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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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L'Archipel de Sea Shelter
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Maître de jeu
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L'Archipel de Sea Shelter
Maître de jeu, le  Dim 12 Nov - 1:05

Deux fois par semaine, un bateau discret quitte le port de Londres, s’aventurant vers l’Archipel de Sea Shelter. Quelques dizaines de kilomètres seulement le sépare des côtes occidentales, et pourtant… Quel changement d’univers à votre arrivée !

Si vous vous fiez au loyal bateau, vous pourrez découvrir 6 000 îles et îlots aux mystères impénétrables. Ne vous laissez pas décourager par l’aspect rude et inerte de ses amas rocheux ! La pierre n’oublie rien de siècles de persécution. Notre histoire court entre les strates naturelles, et sa rencontre a quelque chose de mystique.

Dans cet ancien refuge de la communauté magique, vous vous sentirez plus vite chez vous que vous l’imaginez. La simplicité des Sea Shelteriens éloignera le souvenir des bougons passagers du métro londonien. Allons, allons, vous prendrez bien un petit Branchicake ?
Elhiya Ellis
Elhiya Ellis
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Ste-Mangouste
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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Elhiya Ellis, le  Lun 20 Nov - 21:25

Un grain de sable noyé dans une larme contrite



Pv Zack amour
LA Mutuel
Désolée pour ce retard immense :(


Des souvenirs qui tournaient en boucle dans ma tête, des images doucereuses et douloureuses, l’impression de perdre pied, de ne plus savoir où aller, vers quoi ou qui me tourner. Juste être là, assise les jambes coincées entre mes bras, menton callé sur mes genoux, le regard dans le vide, j’attendais que le temps passe, qu’il m’assomme, m’envoie dans les bras de Morphée. Mais rien ne faisait, pourtant nos dortoirs étaient des plus calmes, mes pensées divaguaient trop pour se reposer, j’allais devoir sortir ce soir encore. Tacher d’éviter Londres, de ne pas me laisser déborder par un sanglot incontrôlable par une détresse émotionnelle trop palpable était au programme.

Il me fallait respirer ailleurs, encore une fois. Loin d’ici, loin du chemin que mes pas avaient emprunté, loin de celui vers lequel ils voulaient se diriger, loin du monde, à nouveau… vider ma tête de cette douleur assourdissante, essayer de la chasser, si cela était possible. Encore une bride d'espoir subsitante de temps à autre.

Capeline de velours et dentelle noire en main je m’étais faufilée hors de ma chambrée, une note rassurante laissée sur le lit de ma douce Eury, et mon sac glissé sur l'épaule. Je ne pouvais pas dormir ici cette nuit, nourrir encore plus le regard inquiet de la brunette sur moi. Je n’y arrivais pas. La solitude me seyait parfaitement cette nuit aussi. Il ne restait plus qu’à fuir discrètement du château, de disparaitre en une effluve de parfum laissée derrière moi, de fermer les yeux sur les questions silencieuses des personnes qui m’étaient chères et tenter de mettre l’ordre dans mes idées. Rien de plus.

Je ne savais pas pourquoi j’avais espéré pouvoir quitter les cachots sans que mon regard ne se mette à glisser sur un brun que je n’avais pas vu depuis un moment. La simple vision de ses opales émeraudes m’enserrait la poitrine : Zackary. J’avais fait en sorte de ne pas avoir besoin de lui, de ne pas quémander son attention où sa présence à mes côtés. Pourtant, la légèreté de pensées qui m’envahissait avec lui était tellement appréciable que je me demandais comment j’avais fait pour me restreindre autant. Peur qu’il ne m’adresse un énième regard mêlé d’amusement et de condescendance, crainte qu’il n’accepte ma présence que lorsqu’il avait besoin de moi... très certainement oui.. nous n’étions pas réellement ami, je ne l’avais pas oublié, je ne risquais pas de l'oublier, il savait parfaitement me le rappeler.

Mais aujourd'hui, je me moquais bien qu’il m’envoie paitre. Je n’avais jamais oublié la lueur au fond de ses prunelles le premier soir ou nous étions rencontrés. Ce mélange indescriptible qui m’avait fasciné, cette envie de le voir un jour sans son masque, et paradoxalement ce désir qu’il m’apprenne à adopter le même. Prétendre était devenu compliqué, j’y parvenais de moins en moins. Je faisais bonne figure, ou du moins je tachais, à cause d’Ulysse, à cause des mots que je lui avais soufflés sous une lune d’argent. Un battement de cœur raté à ce souvenir, inexorablement... Non, c’en était trop. Je ne pouvais rester comme ça éternellement, il devait m’expliquer, maintenant, de suite, comment il arrivait à être aussi détaché de tout ce qui se passait dans sa vie.

Les pieds plantés sur le tapis ouvragé de notre salle commune, je me collais face à lui, noyant mes yeux clairs dans les siens. L’envie irrépressible de me fondre dans ses bras en pleurant se manifesta. Chose étrange, nous n’étions pas proche, encore moins affectueux l’un envers l’autre. Mais il me semblait réapparaitre de nulle part pile quand j’en avais besoin, comme si, encore une fois il viendrait d’un sourire glacial, geler les tumultes de mes pensées. Présence salutaire, nécessité malsaine. Ca m'avait manqué, je ne me l'étais jamais avoué.


« Sitri… Viens avec moi s’il te plait, juste cette nuit, laisse-moi choisir qu’il est temps que nous passions à nouveau du temps ensemble »


Demande digne d’une supplique.. Cette capacité que j’avais de vouloir l’avoir à mes côtés dès que je le voyais seul me déroutait pas mal. Je ne m’étais jamais posé de question,  de toute façon, aucune logique n'aurait pu m'offrir une quelconque solution. Aussi, je lui avais tendu la main, et sans attendre sa réponse, je l'avais fait sortir des tentures vertes et argent, sans rien offrir en échange qu'une mine sérieuse. J'ignorais si c'était à cause de ce détail que Zack ne s'etait pas offusqué, mais en quelques pas hâtifs nous nous retrouvions hors de l'enceinte de Poudlard. Jusqu'alors, ce que le brun connaissait de moi n'était que l'image d'une blondinette apte à le suivre partout où il jugeait ma présence nécessaire. Portrait que partiellement rempli... Et ça ne me dérangeais pas.

