[Habitation] 14 Sokolská

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Voici l'habitation (Très grand manoir) de Henry Lloyd.

Il peut poster dès à présent.

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Avec l'aimable autorisation du propriétaire

Le 14 Sokoloska

- Siège de l'ordre de la Rose-Croix -

Description du Manoir

Le 14 Sokolská est le nouveau siège de l’Ordre de la Rose-Croix. La demeure est situé en Autriche, autour d’elle il n’y a que des plaines et des forêts, aucun voisin à l’horizon. La bâtisse date de la fin du XIXème siècle.

Un chemin vous emmène jusqu’au Manoir, un petit jardin se trouve devant l’entrée, une statue représentant une nymphe s’y trouve. Lorsque vous poussez les portes d'entrée, vous vous retrouvez dans le hall de marbre blanc. Deux grands escaliers menant aux étages encadre la salle à manger vous faisant face.

En contournant par la droite les escaliers, vous tomberez sur la salle de bal, où de nombreuses soirées sont organisées. Non loin, vous y trouverez une verrière, profitez des grands vitraux qui inondent la salle de soleil, du bruit de la pluie sur les vitres ou encore de la vue sur les paysages alentours.

A l’inverse, du côté gauche, vous trouverez la Salle du Conseil où se réunit le Conseil, ne les dérangez surtout pas lors de leurs assemblées ! Préférez plutôt le calme du petit salon où règne un feu chaleureux dans l’âtre.

Montons au premier étage qui est dédié à l’organisation de l’Ordre, à gauche les bureaux du Commandeur et du Sénéchal se trouvent côte à côte, une porte rejoint les deux, n’oubliez pas de toquer avant d’entrer. A droite se trouve la bibliothèque, de nombreux ouvrages s’y trouvent et cela en plusieurs langues. Certains livres ont même été écrits par les membres de l’Ordre. Quelques portes, cachées parmis les rayons de livres, mènent à des salles de recherches où vous pourrez travailler seul ou en groupe afin de ne pas déranger vos confrères et consoeurs.

Dans le couloir qui permet d’accéder aux différentes salles, vous trouverez deux escaliers qui vous permettent de monter au second étage, vous n’y trouverez que des chambres. Chaque membre de l’Ordre possède sa chambre et peut la personnaliser comme il le souhaite, une plaque en bronze gravée est accroché à chaque porte où est inscrit son pseudo ainsi que son titre s’il en possède un.

Redescendons au rez-de-chaussée, caché derrière une porte se trouve un escalier descendant au sous-sol. Les cuisines du manoir s’y trouvent, ce sont des elfes qui s’occupent des repas et de gérer la cuisine. Un peu plus loin se trouve les archives, de nombreux documents parlant de l’Ordre s’y trouve, certains sont scellés et ne sont accessibles que pour les membres du Conseil.

La légende raconte qu’une pièce secrète serait adossée aux archives.

Si vous vous enfoncez encore un peu dans les sous-sols, vous tomberez sur le geôles du Manoir. Plusieurs pièces s’y trouvent, des barreaux y empêchant tout accès, des attaches sont accrochées au mur, des traits sont inscrits sur les vieilles pierres. Peu savent ce qui c’est passer entre ces murs et nombreux ne souhaitent pas connaître ces histoires.

Ses occupants

Les Membres du Conseil

Spoiler:

Les Frères & Sœurs

Spoiler:

MADE BY .ANGELUS

Saison 29, Hiver
RP ouvert aux membres de l'Ordre de la Rose-Croix

Je pressais le pas depuis mon bureau, situé au premier étage du manoir. Le regard inexpressif, je me rendais vers la salle de bal richement décorée pour une occasion d'importance : les traditionnels vœux du Commandeur aux membres de l'Ordre. Mon smoking noir et le cirage de mes souliers ne présentaient aucun défaut, à l'image de la précision légendaire de mon nœud papillon. Rendez-vous avait été donné à vingt-et-une heures à l'ensemble des frères et soeurs jurés.

Arrivé devant l'imposante porte en bois décorée séparant le hall du lieu de réunion, je jette un dernier regard à ma montre à gousset. L'heure est précisément respectée. Le temps de prendre une grande inspiration, d'ajuster les derniers détails de ma tenue et me voilà poussant les battants de mes deux mains. Le spectacle commençait. (HRP : les personnages ponctuels sont présents à partir de cet instant dans la salle de bal. S'ils sont arrivés en avance et qu'ils se trouvent dans une autre partie du manoir, un elfe de maison sera venu les chercher pour l'occasion.)

