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En forêt
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Re: En forêt
Invité, le  Ven 22 Juin - 15:38

Grand sourire et soulagement. « Ah cool ! » nous voilà donc deux aventuriers des buissons à la recherche du plan de sauge perdu ! Ou quelque chose dans ce style-là. « Non je suis pas hyper familier avec ces bois en particulier mais je cueille cette plante depuis suffisamment longtemps pour savoir où la trouver haha » On peut même dire que je suis devenu un expert, au fil des ans.

Ma première cueillette, du moins celle dont je me souviens, était avec ma sœur. On cherchait des ingrédients pour elle, alors qu'elle était en pleines révisions pour ses BUSE ! Mais elle avait grandement besoin d'air et comme toujours quand il s'agissait de se glisser dehors en douce, elle m'emmenait avec elle. Puis j'ai dû me débrouiller tout seul rapidement, Lætitia étant constamment à Poudlard et moi à la maison. Apprendre à repérer les plantes inoffensives de celles qu'il ne faut pas toucher c'est avéré laborieux mais passionnant et très vite mes parents m'ont passé tous les livres sur les herbes et les fleurs de la région. Mon premier herbier je m'en rappellerais toujours, je l'ai même encore dans ma bibliothèque à la maison ! Les trésors de mère nature soigneusement rangés, conservés, étiquetés, libellés, et amoureusement consultés chaque soir avant d'aller dormir. Quant à la sauge, eh bien disons que ma relation avec cette plante en particulier remonte à mon premier véritable coup de foudre. La découverte de la divination, et des runes. Ça remonte donc à ma petite enfance également, en plus d'avoir été ma première mission précise. Après multiples essais et erreurs, aujourd'hui je pourrais chasser l'herbe à méditation les yeux fermés sans le moindre problème.

Je fais un signe de la main à mon camarade pour l'intimer à me suivre « C'est plus à l'ouest, elle préfère les sols calcaires mais exposés au soleil. » Je lève les yeux au ciel, plisse les yeux et dis « On est pas loin de midi » le regard de nouveau à la hauteur de celui de l'autre garçon « ce sera facile de trouver là où elle pousse, on a qu'à suivre le soleil ! »

Le sol craque sous mes pas alors que je progresse à travers ce tableau de vert et de brun avant de me rappeler que j'ai été bien élevé et que les bonnes manières ce n'est pas que pour les chiens « AH euh désolé ! » Je me tourne vers ma camarade « Et toi ? Tu viens souvent ici ? T'habites dans le coin ? Moi j'ai dû faire une sacrée trotte avant d'arriver ici haha »



Dernière édition par Osvald Osborne le Jeu 30 Aoû - 14:26, édité 2 fois
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Re: En forêt
Invité, le  Lun 25 Juin - 17:02

Osvald n’avait pas l’air aussi prétentieux que ça. Je le trouvais même plutôt posé comme mec. Il semblait ne pas être très à l’aise quand il s’exprimait. Au moins une chose en commun ! Lui aussi aimait aller dans les bois pour cueillir et observer la faune et la flore. Deuxième chose en commun ! On va peut-être finir par devenir amis, qui sait ? Me lier d’amitié avec un préfet quand on veut conserver une grande part d’anonymat n’est peut-être pas la meilleure des choses à faire.

Je vais suivre ces instructions et prendre avec lui la direction de l’Ouest pour trouver ces fameuses plantes. Elles servent notamment d’arômes aromatiques ou encore pour des propriétés hallucinogènes. Peut-être qu’Osvald a envie de planer un peu. Personnellement, là je ne dirai pas non pour un aller simple dans les airs. La drogue est tabou, surtout à Poudlard mais de nombreux élèves arrivent à en importer et à en consommer. Cela ne m’a jamais vraiment trop attiré jusqu’à maintenant. Mais la vie c’est nul, alors pourquoi pas s’y évader de temps en temps ?

Chouette ! On va suivre le soleil, ça c’est cool. Nos pas font craquer les multiples brindilles qui tapissent le sol. Effectivement, c’est vraiment impossible de se déplacer silencieusement dans ces bois. C’est vraiment agréable de se trouver en plein milieu d’une forêt à respirer le bon air frais. Mais le doux silence de la nature fût interrompu une nouvelle fois par la voix d’Osvald. Il est vraiment très bavard ! À moins que ce soit une façon d’être moins mal à l’aise avec moi. Je ne dois pas être de très bonne compagnie vu que je parle peu. Il me demande si ces bois me sont familier. Très bonne question !


- « Oui, j’habite à Manchester, du coup en moins d’une heure de transport je suis dans ces bois, c’est très pratique pour être seul et profiter au maximum des biens faits de la nature. Tu comptes faire quoi des sauges que tu vas cueillir ? »
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Re: En forêt
Invité, le  Mar 26 Juin - 21:19

Une demie heure de transport, ça sonne comme un sous-entendu de "transport moldu" parce qu'en magicobus ou balais volant de Manchester à ici ça ne fait pas bien loin. Donc Alex - Alex ? C'est ça son prénom ? Ça m'est venu tout seul, si ça se trouve c'est même pas ça... je suis vraiment nul comme préfet... - et moi on n'habite pas si loin l'un de l'autre ! C'est amusant, non ? Bon, d'accord on vient de directions opposées pour arriver à se rencontrer en ce point précis qu'incarne les bois qui nous entourent, mais tout de même !

Je suis le chemin menant à la sauge sans y penser, c'est devenu tout naturel avec le temps, instinctif. Alors sans m'en rendre compte j'avance avec assurance jusqu'à notre destination et mon compagnon de route semble me faire suffisamment confiance pour me suivre dans mes pas. On sent bien que le soleil arrive à son zénith, les oiseaux chantent plus fort, les feuilles parviennent moins bien à filtrer les rayons puissants de l'astre diurne et les insectes s'activent de toutes leurs forces pour terminer le plus gros de leur labeur avant l'arrivée des heures les plus chaudes. En tant que gros animaux, nous aussi on allait les sentir ces heures chaudes. Heureusement j'avais tout prévu ! Dans mon sac j'avais des boissons gardées fraîches grâce à un glacio soigneusement lancé par maman et même de quoi grignoter si l'envie nous en prend !