Jamais l'audace ne m'avait poussée à l'entraîner vers cette part de moi qu' il ignorait. Docile, sage et malléable, je ne me rappelais pas lui avoir une seule fois demandé de m'accorder la même confiance que celle que je lui voyais. C’était une première.

Nos pieds foulaient l'herbe extérieure, la marche s'était ralentie lentement, mais je ne lui laissais pas le temps de m'interroger, lui glissant en un murmure un simple "accroche-toi". L'image du point d embarquement pour se rendre sur les petites îles, à une dizaine de kilomètres de la Tamise, s'était immédiatement imposée a moi. J'avais repéré le coin auparavent, quand l'envie de partager chacun de mes souffles de vie  avec mon petit ami me possédait encore. La situation ne se prêtait pas à ce genre de ballade désormais, pourtant elle me tenait encore  à cœur.

D'un crac sonore caractéristique, nos silhouettes s’évanouirent sans laisser de trace de notre passage, pour nous recracher à quelques mètres du bateau qui effectuait le trajet. Un peu étourdie, je remerciais mon humeur de m'avoir fait sauter le dîner et m'enquerait de l'état du Serpentard auquel mon bras était toujours lié. Le transplanage d'escorte n'obtenait toujours pas toute mes faveurs, je prenais donc soin de toujours garder ma prise sur mon passager.

D'un petit sourire en coin assez neutre, je prenais enfin la parole et m'expliquais vaguement en lâchant le bras de Zack. Mon regard était fuyant, certains mots ne trouvaient toujours pas leur chemin entre la barrière de mes lèvres.


"Tu vas bien? Le retour sur la terre ferme n'est pas trop brutal? Tu râleras autant que tu veux pour cette espèce de kidnapping, laisse moi juste... profiter que tu ne sois pas débordé ailleurs.. tu.. m'as manqué.."

J'avais relevé les yeux sur lui un instant, avant de lui montrer d'un signe de tête notre prochain moyen de transport. La lune haute et belle,  des étoiles à foison, un vent glacial qui s'engouffrait sous mon écharpe  et ornait de ton rouge le bout de mes doigts. Nul doute que cette sortie aurait plu à Dey... mais actuellement ce n était pas d'attention éperdue dont j avais besoin. Je voulais juste pouvoir respirer et être moi sans  qu'on m'assomme de palabre doucereuses et de gestes trop tendres.

"Veux-tu bien m'accompagner?"

Propositions offerte à son bon vouloir. Ton sûrement trop suppliant bien que maîtrisé. Je faisais voler ainsi en éclat les derniers derniers points d'encrage voués à mon Rouge et Or, me remettant une nouvelle fois aux caprices du Vert et à ses tourments plus grands que les miens, sans états d'âme ou remord. Joli mensonge à moi même au final... un léger sourire, timide ourlait mes lèvres tuant l'impatience dans l'admiration des reflets de ses iris.

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Dernière édition par Elhiya Ellis le Lun 27 Nov - 12:19, édité 1 fois
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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Invité, le  Dim 26 Nov - 14:43

© 2981 12289 0 & Azryel - RP PV & L.A. d'Elhiya Ellis accordé.  amour  Passe ta souris sur la fiche :mm: To be continued...Somewhere beyond happiness and sadness I need to calculate what creates my own madness. And I'm addicted to your punishment, and you're the master, and I am waiting for disaster. I feel irrational, so confrontational, to tell the truth I am getting away with murder. It isn't possible, to never tell the truth but the reality is I'm getting away with murder.
I wish i can fly like you. We blow out. Incapable de dormir, incapable de réfléchir. Je tourne dans mon lit, comme si c'était impossible de faire comme tout le monde à cette heure-ci. we f*ck'd up. Je tiens pas en place, parce que j'ai envie de tout envoyer valser contre les murs. Je ris nerveusement face à l'idée absurde. Alors, je me redresse de mon lit, enfile un jean noir et une chemise blanche avec ma cravate noire au logo de Serpentard sur le bas de celle-ci. Et d'un pas décidé, je me rends dans la salle commune, allant m'assoir sur l'un des canapés libres avant de me décider à réfléchir à comment remettre de l'ordre dans ma vie.

Entre les fiançailles gâchées par nos familles, entre les amitiés qui se cassent et les langues qui se délient. Tout part en vrille. Est-ce que c'est bientôt fini ? Soupirant d'un air blasé, je penche ma tête vers l'arrière, me collant au dossier du canapé pour regarder le plafond ... Là, d'un coup, deux beaux yeux clairs en face de mes prunelles émeraude. Je déglutis. Incapable de ressentir davantage cette haine fracassante envers la race humaine, je frémis. Dieu qu'elle est belle, cette fille. Elle me fascine, mais mes états d'âme me tourmentent, mes pleure, mes cris répondent en silence à mes larmes enfouies. Je garde malgré moi, ce visage impassible devant cette demoiselle, qui a fait de moi, un Homme et non, un Enfant auprès des autres. Quel réel délice, ce merveilleux supplice empli d'une certaine malice, d'être à sa merci, sans répit. Ainsi, sans que je ne m'en aperçoive, elle m'attrape la main et nous transporte dans un autre endroit hors de Poudlard.

