[EXT] Jardin & Serre

Hounya sourit lorsqu'elle vit son sort toucher en plein poitrine son adversaire, propulsé par l'expulso. Mais ce dernier disparut aussitôt de ses lèvres quand Antares effectua (digne d'un acrobate de cirque ^^) un mouvement bien trop compliqué pour Hounya, pour se reposer sans difficluté sur ses deux jambes tel un chat. Elle fut doublement frustrée lorsque son electrocopus vint s'échoir à la place que tenait Antares précédement.
Sans aucune égratinure, le membre de l'Ordre reposa aussitôt son regard sur Hounya ainsi que sa baguette pour lancer deux sorts. Hounya reconnut rapidement le sortilège de découpe qui fondit sur-elle à une vitesse éclaire. Elle allait l'éviter quand les vitres du QG explosèrent, c'était le cas de le dire, littéralement derrière elle. Surprise par l'impact, elle se recroquevilla instinctivement sur elle-même, en oubliant le sortilège de découpe qui s'avançait dangereusement, tout comme les éclats de verre brisées des fenêtres. Toujours accroupie et se ressaissisant, Hounya évita de peu le sort de découpe en roulant sur le côté gauche. Aussitôt re-accroupie, elle pointa sa baguette sur un des volets pour le placer d'un geste rapide devant les éclats de verres. Pourquoi elle les avait stopés alors que avec sa roulade, elle les aurait de toute façon évité ? Les bouts de verres, tout de même assez imposants, se plantèrent dans le bois comme un couteau dans du beurre.

- Waddiwasi !

Le volet se dirigea aussitôt vers Antares, bouts de verre tranchants pointés vers lui. Trop facile à détourner, Hounya relança deux autres sorts à son adversaire pour être sûr qu'il ne s'en sorte pas. Enfin ... si tout de même.

- Expelliarmus ! Conjonctivit !

Encore une foi, Cassandre a su déjouer les plans d'Eristoff. Peut-être ne l'a-t-elle fait qu'instinctivement mais son mur de briques avais eu son utilité. Peut-être même avait-il été plus utile à Cassandre qu'elle ne l'imagine. En effet, c'est Eristoff qui reçût la majeure parti du courant électrique. Toujours agenouillé, il se crispa sous une douleur lancinante. Il avait en outre l'impression qu'un éléphant tentait de rentrer par l'entaille qu'il avait à la cuisse. Des larmes de douleur lui obstruaient la vue pendant les rares secondes où il parvenait à entre ouvrir les yeux.

Quelques secondes plus tard, qui parurent des heures, le choc était passé. Eristoff ne sentait plus rien. Etait-ce bon ou mauvais signe ? Il n’aurait su le dire. Il n’eu même pas le temps de réfléchir. En effet, en regardant le jardin, il se rendit compte qu’un énorme machin rouge lui fonçait dessus. A bout de force, Eristoff ne pu que se laisser tomber en arrière pour l'éviter. Et ça a faillit être utile : le mur passa juste au dessus du jeune homme. Mais celui-ci n’était pas tomber assez vite et un bruit mat résonna.

BROUF

Le mur termina sa course à l’autre bout du jardin et Eristoff était allongé sur l’herbe noircie. Il se redressa lentement. Il avais une brique plantée au milieu du visage. Quand Eristoff fut complètement assit, la brique se décrochât pour s’écraser sur le sol. Eristoff ouvrit la bouche et dit :

-Aie.

Ses yeux firent un demi-tour dans leurs orbites et Eristoff s’effondra au sol dans le noir le plus total.

Quand il se reveilla, il était bien au chaud dans un lit. La pièce était inondée de lumière ce qui lui donna du mal a ouvrir les yeux. Il parvint finalement à les ouvrir et vit Cassandre à son chevet. Elle était blanche d'inquiétude. Eristoff esquissa un sourir pour montrer qu'il se sentait bien et dit:

-Bonjour.

[HJ : on termine dans une chambre]

[pas hyper inspiré mais bon -_-" ]

Antares pencha la tête sur le côté, les yeux plissé et un léger sourire flottant sur ses lévres en regardant comment Hounya s'était débrouillé pour contrer ses attaques et les retourner contre lui. A peine l'imposant volet empli d'éclats de verre fonça vers lui qu'il avait déja prévu un plan certe basique mais qui pouvait s'avérer extrémement dangereux si son adversaire ne trouvait pas de feinte appropriées.

Sans se poser d'avantage de questions, il transplana simplement dans le dos de la jeune femme, puis il lança un "Accio Volet" en informulé de sorte que le volet se précipite vers lui et percute Hounya situé entre Antares et le dangereux projectile. Une fraction de seconde plus tard, ce fut un "Stupéfix" informulé qui fonça vers les homoplates d'Hounya.

Le mage de l'Ordre était à environs trois métres derriére elle, car bien qu'il aurait put transplaner directement dans son dos et lui lancer le sort à bout portant, il voulait que le combat dure pour la tester.

*Un sort dans le dos et un projectile de face, tout deux arrivant sur elle à peu prés au même moment ... je suis curieux de voir comment elle va faire.*

[note : si le volet parvint jusqu'a moi, il se contente de léviter à côté, il ne me défonce pas :P]

Hounya suivit son volet remplit d'éclat de verre et ses deux autres sorts se diriger à vitesse grand V sur Antares. Mais en l'espace d'un battement de cils, sa cible avait disparu en un crac sonore. Ce petit salopiot avait transpané. Son sourire disparut aussitôt. Hounya allait se retourner pour chercher Antares des yeux, lorsqu'elle aperçut du coin de l'oeil son propre volet pivotait à présent vers elle très rapidement.
La jeune femme sentit une présence derrière elle et un regard pesant. A peine eut-elle fait un rapide demi-tours, qu'elle vit le regard malicieux d'Antares à seulement quelques mètres. Cogitant rapidement, elle savait très bien qu'il ne lui aurait pas tout simplement retourné son volet et qu'un deuxième voir un troisième sorts informulés l'atteindraient rapidement.
Pointant sa baguette vers le ciel, Hounya dessina un cercle qui l'enveloppa. Le cercle finit, elle murmura calmement :

- Salveo Maleficia.

