[Habitation] Manoir Meraxès

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Voici l'habitation (Très grand manoir) de Everard Lloyd.

Il peut poster dès à présent.

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Journal de Bord
14 février

     Ça y est. Le manoir est enfin construit. Cela valait la peine d'attendre. Les façades sont absolument splendides. Le bâtiment est tellement neuf que je n'y ai même pas encore mis les pieds. Je reste sans voix devant la réalité. Ce truc m'appartient. Je n'aurai jamais imaginé que ce soit un jour possible. Je ne remercierai jamais assez Elliot, et pourtant on ne s'est pas vraiment adressé la parole depuis cette fameuse histoire.

     Ce que je prévois pour cet endroit, ce que je vais en faire, je l'imagine tellement bien. Rien n'est encore prêt pour sa seconde fonction, mais je sens que je vais adorer m'y atteler. Ça me fera une occupation, et comme j'ai envie que ce soit parfait, j'en ferai le parfait habitacle. Mes bêtes se sentiront mieux qu'aucune autre, je m'en fait la promesse. Sieglinde, ma chouette, est la première à profiter des lieux. Elle semble être du même avis que moi, malgré le froid et le vent qui souffle bien, ce matin.

     Je rentre à l'intérieur, et regarde un peu tout ce qui s'y trouve déjà. De quoi vivre, de quoi satisfaire mes besoins. Les employés ont bien travaillé. Il ne me restera plus que toute la partie qui ne les concerne pas. J'ai déjà trouvé l'endroit ou je placerais l'armoire à disparaître. Celle qui me mènera à Londres, dans le Duplex. D'ici là, il faut que j'aménage l'extérieur, et le rez-de-chaussée. Je m'installerai au premier.

     J'ai fini de mettre en place le terrarium. La petite vipère y est à son aise, enfin j'ai l'impression. Il faudra que je finisse par lui trouver un nom d'ailleurs. Bientôt quelques semaines qu'elle a éclot et je n'ai toujours pas de surnom à lui donner. Maintenant que j'y pense, la volière n'est pas prête du tout. il faudra bien qu'elle le soit si je veux pouvoir recevoir les premiers arrivages en provenance de la boutique d'animaux magiques. C'est déjà pas mal pour aujourd'hui, je reprendrai demain, ou le jour suivant.

16 février

     J'avais plutôt bien prévu mon coup. En moins de temps qu'il n'en fallait pour dire volière, celle-ci était déjà finie d'être prête pour les oiseaux qui arriveraient plus tard. J'ai même eu le temps hier soir de peindre en argent et manuellement de mes mains le métal un peu sombre. De toute manière je compte bien leur donner l'envie de rester, et pourquoi pas même leur donner la liberté qu'ils méritent, aux risque qu'ils s'en aille pour de vrai. Je préfère ne pas y penser tout de suite. Pour le moment je m'instruis sur ce que je devrai savoir. Tout ne se résume visiblement pas à un sortilège de mutisme pour domestiquer classiquement le focifère, mais au moins j'avais déjà un avant goût de ce à quoi je me préparai.

     Je me suis remis au travail tout ce matin pour installer la grande clôture. Un espace assez grand pour accueillir les trois chevaux. Enfin on ne peut pas vraiment apparenter un Hippogriffe à un cheval, mais c'est à peu près le même cadre de vie. Un grand espace et de la place pour prendre les airs et de la liberté. Il faudra juste les faire penser à toujours revenir ici. Je ne crois pas que ce soit compliqué pour les deux chevaux, mais pour l'hypogriffe, je sens que je vais devoir employer des moyens que je n'aime pas employer.

     J'ai installé un grand arbre, méticuleusement choisi, au milieu du hall dans l'entrée. L'idée est d'ajouter une petite touche de décoration dans cet environnement de marbre froid. Et puis c'est une excuse de plus pour installer le petit phasme magique. Parmi toutes celles de la commande, le botruc est probablement l'une des plus intéressantes. Pas besoin de magie, pas besoin de clé, lz porte s'ouvre toute seule avec cette petite chose.