Un Crac distinct... Un transplanage d'escorte clandestin. Ma tête tourne sous les premiers pas, ma tête s'éloigne peu à peu de mon esprit. ... Et là, second transport... Un deuxième Crac distinct. Le sol se dérobe sous mes pieds, je ne m'y ferais jamais. Me retenant d'avoir de violentes nausées, je dois m'accrocher à son poignet pour ne pas sombrer. Surtout pour ne pas vomir. Le retour sur Terre, il est plutôt violent. Si bien que je tombe au sol, sur les fesses pendant que je reprends mon souffle alors que tout bouge. Qu'est-ce qu'elle me dit, je ne comprends pas vraiment. Dans ma tête, tout se bouscule, tout s'entrechoque, même si l'air environnant est respirable et m'empêche de m'évanouir. Puis, j'aperçois son sourire, ce qui me réchauffe un peu, moi qui me sentais si vide, ces derniers temps. Elle me dit que je lui manque, mais est-ce le cas pour moi aussi ?

Le temps que je me questionne, je me redresse petit à petit, regardant autour de nous, avant de voir les lueurs de la nuit qui nous entoure. Il fait si beau, pour un soir d'hiver. Je n'ai même pas froid dans ma tenue légère. Habitué au grand froid, je m'approche doucement d'elle avant de rabattre une mèche de cheveux derrière son oreille. Silencieusement, je viens lui embrasser le front avant de lui faire un léger clin d’œil. Et ainsi, d'une langue muette, je lui accorde enfin une réponse muette à sa question. Demeurant silencieux, j'attrape sa main dans une incroyable douceur délicate, entremêlant doucement mes doigts aux siens pour ensuite, me mettre à marcher à ses côtés, profitant de la vue, profitant du silence pour pouvoir me changer les idées. J'en avais besoin, parce qu'à continuer ainsi... J'aurais fini par faire une connerie.
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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Elhiya Ellis, le  Lun 27 Nov - 12:04

Un grain de sable noyé dans une larme contrite



Pv Zack amour
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Un geste, si simple si doux, une de mes mèches de cheveux dorée abandonnée au vent replacée derrière mon oreille. Une façon de faire inconnue, caché à mes yeux, déroutante, pigmentant de rose mes joues sans réelle raison. Ce n’était que Zack, je ne fuyais jamais son regard, ne partageais rien de calme ou tendre avec lui, je n’avais pas de raison de rougir à ce genre de geste. Le manque de sommeil m’affaiblissait, étourdissait mes pensées, me rendant timide au contact de ses lèvres sur mon font. Affection qu’on offrait à une enfant perdue, je le savais parfaitement, et pourtant, mon cœur ratait un battement stupidement.

Faiblesse.

Ses doigts s’étaient glissés dans les miens, m’arrachant un haussement de sourcil. La prise était légère, attentionnée, bien loin de la froideur de notre rencontre, de sa façon habituelle de me mettre en boule pour obtenir ce qui lui semblait utile. Loin de ce que nous étions en temps normal. Moi à garder un œil discret sur lui, toujours captivée par sa facilité à ne rien laisser transparaitre. Moi à hésiter à aller le déranger, à attendre qu’il me fasse signe, à garder le silence sur ses agissements, à les tolérer, les accepter. Moi qui lui avait offert mes quelques tourments, mes faibles doutes, mes petites craintes, ma confiance, ma présence, mon indéfectible soutient. Moi qui ne faisais pas cas de ses caprices me retrouvais, de la chaleur de sa main dans la mienne, troublée.

Enchantement.

Une pause salvatrice dans nos jeux emplis de manipulation, où comme une sage marionnette je me laissais guider. Pour une fois, mes pas choisissaient la route que nous empruntions, nous guidons silencieusement vers le pont du petit bateau pour une virée coupée de notre réalité. Mon esprit embué en avait grandement besoin, le sien aussi de toute évidence. C’était parfait. Qu’il m’amène à nouveau là où il le désirait. Dans son monde, dans sa chute, n’importe où où je n’aurais plus mal, n’importe où où je ne voyais plus le corps inerte de Lucy, n’importe où...

Aveuglement

Appuyée sur la rambarde du bateau, sans un mot, le nez levé vers les contours noirs de l’archipel de Sea Shelter, je tachais de ne pas me laisser à un surplus de vague à l’âme. Mes pensées divaguaient sous l’influence de l’astre de nuit, des images, toujours les même, des remords, toujours les même, des regrets, plus forts, plus prenants... Ma Lucy aurait aimé venir ici elle aussi, elle se serait émerveillée, de tout, de rien, de ma nature de sorcière cachée, du vent dans nos cheveux, des rochers immenses qui nous faisaient bientôt face. J’aurai tellement apprécié également…. Mais tous les projets, les rêves, les espoirs avaient fui, balayant avec eux beaucoup de mes principes et de ma stabilité. Machinalement j’avais resserré ma prise sur la main de Zackary, m’assurant de sa présence, de celle de sa chaleur salvatrice. S’il m’avait manqué régulièrement, ce soir, plus qu’un autre, plus que sa facilité à me manipuler, c’était de lui que j’avais besoin, de ce qu’il représentait, de son image, de ce que j’étais en sa compagnie. Il avait toujours été un des rares avec qui je restais entièrement moi-même….

Constatation

Alors, de ses doigts abandonnés, je m’étais rapprochée, silencieusement, me calant contre son flan, me pelotonnant doucement, scrutant l’horizon sans un mot. Besoin d’être rassurée comme une môme esseulée dans un monde qu’elle détestait encore plus. Besoin d’être apaisé comme une enfant meurtrie par la perte de ses repères. Besoin de m’oublier, de voir un univers qui n’était pas le mien, besoin d’essayer d’avancer, besoin qu’il me dise encore une fois qu’il était là. Qu’il se joue de moi, qu’il m’offre un objectif, une vision autre, quelque chose à faire, dans quoi me plonger. Ce qu’il voulait, avant ou maintenant, je ne lui avais de toute façon jamais dit non… Alors qu’il soit soudainement tendre, qu’il se laisse atteindre un peu ne me dérangeait pas, c’était peut-être ce dont j’avais besoin au final… De changement.