Les sorts et le volet d'Antares disparurent aussitôt après avoir touché le champ de protection que la sorcière avait créé autour d'elle. Elle ne pris pas une minute à elle, le temps de respirer, qu'elle repointa à nouveau sa baguette vers sa poitrine et se concentra sur le sort de desilusion, tout en fixant d'un regard déterminant son adversaire.
Instantanémment, le corps d'Hounya se confondit avec le paysage du jardin. Sans faire le moindre bruit, elle se déplaça silencieusement, en prenant soin de s'éloigner d'Antares, au cas où où il entendrait ses pas étouffés, et se plaça loin de lui, dans son dos comme il avait fait pour elle.
Soucieuse de ne pas être découverte, elle se concentra sur son sort informulé qu'elle allait lancer au sorcier.
* Feudeymon * . Un feu puissant se dirigea aussitôt vers Antares. Cette formule n'était pas qu'un simple incendio. Elle avait la particularité d'être inarrêtable et inéteignable sauf par de puissants contresorts. Au bout de quelques temps d'acharnements de son adversaire, le feu se transformerait subitement en plusieurs crétaures de feu.

Antares regarda sans ciller la sorciére faire appel à un sortilége de défense du troisiéme degré, ce qui l'agaça tout en le faisant sourire. D'un côté, il déplorait qu'elle gaspille tant d'énergie magique là ou une roulade aurait suffit mais de l'autre il appréciait son talent.
Hounya se désilusionna alors, mais elle ignorait que le pouvoir d'Antares lui permettait de "voir" la magie au dela des perceptions habituelles. D'habitude il ne se servait de ce don que pour détecter les objets magiques, mais ici il s'en servit pour localiser sans peine la jeune femme car pour lui elle était entouré d'un halo de lumiére bleue ....

Imperceptiblement, il se placa de façon à l'avoir du bout de l'oeil aprés qu'elle l'ait contourné, puis il concentra son esprit pour parer une attaque. Soudain, un jet de flamme jaillit du point où se trouvait Hounya, et Antares reconnu de son oeil expert en enchantement le "feydemon". S'il avait eu le temps, il aurait sourit mais il eu juste le temps de placer :

-Aerem Comprimer !

Aussitôt, la flamme se retrouva enfermé dans une bulle d'air compact qui se referma sur elle-même lentement, étouffant le feu magique et le réduisant à néant. Antares se félicita d'avoir pensé à cette solution plutôt qu'a un aguamenti qui aurait été inutile contre un tel maléfice. Puis le jeune sorcier décida d'utiliser un sortilége de sa composition, encore jamais sortit du Labo de magie.

-Moverhumus ! Dit t'il d'une voix claire en sachant pertinament que son adversaire ne pouvait pas connaitre ce sort à moins d'avoir lut ses notes, ce qui était hautement improbable.

Un éclair marron frappa la terre prés d'Hounya, et cette terre devint alors une réplique des célébres "sables mouvants" sur un cercle d'environs cinq métres et ayant pour centre Hounya.
Enfin le mage de l'Ordre enfonça le clou avec un informulé ayant pour conséquance qu'une dizaine de pierres se mirent à fuser de toutes les directions vers son adversaire.

[pour mon "don", voir ma fiche de présentation sur le fofo spécial Wink

]

Toujours confondu avec le paysage du jardin, Hounya regarda tranquillement le feu se dirigeait droit vers Antares, et encore une fois elle fut frustrée de voir son sort détourné avec une tel facilité d'esprit. Son adversaire était vraiment un très bon sorcier. Au passage, elle nota dans un coin de son esprit la technique qu'avait employé Antares. Hounya suivit des yeux, imperturbable, les actions de ce dernier. Il était à présent tourné vers elle. Elle savait que son sort de feu allait la trahir selon son emplacement, mais la sorcière avait pris soin de changer de place tout de suite après avoir lancé son sort. Cependant Antares semblait la suivre du regard bien qu'elle soit "invisible". Ces doutes se confirmèrent lorsqu'il pointa de nouveau sa baguette vers l'endroit précis où elle était. Apparement, il avait un sixième sens ou autre. Il était alors inutile qu'elle gaspille son énergie pour rien et se désillusiona.
Le sort que Antares avait prononcé était totalement inconnu à la jeune femme. Le jet de lumière vint aussitôt frapper avec violence le sol à quelques metres d'elle. Hounya allait s'écarter de quelques pas en arrières lorsqu'elle sentit sous ses pieds le sol se ramollir soudainement. Elle ne se fit pas prier et revint au centre du tas de terre qui ne s'était pas changé en sables mouvants. Mais ce dernier lopin de terre commença lui aussi à devenir mouvant et à aspirer la jeune fille. D'un geste rapide elle prononça un ascendio et fut propulsée au loin, arrivant dans un magnifique rouléeboulée, mal réceptionnée. Lors de son petit voyage dans les airs, elle avait vu et entendu de près les pierres d'Antares qui vienrent lui siffler aux oreilles. Après sa réception, au dernier moment, la sorcière leva les yeux et eu juste le temps d'un mouvement souple du poignet, de métamorphoser les pierres qui en un petit "Pouf" devinrent des plumes d'oies blanches qui retombèrent lentement sur terre. Débarrasée des pierres, elle s'occupa à présent de son adversaire. Placée derrière les sables, sa baguette se dirigea droit sur Antares : * Ventus *. Le vent violent se dirigea aussitôt vers le sorcier en face d'elle et dans sa trajectoire, traversa en prime les sables mouvants. Le tourbillon se mélangea avec le grain qui devint d'une couleur marron et qui avec cette violence pouvait devenir très agressif.

