a déjà repoussée, elle a toute l’attention de nos jardiniers.
»

Dragomir se massa l’arrière du crane. Décidément, il avait le chic pour se mettre dans le pétrin jusqu’au cou.

- Les directeurs de nos deux établissements sont convaincus de ton innocence mais préfèrerai que tu rejoignes Poudlard le plus tôt possible afin d’éviter tout malentendus. Annonça le professeur.

Dragomir sourit alors au vieil homme.

- Croyez-moi, fit-il, je suis vacciné des Etats Unis pour un bon moment. Est t’il vrai que cette fille descendait de…

-Herpo l’infâme ? Nous n’en saurons jamais rien. Il est impossible de remonter un arbre généalogique  jusqu’à l’antiquité. Mais étant donné la noirceur de son âme, je pense qu’elle en mérite le titre.

-Je ne comprends pas, fit le français, je pensais que les plus grands mages noir étaient défaits depuis la chute des principaux mangemorts et du seigneur des ténèbres et que la vie allait enfin pouvoir être calme et normale. »

Le vieux professeur sourit au français. Et lui montra la vasque argentée pleine d’eau à coté de sa table de chevet.

« Regarde cette eau mon garçon, vois tu le ciel qui s’y reflète ? Il lança une noise dans la vasque.
L’eau se trouble, on ne le voit plus. Et pourtant est ce que le ciel n’existe plus ? Non. »

Dragomir voulut parler mais le vieil homme posa la main sur son front et le garçon se rendormi, apaisé.
Vivement Poudlard, qu’il puisse reprendre sa vie normale, sans serpents et sans beautés folles.[/color]
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