Abandon

Le sol sous nos pieds se stabilisait enfin, le clapotis de l’eau contre la coque résonnait doucement alors que les premiers passagers commençaient à partir. Le trajet n’avait pas été long, ou du moins je n’en avais pas eu l’impression, j’étais bien là où j’étais, tachant de vider ma tête, m’abreuvant de la chaleur se diffusant de la chemise blanche sur laquelle j’étais appuyée. Il fallait vraiment qu’on parte de là nous aussi ? De suite ? Laissez-moi juste me réchauffer une seconde de plus, ne me forcer pas à la parole ou à la marche de suite. Les plages rocheuses sont surement belles mais je vais devoir laisser passer un courant d’être frais qui vrillerait mon estomac à nouveau, m’infligeant des souvenirs que je ne voulais pas



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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Invité, le  Lun 4 Déc - 21:50

© 2981 12289 0 & Azryel - RP PV & L.A. d'Elhiya Ellis accordé.  amour  Passe ta souris sur la fiche :mm: To be continued...Somewhere beyond happiness and sadness I need to calculate what creates my own madness. And I'm addicted to your punishment, and you're the master, and I am waiting for disaster. I feel irrational, so confrontational, to tell the truth I am getting away with murder. It isn't possible, to never tell the truth but the reality is I'm getting away with murder.
L'air se fait rude, irrespirable. C'est si facile de jouer avec les sentiments d'autrui. Aussi facile que de remplir un verre d'eau et d'envoyer le verre s'exploser contre le mur. Aussi facile que de laisser sa haine, sa rage s'exploser, s'exposer au grand jour. Plus de mensonges, plus de masque sur mon visage diaphane et me voilà, à perdre ce sourire sur mes lippes torturées par mes dents lorsque je te regarde silencieusement. Le regard émeraude perdu dans les vagues autour de nous, le temps de notre marche, je soupire longuement. Ma bonté, ma bonne humeur, elles se sont recroquevillés dans l'obscurité la plus sombre de mon âme, dans le coin le plus noir de ma tête. Mon cœur, gelé, givré, ne s’efforce de battre que pour me maintenir en vie, tu sais. J'ai passé la veille à me nourrir de mes livres dans ce qui reste de la bibliothèque depuis que la charmante pouffy que j'avais croisé l'année dernière, l'avait cramé, carbonisée... Réduite en cendres. Nul doute que cette pièce était devenue mon seul refuge, lieu de tous les fantasmes ludiques, de toute personne désirant de s'instruire davantage par le biais d'une lecture enrichissante.

Au fond de moi, je sais que ça m'apporte un sentiment de réconfort, quand j'ai besoin de m'isoler pour faire le point sur moi - même et ce qui m'entoure. Plus j'y pense, plus je me rends compte qu'au final, je me suis fourvoyé sur bien des choses, notamment sur le but que je m'étais fixé depuis ma rencontre avec cette Serdaigle à Pré-au-lard. Même si la soirée promet d'être belle, j'ai le cœur en ébullition, mes humeurs à l'abandon et plus assez de larmes pour expier ma souffrance naissante. Décidant de tourner la page à ma manière, je te lâche quelques minutes, justes pour prendre le temps d'allumer une barrette mentholée, fixant l'horizon tout en massant ma nuque d'un air complètement détaché. Fini, les faux sourires, fini les regards tendancieux, fini les mensonges, fini les masques où l'on peut se cacher derrière en toutes circonstances. Pourquoi diable avais - je accepté de la suivre ici, au juste ? Le tonnerre gronde dans ma tête, la foudre électrise mon corps et frappe le sol de mes pas ternes, insensibles aux remarques d’autrui, aux comportements déplacés de certaines personnes à mon égard. Référence a ce gamin de 13 ans qui n'est qu'autre que mon petit frère, qui au départ, je croyais qu'il était mon cousin, pour commencer.

Par mesure de sécurité, je me contente de consumer cette ligne de toxine mentholée d'une traite, obstiné à vouloir vite en finir pour me détendre rapidement. Puis, tes bras autour de mon corps, ta tête contre mon torse et là, c'est l’hécatombe, l'apocalypse dans ma tête. Je sais que mon corps te désir, que t'es belle à croquer, que tu me plais autant physiquement que mentalement, mais je n'ai pas la force de céder à mes pulsions, à céder à cette requête muette que mon cœur me fait. Je refuse à me dire que j'ai des sentiments qui prennent petit à petit place en moi. Qu'est-ce que je pourrais faire de ça, qu'est - ce que je pourrais faire de toi, de toute façon ? Déglutissant, je viens doucement caresser tes cheveux d'un air détaché. Habitué à jouer des sentiments, passer maître dans l'art de faire semblant. Marionnette mécanique des mensonges créés de toutes pièces par mes parents. Je ne suis qu'un funambule sur le fil qui me lie entre mon passé et mon futur, mon destin...

Aussi imprévisible que mes pas tremblant lorsque j'avance vers l'inconnu. Je sais que je ne suis pas à l'abri d'une chute ou de plusieurs. Sauf qu'à chaque redémarrage, mon corps couvert de bleus et de blessures, finit par craqueler, comme ce masque qui finit par se briser à force qu'on l'écorche, chaque jour. Alors, silencieusement, je soupire, baisse la tête vers toi avant de te regarder dans un calme des plus parfaits ou des plus suspects, tout dépend du point de vue. Lentement, j'embrasse ton front avant de sourire maigrement, mécaniquement, sans une once de sentiment. Il suffit de prétendre, pas vrai ? Ce n'est pas ce que tu me dis souvent, mademoiselle ? Ainsi, dans un silence absolu, je me risque à te voler cette innocence pure, sur tes lèvres de petite Ange tombée du Ciel. De ta Lumière, je m’enivre, de mes Ténèbres, je te consume. Dans un baiser scellé d'une douceur extraordinaire, je signe là, à mon tour, un pacte avec le Diable.