Un crac sonore se fit entendre dans le 12 SG, Cyrilius venait d’apparaître dans le jardin de l’ordre du phénix, il regarda autour de lui, il reconnus à moitié les lieux, sa vision de brouillait a intervalle régulier, il s’avança encore progressivement vers la porte arrière du 12, il s’approcha de la serrure, tendit la main dessus lorsque soudain la vision infligé par 09 revint assez rapidement, il revit alors son propre corps tomber sur celui de son cousin, il revit la mort de son cousin, Cyrilius ne pouvait pas comprendre ce qui se passait, il ne voulait pas comprendre. Il tomba alors sur le sol, son bras gauche qui tait complètement mutilé, ou l’on voyait un de ses os sortir de la peau, se plaça sans le vouloir sous le corps de Cyrilius, en tombant dessus, les visions cessèrent pour laisser place à la douleur, une douleur immense, il ne voyait mêmes pus son environnement proche, des larmes de douleurs était apparut sur les yeux de Cyrilius et cela l’empêchait de voir autour de lui. La douleur lui interdisait le moindre cri, aucun cris ne pouvais sortir de sa bouche, aucun son ne sortait de ses cordes vocales, rien …
Cyrilius s’en voulait d’être d’en une position de faiblesse, il s’en voulait de ne pas pouvoir se soigner seul, il n’aimait pas dépendre des autres. Cyrilius leva alors sa baguette et la pointa sur une colonne qu’il fit exploser, il espérait que le bruit provoqué prévienne quelqu’un. Il leva alors la tête pour voir, mais sa tête était lourde, elle retomba sur le sol, le noir se fit dans l’esprit de Cyrilius, il venait de rentrer dans le coma …

Faisant les cent pas entre une cuisine vide, les chambres délaissées et la porte d’entrée désespérément close, Adya vit les minutes défiler à une vitesse trop lente pour être plausible. Seulement voilà, elle avait beau compter et recompter chaque seconde, le temps s’obstinait à vouloir faire du sur-place.

Perdant patience, elle avait été chercher ses potions, habituellement bien rangées dans sa chambre. Elles étaient maintenant alignées sur la table de la cuisine et la narguaient en lui rappelant qu’elle était restée à l’arrière cette fois-ci. Qu’elle n’était utile à rien.

Adya avait entamé une séance de yoga made in OP en faisant voler et exploser quelques objets inutiles contre le mur de la cuisine lorsqu’un bruit d’explosion la fit sursauter. Elle se leva précipitamment, baguette à la main, vers l’entrée et reçu un choc. Une masse informe qui devait être un humain était allongée au sol. En s’approchant, la panique la gagna.

- Cyrilius !

S’accroupissant auprès de lui, elle le tourna doucement sur le dos et tiqua devant le bras de son ami. Elle tenta de le réveiller. D’abord doucement, puis en le secouant un peu plus. Aucune réaction. Ses mains tremblèrent lorsqu’elle vérifia qu’il respirait toujours *Merci* Elle ne savait pas qui ou quoi elle remerciait mais le simple fait de sentir une faible respiration la soulageait et son propre rythme cardiaque baissa un peu.

Elle ne savait malheureusement pas encore s’il avait seulement perdu connaissance ou s’il était tombé dans le coma. Il fallait qu’elle procède dans l’ordre. Tenter de le réveiller de suite n’était pas une bonne idée, vu l’état dans lequel il se trouvait.

La vision de ses potions alignées dans la cuisine l’aidèrent à se relever et à courir les chercher. Moins d’une minute plus tard, elle était déjà de retour, équipée des fioles les plus utiles. La seule qui lui servit, cependant, avait la forme d’une poire et contenait un liquide vert. Lors de ses dernières excursions dans l’allée des embrumes, Adya avait trouvé un livre très utile qui lui permettait de modifier la méthode d’administration des potions. Grâce à un procédé ingénieux, il suffisait de faire respirer les effluves de ces dernières pour qu’elles agissent. Bien sur, la potion ainsi administrée était beaucoup moins efficace que si le blessé l’avait bu mais il n’était pas en état d’avaler quoi que ce soit de toute façon. Et elle ne maitrisait pas assez les sorts de soins pour se risquer à le guérir par un sortilège. Ses potions étaient sa force, et elle leur faisait plus confiance qu’à ses sortilèges.

Il fallut deux minutes avant que la plaie commence à se fermer et Adya dût, malgré elle, replacer les os de Cyrilius. Il n’était pas sorti d’affaire. Les os n’étaient pas ressoudés et la plaie, même si elle ne saignait plus, n’était pas guérie. Elle fit alors apparaitre une attelle et immobilisa le bras. Elle pointa finalement sa baguette sur la poitrine de son collègue en tremblant.

- Revigor

Aucune réaction.

- Et merde !

Cyrilius était en plein coma. Et à moins qu’un médecin ne vienne de suite, elle ne savait pas quoi faire. Elle prit tout de même le temps de respirer et fit un deuxième essai.

- Revigor !

A ce moment-là, les yeux de l’auror commencèrent à frémir. Adya frissonna en même temps. Il fallait qu’il s’en sorte.

- Cyrilius, tu m’entends ?

Malgré que son bras n’ai rien pour le moment, il fallait qu’elle sache si il n’avait pas des lésions internes. Une idée germa alors dans son esprit. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Le corps encore à moitié inconscient de son ami lévita jusqu’à un endroit propice au transplanage.

- Cyrilius, prépare-toi, on va transplaner, lui dit-elle.

Elle n’était pas sure qu’il l’ai entendu, mais tant pis. L’hôpital était le lieu le plus indiqué pour lui.

CRAAAAC

Le 12, square Grimmaurd était alors vide de toute présence humaine...

[HJ : Cyrilius, on en discute demain pour savoir si ça te convient et si tu veux poster à l’hôpital. Sinon, j’y posterai moi-même]

Le jardin. Immense d’environ 6 300m², il est bordé d’une forêt dans laquelle se perd la maison n°23. Pas très loin de là, s’étend le village Loutry Ste Chaspoule, et encore plus loin se dressent les collines, dont celle de Têtafouine.

Une charmante petite rivière du nom d’Otter, coule dans une mélodieuse musique à quelques mètres plus bas de la véranda, surmontée d’un petit pont en bois dans les tons japonais.

Divers arbres et arbustes décorent ce jardin, ramenés tous d’un voyage différent. C’est une vraie jardinerie qui se présente aux yeux des nouveaux occupants, sous l’influence d’un sort de soin, c’est-à-dire que toutes les plantes sont magiquement entretenues. Très pratique quand on s’absente. Chênes, palmiers (enveloppé d’un sort de chaleur), des rangées de rose venues tout droit de Bulgarie, d’érables, bananiers, bambous, arbre du voyageur, bonzaïs, et pour finir de nombreux arbres typique de la Louisiane, des cyprès chauve avec leurs longs filaments. Et dans un coin, évolue tranquillement un jardin botanique rempli de plantes magiques.