Sans un regard pour l'assemblée déjà présente, je prends place derrière un pupitre sculpté qui attendait vraisemblablement aussi mon arrivée. Aucun document n'était présent. La force d'une mémoire encore vive. Enfin, j'avise les visages attirés par cette mise en bouche grandiloquente. Un silence s'installe, religieux. Sectaire. "Il" est arrivé.

- Chers frères, chères sœurs, très estimés membres du Conseil. Je vous souhaite le bonsoir.

Considérant la petitesse de nos effectifs en comparaison à l'imposante superficie de la pièce, de grands rideaux cramoisis l'isolaient à son tiers, lui donnant ainsi une dimension plus adéquate. Mon pupitre était placé de tel sorte à ce que les rideaux se trouvent dans mon dos, donnant à l'ensemble toute la solennité de rigueur. Trois tables dressées pour accueillir les mets d'un buffet attendaient un signal pour être garnies. Sur une table ronde, des verres en cristal de toute forme fulminaient d'envie d'être hydratés par des liquides variés. Je fermais les yeux l'espace d'une seconde. Une éternité. Il était temps de débuter l'exercice.

- Depuis toujours, notre Ordre a su observer son vœu de silence. Un silence discret, fondu dans les ombres ; ciment de notre organisation. Si nous sommes aujourd'hui réunis dans ce manoir, entre ces murs protecteurs et familiers, c'est pour réitérer ce vœu à la lumière de notre résurrection. Nos ambitions personnelles et toute l'étendue de notre ego ne valent plus rien à cet instant précis. Nos passions, notre pouvoir, notre puissance, notre gloire et notre noblesse d'âme ; voilà ce qui nous mènera à la victoire. Voilà ce qui nous permettra à tous de briser nos chaînes et d'exprimer pleinement notre potentiel. Nous sommes à l'aube d'un nouveau chapitre dans l'histoire de la Rose-Croix. Un chapitre plus flamboyant et plus éclatant encore que celui de nos pères. En tant que Commandeur, je déclare que cette ère nouvelle verra l'avènement de la discipline, de la distinction et de la puissance commune. Nous sommes les fondations éternelles de notre destin commun. Chacun de nous aura pour devoir d’œuvrer en ce sens. A l'issue de cette soirée, je réunirai le Conseil et ferai expédier des consignes claires à chacun et chacune d'entre vous. Votre potentiel est infini, celui de l'Ordre est universel. Gloire à la Rose-Croix, Gloire à son Conseil, Gloire à notre Secret.

Voilà la tonalité donnée. Le rythme est clair. Je laisse planer un silence nécessaire après ces quelques mots puis d'un geste, donne le signal pour que le buffet soit dressé.

- Je vous remercie pour votre attention.

Quittant ma place, je me rendais parfaitement disponible pour quiconque souhaiterait débuter une conversation, ne manquant pas de saisir au passage un verre de whisky bien mérité. (HRP : les retardataires arrivent à partir de cet instant, les portes ayant été fermées pendant le discours.)

LA Ravental

Cara

Commandeur

de Lanxorre

Cara

Commandeur

Cara

C’était un beau discours

La Rose-Croix

Saison 29 - Hiver
PV Les membres de la Rose-Croix

Il était arrivé un peu en avance devant la demeure qui se tenait face à lui. Une elfe de maison l’avait fait transplanner jusqu’ici et bon dieu ce qu’il n’aimait pas ça. A chaque fois il en avait pour au moins 10 minutes de nausées insupportables. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’avait jamais essayé de passer la formation, à quoi bon.

La batisse appartenait à la famille Lloyd et avait été cédée à l’Ordre de la Rose Croix il y a fort longtemps. Un certain Ravental, Lord, devait y habiter occasionnellement, enfin c’est ce que ses parents lui avaient raconté. Le dernier Lloyd membre de l’ordre était son grand père et il en avait très peu parlé à Henry à l’époque, mais depuis cela avait bien changé, il était membre lui aussi et allait participer à une cause plus grande.

Sans plus attendre il entra et se dirigea vers la grande salle prévue pour les allocutions de celui qui se faisait appeler Commandeur au sein de l’Ordre. Il n’y avait qu’une personne, une femme déjà assise sur les tous premiers rangs. Sans faire trop de bruit le serpent s’assit près de la porte parce que c’était une façon pour lui de se rassurer en se disant qu’au besoin il pourrait partir facilement. Il se fendit d’un bonjour en direction de la femme sans vraiment attendre de réponse. Il pouvait sentir d’ici l’état d’esprit qu’elle avait, une pointe de désir parsemé d’une envie que je ne pourrais exprimer ici.