Me débarrassant de ma bonne conscience pour enfin me comporter tel que je suis vraiment à tes yeux. Plus de faux-semblants, plus de trompe - l’œil. Ce n'est pas ce que tu voulais, cette nuit-là, lors de notre première rencontre. Appelez - ça " coup de foudre", pour moi, ce n'est qu'un jeu dangereux auquel je me permets de jouer, risquant la seule chose qui me reste à perdre. L'innocence de mes sombres pensées envers toi, l'indulgence de mon Obscurité où je m'y plais à m'y isoler. Finalement, au bout de quelques minutes, je me recule tout en essuyant ma lèvre inférieure d'un revers de pouce, un clin d’œil pour combler le tout, je penche ma tête sur le côté, comme pour te faire comprendre que je n'en resterais pas là. Tu es à ma merci, depuis le premier jour où tu t'es mise en travers de mon chemin. Alors, Chérie, qui de nous deux, finira par céder en premier. Parce que, de toute évidence, je ne suis pas d'humeur à te laisser gagner, comme tu peux le voir. Bon courage si tu finis par obtenir ce que tu désires de moi. Mon cœur gelé ne bat pour personne, même pas pour toi.
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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Elhiya Ellis, le  Mar 5 Déc - 22:44

Un grain de sable noyé dans une larme contrite



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♫♫


Il y avait eu cette odeur mentholée qui me chatouillait le nez. Cette effluve caractéristique dont la seule similitude croisée au détour d'une rue me faisait tourner la tête. Un parfum piquant et rafraîchissant te caractérisant, toi, à mes yeux égoïstes. Je n'avais que faire de qui tu étais avec les autres, de ce que tu faisais, de où tu allais, car d'élève assez sage en classe, je devenais docile poupée sous ton regard. C'était un accord tacite, nourri par une fascination étrange de tout ce monde secret que cachait ce maigre sourire flanqué sur ton visage.

Tu ne me posais aucune question, jamais, me laissant évoluer à ma guise loin de toi, me regardant revenir à la moindre perdition vers tes silences, comme une gosse en quête d'abandon de soit. Tu avais, depuis le départ, su et pu fait ce qui te chantait du moindre de mes mouvements. Tu y était autorisé tout naturellement. Et bien que tu fusses un marionnettiste discret, ce soir, plus qu'un autre, je désirais que tu joues à nouveau ce jeu où je ne suis qu'un pion sur l'échiquier de ton monde. Pourquoi? Car dans ces moments, plus rien n'existait, ni pensée, ni souvenir, ni remord. Seul l'appel du divertissement subsistait encore.

Il fut un soir où de cette mauvaise manie, tu m'avais envoyée vers quelques lèvres effleurées. Mais savais tu, mon petit manipulateur, que de ce défi enfantin jeté, mon acceptation avait commencé à faire tourner mon univers? De nouvelles faiblesses créées, de nouveaux doutes germés, et le sentiment de commencer à m'éveiller à ce que j'étais même après toi. La trace de ton insolence tatouée d’encre invisible sur mon être n'avait eu de cesse de grandir depuis ce soir là. L'avais-tu remarqué Sitri? Que même sans toi ce moi que tu connaissais se manifestait ? C’était tellement déroutant. Je ne savais plus vraiment qui j’étais. Pouvais-tu me le rappeler?

La question restait en suspens, coincée dans ma gorge, bâillonnée d'un geste d'affection déposé sur mon front, entre deux mèches dorées volantes. Une pause, un nouveau battement de coeur oublié, et mes prunelles plantées immobiles dans les tiennes, cherchant à comprendre, à voir, à saisir ce que tu attendais de moi. Mon état n'était pas le bon, trop influençable, trop altéré par le chagrin, trop en quête d'attention silencieuse et de réconfort chaleureux. Le tien possiblement. Alors ce soir, juste ce soir, j'aurai voulu que tu sois toi pleinement, joueur, mesquin, acide mais surtout que tu me révèles comme je suis.. Et dis moi que ce semblant de tendresse dont j'avais éperdument besoin n'était pas qu'un simple divertissement..juste cette fois… ce mensonge me plairait...

Et comme une réponse à ma supplique lancinante, un goût de menthe diffusé sur mes lèvres, glacé et piquant. Le souffle coupé par la surprise, cette saveur inconnue m'interpellait une fraction de seconde, le temps d’entendre le murmure d’un fragment de conscience et d'abdiquer afin de m'y laisser tenter. Un contact si doux, si simple, électrisant tout mon être, remontant en un frisson délectable dans mon dos.

Une voix, au loin, inaudible et inaccessible, incapable de me faire revenir sur ce pont de bateau contrairement à l'air frais qui fouettait soudainement mes joues. D’une rupture de cet échange, j’avais, en battant des cils, réouvert les yeux incertaine de ce qu’il venait de se passe. Pourtant du bout de ma langue, la sapidité de nicotine, ne permettait aucun doute sur cette caresse délicate prodiguée.

Dans un rayon de lune, mes opales troublées et brillantes avaient croisé ton clin d’oeil amusé m’arrachant un haussement de sourcil. Mon esprit contrit depuis trop de nuit, par la perte de ma belle Lucy,  n’avait pas tardé à s’affoler face à la proposition d’une partie de dès à laquelle nous n’avions jamais joué. Juste toi et moi, et la promesse de me faire oublier le temps d’une soirée ce qui m’animait. Troquer mes pleurs contre l’obtention d’un peu de douceur volée, l’enjeu me plaisait, ses notes d’interdit encore plus.

C’était un détail dont tu te moquais,  et pourtant, la nécessité de dévoiler que mes principes étaient déjà bafoués se dessinait au creu de mes lèvres en un baiser que je t’octroyais. C’était si simple de faire semblant, de noyer les vrilles de mon estomac et l’image de celui qui portait l’étiquette souillée de petit ami. Si simple que les remords avaient terminés leur vie dans quelques popcorns et dans quelques souffles précipité. Si simple que prétendre m'était devenu impossible. J’avais menti déjà a bien trop de monde pour parvenir me mystifier moi même. La sensation de cette ébauche de sensualité avait la senteur de la promesse de l’oubli que je recherchais.

Un nouveau jeu pour une nuit semblable à tant d’autre. Charmante perspective dont les contours se dévoilaient lentement. D’un sourire et de mes doigts enroulés aux tiens j’acceptais de me bruler les ailes dans cette partie où nous seuls jouerons.