« C'est pour faire de l'encens, c'est très pratique en divination et ça aide souvent à avoir les idées claires ou à mieux se connecter à son oracle. » Mon stock est épuisé depuis belle lurette. Depuis automne à vrai dire. Mais je n'ai plus vraiment eu le temps de pratiquer entre les cours, les examens et... les évènements du printemps... En fait, quand j'y ai repensé, je me suis rendu compte que je n'avais plus ne serait-ce qu'osé sortir mes runes de leur maison de tissu, bien au chaud sur ma poitrine, depuis ma rencontre avec...
Ne pas y penser.
Ne pas y penser parce que ce n'est pas le moment.
Ne pas y penser parce qu'il fait beau, chaud et que je suis en bonne compagnie.
Ne pas y penser pour au moins profiter de cette parenthèse de normalité et de joie qui ne se reproduira peut-être plus à l'avenir.
« J'aimerais m'y remettre tout doucement et je n'aime pas acheter mes plantes en magasin, je préfère de loin les chercher moi-même comme maintenant ! C'est plus amusant et puis je suis sûr d'où elles viennent, de comment elles ont été traitées et coupées avec les bons outils... tout ça tu vois ? »

Encore quelques pas et nous voilà sorti de sous le plafond feuillu protecteur. Le soleil n'est plus gêné par rien n'y personne et sa lumière s'en donne à cœur joie pour nous inonder de partout. Sa chaleur frappe ma peau et ne perd pas une seconde pour la chauffer le plus et le plus vite possible. « Eeeet les voilà ! » mon ton est théâtral mais je ne m'en formalise pas, je suis déjà les deux genoux en terre, en train de saisir mon couteau à la ceinture pour compléter ma cueillette.
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Re: En forêt
Invité, le  Jeu 28 Juin - 9:27

Les arbres, le ciel, le soleil, les fleurs, le vent, les animaux. Toutes ces choses là réunies au même endroit, c’est vraiment top. C’est quelque chose qui manque énormément à la ville de Manchester. Etant une très ancienne ville minière, les espaces verts sont en voie de disparition, ce qui est bien dommage. Ces longues balades en forêt vont beaucoup me manquer quand je vais devoir repartir pour Poudlard. J’y avais prit goût à ce cadre idyllique. Je ne serai malheureusement pas seul pour profiter de ces derniers instants, mais qu’importe, au moins, Osvald ne semble pas me juger.

Alors comme ça, Osvald voulait faire de l’encens. Quelle drôle d’idée ! Il l’utilise en divination, la pire des matières. Mais bon, on ne juge pas un livre à sa couverture. Le petit préfet m’explique ensuite les raisons de ces cueillettes, il n’a pas vraiment tord. Quand on récupère nous même les plantes sur leurs lieux d’origines, on peut réaliser les traitements nécessaires tout en sachant que personne n’a au préalable mit ses mains dedans.

Encore quelques mètres et nous débouchons sur une sorte de clairière. Le soleil nous attaque immédiatement de ses rayons qui frappent notre peau. C’est une sensation plutôt agréable d’avoir cette chaleur qui parcourt son corps. Osvald poussa alors un cri de joie avant de se jeter par-terre prêt à récupérer le précieux sauge. Cette aventure touchait-elle à sa fin ? Une fois les plantes récupérées, allions-nous reprendre la route chacun de son côté ? Je décide de ne pas y penser en portant plus d’importance au moment présent. Je m’agenouille aux côtés de mon préfet et observe avec minutie et intérêt ses différentes manipulations. Une nouvelle fois, plus un bruit à part quelques chants d’oiseaux au loin. C’est ça la nature que j’aime !


- « Il n’y a que les feuilles qui ont des propriétés ou la tige elle aussi peut-être utilisée ? »
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Re: En forêt
Invité, le  Ven 20 Juil - 13:55

La terre est sèche de cette semaine de beaux jours interminables. Une petite pluie ferait le plus grand bien à nous amies les plantes qui vivent de leurs réserves en attendant que l'eau tant aimée et crainte par tout être vivant daigne venir les visiter. Délicatement j'écarte la végétation qui entoure le plan de sauge sur lequel j'ai jeté mon dévolu, sans briser ou froisser, je fais bien attention à seulement déplacer et réorienter ce qui pourrait me gêner dans ma cueillette. Je me penche en avant, examinant minutieusement les feuilles ainsi offertes, puis en saisi une du bout des doigts.

Mon camarade Aiglon pose une intéressante question alors tout en me concentrant sur mes gestes je lui réponds naturellement : « En fait la plante elle-même n'est pas magique au sens où on l'entend normalement. Elle aide le corps et l'esprit à mieux voir et percevoir mais elle n'est pas puissante comme la mandragore par exemple. » Je vérifie que ma lame est bien propre avant de l'avancer vers la tige tendue entre mon pouce et mon index, d'un geste net je tranche le tout. « Les centaures par exemple la font directement brûler et font des observations à partir de sa combustion, moi je m'en sers plus comme aide à la méditation et la lecture des runes. » Je dépose ma feuille de sauge fraîchement cueillie sur un morceau de tissu que je sors de ma poche et étends à côté de moi. La voilà donc qui rejoint sur ce lit improvisé le reste des plantes que j'ai récoltées aujourd'hui. Aux suivantes maintenant ! Je réitère l'opération tout en continuant mon explication : « Pour mon encens ce n'est pas un problème de prendre la tige avec mais pour les centaures seules la feuille compte, tu vois ? Ça dépend un peu quoi. Oh et en potion on la réduit carrément en poudre donc c'est un peu pareil. »

Certaines sont abîmées par le soleil, le bord normalement vert et robuste des feuilles sont jaunis et racornis. La chaleur peut se montrer impitoyable mais la nature se console en sachant que si l'une d'elles chute aujourd'hui ce sera pour mieux renaître demain. C'est ça qui est beau avec la vie, le recommencement éternel.

Je compte sur ma serviette ce que j'ai en ma possession : un, deux , trois, quatre,... neuf au total ! C'est parfait !
Sourire satisfait sur mon visage alors que j'essuie mon front de la sueur qui y perle. Rester au soleil comme ça est tout aussi mauvais pour nous que pour les plantes, un peu d'ombres ne serait pas de refus ! « T'as pas soif ? J'ai du thé glacé si tu veux ! » Oh ! En parlant de ça !
Avant d'oublier je vais chercher dans mon sac une petite boite en bois. Je dépose un petit biscuit au miel entre les tiges du plant dont je viens d'en couper certaines. Chose peu aisée car avec la chaleur le sucre me colle affreusement aux doigts et je dois m'y reprendre à deux fois avant de réussir à m'en débarrasser !


RP abandonné, sujet libre Wink
Sariel Fawkes
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Re: En forêt
Sariel Fawkes, le  Ven 19 Oct - 17:14

I am wrapped in myself,
trapped in myself.*

Ceci est un post unique.
TW : Du sang, du démembrement certainement.
De la mort, quoi.

Suite d'ici
2nd du cycle - Frénésie.


La douleur était un peu moins vive désormais, comme si le temps passé pansait plus que les blessures physiques mais répandait aussi son miel sur l'âme. Une cicatrisation interne, presque inaperçue. Non, le corps souffrait toujours mais Louve se retrouvait, se reconnaissait et savait composer avec elle-même. Petit à petit, la Bête s'apprivoisait.

Elle ne se savait pas Belle Créature, ignorait que le ciel miroitait sur son poil sombre, suave et sauvage. Bien sûr, elle sentait qu'on la fuyait, dans toutes les forêts et les coins d'herbe qu'elle parcourait, parce qu'on connaissait le dessin furieux de sa mâchoire, les réflexes implacables de ses membres aguerris, la puissance de son flair en temps propice.
Mais Louve n'imaginait pas la Beauté de son être, l'agilité de ses gestes, la justesse de ses attaques et de ses embuscades en souricières et autres créatures plus malhabiles. Elle n'avait ni le goût du juste, ni celui du bien faire. Pour l'instant, elle avait cette simple soif de destruction qui la laissait frapper fort les plus faibles sur sa route. Le spectacle était laid, repoussant. La violence de l'absence de conscience humaine, infiniment fascinante pour Lune qui se contentait d'observer ses enfants fous, comme suspendue au milieu de tous.