Après quelques minutes le fameux commandeur arriva, poussa les portes et sans un regard se dirigea vers son pupitre. Il sortit un discours digne des politiciens dans lequel il expliqua que bientôt il recevrait des directives pour l’avenir. Henry n’écoutait que d’une oreille, préférant scruter les environs et se concentrer sur ce qu’il ressentait.

Cette femme était intrigante, elle semblait vraiment désirer le vieil homme… Du moins physiquement, parce que parmi toutes ces effluves le trentenaire ne pouvait discerner si elle était amoureuse ou non. Surtout qu’à peine le discours terminé elle se jeta sur sa proie tel un aigle lors de la chasse. Henry trouvait ça quelque peu déplacé et n’avait pas l’habitude de ce genre de comportement mais peut-être que c’est comme ça que les gens faisaient après tout.

Finalement, une fois que la charmeuse eut terminé avec le Commandeur Henry arriva à sa hauteur et dit avec une voix calme et presque murmurante :

« Votre discours était inspirant, puisse l’avenir nous apporter ce que nous désirons ».

Il leva le verre qu’il avait attrapé juste avant en direction de l’homme et bu une gorgée.

Henry Lloyd

- C'était un beau discours.
- Je vous ai observé.

Des yeux, je détaille à nouveau la tenue obscure qui me fait face. J'hume son parfum. Je note l'effort pour plaire. De ma main libre, je viens passer deux doigts le long de la broche au motif floral. Je profite méthodiquement de chaque ciselure ; de chaque gravure. J'exerce une pression à peine sensible. Arrivé à la fin de ma course tactile, j'ôte ma main et la conserve en suspens quelques secondes. Profiter des vibrations des âmes environnantes. Mon visage se zèbre alors d'un sourire fugace et mes yeux se plongent dans les siens.

- Cette broche vous va à ravir.

Je ne laisse rien paraître davantage. Nous sommes certes entourés par des frères et des soeurs mais nous demeurons en public. L'élégance et la retenue prévalent. Comme toujours. Comme toujours ? Une réminiscence soudaine me traverse l'esprit au moment où je m'en convaincs. Je prends une grande respiration et redresse légèrement la tête, "Dominus Rei" en cette demeure.

Passant ma main dans ma veste, j'en extraie une petite lettre cachetée du sceau de la Rose-Croix. Je la tends sans plus de cérémonie à Cara de Lanxorre, maintenue entre mon index et mon majeur.

- Passez une agréable soirée, Madame.

Je n'ajoute pas un mot, pas un regard. Je quitte la proximité langoureuse du Paon pour me retrouver nez à nez avec le Serpent. Je lève mon verre dans sa direction également, inclinant sobrement la tête en signe de respect.

- Votre discours était inspirant, puisse l’avenir nous apporter ce que nous désirons.
- Merci, cher Comte. M'est d'avis que l'avenir ne nous apportera que ce pourquoi nous déployons des efforts suffisants. Nous avons dorénavant un cap et le vent nous est favorable. Si nous demeurons unis, nous écraserons quiconque osera s'opposer à la Rose-Croix. C'est une certitude que je mettrai en oeuvre.

Vous me connaissez : j’aime avoir un pied dans chaque rêve, dans chaque camp, dans chaque projet, dans chaque quête. La nouvelle guilde ayant fait l’objet de mon dévolu n’est autre que l’Ordre de la Rose Croix. Ils sont un peu trop élitistes pour mon goût, mais j’ai l’impression que parmi mes ancêtres se trouvent des membres de cette guilde, et que les recherches qui les animent sont d’un intérêt certain pour la curieuse que je suis.

Je suis étonnée d’avoir su trouver leur porte d’entrée : d’origine modeste et avec l’expérience de la taule, je doutais initialement que leurs préjugés me laissent une chance de participer aux projets de l’Ordre de la Rose Croix. A moins que je sois le quota handicapé de leur association ? Non, peut-être est-ce moi qui juge plus sévèrement qu’ils le méritent.