     Au cas ou les chiens se déplaisent des chats, je préfère prendre les précautions nécessaires. Les petits félins comme le grand, et j'en suis la preuve vivante, vivant plutôt bien dans les milieux un peu plus restreints, je les installerai à l'intérieur. Inverse pour le loup et les deux chiens. Je ne sais pas trop ou je mettrai le fléreur, j'imagine qu'il fera un peu sa vie, et il sera bien pratique en bas, maintenant que j'y pense. De toute manière rien de prouve que le fauve ne deviendra pas le meilleur ami du loup. Pas trop près des cuisines tout de même, j'ai fort peu l'envie qu'ils dévorent toute la cargaison livrée par la boutique.

Edit Asclépius : Bonjour Vhagar. Conformément au contexte du forum, l'année précise du contexte n'est pas précisée, afin de laisser une plus grande liberté aux membres : merci donc de ne pas en inventer une. Cordialement.

Trouver l'adresse du Manoir de Vhagar n'avait pas été très difficile. Loin d'avoir un sens de l'orientation hors pair, Finrod en avait un suffisamment aiguisé pour ne pas avoir à transplaner dix fois pour trouver la demeure du Meraxès. Elle se trouvait tout simplement devant lui, flambant neuve ou alors très bien entretenue, bien qu'imaginer le sorcier en parfait homme à tout faire était quelque peu curieux, mais après tout qui pouvait savoir comment sont les gens une fois que leur porte est clause, loin des yeux curieux de tous.

En découvrant "l'invitation", qui était finalement plus une obligation si Vhagar voulait mener son projet à bien,
le presque-géant avait été surpris du ton employé. Mais finalement, ce n'était pas si surprenant que cela. Les personnes, dont l’ego pouvait être qualifié de surdimensionné, avaient toujours de la peine à se voir refuser quelque chose, comme si tout leur était dû. Mais avec le propriétaire de la BAM, il était mal tombé. Les animaux comptaient énormément pour Finrod et il était hors de question de laisser qui que ce soit commencer une "collection" sans avoir montré patte blanche ! Même pour Hugh, le Fourchelang n'avait pas dit oui tout de suite, avant qu'un seul animal pose le pied dans ce parc gigantesque, Finrod comptait bien s'assurer que tout était dans les normes pour accueillir les créatures. Certes, cela dépassait ses tâches de propriétaire, mais après tout, il était libre d'accepter ou refuser de vendre quoique ce soit à qui que ce soit.

Avançant d'un pas assuré jusqu'à la porte, il toqua. Les perles de sa coiffe s'entrechoquèrent légèrement. En dehors de cette partie extravagante, le reste était d'un sobre presque déroutant. Une robe noire recouvrant tout, seules les mains blanches sortaient des longues manches amples.

« Visite de courtoisie »

     Vhagar lisait confortablement assit dans son fauteuil fétiche un manuscrit comme un autre sur l'histoire de la magie. De plus en plus il s'intéressait à comment c'était, avant. Avide de culture et de impatient de voir sa commande arriver surtout. Il profitait de ces moments ou le manoir ne serait pas encore trop animé, moments propices au calme. Pendant ce temps là, sa petite chouette épervière soignait son plumage perchée sur un abat jour de métal verni. Le Nordique quelques fois la main pour offrir de douces caresses sur la petit tête du rapace nocturne, qui fermait les yeux et profitait des rares instants comme celui-ci ou il était à la maison.