En réponse fougueuse à sa faim, elle destitua un rongeur lambda d'une partie de ses membres, arracha d'une patte le reste de la carcasse à la tête avant de laisser craquer la rigidité de l'os sous ses canines. La bête eut à peine le temps de geindre, le mal était déjà fait. La sève sombre, encore chaude, rendait la mastication moins difficile, bien que rien ne résistait à la gueule du lycan.

La nuit était loin derrière elle, mais toujours plus inaccessible à l'horizon. Rien ne dérangeait le calme apparent de la forêt, à part la perspective d'autres proies nocturnes à border, pour un sommeil sans fin. Louve, l'encolure avancée, parfois concentrée sur le sol, la queue balancée dans les airs avec frénésie, suivait une piste quelconque, odeur de rouille et d'innocence.
Plus en amont, perchée dans une petite clairière surplombant les bois plus touffus, une cabane dégageait une fumée épaisse. L'odeur dérangeait fortement la Créature à l'odorat plus qu'aiguisé, qui pour autant devina sans problème qu'une chair humaine habitait les environs.

En temps normal, si l'on pouvait appeler cela normal, Louve aurait évité la maisonnée pour se concentrer sur plus accessible. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, adage dont elle n'avait aucune idée, était pourtant le mantra de la Bête à l'instinct démesuré.
Pour autant, son flair lui fit réaliser que si l'odeur humaine était aussi perceptible derrière ce brouillard de particules brûlées, c'était principalement parce que l'habitant des lieux, carcasse déjà en putréfaction, était en train de s'affairer à l'arrière de la cabane. Pour elle, c'était un bruit parasite de plus dans son champ d'audition, elle ne pouvait savoir qu'il était en train de couper de bois. Mais c'était également la promesse que sa proie potentielle était en bien mauvaise posture.

Louve était cruelle, impitoyable, mais savait satisfaire son instinct de chasse en adoptant discrétion ou traquenard peu ficelé. Tout ce qui lui importait était de faire mouche. Cependant, il fallait choisir ses moyens, et les bons.
Fidèle à l'obscurité, dans sa robe aux couleurs du soir, elle se faufila dans les buissons adjacents, pour rejoindre un angle stratégique. Celui d'où il émanait le plus de l'humain, ou de l'humaine. Un miasme proche de l'acidité, dont elle ignorait qu'il s'agissait d'une simple nécessité de prendre une douche. Mais chez elle, c'était l'odeur de la viande, de la carne, qui prenait le dessus. Tant que la chose était mangeable, le carnage était assuré.

L'action qui se déroula ne saurait être découpée en plusieurs plans. La vitesse et la vigueur du Loup-Garou eurent tôt fait de tuer l'humain, qui eut à peine le temps d'émettre un dernier souffle d'expiation. Pour preuve, aucun cri de douleur, ou ne serait-ce que de surprise, ne s'échappa de sa gorge ensanglantée, dont la jugulaire avait été la cible principale de la bête. La largeur, et la puissance de sa mâchoire se contentèrent de défigurer le reste.

Le lendemain, la femme du bucheron devrait se servir, pour la première fois, des faire-parts de décès qu'elle avait commandé dans une papeterie chic à Londres. Elle avait toujours rêvé d'écrire quelque chose sur du papier de qualité, mais n'en avait jamais eu l'occasion.

*Larissa Shmailo
Jacob G. Kenway
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Re: En forêt
Jacob G. Kenway, le  Dim 18 Nov - 22:33



COME ON EILEEN
ft. AL



                   


Iout  va bien.

Prends-moi la main, approche. Assieds-toi  auprès de moi. Je nous ai choisi cet endroit. Un quelque part serein, un quelque part reposé. Un quelque part qu’on peut encore imaginer, remodeler et construire. Fermons les yeux un instant. De mes yeux grand fermés je vois Jacob – ou Jake pour les intimes, comme toi – assis au pied d’un arbre. Il a un carnet qu’il feuillette. Ce sont des souvenirs qu’il avait collecté. J’ai beau l’inventer et l’écrire, c’est amusant de voir que je suis encore à le découvrir. C’est bon de savoir qu’il a une vie à lui seul malgré tout. Parce que je ne suis pas doux avec lui : je lui accorde bien trop de peine ; bien trop de douleur. Sauf en ce moment là. Je veux lui faire rencontrer un quelqu’un dans ce quelque part, celle à qui tu tiens. A nous quatre, nous avons de quoi nous aider.

Asseyons-nous auprès de lui. Lorsque nous sommes à quelques centimètres de lui, nous sentons des effluves de ce qu’il ressent. Une mélancolie chocolatée. Au fond, il sait que son passé commence à lui échapper et petit à petit, il commence à avoir envie de passer à autre chose. Cette envie lui fait peur. Il se réfugie entre ces pages et ressasse la rengaine de ses peines. Il est enfermé dans ce monde, dans des soucis qui ne sont plus sien, mais il ne le sait pas… encore. Oh, je me surprends encore à lui faire du mal. Je veux son bien ce soir, pas qu’à lui d’ailleurs. Alors je le dis : Jacob lève la tête et son coeur se réchauffe à la beauté du monde que je lui offre.

Un lac. Oui, c’est beau et sûr pour nous quatre. Il miroite un ciel parsemé de nuages grisés. Il va probablement pleuvoir bientôt, mais tout ira bien. Ce sera de la belle pluie, de la pluie chaude et douce. Cette pluie qui chante au contact de la terre et nous caresse en coulant sur la peau. C’est une belle image.
Pour le moment, voyons la beauté de ce présent hypothétique. Les quelques nuages gris mettent en évidence les rayons qui s’y filtre pour couvrir le sol. Dans son champs d’action Jake voit distinctement les ballets de poussières et de spores des fleurs alentours. Je vais t’inventer une. Je vais lui donner le nom de cette chanson qui me tourne dans la tête depuis tout à l’heure Eileen. Et à l’image de la chanson, elle prend son envole de ses pétales d’hélices bleues et tourne autour de notre intéressé avec douceur. Une libellule plane au dessus de la rive. J’ai envie de m’y baigner en toute honnêteté. Mais restons ici encore un peu. Je t’en prie, assieds-toi auprès de moi. Prends-moi la main, approche.