Un long chemin parsemé de petits galets gris et blanc et ombragé de deux allés de cyprès, rejoint la sortie dont le portail envahi de sorts, défend les occupants, et conduit également les visiteurs bienveillants à l’entrée de la maison.

Cette maison est d’ailleurs, une reproduction typique des grandes demeures appartenant à la grande noblesse du XIXe siècle de la Nouvelle Orléans. Autre voyage marquant pour la grand-mère d’Octavia. Des colonnes de dix mètres de hauteur surplombent l’entrée et le majestueux escalier de la maison, dont le plan rectangulaire respecte parfaitement l’architecture traditionnelle. Les murs d’une impeccable couleur blanche, comme si ils venaient tout juste d’être grattés. Composée de deux étages avec de magnifiques balcons sculptés dans le bois, peints ensuite dans une couleur dénotant complètement du blanc pur, rouge sombre.

[Pour une petite idée > http://www.europe-guyane.fr/ressources/Image/louisiane.jpg Faut inverser les couleurs ^^ et > http://www.ac-nancy-metz.fr/IA57/jussy/dossiers/etats-unis/images/Louisiane.jpg ]

Après plusieurs minutes de réflexion, les deux jeunes gens quittèrent la luxueuse maison pour se retrouver dans le magnifique jardin lui appartenant en passant sous les balcons de l'étage supérieur qui offraient une surface ombragée non négligeable les jours d'été qui ne tarderaient pas à arriver. Le jardin était joliment agrémenté et surtout magnifiquement bien entretenu. On pouvait y trouver tous les éléments nécessaires pour pouvoir y mener à bien un duel intéressant pour un simple entraînement. Elfric marcha alors sur l'herbe finement coupée afin de se positionner au centre du jardin dans le but de bientôt commencer le duel. Avant de pointer sa baguette sur Nymphadora qui l'avait rejoint, il lui demanda:

- Bien Nymphadora... As-tu des questions sur les règles de duels avant de commencer? Dans le cas contraire, je te laisse commencer...

Les voilà qui étaient maintenant à quelques mètres de distance l'un de l'autre, Elfric attendant la réaction et la décision de la jeune femme...

Nymphadora avait suivi Elfric tout en l'écoutant parler, décidément, il n'y avait pas qu'elle qui prenait son métier à cœur. Elle se jura que si un jour, elle avait du temps libre, de réfléchir au problème de crache-limace, il est vrai que c'est casse-pieds d'attendre que le sort s'arrête tout seul, s'ils pouvaient accélérer les choses, ce serait beaucoup plus facile. L'idée qu'elle puisse travailler un jour avec l'infirmier la réjouissait, ça lui plairait beaucoup de collaborer avec lui. Mais bon, ce n'était pas le moment de parler infirmerie, hôpital et patient et, à contre cœur, elle abandonna ce sujet de conversation. Ce qu'il s'était passé entre l'infirmier et les Mangemorts l'intéressait aussi mais bon, la jeune fille n'avait pas vraiment envie de parler de ça vu qu'Elfric ne semblait encore avoir tout digéré. La baguette avec laquelle il jouait * tout le monde aime montrer sa baguette ici, peut-être est-ce un rituel* était magnifique rien à voir avec le bout de bois qu'elle avait eu des années plutôt en entrant à Poudlard, certes, elle l'aimait beaucoup mais fasse à celle d'Elfric, il y avait de quoi être un peu jalouse. Ils restèrent silencieux et Nymphadora suivit Elfric qui la conduisait jusqu'au jardin, pour une fois, qu'elle n'assommait pas son interlocuteur avec des questions. Si quelques minutes avant, elle avait été excitée à l'idée de commencer l'entrainement, elle n'avait plus trop le même état d'esprit à présent, elle commençait légèrement à stresser un petit peu.

Ils étaient à présent arrivés dans le jardin, encore plus magnifique vu de l'extérieur qu'à travers une fenêtre, et surtout il était immense. Il aurait fallu utiliser cet ustensile que les moldus appellent "jumelles" pour en voir le bout. Elfric se plaça au milieu du jardin, Nymphadora quelques mètre plus loin, juste en face. Tous les deux avaient leur baguette en main, le duel/entraînement n'allait pas tarder à commencer. Elle n'avait aucune question et elle aurait aimé que l'infirmier commence mais il lui laissa l'honneur d'être la première, très gentil de sa part. Nymphadora était un peu perdue, elle ne savait pas trop quoi faire, premier duel hors de Poudlard et surtout elle devait se battre contre quelqu'un qui, de ce qu'elle avait vu, paraissait être très aimable. Elle prit de grande bouffé d'air, après tout, ce n'était pas si différent du cours de défense contre les forces du mal, elle ne se battait pas vraiment et n'allait pas mourir sous les sorts de son adversaire. La seule différence, c'est qu'elle était au QG de l'ordre, donc c'était quelque chose de beaucoup plus sérieux. Elle ne connaissait sûrement pas autant de sort que la personne avec qui elle allait s'entraîner, et n'était sûrement pas aussi habile, mais elle essayerait de faire de son mieux.

Pour ne plus faire attendre le pauvre Elfric, qui devait certainement regretter de lui avoir laisser la main, cinq minutes étaient bien passées depuis qu'il avait dit ces dernières paroles. Nymphadora respirait trop rapidement pour être à l'aise et à ce rythme là, elle serait vite fatiguée. Calmant sa respiration, elle leva sa baguette vers Elfric et, sans réfléchir, lança le premier sort qui lui vint en tête : "Infourno" Elle ne savait pas trop si se serait utile, elle avait appris cette formule en cours, en lisant un livre sur les différents sortilèges, mai ne l'avait jamais testé. Il devait normalement provoquer une douloureuse sensation de brûlure, très efficace si la personne se faisait toucher, croyant être brûlée, Nymphadora pourrait profiter des quelques failles qu'avait endommagé ce sort.