     Il n'aurait comme à chaque fois pas eu besoin d'entendre quelqu'un toquer à la porte puisque au moment ou le silence fût rompu, la chouette s'envola, faisant des tours pas loin de la porte d'entrée. Elle appréciait bien plus les visiteurs que lui, c'était évident. Malgré cela et sa faculté à n'être jamais fatiguée, elle resterait sa favorite parmi tous. Il referma le riche ouvrage, le posant sur la table basse, et se leva de son trône pour aller ouvrir de la main la porte en bois magnifiquement cirée la veille. Il s'attendait à voir le propriétaire de la boutique d'animaux magiques faire son inspection, comme convenu par courrier, mais il ne s'attendait pas à ce qu'il arrive si tôt dans la journée. Aurait-il trouvé plus vite que le Nordique ne l'avait imaginé.

     D'un coup de baguette magique il fît venir doucement à lui une veste en laine gris pâle, assez proche du tissage d'un peignoir moldu, qui s'enfila d'abord par les bras qu'il avait tendus pour recevoir la couche de vêtement supplémentaire, tout en descendant les escaliers d'un pas pas trop pressé, mais pas de quoi faire attendre son convive. Il passa une main dans ses cheveux, fit sûr d'être présentable, atteignant la dernière marche du hall d'entrée. Sieglinde cessa sa ronde pour se poser sur l'épaule du Norvégien. Une serre un peu plantée là ou ça fait mal l'obligea à la replacer plus posément alors qu'il ouvrait la porte.

     -Monsieur Elensar, quel plaisir! je ne vous attendais pas si tôt. Je vous en prie, entrez. Vhagar laissa le champ libre pour que Finrod puisse entrer, pensant qu'au bout d'un moment sa propre manière de parler finirait pas ne plus être aussi hypocrite qu'elle en avait alors l'air, sans pour autant changer de ton. Il voulait sembler à l'aise, et faire en sorte que Finrod le soit aussi. Après tout il n'avait rien à se reprocher concernant son manoir, et le fait de pouvoir y accueillir les créatures dont il avait passé commande.

L'attente ne fut pas longue. Ce fut le propriétaire des lieux en personne qui vint ouvrir au presque trentenaire.
Soit il accordait beaucoup d'importance à ce dernier soit il n'avait pas de créature magique... Ou il passait devant la porte au moment où Finrod toqua. Une multitude de possibilités s'ouvrait au sorcier presque-géant, il décida que la première option était la bonne. Se lancer quelques fleurs de temps en temps n'étaient pas de refus. Surtout que sa visite n'était pas que par courtoisie. Bien qu'il doutait trouver un endroit sale, mal-entretenu où aucun animal ne pouvait y trouver son bonheur pas même un verracrasse, il devait être certain qu'ils ne vendaient pas ses animaux, car après tout tant qu'ils étaient dans sa boutique ils lui appartenaient, à n'importe qui pour faire n'importe quoi.

Souriant en retour à l'amabilité de Vhagar, suivit l'invitation et n'attendit pas longtemps pour passer le pas de la porte et ainsi découvrir l'intérieur de cette (neuve) demeure. Il fallait reconnaître qu'elle était de bon goût, grande et attirante. Ainsi le Meraxès était un bon parti à saisir. Ce qui n'était évidemment pas un critère pour Finrod, oui le premier de la liste était que la personne qui l'intéressait soit gay, ni plus ni moins et cela n'était pas vraiment le cas de son hôte. Mais qu'importe, la visite était avant tout professionnelle... Comme si Finrod était un exemple à suivre quand il s'agissait de rester sur le droit chemin...

- Bonjour, oui je prends mon travail très à cœur. Je vois que nous avons une accompagnatrice. Dit-il en faisant référence à la chouette sur l'épaule du sorcier. Ne connaissant pas le caractère de l'animal, il évita d'approcher sa main. "J'imagine que vous comprenez les réserves que j'ai émises. Acheter autant d'animaux d'un coup, il me fallait être certain qu'ils soient bien accueillis. C'est une formalité j'imagine mais nécessaire. Par où commence-t-on, je ne veux pas vous importuner plus longtemps.

Il y avait une mission à accomplir, autant s'y atteler de suite. Non ?