Tout va bien.
Ailyne Lawson
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Re: En forêt
Ailyne Lawson, le  Lun 19 Nov - 0:01

Eclipse avec Jake
__________________________

Hey, Lyne. Ca fait un moment. Qu'on s'est pas parlé toi et moi. Ca fait un petit moment et on a des choses à rattraper. J'ai des montagnes de peine sur le coeur et je me sens toute ensevelie. J'ai le coeur qui s'émiette et j'ai besoin de tes mots pour construire un foyer. J'ai besoin d'un endroit sûr. Pour tous mes maux. Pour qu'ils s'éveillent, qu'ils prennent appui dans l'univers, se matérialisent pour enfin s'échapper. S'évacuer de ma poitrine. Hey Lyne, ça fait un moment. Je suis désolée de m'être absentée. Je pensais pouvoir te laisser derrière moi, je pensais pouvoir t'abandonner. Délivrée des milles démons qui ont pour habitude de caresser mon visage, de m'étreindre avec leurs griffes, lacérer mon coeur et mon âme par leurs caresses. J'ai vraiment cru pouvoir faire sans toi, sans ta lumière, sans ton énergie. J'ai cru que tu étais en moi et que je pouvais enfin être moi. Mais tout est de nouveau déséquilibré et je suis seule dans mon océan de tristesse avec toi pour seul radeau. Et quel moyen de sauvetage... Instabilité et folie pour seule issue. Hey Lyne, ça fait un moment, et je voulais m'excuser. De t'avoir laissé, de t'avoir abandonné dans la glace, alors que tu te lacérais le visage. Pour ressentir. Pour vivre. De t'avoir laissé sans un regard, sans un mouvement adressé à ta souffrance, que je n'avais plus envie de matérialiser. Et maintenant je sais ce que ça fait. D'être laissée pour seule. D'être dévastée, à la recherche de plus d'émotions tout en voulant y échapper. J'ai envie de m'arracher le coeur, envie de m'arracher l'âme de sentir tout si fort. Je suffoque de sentiments, ça me prend à la gorge, ça me prend aux tripes. Je le sens, c'est là, et ça me menace. Et je te comprenais pas vraiment tu sais Lyne. Je te voyais, je tentais de t'appréhender. Un mouvement dans l'espace, une danse exécutée, un charme particulier. Une saveur, une odeur, qu'on ressent sans pouvoir saisir. Mais maintenant je comprends mieux. Pourquoi t'es là, pourquoi t'existes, l'équilibre qu'on est toi et moi. Et comme tu es moi, et comme je suis toi et comme on ne pourra jamais s'entendre, ni s'écouter. Hey, Lyne. Ca fait un moment et tu m'as manqué.

Te revoilà.


Comment c'était ? Dans le froid ? Quand t'as brûlé ton visage ? Pour pouvoir ressentir plus fort, plus intensément quand tout avait disparu. Comment c'était ? Est-ce que t'as pu découvrir cet autre toi, caché sous ta peau, est-ce que t'as réussi à retrouver les sensations sans te blesser ? Et qu'est-ce que t'as fait durant tout ce temps là ? Est-ce que t'as pensé à moi ? A mes conseils en vrac et tordu ? A ma voix dure et mes mots pesants, blessants ? Est-ce que tu y as cru, à toutes ses insultes prononcées ? Est-ce que tu m'as pardonné ? Je voulais pas te faire souffrir Ailyne. J'ai jamais voulu ignorer tes sentiments et ton monde et ta vie. J'ai jamais voulu ignorer tes rêves et ta peur. Je pensais pas piétiner ton monde. Mais Ailyne. On vit dans deux mondes si différents, on est si éloignés. Et l'univers nous écarte et finira par nous écarteler. Je voudrais rester près de toi, défendre tes positions, défendre tes visions. Je voudrais me battre pour ton amour, pour ta passion, pour ta douceur et ta sensualité. Mais Ailyne, c'est interdit. C'est interdit. Il y a des choses qui ne peuvent pas s'aimer. Il y a des gens qui ne peuvent pas rester ensemble. Le soleil et la lune, pas vrai Lyne. Toi et moi, comme des astres. Et jamais notre histoire ne pourra perdurer. C'est le problème avec la complémentarité, tout s'emboite parfaitement, les choses semblent parfaitement à leur place, quand tout à coup tout fout le camp. Et ton coeur part en même temps, éclaté au sol, tes rêves qui fuitent par tous les pores de ta peau, tes espoirs dans tes larmes, à peine le temps d'exister qu'ils ont déjà disparu.

Te revoilà.

Te revoilà, toi. Avec toutes tes peurs, constantes. Qui t'angoissent qui t'enferment t'emprisonnent te lacèrent. Et quand est-ce que t'apprendras ? Quand est-ce que tu comprendras ?
Le soleil et la lune ont leur lieu à eux, espace hors du temps, hors de portée. Un instant de rencontre qui pourrait durer une éternité. Un miracle qui les fait s'aimer. Un miracle qui rassemble leur monde en une étreinte enchantée. L'éclipse fruit d'un équilibre incertain, fragile, porteur d'une beauté inégalée. L'éclipse comme une nouvelle entité. Comment as-tu oublier ? De voir de la beauté, et cette douceur, et cet amour. Constant. Impérissable, incontrôlable. Force ténébreuse et lumineuse d'un mouvement à trois temps, un pour le jour et sa chaleur, un pour la nuit et sa douceur et le dernier la caresse éternelle d'un moment spectaculaire. Le monde est loin d'être binaire, et figée comme tu as toujours voulu le démontrer. Tu as oublié les nuances et la magie et l'air et la lumière et à quel point c'est doux et intense et passionné. De vivre. De vivre et respirer à plein poumons, à expulser l'air en même temps que foutre en l'air tout ce qui t'enchaine.

J'ai fini par retrouver le fourmillement, et la chaleur du contact. J'ai fini par retrouver le goût et les couleurs dans chaque infime parcelle de vie. Et j'ai fini par retrouver le désir brûlant d'exister à en perdre la raison, à me brûler les ailes et à oublier le monde en même temps que moi-même. Et c'est ce goût du lâcher prise qui te permet d'avancer, de crier sous les toits et au monde. Que t'es en vie, que t'as envie et que t'es en train de te consumer mais que c'est des cendres créatrices.

Et on est ici maintenant et tu n'es toujours pas là où tu devrais être. Tu penses encore au passé et tu penses encore à vouloir comprendre et expliquer. Tu pars du principe qu'on ne peut ni s'entendre et s'écouter, moi je pense que voir les choses de deux manières ne peut qu'être notre face. Les deux faces d'une même pièce. Deux regards pour une même présence. Une passion immense et deux moyens d'expression. Et ce n'est pas un mal, il n'y a rien de mal, il n'y a que ce que tu construis, que ce que tu penses. Ton esprit comme seul entrave.

Et regarde-les.


Qui ?

Ils sont là, eux aussi. Ils nous cherchent.

Toi plus que moi, évidemment, ma peine les ferait pâlir. Et ma douleur et mon envie de me blesser, de lacérer mes artères et de me laisser pour noyer dans mon océan de désespoir. C'est toi qu'ils veulent, et ta lumière et ta chaleur. La façon dont tu as d'extérioriser les maux pour en faire des artifices et le son particulier que fait le temps quand il rencontre ton univers, collision qui fait perdre toute notion de gravité. La pesanteur n'a qu'à bien se tenir.