Qu’importe l’humain dans cette équation, de toute manière. La seule priorité est d’en savoir plus sur les quêtes auxquelles ils prennent part. Qui sait, je vais peut-être y découvrir des artefacts pouvant être utiles pour les Mangemorts ? A mon habitude, je suis en retard. Pas de chance cette fois : les retardataires ne sont pas admis. Un membre du personnel m’explique à voix basse que nul n’ose interrompre le Commandeur.

Je ne me trompais pas sur la dimension hiérarchique… A mon entrée, je suis pour le moins impressionnée par l’arsenal de décorations et fioritures d’un prix sans doute supérieur aux salaires cumulés par plusieurs générations de la famille Bennet. Je ne me sens pas à ma place. Heureusement que je me suis habillée pour l’occasion : il ne me serait pas venu de porter une tenue de sport, mais même avec ma plus belle combinaison et l’effort d’y assortir mon cache-oeil, je me sens assez underdressed par rapport au reste des convives.

J’observe, un rictus aux lèvres, Cara qui fond sur la figure d’autorité du jour et lui offre toutes les manifestations de respect que sa stature et son ego peuvent lui permettre. Elle voudrait pas lui rouler une pelle tant qu’elle y est ? J’hallucine. Un autre sorcier, dont le visage ne m’est pas familier, accourt aussi pour féliciter le Commandeur. Je ne devrais pas être si mauvaise langue : c’est mon retard qui m’a fait manquer le discours. Peut-être était-il vraiment bon.

Vous savez, c’est pas si simple d’être mère célibataire quand on cumule plusieurs responsabilités professionnelles et idéologiques : il a suffi d’une bêtise de Squirtle au mauvais moment et pouf, impossible de me présenter à l’heure au rendez-vous, que je savais pourtant d’importance. Quand ils étaient plus jeunes, ils dormaient à 21h, mais à 8 ans, il n’est plus si simple de les coucher le soir !

Faisant coulisser de gauche à droite et de droite à gauche la précieuse chevalière m’ayant été confiée, j’esquive les regards pouvant se perdre sur moi. J’aurais dû choisir une tenue d’une couleur moins tape-à-l’oeil. Même si la combinaison est fort seyante, avec ses motifs blancs, cyans et bleus, elle me fait détoner parmi les smokings noirs.… Silencieuse, je reste en retrait.

Je ne dois pas me donner en spectacle, ce soir. Seulement écouter et apprendre. Pourtant, la seule présence de Cara me bouleverse. Elle est si belle ce soir encore. Je ne m’attendais pas à la voir, et les tumultes ayant secoué notre lien dernièrement sont encore trop près de ma mémoire. M’apercevant que je la regarde trop fixement, je secoue la tête et attrape une flûte.

J’ignore combien vaut le liquide à l’intérieur, mais les seules ciselures du réceptacle sont d’une précision exquise. Que toutes ces beautés doivent être onéreuses ! Que l’ostentatoire de cet univers me met mal à l’aise ! Vous croyez que je peux devenir un rideau, et écouter sans être vue ? Peut-être serait-ce le plus sage. Dites-moi jeunes bulles, que pensez-vous de l’idée ?

Premier banquet de roses

Point de courbettes. Henry, ou plutôt Serpens, constellation qui convenait sans aucun doute à son frère, avait ouvert les portes du manoir en début de soirée et voilà qu'elle se refermaient dans un fracas imposé par cet homme à l'allure d'expériences mouvementées par la droitures et la justice. Après tout tel n'était pas son rôle. Orion n'avait le physique de l'homme d'un certain âge qui impose le respect et la discipline. Il avait à peine pénétré dans la résidence de son grand père que celle-ci semblait déjà assiégée d'une organisation qui encore le dépassait. Et pourtant Eridan en était un membre éminent du conseil. Par son âge, son organisation, ses expériences, probablement. Il était maître des traditions.

Son premier réflexe l'engagea à porter sa main vers la table en direction d'une bouteille probablement aussi vieille que lui pour en déverser un peu de son contenu dans un verre à whisky terminé déjà deux fois. Le placard à apéritifs de Papy était aussi précieux que rempli des breuvages les plus exotiques, les plus luxueux et les plus rares, et il avait pris soin de ne pas alerter tous les nouveaux arrivants de sa localisation. Il était un peu étrange de se rendre compte que la maison dans laquelle Everard avait passé une partie de son enfance, à jouer à "Hue dada" sur les genoux de son ascendant, était en réalité depuis bien longtemps le quartier général d'un autre type de champ de courses ou cheval n'est qu'élément facultatif.