Désolé retard vacances + Déménagement + rentrée pas évident Razz

     Pendant que son invité rappelait sans les détails la raison de sa venue, Vhagar attrapa d'un doigt les serres de la petite chouette, et lui donna un petit sifflement, un "allez, file" et une impulsion pour qu'elle s'envole à l'intérieur. Au rez-de-chaussée le plafond était bien haut, et on pouvait même y voir le passage que Sieglinde emprunta pour rejoindre ce qui serait bientôt la volière. Il y avait de quoi abriter et subvenir au besoin des oiseaux, mais le confort n'y était pas encore optimal.

     - Je comprends tout à fait vos interrogations, monsieur Elensar. J'ai juste été quelque peu étonné de la sévérité de vos mots.

     Vhagar ferma doucement la porte, prenant le temps de jeter un œil dehors, vérifiant que personne d'autre que le propriétaire de la boutique d'animaux magiques ou sa chouette ne tendait l'oreille. Non pas qu'il avait de lourds fardeaux à dissimuler, mais il n'aimait de manière générale pas que l'on écoute aux portes, et surtout la sienne.

     - Je pensais que notre petite entrevue vous donnait un aperçu de ce que je compte faire de ce manoir. Et j'ai eu comme l'impression de lire dans vos mots une certaine et constante méfiance, mais pas seulement à l'égard de ce lieu qui je vous l'accorde vous est inconnu.

     Le Nordique laissa un blanc, d'une ou deux secondes, après quoi il reprit, toujours avec le sourire quelque peu nerveux qui se dessinait sur ses lèvres, laissant presque à vue sa dentition couleur harfang des neiges, ou panthère, au choix. Il se dirigea d'un pas dynamique au centre du hall, sur lequel attendait une bouteille d'hydromel nordique avec deux cornes en métal gravés. Il remplit d'abord la première.

     - De toute manière, passons cette ancienne histoire. Maintenant que vous êtes là, nous ferons tout cela dans les règles de l'art, j'imagine. Il jeta un regard interrogateur à Finrod, en sachant très bien que ce dernier verrait cela comme une évidence. Je vous sers quelque chose ? La ballade risque de prendre un peu de temps.

     Quelques soit la réponse, sa prochaine invitation serait de se rendre à l'étage supérieur. Autant commencer directement, ils monteraient vers la volière.

Comme quoi il n'y en a pas un pour rattraper l'autre... :mm:

Vraiment désolé

Vhagar semblait estimé que quelque chose de spécial s'était passé entre Finrod et lui lors de leur entrevu à la BAM. Pourtant, en dehors d'un rendez-vous commercial, avec des envies et demandes quelque peu illégales, le Fourchu ne semblait pas avoir développé de relation particulière avec l'homme qui se trouvait face à lui. Il était donc étonné de son étonnement mais le but n'était pas de savoir qui l'était le plus alors il garda sa remarque pour lui, car à la fin, il ne pourrait plus lever leurs sourcils tant ils seront les deux étonnés du comportement de l'autre.

- Il s'agit d'une procédure que j'applique pour n'importe quel client. Je souhaite m'assurer de l'endroit où ils vont atterrir. Cela me permet aussi de donner quelques conseils quant à l'habitat ou le traitement à suivre selon les espèces. Et je ne vais pas vous cacher qu'il y a aussi de la curiosité. Répondit-il finalement.

Lorsqu'il s'agissait des bêtes, Finrod était comme un enfant. Du moins, un enfant réservé mais attentif et plus ouvert qu'à l'accoutumée.

- C'est une jolie demeure qui se construit ici. Ce cher Monsieur Meraxès avait les moyens. "Pour répondre à votre question, je ne prendrai qu'un verre d'eau pour l'instant. Je vous suis. Ajouta-t-il avec un léger sourire.

Finrod ne savait pas à quoi s'attendre malgré les dires du propriétaire des lieux. Quelles créatures pouvaient bien intéressées l'homme qui souhaitait enfreindre quelques lois ?