Avant comme maintenant... une seule chose changeait: la route que tu voulais nous faire emprunter.
Avant comme maintenant... je suivrais
Avant comme maintenant..

La voix inconnue, l’obligation de bouge, et dans un pouffement de rire léger, nos pas étaient  partis fouler les cotes faussement sableuse de l’ile


=> Aleck étant parti vous pouvez reprendre le sujet


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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Louis Varik, le  Lun 5 Fév - 14:53


Une ombre dans la brume





Une silhouette venait de débarquer sur la terre, le pas assuré, silencieux, il s’apparentait plus à une ombre qu'a un individu. Seule sa carrure imposante trahissait la légèreté de ses déplacements.

La brume recouvrait l'archipel et la nuit couvrait le tout de ses mélancoliques ténèbres. Les lueurs de la lune perçaient à travers les branches dénudées des arbres touchés par la froideur de l'hiver. A leurs pieds, un amas de feuille se décomposant formait des monticules ressemblant à de sinistres sépultures.

La neige de ces derniers jours avait laissé place à des pluies diluviennes, le sol n'était plus qu'un mélange d'eau et de terre qui absorbait chacune des foulées du jeune garçon. La cape virevoltant par les vents marins, il avançait sans réelle destination mais avec la ferme intention de trouver de quoi embraser la flamme sommeillant en lui.

Les ombres dansaient et emmenaient Louis dans la valse effrénée des ténèbres. Un rai de lumière sélène illumina son visage, sous sa capuche vissée sur sa tête, un regard glacial perçait dans la nuit. Un sourire traversa son visage, une discussion, une distraction, une souffrance même, tout était le bienvenu pour rompre la monotonie et l'ennui qui l'accompagnait.

- Quelque chose, quelqu'un?
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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Mangemort 33, le  Dim 18 Fév - 1:18



PV Louis
Contenu sensible -


La masquée se posait des questions. Elle ne savait pas trop comment elle avait fait pour venir ici. Elle ne connaissait même pas cet endroit, enfin si de nom ou pas. Toute manière, ce n'était pas le problème du moment. Elle avait encore cette foutue faim qui la bouffait de l'intérieur. Mais pas n'importe quelle faim, pas ce truc avec la nourriture. Non cette folie, cette envie de jouer avec la vie et la mort. Tenter de se prendre pour une entité, parce que c'est amusant l'esprit humain. C'est amusant de ne pas prendre en compte que l'autre est un être vivant.

33 remarque alors un truc pas loin. Une ombre, un truc dans le genre. Cela parle, c'est la seule chose qu'elle comprend sur l'instant. Elle serait simplement capable de se jeter sur ça et de faire en fonction de ses sensations, de ses pulsions. Mais elle se ressaisit, et son squelette s'avance. La cruauté reprend le dessus et la froideur ronge les murs. Elle grince des dents et ses émeraudes observent le tout.

Simplement la mort qui vient susurrer à ton oreille, chéri.

Des mots qui saisissent la gorge, des griffes qui freinent la respiration. Il avait l'air intéressant, peut-être qu'au final elle n'allait pas totalement perdre son temps ici. Et puis dans le pire des cas, elle le pendrait par les pieds au-dessus d'une falaise. Cela lui permettrait de se divertir. Elle n'en avait rien à faire, tout était bon pour s'amuser.
Il avait donc intérêt à faire de son mieux.

Pour cette nuit, elle n'avait rien de la dame de glace de d'habitude.
Alors il valait mieux ne pas l'appeler.


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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Louis Varik, le  Lun 19 Fév - 14:13


Une ombre dans la brume






- Simplement la mort qui vient susurrer à ton oreille, chéri.

Ca résonnait comme un souffle, comme un vent glacial qui venait de pénétrer le corps du jeune garçon jusqu'à ses entrailles.
Il ne savait pas ce qu'il attendait en venant sur l'île de cet archipel, à dire vrai il se sentait perdu et avait décidé de prendre le bateau qui le mènerait ici sans vraiment savoir pourquoi. S'attendait-il à trouver quelqu'un? S'attendait-il à une autre confrontation que sa propre conscience? Non, sans doute pas. Et pourtant ce chuchotement glacial était venu se glisser entre ses deux oreilles pour y prendre la place de sa torpeur habituelle.

Il aurait dû s'enfuir, courir vers l'embarcation la plus proche, fendre la brume sans se retourner et fuir la voix qui résonnait toujours dans sa tête.
Mais il n'en fit rien, comme pétrifié, il resta de marbre suite à l'intervention du sifflement derrière lui. Était-ce de la naïveté, de l'arrogance , de la peur ou de l'insouciance? Sans doute un peu de tout mais les fait étaient là, il resterait malgré le désordre psychologique provoqué par cette simple phrase.

- La mort a t'elle du temps à perdre pour moi?

* Idiot, ferme là! *

Louis ne savait pas qui se cachait derrière lui, il s’était laissé emporter par son attitude mélancolique du moment. Autours de lui dansaient les ombres dans leur funeste chorégraphie. Ils semblaient être seuls sur cette île, ce qui renforçait considérablement le sentiment de peur du jeune garçon.

- Que me voulez-vous?

Cette phrase était sortie toute seule, comme s'il voulait être fixé sur son sort plus vite que prévu. Mais malgré la tension ambiante, il avait gardé tout son flegme habituel, comme pour se fondre dans l'ambiance l'entourant.
Maintenant, il fallait seulement attendre les ombres ou la lumière...

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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Mangemort 33, le  Lun 12 Mar - 20:27



C'était un appel de la nature. Il y avait les sons qui s'envenimaient dans la haine. Des murmures un peu partout sur les lèvres. Un silence qui laissait des crevasses sur la peau. La chair était griffée par l'abominable vérité.
_Cruelle réalité
La masquée reste en retrait. Elle observe les traits de l'être en face d'elle. Une lueur sombre, une brume qui masque ce qu'elle veut voir. C'est un brouillard de sentiment sur lequel elle s'aventure. Dans le fond, peut-être que tout simplement, elle n'est pas apte à comprendre les gens. Le raisonnement était bien plus logique que tout le reste.