Mais ce n'est pas toi, c'est nous. Et ce n'est pas mon monde, c'est le notre. C'est tes peurs et tes angoisses qui me donnent envie d'aller plus loin de voir plus grand de ressentir plus beau et de vivre plus intensément. C'est toi la balance entre ce que je suis et ce que je fais et pourquoi. Tu es le lien.

Maintenant viens.

Et qu'est-ce que tu vas faire, qu'est-ce que tu vas lui dire, il a peut-être même pas envie de toi. Pas envie de toi dans sa vie, peut-être que tu es trop. Peut-être qu'on est trop. Trop pour eux, trop d'émotions, trop de vie. Peut-être qu'on est pas convoité ici. Peut-être que l'eau et la douceur de l'air est suffisant, et que la tornade qu'on va créer va les repousser. Energie destructrice. Comme à notre habitude.

Suis moi.

J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur. Je veux pas souffrir, je veux pas me confronter à tes émotions si grandioses Ailyne. Je veux pas que tu m'assassines avec tes rêves qui me rappellent que les miens sont en pièce, détruits. Je veux pas que tu me rappelles que t'as réussi à rebondir, je veux pas que tu me rappelles que j'ai peur, et que ça m'entrave. Je veux vivre, je veux ressentir, je veux pouvoir exprimer mes émotions aussi librement que tu le fais. Je veux aimer, sans me brûler. Comment tu fais ?

Je me laisse consumer.
J'ai des bras à enlacer, des gens à embrasser, des mondes à faire découvrir. J'ai des couleurs à créer, je dois graver mon nom sur des nouveaux coeurs, je dois donner un peu de mon monde et découvrir un peu du sien.


Et comme toujours, tu apparais comme un mirage. Une chimère. Un rêve éveillé. Avec ta robe voluptueuse et tes pieds nus, tes cheveux en bataille, tes yeux malicieux, ton sourire ensorceleur, ton regard venu d'une autre galaxie. Et comme toujours je trouve ça fou et beau. Tu mords tes lèvres en réprimant un léger rire, si doux. Tu caresses ses cheveux en passant près de lui. Ca y est, il est déjà à ta merci. De ton monde. De ton univers. Qui pourrait l'écraser. Il pourrait se noyer, s'il se laissait trop émerger. Peut-être que tu pourrais prendre conscience de ça, Lyne. Que tout le monde n'est pas préparé. A tes caresses, à tes baisers et à cette lumière si intense que toi seule peut créer.

Tu montes comme s'il n'y avait rien de plus aisé dans ce grand arbre qui surplombe le monde. Ca te fait rire pas vrai. D'être au dessus de tout comme ça. Tu laisses des pans de ta robe derrière et ça t'emporte peu. Comme au bon vieux temps, pas vrai. Pas vrai Lyne ? Tu le regardes, tu l'observes et son regard pourrait le transpercer. De part en part. Tu veux le tuer ?

J'essaye de l'étudier.

Un comme tous les autres tu sais. Rien de très spécial. Il n'a pas grand chose de plus que tout ceux que tu as croisé. Il se laissera subjuguer. Par les mots silencieux que ton corps prononce. Il se laissera dévorer par l'immensité de ton pouvoir. Il se laissera mourir pour toi, pour exister plus d'un moment, qui durerait une éternité.

Tu parles trop j'essaye de me concentrer.

Tu te contentes de l'évaluer. Une bête de laboratoire pour toi, rien de plus.

Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai. Mais je crois que lui. Lui aussi. Lui aussi il est porteur d'une éclipse. Et qui sait ce que font deux éclipses quand elles se rencontrent ? J'ai jamais rien vu de tel. Alors il n'y a plus qu'à y aller, à tenter de le découvrir. Il n'y a plus qu'à fusionner, créer un nouveau monde, un nouvel espace-temps. J'ai envie de valser. Et la pluie va bientôt nous offrir un nouveau spectacle. Je veux voir s'il est préparé. S'il est prêt à accepter. Ce nouveau monde.  

- Tu sais danser ?
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Re: En forêt
Jacob G. Kenway, le  Ven 23 Nov - 2:13



VALSE ÉCLIPTIQUE
ft. Ailyne Lawson




Si je sais danser ?

Prends-moi la main, que je t’emmène dans ma valse. Pose ta main sur ma hanche, couvre de ta paume les blessures de mon endurance. Si tu veux une éclipse, je serai la lumière et le contre-jour. Plongeons, et envolons-nous. Que ce lac soit havre de paix, qu’il nous soit agréable et malléable. Alors je te prends la main et je t’emporte. La mienne est volonté, elle porte plus qu’elle ne supporte. Prends-la moi et je nous apprendrai à briller. Nous glisserons et marcheront sur l’eau, porté par la foi de soi car je crois en toi et j’ai besoin que tu crois en cette vérité.

Jacob, prends le devant, c’est toi que je fais danser. Dis-le lui toi, explique lui que toi et moi on ne se ressemble plus. Tu peux lui expliquer que j’ai perdu la part de toi qui est en moi, que j’ai perdu une part de moi qui est en moi. Qu’on me l’a enlevé, qu’on me l’a occulté, qu’on me l’a fait oublié. Dis-lui que ce qu’elle m’a dit raisonne parce que je sais ce que c’est. Peut-être alors, que ces mots se transformeront en pas et que mon intention deviendra musique. Alors, on entendrait les notes d’un piano tantôt passionné, tantôt apaisé, qui se laisseraient entraînées par les cordes de l’Expérience: ni bonne, ni mauvaise, juste humaine et si belle. Tes pas seraient parfaitement bancals et pourtant d’une justesse irréprochable.  

Mais surtout, garde la tête bien droite et observe la. Qu’elles glissent leur regard dans nos yeux. Qu’elle puisse voir l’espoir, parce que je n’ai pas abandonné. Et on ne peut pas se permettre de s’abandonner soi-même. Qu’elles sachent qu’elles ne doivent pas s’abandonner non plus. Qu’elles voient à la source, qu’elles sachent. Ce n’est qu’alors qu’elles entendront le sourire. Ce même sourire qu’elle et moi avons. Alors Jacob, si nous avons été efficace cette musique lui rappellera ce que j’espère elle sait déjà, ce qu’elle ne saurait oublier. Qu’elle est belle, cette authenticité.

Alors nous danserons et brûlerons d’intensité jusqu'à devenir feu-follets.
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Re: En forêt
Ailyne Lawson, le  Mer 28 Nov - 13:23

Jake, on va aller bien - Une douce danse vectrice d'électricité
__________________________

On va aller bien.

C'est des mots que je répète, en boucle dans ta tête. Des mots auxquels j'essaye de donner du sens. Que je répète pour toi, mais surtout pour moi. Des mots comme baume au coeur. Des mots pour effacer le malheur. Des mots pour essayer de panser les plaies et de voir les choses différemment. Des mots pour éloigner les maux, pour éloigner la peur, la maîtriser, la dompter, l'empêcher de me paralyser.