La jeune femme se sentait vraiment faible devant un membre de l'Ordre, elle ne connaissait pas Elfric mais pour elle, s'il avait déjà combattu contre des Mangemorts et qu'il était encore entier, c'est qu'il devait être assez fort et puis fallait pas qu'elle oublie sa superbe baguette. Bon, pas le temps de penser à tout ça, elle devait faire du mieux qu'elle pouvait et peu importe le reste, à Poudlard, elle ne se débrouillait pas trop mal, alors pourquoi pas ici. Nymphadora aurait aimé lancer un sortilège informulé, pour avoir une chance en plus de le toucher, mais elle ne savait pas comment s'y prendre, chose qu'elle demanderait tôt ou tard à apprendre. Toujours sa baguette en main, quelques gouttes de sueur perlaient sur son front, elle hésitait entre plusieurs formules, essayant de savoir laquelle lui serait la plus utile mais elle ne savait pas trop. Dans son esprit une voix lui criait qu'elle n'avait pas de temps à perdre avec ce genre de bêtise et qu'en vrai duel, elle serait déjà bien amochée. Instinctivement sa main se leva et de toutes ses forces, comme si ça allait augmenter sa puissance, elle cria :

- Levicorpus

Pas le temps d'attendre, elle avait retrouvé confiance en elle et commençait à apprécier cet entraînement, après tout, pourquoi ne pas prendre tout ça comme un jeu ? Où le prix ne serait pas de sortir vainqueur mais d'apprendre le plus possible, après tout si elle pouvait s'enrichir en combat durant ce petit duel, Nymphadora ne se traquassait pas des quelques ecchymoses qu'elle verrait apparaître sur sa peau après s'être pris en pleine face tel ou tel sort. Elle ne savait même pas d'où lui venait cette soudaine assurance mais peu importe, ça lui serait d'une grande aide. Elle ne jetait aucun sort pour blesser Elfric mais seulement pour le mettre dans de mauvaises postures, le ralentir ou tout simplement qui allaient le déranger fortement, elle ne savait pas si lui allait faire de même. Prochain objectif, empêcher Elfric de parler, soit en lui faisant cracher des limaces, mais ça durerait trop longtemps et il n'y avait aucun moyen, comme l'infirmier l'avait dit tout à l'heure, d'arrêter les effets. Autre possibilité provoquer de forte nausée voir des vomissements, assez difficile de prononcer ne serait-ce qu'un seul mot entre deux haut-le-cœur mais bien inutile s'il savait lancer des sorts informulés. Nymphadora n'avait pas d'autre idée pour le moment fallait qu'elle fasse avec ça, prenant la deuxième option, qui pour elle, semblait être la meilleure.

- Gastronauseus

Elle regardait Elfric et attendit que celui-ci riposte même en étant sur ses gardes, Nymphadora croisait les doigts pour que ce dernier ne soit trop rapide pour elle et qu'elle finisse hors service en même pas deux seconde. Elle avait lu, Merlin sait où, que des fois lors des duels, les sorciers utilisaient le transplanage pour éviter un sort, aurait-elle l'occasion de faire de même ? Ou utiliser le transplanage serait un peu prématuré vu qu'elle venait à peine d'avoir son permis et que ce n'était pas encore sa tasse de thé. Elle choisirait en temps et en heure ce qu'elle ferait si ce genre d'option se montrait.

E Patientant dans l'attente d'une future prise d'initiative de son adversaire qui ne semblait pas prête à poser une quelconque question, Elfric prenait son mal en patience en faisant tourner le manche de sa baguette dans sa main droite. Si cette attente était un stratégie de la part de Nymphadora, cette dernière pouvait être efficace face à Elfric qui commençait légèrement à perdre patience. Mais face à un Mangemort, cela ne la sauverait pas, un duel n'étant pas un jeu où l'on jouait à tour de rôle, tous les coups étant permis...
L Mais enfin, la jeune femme effectua un rapide geste du poignet en direction d'Elfric qui put facilement éviter le sortilège adverse en se décalant de plusieurs pas sur la droite, profitant ainsi de la distance notable qui séparait les deux membres de l'Ordre du Phénix. La distance était en effet un facteur qu'il fallait impérativement prendre en compte dans un duel pour pouvoir juger d'avance sur l'efficacité d'un sortilège jeté à telle ou telle distance de l'ennemi.
E * Infourno ? C'est pas gentil ça pour un entraînement. Serai-je obligé d'avoir mal inutilement dans ce duel qui se veut avant tout amical ? Elfric ne va pas être gentil... Oups! Exherminum pufus ! *
L Après avoir entendu un sortilège venant de la bouche de Nymphadora, Elfric pointa sa baguette effilée en direction du sol séparant les deux corps et y jeta le sortilège du pufus. Aussitôt, un motte de terre telle une termitière sortit du sol et vint absorber le sort adverse du Levicorpus. Un fraction de secondes plus tard, l'édifice de terre éclata en de nombreux morceaux sous l'impact avec le second sortilège de Nymphadora. Elfric se protégea le visage à l'aide de son bras, sentant au passage les impacts des projectiles de terre sur ses vêtements recouvrant entièrement le reste de son corps.
E S'il avait réussi à se protéger face à deux sorts à la fois grâce à seulement un seul sortilège, c'était sans doute à cause de sa maîtrise des sortilèges informulés. Il était évident que la pensée allait plus vite que la parole et que l'utilisation des sortilèges informulés pouvaient créer la surprise chez l'adversaire. Mais Elfric avait un doute quant à la capacité de son adversaire à pouvoir utiliser de tels sortilèges car jusque là, s'il se fiait à son oreille, il lui avait semblé avoir entendu seulement que des formules prononcées oralement. Il était pourtant nécessaire que Nymphadora réussise ce genre de prouesse technique pour mener à bien son rôle au sein de l'Ordre du Phénix. Elfric se promit alors de ne pas terminer cet entraînement tant que la jeune fille n'aurait pas réussi à créer un sortilège informulé. Car cette pratique n'avait rien de difficile pour quelqu'un qui maîtrisait déjà l'ensemble des sortilèges utilisables. Il suffisait juste de se concentrer sur le sortilège voulu, sa formule et ses effets produits pour pouvoir réussir cela. Voulant faire d'une pierre deux coups, Elfric profita de ce qui allait se passer pour évaluer les capacités de Nymphadora au transplanage.
L Se concentrant alors sur sa propre personne, le corps d'Elfric disparut dans un tourbillon accompagné d'un léger souffle sonore plusieurs mètres devant la jeune femme. Une fraction de seconde plus tard, il savait qu'il était arrivé à bonne destination. Il se trouvait maintenant dos à dos avec Nymphadora. Ne prenant pas la peine de se retourner directement en direction du dos de son adversaire pour permettre un gain de temps nécessaire à l'effet de surprise voulu, il pointa sa baguette derrière lui vers le bas et releva le bras jusqu'à sentir un contact au bout de sa baguette, sans doute le bassin de la jeune guérisseuse d'après le jeune homme.
E * Silencio ! *
L Le sortilège informulé du mutisme produisit alors un faisceau lumineux à l'extrémité de la baguette de bronze du jeune infirmier et ce dernier ne mettrait pas plus d'une demi-seconde à entrer en contact avec le corps de Nymphadora, la privant ainsi de parole. Si sa stratégie fonctionnait, elle consistait à empêcher son adversaire de lancer des sorts par la voie commune et l'obliger à se concentrer sur la façon de lancer des sortilèges informulés qu'elle devait découvrir par elle-même car chacun devait posséder sa petite technique, l'esprit étant quelque chose de très personnel.
E Mais avant, il fallait voir si ce qu'il avait entrepris fonctionnait. Il avança alors de quelques pas et se retourna vers la jeune Gryffondor, analysant sa réaction pour voir si, par logique, elle avait été touchée par le sortilège...