Il continuait de laisser aller ses pensées pendant qu'Orion déblatérait un discours impitoyable et passablement agressif. C'était son style après tout, et Eridan attendit ses derniers mots pour émettre un jugement intérieur sur la totalité de ce discours. Une fois terminé, il fronça les sourcil, et porta le verre à ses lèvres. Une à une les personnalités venaient le féliciter pour avoir pris la parole trois minutes. Eridan n'était pas particulièrement convaincu, mais la forme de valait pas la prise de bec tant que le fond était là. Il y avait du boulot, et il était bien placé pour le savoir. Le Commandeur était en la compagnie d'une femme d'un brun néantisé et de son cher frère, qu'il n'appellerait pas par son prénom ce soir. Il s'imposa en quatrième locuteur, assuré de bonnes intentions sous un regard amusé par le contexte.

- Nous partons en guerre Lord Orion ?

Il lui lança un regard toutefois bienveillant, scrutant sa réaction après avoir lancé un sourire charmeur en levant son verre en direction de la jeune femme. De sa main gauche il alla tapoter fraternellement le dos d'Henry. Il s'étaient déjà vu plus tôt dans l'après-midi. Ses yeux se ressaisir vers le Lord.

- Votre discours inspire un soupçon de rebellion contre la Terre entière ! Dit-il d'une petite moue satisfaite et humoristique. Nous en reparlerons lors de la réunion, je suppose. En attendant... Il fit venir à lui, baguette cachée dans sa manche, une assiette de petits mets tout juste posés sur la table de ce grand séjour. Il la laissa léviter à bonne hauteur entre les quatre sorciers, en attrapa une verrine de saumon sur son lit d'avocat hors de prix. Mangez-donc, vous m'avez ouvert l'appétit !

Avertissement

Ce RP mentionne du contenu sensible :

Erotisme

Afficher quand même

Le Banquet des RosesSaison 29 - Hiver - LA LizzieVêtu d'un costume sombre et d'une chemise grise faisant ressortir mes yeux, j'étais le premier arrivé dans la salle de réception, je souhaitais observer discrètement nos invités, savoir si je pouvais reconnaître leurs visages, savoir si certains font partie du rang de mes ennemis. Qui sait ? J'apprendrais peut-être de nombreuses choses auprès des personnes qui vont devenir mes confrères. Passant près du buffet, je me permets de me servir un verre de whisky afin de m'enfoncer vers le fond de la salle, mais pas trop non loin afin d'entendre le discours du commandeur, je me place dans un coin ténébreux.

On dirait bien que je suis fait pour les ombres. Tout semble me l'indiquer. Pourtant je me dois de reculer, de ne jamais tourner le dos à mes ennemis, et de rejoindre la lumière qui n'attend que ça. Qui attend la preuve de mon envie d'aide et de changer. Tu à Ezequiel. Il t'aime. Tu as le Phénix. Il t'a promis. Tu as l'ORC. Il t'instruit. Je suis sûr que tu y arriveras. En attendant, regardez cette délicieuse femme descendre les escaliers. Très joli n'est ce pas ? Détournant les yeux de mes mains, j'observe la dame. Je déglutis quand je la reconnais. Cara de Lanxorre, Directrice Adjointe de Poudlard. Une... Femme ? non. Je ne la considère pas comme ça... Elle... Aime bien s'amuser avec les autres. Sexuellement. Espérons que le Lord ne ce n'est pas fait coincer par ces griffes....

La directrice Adjointe se met au premier rang puis attend. Peu de temps après, un Homme entre et se place non près de la sortie. Impossible de le reconnaître, peut-être un inconnu, ou un des descendants Lloyd. Ce sont eux qui nous ont gentiment redonné cette bâtisse qui appartient à l'ORC depuis fort longtemps. Grâce à eux, nous avons enfin un lieu où vivre, où nous cacher, où étudier. Une troisième personne arriva pour se placer près du buffet. Se servant d'un vieil alcool bien délicieux dont le contenu se trouvant encore dans le verre que je porte.

Soudain les portes s'ouvrent pour laisser place à Lord Antonius Ravental. Il nous salut avant de commencer un long discours. Malgrè le fait que je sois son Sénéchal, je ne connais d'avance aucun des mots qu'il vas prononcer ce soir. C'est moi qui est souhaiter que l'ORC renaisse, mais en devenir le chef ? Je n'en ais pas la carrure... Pas encore... Et puis avec ces voix. Quoi ? Ne suis-je pas une agréable compagnie ? La ferme et écoute Ravental ! Bien envoyé lumière.