On va aller bien.
Ailyne.
On va aller bien.

J'essaye vraiment d'y croire, de m'y raccrocher. Mais tellement de choses ont été brisé. Tout est fragilisé, et j'ai la sensation que mes émotions sont exacerbés mais aussi tout entravés. Mais ça va aller. Pas vrai Lyne. Ca va aller. Et je sais pas, ces mots n'ont pas vraiment de sens, pas le sens que je voudrais leur donner. Ils ne comprennent que de l'acceptance, que résignation. Mais ça va aller et j'ai besoin de me le répéter. Même sans y croire. En me perdant dans des possibilités d'amélioration, insensé comparer à la situation. Ca va aller, pour dire que tout va mal, que le pire est peut-être à venir. Ca va aller pour fermer les yeux. Ca va aller pour valser et perdre haleine, oublier la peine et la laisser se perdre dans la grâce de tes mouvements Lyne.

J'ai peur de plus y croire Lyne. J'ai peur de plus croire à la rémission, j'ai peur de plus croire en l'amour, j'ai peur de plus croire en la beauté des sentiments et celle des émotions. J'ai peur de plus croire au partage, j'ai peur de plus croire, j'ai peur de plus faire confiance. J'ai peur de me donner. Je veux plus me donner. Petite carapace bien épaisse autour de ma peau, seul rempart pour protéger mon âme. J'ai peur d'aimer. J'ai peur de la douleur. J'ai peur peur peur peur peur. J'ai mal au coeur, je suis paralysée par la peur de devoir continuer.

Et Lyne, toi dans les bras de cet inconnu, comment tu fais pour pas avoir peur, pour pas te raccrocher à lui, pour résister à tous ses sentiments contradictoires. Je veux dire... Le besoin de se livrer est toujours là, de se donner, de partager les failles et les espoirs. Et en même temps cette nécessité de se protéger, de ne rien donner. De ne rien montrer. De rester un soleil, c'est tout ce qu'on attend de toi. Mais toi aussi t'as des peurs pas vrai ? Toi aussi t'as des rêves, des envies, des blessures. C'est pas possible autrement. Ca ne peut pas être que moi qui porte ce poids sur mes épaules. Ca ne peut pas être que ma douleur, elle est trop immense.

Pourtant, je sais. Je sais bien que c'est ma peine. Je sais que tu ne te laisses jamais atteindre. Parce que t'es au-dessus des petites déceptions, tu prends tout comme ça vient, sans demander plus, sans demander moins. Tu acceptes tout ce qu'on t'offre en donnant uniquement ce que t'as envie de donner au moment où tu en as envie. Tu vis sans restrictions.

Ca doit être si beau.

Tu dois te sentir si seule.

Sans attaches.
Sans accroches.

Ca doit être si beau.

Vivre pour soi.
Vivre sans se contenter d'exister.

Je me sens si seule.

C'est si vide autour de moi.

Et je regarde ce moment, cette valse qui vous fait naviguer. Et vous semblez voler. Dévier les lois de la gravité. Tu te glisses dans ses yeux, dans son coeur, dans son âme. Capable de lire ses peurs, ses doutes. Capable d'aspirer ses espoirs et de les faire tien, le temps d'une danse, le temps d'une valse. Tu essayes d'appréhender le contact de vos corps, et ce que ça te procure. Filet d'électricité, ça part de vos doigts enlacés et ça se diffuse dans tes artères. Tu suis le mouvement, tu le dessines dans ton esprit et les formes semblent elles aussi valser. Tu sens le flux et c'est comme s'ils finissaient par vous envelopper.

Et je jalouse ce moment parce que je me sens à part, sur le bas-côté. Je vois tous tes mouvements, j'anticipe tes prochaines actions. Tu es si prévisible pour moi, sans l'être pour personne d'autres. Et pourtant. Et pourtant t'es là et tu parviens toujours à me surprendre. Je te vois et tu arrives à évoluer sans moi, qui traîne, à la ramasse. Qui crie, qui hurle, pour qu'on la regarde, qu'on prête attention à moi, mais c'est toi qu'on veut. Ton soleil. A quel point tu irradies. Ils ne savent pas que tu es capable de tout brûler sur ton passage. C'est notre secret pas vrai.

Je te vois rompre les mouvements de la valse pour danser à ta convenance, une mélodie que seul toi et lui peuvent entendre. Et je n'ai que les échos de votre moment, qu'un condensé très peu capable de décrire la réalité. Il glisse ses yeux dans les tiens et moi je vois votre moment sans pouvoir le toucher. Et j'ai envie d'y goûter. Tu passes ta main dans ses cheveux et c'est toi qui ressent le frisson. Dis moi ce que ça te fait. Décris moi ce que tu ressens.

Electricité. Douceur. Je vois un peu de son monde. De sa dualité. De ses peurs. De ses entraves. De ses espoirs comme une lueur de l'aurore. La danse révèle l'âme. Parce que ne peut pas cacher le rythme de son coeur, ses regards, on ne peut pas feindre les frissons et la gêne. La danse comme révélation. La danse qui lève le voile sur les secrets, sur la couleur de nos visions. Couleurs chaudes ou couleurs froides. Et c'est si beau ce qu'il a. C'est si intense. Et malgré moi je l'admire. Parce qu'il a une pureté précieuse dont lui-même n'a pas conscience. Une beauté préservée.

Et malgré toi, dans ce moment d'inattention de toi qui voit et comprend tout, tu glisses sur une pierre et tu tombes dans le lac.
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Re: En forêt
Jacob G. Kenway, le  Dim 17 Mar - 1:56



VALSE
ft. AL



Mais je vais bien.

Alors pourquoi lire cette première phrase me fait perdre l’air à chaque souffle ? Je sais pas. Car cette assertion est beaucoup trop forte, beaucoup trop sûre.

« Des oiseaux chantent » ;
« Des mots se perdent » ;
« Des risques sont pris ».

Dans ces trois phrases l’article indéfini « des » est employé dans un contexte spécifique : il nous permet d’introduire des éléments et d’assurer leurs existences. Il nous dit qu’ils sont là. Aussi certains que les oiseaux chantent sous les pas de Jake et Ailyne, les mots que leurs inconscients se disent manifestent des risques et entraînent La peur. Une peur bien définie par un La joué à la guitare, un Sol qui se dérobe lorsqu’on a le Do au mur.

Elaborate.
Allez Jacob sort moi de là. Tu sais mieux que moi comment faire et comment faire ressortir les choses. On en est où ? Tu en es où ?

Toi tu tiens un tout dans tes bras. Vous dansez au son de qui vous êtes et qui vous avez été. L’espace d’un instant vous partager une même mélodie, un même tempo. Un tempo off. Il vous lie Ailyne et toi, et en même temps vous sépare. Et c’est normal : il offre une rupture. Dans la beauté de cette danse, vous êtes à la fois duo et solo.  Le solo trébuche. Le solo sombre.