Peut-être bien... Mais pas aujourd'hui.

C'était un soupire grinçant. Des lèvres gercées qui s'étirent derrière un masque sans vie. La faucheuse l'observe encore et toujours. Les yeux émeraude se délectent, ils retiennent les dessins d'un monde nouveau à faire chavirer. Elle sait exactement quoi faire, comment le bercer de gauche à droite. Il faut les tenir dans le creux de la main pour pouvoir s'élever.
Elle se rappellera de lui, elle se rappellera pour bien écorcher les pelures d'un univers en ruine.

Reconsidère-toi, et sois certain que la mort te trouvera à nouveau.

Elle est appelée. Elle doit fuir pour aller mieux conquérir. Il y a quelque chose de plus important qui se prépare. Une âme grinçante qui étire ses pensées. Il est temps de suivre ces pulsions.
Dans l'ombre, elle disparaît.

Départ de 33
Malheureusement, je dois écourter ce RP. Sincèrement désolée.
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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Invité, le  Lun 6 Aoû - 0:38

PV Alhena

Une soirée dans l’Archipel de Sea Shelter. C’était quelque chose qu’on ne voyait pas tous les jours, et c’est sans doute pour cela que la jeune femme avait pris le bateau de Londres direction l’archipel. L’occasion de se déconnecter, un peu. De s’amuser, beaucoup, sans doute. Vétue d’une robe noire, simple, et chic, que la jeune femme arborait dès lors qu’une soirée un peu plus « mondaine » se présentait à elle, elle avait embarqué ainsi, baguette bien rangé le long de sa hanche, dans sa poche secrète. Sait-on jamais que ça pourrait être utile.

A l’arrivée sur l’archipel, la jeune femme ne mit guère longtemps à trouver le lieu de la fête : de la musique, quelques lumières, et des gens dansant sur une plage lui mirent en effet la puce à l’oreille. Traversant l’embarcadère à petit pas, elle humait l’embrun maritime, cet air de fraicheur qui permettait de ne pas avoir trop chaud – malgré les écrasantes températures des derniers jours. L’été était là, même dans ce coin de Grande Bretagne.

Mais la soirée apportait ce quelque chose de fraicheur qui faisait frissonner la peau. La jeune femme, en bonne communicante, saluait celles et ceux qui se présentaient à elle, sans connaitre ni les visages, ni les noms. Après tout, elle n’était pas là pour ça. S’accoudant au bar de fortune de la soirée, elle commanda un verre – un Pimm’s pour l’occasion – et se laissa bercer par les quelques notes de musique qui venaient jusqu’à elle.

Un regard pour les étoiles – rêveuses auxquelles elle confiait ses rêves et ses secrets les plus fous – et elle se décide enfin à regarder, un peu mieux, les participants à cette fameuse soirée. Elle avait pensé qu’elle pourrait se détendre, un peu. Couper de Londres, du Heurtoir, oublier un peu cette vie qui lui échappait. Mais là, finalement, accoudée au comptoir, un profond ennui la saisissait. Un soupir s’extirpa de ses lèvres – une pensée la saisit un instant : elle aurait peut-être mieux fait de rester sur une soirée cocoon dans son appartement.

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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Alhena Peverell, le  Ven 31 Aoû - 23:43

Il y avait eu de la chaleur dans ce peu de repos. Un soleil qui avait caressé chaque parcelle de peau et des respirations trop profondes pour être prise en compte. Derrière les goulettes d'eau froide des douches, derrière les bouchées aux terribles sensations, il y avait eu des rires et des sourires. Et chaque seconde avait compté car, il n'y avait eu personne pour épier les gestes d'une vie privée.
Il faisait frais et ses pieds s'enfonçaient dans le sable, quand elle courut vers le bateau.

Enroulant ses épaules dans un châle léger, elle vagabondait dans l'inconnu. Ses chaussures en main, dans l'autre une coupe d'un alcool qu'elle ne connaissait plus bien. Elle déambulait à la recherche de plaisir, d'idées incongrues. Et la voie lactée la poussait à délier sa langue avec des gens de bas étages, sans pour autant vraiment écouter. C'était des bruits sourds et de quoi faire fondre l'ennuie quelques minutes. Pourtant elle avait réussi à rire et même croire, que le reste du monde n'était qu'un vague souvenir.

Qu'il n'y aurait pas de guerre

Saisissant une bouchée d'apéritif et vidant son verre, elle s'empara d'une autre boisson colorée. Ses pieds la guidèrent vers le comptoir, histoire de se reposer. Elle marchait depuis bien trop longtemps. Soupirant, sa robe blanche légère qui l'emmenait vers l'éphémère, elle regarda sa voisine. Et c'était dans la simplicité qu'elle lui sourit. Parce que c'était un visage connu de sa mémoire, comme si le monde avait fait en sorte que le hasard ne soit pas trop compliqué.

Que vois-je, serais-ce une Miss Wildsmith ?

Un sourire, des yeux qui pétillent, ses deux mains se posent sur son tabouret pour qu'elle se penche vers l'autre femme. La brune regarde la plus jeune et c'est l'effusion d'idées, d'envie de plaisirs enfantins.

Vous avez un joli sourire, j'aimerais bien le voir plus souvent, comme votre rire. Est-ce que... Vous voudriez rire avec moi ? On pourrait danser... On pourrait conduire un bateau jusqu'à son naufrage.
On pourrait défier toutes les lois sans jamais se faire prendre, que ça en devient indécent.
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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Invité, le  Mar 4 Sep - 21:37

Les yeux sont rivés vers le ciel, vers ce qu’il a à lui offrir, c’est-à-dire, pas grand-chose actuellement. L’on confie des rêves aux étoiles et elles en font de la poussière. Des déceptions, ni plus, ni moins. Le soupir s’extirpe alors que s’envole quelques souvenirs, quelques bribes de pensées amères. Et puis une voix, sur le côté, la fait sursauter. Il faut du temps à la jeune femme pour comprendre, pour assimiler le visage à quelques souvenirs brumeux, pour se rappeler la fonction de la femme qui lui fait face.