Quel joli discours. De quoi mettre en confiance et d'encourager les invités présent à faire bouger les choses, à leur donner envie de s'intégrer au mieux dans l'ORC. Cela se voit que le Lord est un ancien membre du Ministère, quelqu'un qui a de l'expérience en termes de mots. Ce n'est pas moi qui serait capable de faire ça. Le discord du commandeur une fois terminé, l'aigle se fond sur sa proie. Je lâche un rictus. Il faudra que j'en parle avec mon supérieur. Le second arrivant se dirigea doucement vers notre dirigeant, bien, quelqu'un de respectueux.

Psst. Regarde à gauche. Il y a une tâche. Tournant la tête vers la direction indiquée, j'aperçois... Lizzie Bennett, Professeure de vol. Bon sang... De Lanxorre et Bennett dans la même pièce ! La dernière fois que j'ai vu ça... Elles étaient chaudes et s'embrasser de partout, se disaient des cochonneries. Bref, une horreur. Tu serais content d'observer ça aujourd'hui. absolument pas ! Je suis gay je te signale ! Je peux trouver les Femmes qui m'entourent joli mais elles ne m'attirent nullement ! Espèce de pervers narcissique. Ne l'écoute pas Jackson. Facile à dire pour une voix intérieure. Le troisième homme rejoint prestement le petit groupe, seule Bennet restant dans son coin. Vidant mon verre, je sort de mon coin ténébreux et m'avance dans la lumière. Posant mon verre sur le buffet, je rejoins Lizzie Bennet. Prenant sa main droite, je dépose un baiser dessus.

Miss Bennet. Bienvenue au 14 Sokolská. Vous êtes magnifique. J'adore votre robe. Vous permettez que nous rejoignons les autres invités ?

Miss Bennet me souris et je lui propose mon bras droit, nous avançons vers le petit comité qui commence déjà à manger. Je fais en sorte de me retrouver au côté de Lord Ravental et que la Professeure de Vol n'est pas en vue directe Miss De Lanxorre. Attrapant un petit toast, je le savoure puis regarde mon supérieur. Le bras de Miss Bennet toujours accroché au mien.

Lord Ravental. Très jolie discours. Cela accentue mon choix. Miss De Lanxorre. Messieurs Lloyd, merci de votre confiance. Voici Miss Bennet. Je suis le Baron Jackson Emerenziana, Sénéchal de l'Ordre. J'aimerais savoir ce que vous pensez de l'Ordre, que pensez-vous de son objectif ?

Prenant un verre, je l'offre à ma partenaire puis me prend un second verre de whisky. Je lâche le bras de Miss Bennet pour me pencher vers Lord Ravental et lui chuchote à l'oreille.

Commandeur, je me dois de vous parler en privé après la réunion ou avant. Comme cela vous convient.

Me remettant droit, je reprend le bras de la Professeure de Vol et lance un regard à la Directrice Adjointe de Poudlard. Si tu devais choisir, laquelle ? Bennet. Pourquoi ? Elle n'est pas comme De Lanxorre, je suis sûr que tu peux compter sur elle, alors que l'autre femme. Elle ressemble à un serpent et à un aigle. C'est une de ces personnes qui fait tout pour atteindre ces objectifs mais en mettant dans la m*rde les autres. Comment peux-tu être sûr qu'elles ne se ressemblent pas ? Tss... Regarde Miss Bennet, elle fait tout pour éviter le regard De Lanxorre. Bref. Tait-toi et laisse moi profiter de cette assemblée.
:copyright:️ 2981 12289 0

La journée avait été longue. Temperence n’avait pas l’habitude de vivre ces jours à rallonge. C’était une habitude à prendre, elle allait s’y faire, il lui fallait juste un peu de temps. Eplucher des textes, discuter avec des clients, apprendre. Apprendre toujours, encore et davantage. Elle était une machine à retenir mais ce qu’elle apprenait maintenant elle n’aurait plus à l’apprendre dans cinq ou dix ans, ce serait, à ces moments-là, dans son esprit.