Après être ressortie par la porte d'entrée, Sarah se dirigea vers un espace tapissé d'herbe fraîche et dépourvu d'arbre qui lui semblait parfait pour l'entraînement. Elle questionna des yeux Adya, qui semblait très songeuse- mais comment aurait-elle pû ne pas l'être?- et celle-ci acquiesça. Plus aucun mot n'avait été prononcé depuis qu'elles avaient quitté le salon, et la jeune Poufsouffle s'en accomodait très bien. Elle était encore toute bouleversée par l'échange auquel elle venait d'assisster et n'aurait sans doute pas été capable de changer de sujet si brusquement. Des images qu'elle avait conçues à partir du discours d'Ernesto persistaient dans sa tête et ne semblaient pas décidées à partir, bien que Sarah l'eut souhaité ardemment. Ces décors cauchemardesques de train en flamme la hantaient, mais c'étaient surtout les bruits qui l'atteignaient le plus. Bruits de pleurs, bruits de cris, craquements des flammes, explosions de portes, tout l'univers sonore que l'on retrouvait dans les scénarios catastrophes. Pourtant, elle savait qu'elle devait prendre du recul, car si elle n'arrivait pas à se remettre de paroles, que se passerait-il en temps réel? Malgré tout, sa motivation n'avait pas été altérée, elle ne doutait toujours pas d'avoir fait le bon choix et s'en trouvait presque même plus convaincue. Lorsqu'elle aurait dépassé le cap du choc, choc d'avoir entendu le récit de la bataille, choc d'en avoir vu le résultat sur les yeux du membre de l'Ordre, alors elle serait prête moralement. C'était en quelque sorte le point de non-retour et en effet, elle savait dès lors qu'elle ne reviendrait plus sur sa décision.

Une fois s'être assurée de cela, elle put revenir sur Terre et se rendre compte qu'elles étaient arrivées à l'endroit choisi. Elle ne s'était jamais aventurée aussi loin dans le jardin, se contentant généralement des alentours de la maison, et elle se rendait seulement compte à quel point il était grand, et surtout magnifique. Les arbres se dressaient tout autour d'elles, majestueux et rassurants, projetant sur elles une ombre bienveillante. Ils étaient tellement différents que cela donnait au parc un aspect exotique, mais aussi tout son opposé. Enfin le clapotis de la rivière était si agréable que Sarah aurait pu passer des heures ici, simplement à fermer les yeux et apprécier le paysage. Elle adorait tout ce qu'elle avait pu voir du domaine d'Octavia, et se réjouissait qu'il eut été choisi comme QG de l'Ordre du Phénix.

Se retournant, elle fit un sourire timide à Adya. Elle ne savait trop comment cela allait se dérouler, sachant que c'était un duel d'entraînement, quels sorts étaient autorisés, quels autres ne l'étaient pas. La plupart de ceux qu'elle connaissait étaient complètement inoffensifs, et ne causaient que des dommages immédiats, mais certains pouvaient être plus dangereux. Cependant, elle n'osa poser la question en premier, songeant que son entraîneuse le lui dirait, où qu'elle s'en rendrait compte au fur et à mesure. Son angoisse avait un peu diminué, laissant place à une excitation bien connue et assez agréable qui se transmettait dans tous ses membres. Elle avait toujours eu quelque facilités en Défense Contre les Forces du Mal et bien qu'elle se rendît compte qu'elle n'était plus au même niveau que ses cours, elle n'avait pas trop peur d'être assommée en moins de deux secondes. Elle se questionnait cependant sur la diversité des sorts qu'elle avait appris, n'en connaissant pas une multitude. Et puis il y avait un autre vide qu'elle ne pouvait comblé, son manque d'expérience. Mais elle avait encore du temps pour l'acquérir. Elle attendit donc qu'Adya prît la parole.

Quitter le salon fut pour Adya un grand soulagement. La tension qui s’y était accumulée ne lui convenait pas du tout. Sarah, à ses cotés restait silencieuse. Elle se demandait ce que pouvait penser une jeune recrue face à la vérité que venait de lui exposer la scène du salon. Ernesto avait eu de la chance de s’en sortir vivant. Mais il y avait toujours un risque pour chacun d’entre eux. Il était d’ailleurs ironique qu’Ernesto soit arrivé à ce moment-là. Elle venait tout juste de lui dire qu’il était risqué de faire partie de l’Ordre... ça en aurait été risible si ça n’avait pas été aussi pathétique.