Petit corps fragile au bout des doigts coule doucement dans ce lac au milieu des bois.
Tu sens encore ses doigts dans tes cheveux, tu vois encore le beau-toi dans ses yeux et là, tu sens que tu as trop danser. Elle est là La peur. Peur de faire un pas, peur de se faire comprendre. Alors tu te figes.  Alors tu les vois, les petits doigts tendus vers toi.

On souffle et on se laisse submerger. Pose tes mains sur ses joues, caresse lui les tempes ; qu’elle ouvre les yeux. L’eau est douce, on y voit sans difficulté. Offre lui un sourire. Tu sais que c’est difficile. Elle a du se faire une si grosse frayeur sur le chemin de la descente. D’un doigt sous le menton tu l’invites à observer ce qui vous dépasse. Les rayons de lumière caressant la surface offrent un « Respire... » et les oiseaux amphibiens sifflent « Je suis là ! ». Tu es là. On est là.
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Re: En forêt
Ailyne Lawson, le  Dim 17 Mar - 19:20

Laisse moi zoom zoom zang - Ca me rend dingue dingue dingue
____________

Tu es là. On est là.
Et nos corps ont sombré en même temps.
Dans le même fracas. En même temps.
Trempés par le flot d'émotions.



Le mouvement de l'eau fait disparaître la peur. Elle te nettoie. Apaise tes sens. Et t'as l'impression de le voir pour la première fois. Dans l'eau, tes doigts s'emmêlent dans les reflets. De nouvelles couleurs viennent mettre en mouvement vos corps. L'eau vient filtrer la lumière et tes yeux luisent et le cherchent. L'atmosphère change. Langueur, torpeur, tout a ralenti.
La valse s'épuise, le rythme est plus lent et invite à plus d'intimité. Il n'est pas encore temps de remonter. Tu sens sa main sur ton visage, sur ta peau, tes sens qui se décuplent. C'est comme une explosion de sentiments. Tu vas ressentir. Encore. Et à crever. COmme tu le fais tout le temps. A te brûler. Tu peux pas t'en empêcher. T'es électrisée par l'atmosphère. Dans l'eau, le temps s'étire et tu voudrais te rapprocher.

Ton corps ondulent et ton regard le transperce. Tu te sens attiré sans vraiment comprendre exactement ce qui a changé. Ca t'a pris au contact. T'as pas pu t'empêcher de ressentir le frisson. Tu te laisses à aller à cette émotion qui te transcende. On voit bien sous l'eau et t'as envie de voir plus de lui. L'ardeur s'immisce. T'as envie de jouer. Jouer à qui ressent le plus, à qui est capable de donner le plus.

Avant de tout reprendre ? Est-ce que tu vas continuer comme ça encore longtemps. Pour combien de temps. Ce n'est pas un jeu. Tu ne le vis pas comme un jeu. C'est ta drogue. Ta façon d'aimer, de ressentir, de vivre. Tu sens que c'est le moment de ressentir, de sortir de sa zone de confort, d'hurler à l'envie. C'est comme une décharge. Et t'as plus qu'une envie, c'est laisser l'eau onduler sur vos corps. Tu te sens panthère, tigresse, louve. Bestiale. Immergée, manquant d'air, tu sens ton corps se débloquer. Tout se laisse aller.

Tout veut se laisser aller à sa peau.
A son regard qui explose.
Qui embrase.

T'as peur de remonter alors que t'as plus de souffle. Tu restes encore. Juste pour aller plus loin. Tu sais jamais t'arrêter. Tu pousses le monde à son paroxysme avant de toujours basculer. Ton charme change les formes et les couleurs de l'eau. Tu passes sa main sur ta joue. Qui remontera le premier. Qui voudra briser la ligne de vos regards qui s'épousent.

Tu vas finir par tomber dans les pommes, tu joues avec les règles, avec les limites. Tu ne peux pas tout faire sans conséquences.
A quoi tu joues ?

T'as envie qu'il te fasse découvrir de nouvelles émotions, t'as envie qu'il ne te voit pas comme quelqu'un d'insaisissable. Au contraire. T'aimerais qu'il puisse te saisir dans ton intégrité.

L'atmosphère a changé. Je n'ai pas compris ce qui s'est passé. Mon état d'esprit s'est métamorphosé. Le contact de sa peau me fait frémir et me brûle et s'il arrête je meurs.
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Re: En forêt
Jacob G. Kenway, le  Mar 9 Avr - 1:56



VALSE
ft. AL



C’est dangereux. C’est un voyage sans détour. La tête sous l’eau le corps submergé tu respires à pleins poumons. Tu lui caressais les tempes en espérant qu’elle ouvre les yeux et elle les a ouvert grand devant toi. Et soudainement tu comprends, l’eau, le lac. Ce n’est pas la paix, ce n’est pas la tranquillité, c’est une douceur passionnée. C’est un piège que personne n’a tendu, un piège dans lequel tu vas tomber Jacob. Juste le temps d’un instant. Je vais devoir te tirer la tête de l’eau… pas maintenant. Tu le mérites. L’espace d’un instant, que je prenne soin de toi ; que je te fasse te souvenir

Tes doigts ondulent sur les mèches qui lui tombent sur les oreilles et tes mains dessinent sa mâchoire finement esquissée. Ta main gauche te fait défaut et ne souhaite pas s’aventurer davantage, comme s’il s’agissait d’une pièce d’un puzzle qui venait de trouver sa place sur un portrait brisé en cinq cents morceaux. Ta main droite s’aventure le long de son cou. Ton index parcourt le sommaire de sa clavicule tandis que tes yeux lisent l’histoire pendue à ses lèvres.

                                                 Ne regarde pas plus haut,
                         tu t’y perdras. Ne regarde pas.


La fragilité de sa peau. Ose. Pense. Ressens. N’aie pas peur, approche toi. Ta main droite continue l’extravagance et découvre l'arrière de son corps. Du bout de la phalange, tu frôles le tissu de sa robe bleue et lorsque ta peau effleure son dos tu sens l’intensité du courant t’appeler. La décharge brûle et (tu) te surprend(s): ta main agrippe sa taille et la rapproche vers toi.

                                                               Face
                                                                    à
                                                                fACE

Et soudainement la chaleur d’un souffle et la proximité de vos deux corps habillés te comblent d’une force et d’un courage que je préfère ignorer. A ton tour d’ouvrir les yeux et de ressentir. Tu peux, je t’ai menti. Tu peux. Et tu vas le faire. Cette boule que tu as sur le coeur et que tu te caches, c’est du vrai. Ta main gauche s’agrippe dans ses cheveux et je te vois t'approcher de son visage. Suffisamment, pour mieux la regarder, mieux sentir et mieux ressentir. Et tu (res)sens la chaleur t'envahir, une chaleur qu’aucune surface aqueuse ne pourrait refroidir, un Je Crains et un                   . tu es à deux centimètres de son visage, de ses lèvres et tu tiens cette distance. Profitant la beauté du pas encore, conscient que la friction imminente de vos lèvres t’enflammerait. * ** * ***


Au diable les pas encores, il est temps de foutre le feu aux poudres.