La jeune femme s’étira de tout son long, tel un chat avant de laisser tomber sa serviette de toilette. Elle avait un repas et elle était en retard. Un risque du métier. Nue devant son armoire, elle sortit une robe élégante, sélectionnant les autres habits en fonction de la pièce maîtresse. Tout devait s’accorder pour être parfait. Elle allait arriver avec du retard alors mieux valait arriver dans écrin digne que dans quelques guenilles dépareillées. Il ne lui fallut pas longtemps pour se préparer. Vingt ? Trente minutes tout au plus. Elle n’allait avoir que dix minutes de retard, elle avait réussit à minimiser la chose bien que cela restait un retard affreux. Temperence laissa ses cheveux libres, n’attachant que quelques mèches avec une pince dorée.

Elle s’observa dans le miroir. Elle contemplait son reflet avec joie. La robe était d’un bleu profond, un bleu abyssal ressemblant à ses yeux. Elle descendait jusqu’au sol, la recouvrant habillement. Une ceinture marquait sa taille fine, quelques détails dorés la recouvrait sans être vulgaire. Le haut de la robe était un peu plus complexe, il jouait sur la transparence, laissant apercevoir la peau sous un fin tulle sombre, recouvrant ses bras jusque sous les coudes. En regardant de plus près, on pouvait voir que sur le tulle étaient brodés des détails du même fil d’or que sur la ceinture. La pince dans ses cheveux ajoutait un fin détail auquel elle ajouta un simple pendentif et un bracelet d’or. Ces couleurs la mettaient en valeur sans la faire tomber dans le surplus.

***

Elle avait tout juste dix minutes de retard, ni plus ni moins. Elle foulait le sol d’un pas sûr, même en retard elle se devait de garder la face. Elle allait se faire remarquer, c’était une certitude mais il fallait bien qu’elle arrive à un moment donné puis elle avait une véritable excuse. Elle laissait son regard courir sur la bâtisse impeccable. Belle et fière. Une demeure imposante et respirant l’élégance. Arrivée devant la porte, elle frappa. Quelques petits secs avant qu’un elfe ne vienne ouvrir.

D’un sourire tendre, elle le remercia en entrant dans la demeure respirant le luxe. Antonius n’y allait pas avec le dos de la cuillère, il savait impressionner mais le temps n’était pas à l’observation des lieux. Elle suivit l’elfe qui l’accompagna jusqu’à la salle du banquet. Il ouvrit les portes, laissant la vie la frapper de plein fouet. Elle n’avait manqué que le discours.

D’un geste lent, Temperence laissa son regard balayer l’espace. Il y avait une foule qu’elle ne connaissait que peu. Hommes d’influences, femmes célèbres, personnes inconnues, il y en avait pour tous les goûts. Temperence réussit à mettre un nom sur quelques têtes, elle salua quelques personnes qui semblait la connaître et qu’elle savait avoir déjà rencontré lors d’autres mondanités. Elle aperçut du coin de l’œil le Commandeur, Antonius, avant d’être attiré par une femme. Une française rondouillarde coincée dans une robe d’un rose criard trop petite pour son gabarit.

– Mais ma petite Temperence. Comment vas-tu ma petite chérie ? Comment se porte ton père ? Je lui ai envoyé un nombre incalculable d’invitation à dîner mais jamais il ne m’a répondu. Oh la la, c’est un homme si pris par son travail. J’espère que ta mère sait s’occuper de lui comme il se doit.

Temperence l’écoutait à peine. La pauvre femme avait toujours eu l’espoir que ses parents se séparent afin de mettre le grappin sur son père. Elle avait envie de fuir mais ce fut avant d’apercevoir l’ombre de son désir. Une silhouette élégante et française. La Succube. Cara.

Sub Rosa
PV La Rose Croixl - Saison 29 - Hiver

Quelques personnes avaient fini par rejoindre le buffet en arrivant juste après le discours. Son frère Everard était là lui aussi et prononça quelques mots à l’intention du Lord sur son discours. Partions-nous en guerre ? Peut-être, peut-être pas. Nous verrons bien où les missions nous mènerons. Ce qui dérangeait Henry c’était surtout que dans cette pièce aucune des personnes ne minimisait ses émotions ou pensées et qu’il avait la possibilité de lire comme dans un livre ouvert n’importe qui.

Par exemple, Henry pouvait sentir que la femme portant un cache-œil avait une part animale importante en elle. Très importante même. Soit une Lycanthrope soit une animagus accomplie. Il avait déjà ressenti ça lors de son entrevue avec une ombre. Les mêmes ondes qui s’échappaient d’un corps. Si frêle et pourtant si fort.