Adya leva les yeux sur le jardin. Elle l’aurait plutôt appelé parc, d’ailleurs. Il était reposant et parfait pour une promenade. Mais ce n’était pas à l’ordre du jour. Les deux jeunes filles arrivèrent dans un endroit assez dégagé pour leur permettre d’être à l’aise. Quelques arbres dessinaient un semblant d’arc de cercle en face d’elles et deux bancs étaient idéalement disposés un peu plus loin sur leur gauche. La maison était maintenant assez loin pour que le bruit de l’entrainement ne dérange pas trop. Mais elles étaient tout de même encore en vue ... un accident était vite arrivé.

Se tournant vers la jeune Poufsouffle, elle lui rendit son timide sourire et prit une inspiration. Combattre, même pour un entrainement, demandait un minimum de concentration. Elle prit donc quelques secondes pour vider au maximum son esprit. Elle re-découvrit alors que faire son possible pour oublier quelque chose était le moyen idéal pour ne penser qu’à ça... horrible sensation. C’est donc en soupirant qu’elle prit la parole.

- Alors Sarah, nous allons simuler un combat. Ton but est de me capturer. Tu as le droit d’utiliser tout ce qui te paraitra utile pour ça. Le mien sera ... hé bien, je vais tenter de t’en empêcher d’abord. Ensuite... on verra

Adya s’éloigna de Sarah en réfléchissant à la meilleur manière d’entamer les hostilités. Avant toute chose, il fallait qu’elle connaisse son niveau. Pour cela, pas la peine de chercher compliqué. Une vingtaine de mètres plus loin, la sorcière se retourna et pointa sa baguette sur la jeune recrue.

- Expulsio !

L’éclair partit en direction de Sarah.

Nymphadora fut ébahie devant ce que venait de faire Elfric, pas une seule fois, il ne fut touché et il lui avait suffit d'un seul sort pour tout éviter. Comme, elle s'en doutait, elle avait encore beaucoup de progrès à faire ! Elle se protégea du mieux qu'elle pu des petits projectiles de terre, même si ceux-ci étaient légèrement plus près d'Elfric que d'elle, certains virent néanmoins ajouter un peu de brun à sa tenue. La suite des évènements se déroula en même pas une seconde à ses yeux, l'infirmier se volatilisa et réapparu derrière, ils étaient maintenant dos contre dos, ce qui la fit tressaillir. Elle comprit, bien entendu qu'il avait utilisé le transplanage parce qu'à sa connaissance personne n'était capable de se déplacer si vite. La jeune fille ne comprit pas tout de suite ce que venait de faire Elfric et ce n'est que quand celui-ci fit quelques pas et qu'il se trouva face à elle, qu'elle eut un éclair de lucidité : il l'avait privée de parole. Avait-il compris qu'elle ne savait pas lancer de sort informulé ? Apparemment oui, elle ne lui en voulait pas que du contraire avoir agit ainsi lui permettrait d'apprendre à lancer un sort sans utiliser l'usage de sa voix. Elle se demandait néanmoins si Elfric était patient car elle craignait prendre beaucoup de temps avant d'y arriver même si d'habitude, elle ne mettait pas longtemps avant d'assimiler de nouvelles notions. Tout d'abord, il ne fallait pas qu'elle reste si près de lui car si elle, pour le moment, n'était capable de rien faire, ça ne devait pas être le cas de son partenaire, le terme adversaire ne convenait pas, vu que s'était un duel amical. A son tour d'utiliser le transplanage, après tout fallait bien que son permis lui serve à quelque chose, quelques mètres plus loin, il y avait un arbre assez imposant, il devint donc sa destination improvisée. Plus facile que lors de l'examen, les trois D s'imposèrent à elle sans qu'elle n'eut plus besoin de même y penser et un petit "plop" se fit entendre, elle se retrouva de l'autre côté, laissant une bonne distance entre elle et Elfric . Bon, niveau transplanage ça allait, fallait qu'elle se débrouille pour le reste. C’était toujours ça, au moins elle maîtrisait l’art de disparaître et de réapparaître à un endroit différent en une fraction de seconde. On ne pouvait pas être forte en tout. Pourtant il fallait bien qu’elle arrive cet exercice, Nymphadora essaya dans une tentative désespérée, de faire sortir un son de sa gorge, autant demander à un muet de chanter, il parviendrait au même résultat qu’elle. Cela ne servait strictement à rien et elle commença à réfléchir sur une nouvelle tactique. Heureusement qu'Elfric n'en profitait pas pour lui lancer une salve de sort en pleine tête, sinon elle aurait vite été out. Mais il fallait tout de même penser que lors des vrais duels, cela ne se passerait sûrement pas ainsi, la personne qu’elle devrait affronter ne sera pas aussi prévoyante et galante qu’Elfric.