                     Kiss
me
        like
                                     you
                 wanna be
                                                          loved.
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Re: En forêt
Ailyne Lawson, le  Mar 9 Avr - 11:27

Jake, Jette-moi dans les yeux ; Ton regard de panthère
_________________________________


Je ne résiste pas à son contact.


C'est pour ça que tu vis. Pour ces moments irisés. Pour ses moments tamisés. Pour ce monde en couleur atténué. Pour ce monde en expansion où tes sens se décuplent sous le contact. Le temps n'a plus de prise sur vos corps. T'as le sang qui afflue et se répand dans des zones insoupçonnées. T'as le sang qui irrigue l'insaisissable. T'as l'esprit embrouillé par le murmure de ses mouvements contre ta peau. Tu veux sortir de ton corps, de tes entraves corporelles pour vivre pleinement ce moment d'extase, où le frôlement se répand sous ta peau. Ton corps comme simple vecteur. Le sentiment est ailleurs. Ses yeux te murmurent le frôlement et ton corps hurle au désir. T'as envie d'entrer dans sa tête, de te fondre dans ses émotions, de te les approprier. T'as envie de te fondre et de l'entraîner dans les étincelles que tu crées en ressentant.

Tu ne le quittes pas des yeux. Regards imbriqués. Partage de pensée. Qu'est-ce que tu y vois ? Jusqu'où peut t'y perdre ? Est-il en train de saisir l'essence de ton être ? Est-il capable de capter la vérité ? Déjouer le vrai du faux ? Est-ce que le contact te fait toujours autant frémir ? Est-ce lui et lui seul ? Quel couleur a son sourire au fond de long ? A quel point est-ce dur de garder les yeux ouverts face aux frissons que son contact te procure ? Combien de temps vas-tu tenir ? Combien de temps vas-tu faire durer le moment ? Je sens ton corps trembler et ton âme vaciller. Et pourtant, tu es là. Tu ne flanches pas. Tu étires le moment jusqu'à ce qu'il s'unisse à l'instant. Le courant ondule entre vous et ton être frissonne de plaisir. De désir. Dans la tête et dans le corps. Dans l'âme et dans le coeur. Total. Frisson physique. Lien profond intense vrai. Ca te fait vriller.

L'eau qui vous lie. Elle s'enroule autour de vous, étroitement, insidieuse et puissante. Pressante. Elle vous attire. Tu es incapable de maintenant ton regard quand ses doigts frôlent l'échine de tes sens. Tu fermes les yeux, mais t'es en expansion. Tu sens l'univers s'ouvrir et se craqueler en même temps. L'eau devient lourde et t'attire plus encore à lui. Tu laisses l'univers vous rapprocher. T'as envie d'être plus près. De sentir sa chaleur dans l'eau froide, d'humer son odeur pour t'en imprégner. Et laisser le frisson se répandre. Graver son contact comme marque indélébile sur ta peau. Tes cellules s'activent, se reconstituent pour suivre le chemin de ses doigts, pour ne louper aucun de ses mouvements.

Ses doigts contre ma peau, qui frôle mon âme.

Tu ouvres les yeux. Ton visage à quelques millimètres du sien. Tu souris. Et on ne l'explique. Il vient du coeur. Il vient du vrai. Il vient de tout ce qui fait de toi ce que tu es. Il est le sourire dont tu as le secret, sans avoir jamais voulu le cacher. Que tu contrôles sans jamais l'avoir demandé. Quand le contact se change en explosion. Quand tu laisses surprendre et ça te plait. Quand le moment devient une éternité. Le sourire au coin des lèvres délivrés au monde. Un sourire de : oseras-tu ?

Je sens ses mains sur ma taille. Contre moi. Je le veux plus près. Encore plus près. Je veux son coeur délivré comme un cadeau, comme une offrande et lui offrir mon monde comme refuge. Je veux lui donner les étoiles qui constituent mon univers et délivrer ma passion comme liqueur dorée. J'ai le coeur serré. Ca ne m'a jamais fait ça. Je n'ai jamais aussi peur que quelque chose vienne nous sortir de l'eau. Nous enlever à l'ardente épopée de deux âmes qui se trouvent et qui ne demandent qu'à s'unir. Je veux me perdre dans ses yeux et embraser ses sens. Lui faire découvrir de nouvelles couleurs dans les sentiments.

Les étincelles autour de vous, t'as toujours les yeux dans les siens. Et tes lèvres frôlent presque les siennes. Tu fais durer le jeu, tu le fais trépigner d'impatience. Il pourrait en crever. D'envie. Juste là. Comme ça. De t'attendre. De te vouloir. Combien de temps vas-tu te jouer de lui. Tu passes ta main sur son visage, tu la laisses se balader sur son corps, sur sa peau, vers sa nuque. Tu remontes doucement à la base de ses cheveux et tu le presses contre toi. Tes longs cheveux roux vous enveloppent et vous préservent d'un moment d'intimité que t'as pourtant envie de crier au monde.

J'embrasse le danseur.

J'ai le coeur qui loupe mille battements.
Tu n'as plus d'air. Il aspire tout ce que tu es et tu te laisses faire. Ca te plait d'inverser le rapport de force. Tu lui donnes ton être. Et ton corps s'embrase. Vous remontez à la surface et pourtant c'est comme si vous n'aviez pas quitté l'eau. L'étreinte se fait plus lourde, intense. La force de vos corps enlacés pourraient faire rougir. Ton corps finit par se détacher. Tu l'attires contre la rive en riant. Ton rire comme parole de la mélodie de ton être. Sait-il parler ton langage ? Comprend-il le sens précieux de celui-ci ? Et ta main qui tient fermement la sienne.

Ne pars pas.

Tu le plaques contre le bord du rivage. Il te rend dingue. C'est tout ce dont tu es capable de penser. Ses lèvres contre les tiennes et le goût de son sourire quand tu l'embrasses. Ton corps prend le dessus. Et pourtant le sentiment vient toujours d'ailleurs. De plus loin. Tu plantes tes yeux dans les siens. Douceur passionnée ou ardente tendresse. Tes lèvres s'enroulent dans les siennes, ton corps pressé contre le sien. Ta jambe qui remonte doucement le long de son corps. Tes mains cherchent à capter chaque parcelle de sa peau. A s'y enrouler.

J'ai la sensation d'un lien précieux entre nous. J'ai envie d'entrer dans sa tête. De capter ses émotions et de lui révéler les miennes. Même si j'ai du mal à mettre au clair mon bordel intérieur. J'ai envie de lui montrer que j'ai jamais peur de rien. Mais que bizarrement je suis morte de trouille. Morte de trouille à l'idée de le laisser passer. Morte de trouille à l'idée d'être un mirage, une vapeur que l'on veut saisir sans pouvoir se l'approprier. J'ai envie qu'il m'attrape au vol et qu'il ne me lâche pas. Ou du moins qu'il me laisse l'impression que je ne suis pas volatile. Parce que ses lèvres sont si douces et je veux me perdre encore dans ses yeux.

I'm falling for your eyes,
but they don't know me yet
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