L’homme à la chemise grise quant à lui avait un esprit complexe, de fortes s’émotions s’éparpillaient dans toute la salle depuis sa tête et étaient toutes plus contradictoires les unes que les autres. Bipolaire ? Trouble de la personnalité ? Fou ? Aucune idée mais il était complexe à sonder tant son esprit était en désordre. Baron Emerenziana « Sénéchal de l’Ordre ». Le serpent n’avait aucune foutue idée de ce que signifiait son rôle, très certainement le bras droit du Lord. D’ailleurs, il se présentait sous son vrai nom alors que la coutume voulait que l’on s’appelle par notre nom de code. Serpens pour Henry. Le vacarme produit par les pensées du Baron en devenait presque insupportable.

Finalement une jeune femme, d’une vingtaine d’années tout juste, venait de rentrer dans la salle, Henry ne l’avait jamais vue, comme la plupart des personnes ici, mis à part son frère, et se fit accoster par une femme dans une robe rose particulièrement infâme. Elle ne semblait pas l’écouter, Henry la regardait avec intérêt, comme pour sonder son esprit. Elle était jeune et n’aimait guère la compagnie de la femme qui l’avait rejointe. Puis son regard (celui de la jeune femme) s’attarda sur une femme, celle qui avait sauté au cou du Lord et les émotions dégagées avaient complètement changées. Bien trop personnel pour en parler ici.

Henry aimait scruter l’assemblée pour voir qui s’y trouvait, sonder les esprits, voir à qui il avait à faire. D’instinct il se rapprocha de la dernière arrivée pour l’extirper de la vieille qui s’accrochait à elle. Il s’adressa justement à elle :

« Puis-je vous emprunter mademoiselle ? »

Surprise par la requête de l’homme elle ne s’y opposa pas, Henry tendit son bras à l’intention de la jeune femme qu’elle attrapa sans se faire prier :

« Bonjour, Serpens pour vous servir mademoiselle. J’ai cru comprendre que la vieille femme semblait vous importuner, je me suis permis de vous extirper de ses griffes, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. »

En parlant ils se dirigèrent vers le buffet et le trentenaire servit une coupe de champagne à la jeune femme.

Temperence sifflait intérieurement. N’allait-elle pas finir par se taire ? La jeune femme, bien qu’ayant d’étranges relations avec sa famille, n’appréciait pas le comportement de cette française au vocabulaire si réduit. Ses parents avaient vécu plus d’une chose, plus d’un malheur. Ils s’aimaient et la manie qu’avait cette femme à vouloir voir le couple se déchirer pour y récupérer le père donnait à Temperence l’envie d’attraper ce verre qu’elle serait entre ses doigts potelés pour lui en jeter le contenu à la figure.

Elle poussa un soupire. Discret, certes, mais un soupire tout de même avant qu’un homme ne s’immisce dans la conversation. Sans réellement saluer la femme, il demanda la permission pour « emprunter » Temperence. Une demande qui n’avait pas l’air d’en être une. Elle ressemblait à un ordre bien dit, une prouesse langagière que peu manipulait avec une élégance si bien calculée. Les joues rouges, la pauvre femme accepta la requête de l’homme, regardant Temperence poser son bras sur celui de l’inconnu-sauveur. Temperence joua le jeu quelques instant, quelques pas, juste le temps que la femme jette son dévolu sur une autre personne de l’assemblée.

Son bras toujours accroché à celui de l’inconnu, Temperence se laissait guider tout en l’écoutant. Elle souriait à ce Serpens, ce sauveur que bien pensait à remercier. Le regardant parler, elle en profita pour détailler son visage, pour observer celui qui venait de la sauver d’une soirée à mourir. Il était plus vieux qu’elle, la trentaine peut-être mais elle n’en avait aucune certitude. Il pouvait avoir 29 ans ou bien 36, l’âge n’agissait pas de la même manière sur le corps de chacun.

– Je vous remercie, sieur Serpens. Pourquoi vous tiendrais-je rigueur d’un sauvetage ? Je ne peux que vous apprécier à la suite de votre acte et je vous en suis extrêmement reconnaissante. Rares sont ceux qui seraient venus à mon secours, j’en ai bien peur.

Tendre sourire en attrapant la coupe offerte. L’accent français était là également, son application quant à l’accent british s’était effacée avec son séjour de trois ans dans sa patrie natale mais, cette fois-ci, à la différence de la dernière fois, elle n’essayait pas de le retenir. Il sonnait si bien entre ses lèvres rosées.

– Je suis Cassiopée, votre obligée pour la soirée. Prenez-vous une coupe avec moi ?