elle se concentra et remercia, intérieurement, Elfric du temps qu'il lui accordait, elle chassa tout ce qui aurait pu la déconcentrer et se focalisa sur un sort, n'importe lequel, un basique pour commencer ( namého, faut pas trop en demander) Les yeux posés sur le jeune homme en face d'elle, elle pensa à Incarcerem, lier des cordes autour de son adversaire, rien de bien fameux mais si elle réussissait celui là, alors peut-être saurait-elle faire de même avec les autres. Le corps d'Elfric, les cordes, le corps d'Elfric, les cordes... Rien ne se produisit, ça ne devait pas être la bonne manière de proceder. Nymphadora n'y arrivait pas mais une de ses qualités était la persévérance, elle n'abandonna donc pas pour si peu. La baguette en main, elle focalisa son esprit sur un autre sort et sur le moyen d'y arriver. Un stupide et un des premiers qu'on apprenait à Poudlard : "Expelliarmus". Mais bien qu’il soit assez simple, il était quand même utile, et encore plus quand l’adversaire ne s’y attendait pas. D’où l’intérêt qu’avait Elfric à lui faire travailler les sortilèges informulés. Les yeux fermés, la jeune femme se concentra uniquement sur ce petit mot et le prononça mentalement, elle attendit de voir ce qu'il se passait, sentit sa baguette vibrer légèrement et vit un petit filet de couleur sortir de son petit bout de bois. Elle fit un bon de six mètres et se retint de courir pour aller remercier Elfric, il ne fallait pas qu'il la prenne pour une folle, pas tout de suite du moins. Elle venait de réussir à lancer un sort sans le prononcer pour la première fois de sa vie, et cela grâce à sa persévérance et l’insistance du Poufsouffle. Comme quoi, quand on désirait vraiment quelque chose on pouvait y arriver. Si Elfric ne l’avait pas ainsi privée de parole, elle aurait mis beaucoup plus de temps à arriver à ce niveau. Bon, c'était bien beau tout ça mais étant une grande pipelette, pouvoir parler lui manquait vraiment et puis elle était sûre de pouvoir s'en sortit avec les sortilèges informulés, un peu de pratique serait la bienvenue mais avec le temps ça serait aussi facile que de beurrer une tartine de chocolat. Toujours incapable de parler, elle ne fit rien pour remédier à ce léger problème. Grâce à ça, elle était obligée de s'exercer à lancer des sorts informulés et elle avait besoin d'entrainement même si elle avait réussi à lancer un petit sort ça ne voulait pas dire qu'elle savait lancé des sorts informulés comme elle lassait ses chaussures. Puis, ne plus parler pendant quelques minutes ça lui changera un peu, elle a la langue trop pendue que tout le monde dit, c'est une occasion en or démentir cette fausse rumeur.

Elle aurait aimé être aussi spectaculaire que l'infirmier, mais Nymphadora avait toujours fait dans la sobriété et elle manquait de temps pour faire quelque chose d'original. Toujours près de l'arbre, elle fit quelques pas sur le côté, parce que les branches, qui lui tombaient devant les yeux, ne lui étaient d'aucune aide et l'handicapaient plus qu'autre chose. Elle serait sa baguette fermement, comme si elle craignait que celle-ci décide de lui sauter hors des mains, on ne sait jamais. La jeune femme refit exactement les même gestes que précédemment, c'est à dire, visualiser le sort et le prononcer mentalement dans sa tête, "Vampirello Fléau" Une volée de chauve-souris s'envola en direction du visage d'Elfric... Ce n'était pas vraiment gentil de sa part, lui, il n'avait rien fait pour la blesser ou même juste lui donner quelques égratignures et elle, elle lui envoyait ce qui lui passait par la tête et ce n'était souvent pas fort aimable, mais bon, Nymphadora n'arrivait pas à se dire que ce n'était que purement amical, peut-être que si vraiment ça dérange Elfric, ce dernier lui dirait. En fait, les sortilèges informulés n’étaient pas plus difficiles que ça, c’était pour le premier que c’était dur. On n’imagine pas comment penser les choses, les visualiser dans sa tête mais une fois qu’on a réussit, ça allait tout seul. La préfete pensa qu’il faudrait qu’elle s’entraîne plus souvent, maintenant elle se rendait compte à quel point c’était utile et primordial lors des duels. Si son adversaire les maîtrisait et elle non, elle serait fichue au bout de quelques minutes. Avec cette nouvelle résolution fraîchement décidée, elle observa son mentor en attendant de voir s’il allait faire un commentaire ou tout simplement continuer de combattre.

[HS: Désolée du retard, je suis partie deux jours -_- et je n'ai pas beaucoup de temps d'où la qualité du RP]

En regardant Adya s'éloigner légèrement, Sarah resta sur ses gardes et se prépara mentalement à la moindre attaque. Elle n'avait toujours pas planifié de bon moyen de capturer son adversaire à part quelque chose de très simple qui serait déjouer en deux temps trois mouvements par la seconde du chef de l'Ordre. Elle était cependant prête à parer quoi que ce soit et ne fut donc pas prise par surprise lorsqu'Adya se retourna brusquement pour lui jeta un sortilège d'expulsion. Aussitôt, elle brandit sa baguette et lança "reversus oislupxe". Ne s'occupant pas de savoir si cela fonctionnerait, elle chercha immédiatement un nouveau moyen pour prendre l'avantage ou du moins ne pas se retrouver dans une situation trop délicate.Réfléchissant à toute vitesse pour trouver une solution le plus rapidement possible, Sarah eut soudain l'idée de fatiguer ou de déconcentrer en priorité son entraîneuse, pour pouvoir ainsi parvenir plus facilement à son objectif. Tous les sorts qui lui traversaient l'esprit lui paraissaient inappropriés et elle commençait à paniquer quand elle se focalisa sur un, qui lui semblait convenir à peu près à la situation. Si il atteignait sa cible, il serait beaucoup plus simple pour elle de reprendre petit à petit le contrôle. Même si elle doutait encore d'être sur la bonne voie, le temps pressait et sans s'encombrer de réflexions supplémentaires, elle se décida et murmura en brandissant sa baguette:

-Confusio!

Elle n'avait jamais senti aussi fortement à quel point l'incapacité à lancer des sortilèges informulés était handicapante. N'ayant jamais eu de cours à ce sujet, bien que ce soit de son avis l'une des plus importantes choses qu'il y eut à apprendre en Défense Contre les Forces du Mal, elle s'entraînait depuis un certain temps dans sa chambre le soir, s'exercant sur des petits sorts simples, en vain. Aujourd'hui, cela lui aurait sans aucun doute d'une grande aide. Ces attaques seraient bien futiles si Adya pouvait les prévoir et les parer rien qu'en entendant la formule. Malheureusement elle doutait qu'elle puisse résoudre le problème dans le cours de l'action. Elle essaierait de faire avec. Elle n'avait pas regardé une seule fois dans les yeux la jeune femme depuis le début du duel, sachant que cela la déstabiliserait plus qu'autre chose, et se concentrait à chaque fois sur sa silhouette générale. Elle ne savait donc absolument pas ce qui se déroulait en dehors de sa petite bulle de concentration et se demandait si une seule de ses attaques avait atteint son but. Pour finir avec sa petite série d'attaques très rapprochées, elle leva cette fois-ci son regard et planta ses yeux dans ceux d'Adya. Mécaniquement, elle prononça la première formule qui lui venait en tête:

-Terorim