Un sourire qu’elle ne lui connaissait pas, carnassier, joueur, c’était étrange mais terriblement enivrant. Le genre de sourire qui prend sens lorsque Peverell continue à parler. Elle a envie de rire, de sourire. De danser, et visiblement … de destruction aussi. Des lèvres de l’ancienne auror s’extirpe un fou-rire difficilement contrôlable. Un air offusqué sur son visage « Oh, ne me prenez pas par les sentiments Miss Peverell ». Un arrière-gout ministériel qui flotte entre les deux femmes. Mais la brune se détourne, pose ses yeux sur son cocktail. « Vous m’accompagnerez bien pour ce cocktail Miss ? Ce serait déjà un bon début, n’est-ce pas ? »

La brune détaille son aînée, des traits croisés de nombreuses fois, notamment sur les magazines sorciers. Faut dire qu’Alhena était la directrice de la Justice Magique, difficile donc de ne pas la connaitre. D’autant que son petit frère était un des entraîneurs du Heurtoir, établissement qu’Elly gérait. Ça aussi, c’était difficile à oublier. Mais le gamin avait changé, évolué. Peut-être que la fonction de sa sœur n’y était pas pour rien, Elly ne s’était jamais posé la question, ça ne l’avait pas effleuré avant ce soir. Un nouveau sourire pour la nouvelle arrivante, alors que le regard de l’ancienne Poufsouffle tomba sur la robe de sa voisine, semblant voler au grès du vent.
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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Alhena Peverell, le  Lun 12 Nov - 11:00

Du retard ? Moi ? Des mensonges hein

Il y avait cette chaleur incertaine au creux de son coeur, qui empruntait les délices de sa peau. Ses lèvres pourchassaient un sourire étrange alors que l'hédonisme file comme des gouttes sur la chair. La lune brille et rougit ses joues, parsemées de petites taches de rousseur. Elle esquisse un portrait dangereux, montrant ses dents blanches. Le léger rire est imperturbable, elle chevauche les vagues chaotiques du monde et des guerres.

_Elle aussi c'est un désordre dans sa tête

Qu'est-ce qu'un bon début sans un premier verre n'est-ce pas ? sa voix était ailleurs et chaude, qu'avez-vous choisi Miss ? Cette odeur marine qui file comme le vent sur la proue. Un frisson qui fait vaciller les cavaleries nocturnes. Ses doigts parcourent le comptoir dans une symphonie méconnue. C'était une soirée où les plus jolies des filles dansent sur un bateau. Et si elle avait pu, elle aurait mordu des peaux. Mais il y avait des contrats à respecter, des promesses qui retomberaient demain que même maintenant elle ne pouvait pas oublier.

_Il n'y a plus rien de sacré

Ses émeraudes se dirigent vers les étoiles. Celles qui sont plus libres que n'importe quoi sur terre oublie pas que la plupart sont aussi mortes que tes rêves. Celles qu'on ne pouvait toucher qu'avec les yeux, impossibles à rattraper. Un espoir méprisant qu'on s'efforce d'oublier avec des rictus nuptiaux.
Elle articule ses phalanges, comme si elle cherchait à faire tomber un sable invisible. On entend la mer qui claque, le sel qui se colle à la coque. Elle lécherait ses propres lèvres sucrées si ça l'aidait à s'émanciper de ses propres principes. Elle se lève, laissant les lumières éclater les coutures de ses hanches. Les regards cavalent sur son dos, elle préfère être debout pour quelques minutes.

Elle préfère un sourire dans ce dernier halo.
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Re: L'Archipel de Sea Shelter
Invité, le  Mer 14 Nov - 23:16

« Un pimm’s ! ». Elle déplace son verre empli d’alcool et de fruit vers la brune aux yeux émeraude. Une douce saveur dans son regard, des rêves plein la tête peut-être ? Un sourire qui s’extirpe des lèvres de la brune, elle partage son verre comme elle est prête à partager sa soirée. Que peut-il bien se passer de distrayant s’il n’y a personne avec qui partageait l’amusement ? Le rire ? Il y aurait maintes questions à poser, des nouvelles à prendre, peut-être. Pour savoir comment ça allait depuis tout ce temps, depuis cette cigarette qu’elle avait allumé sur la terrasse d’un café. La fumée semblait encore présente, une brume à peine perceptible qui est là, qu’on touche du doigt mais qui s’évapore dès lors qu’on pense l’avoir emprisonné.

Alhena était-elle comme son frère ? Œillade furtive, rapide. Observation minutieuse mais la réponse s’impose d’elle-même. Jour et nuit, alternant l’un et l’autre comme un ensemble bien huilé dont on ne se lasse pas. La brune avait appris à le connaitre, elle pouvait peut-être faire de même avec la Peverell qui lui faisait face ? Sourire, de façade mais d’intérieur aussi. Comme une aube qui se lève, doucement, tendrement. Le sourire s’agrandit. « La même chose s’il vous plait ». Le serveur s’exécute et un second verre fait son apparition. Qu’importe si elle aime ou non le cocktail choisi, c’était un verre comme un autre, après tout.

La brune se détourne du comptoir, verre à la main. L’œil pétille d’une lueur malsaine, malveillante, d’un besoin peut-être conscient ou inconscient de semer le mal là où ses pas passent. « Ainsi donc, vous vouliez conduire un bateau à son naufrage ? ». Les prunelles se figent dans celles d’Alhena, le bois rencontre la prairie verdoyante. L’étincelle demeure toujours, pleine et entière alors que la brune réclame, demande « Mais est-ce vraiment raisonnable ? Après tout, vous êtes la directrice du département de la justice magique ». Petit sourire en coin alors qu’elle porte son verre à ses lèvres, curieuse de la réponse de son interlocutrice.
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