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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Vanille Fleury
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Vanille Fleury, le  Dim 18 Fév - 18:01

Pv Ellyvan, j'ai les LA

Je m'étais laissée, coulée, bercée dans les draps qui ne m'appartenaient pas. La jolie dame m'avait laissé pour la nuit un autre être. Mes yeux s'était fermés en même temps que mes bras contre sa chaleur. Sombrer dans un sommeil sans rêve, délicatement veillée par la jeune louve avec qui chaque geste semblait naturel. Regret immense quand le matin réveille, les yeux s'ouvrent sur l'auror et pour une fois je suis contente de voir un visage au matin. Quitter la chambre avant de fuir la maison. À regret dans un dernier regard pour l'enfant loup. J'attrape les mains des deux adultes. Un instant je les imagine comme mes parents avant de secouer la tête à cette idée. Ceux qui se considéraient comme tels ne pourraient bientôt plus l'affirmer. Il ne fallait pas trop s'attacher.

Je visualise un petit village à proximité ne sachant pas trop s'il convient d'arriver directement chez eux ni s'ils ont placé un sortilège d'anti-transplanage sur leur domaine. Respiration. Crac.

Retour aux origines, le soleil m'aveugle un instant de si mauvais souvenirs. L'impression à tendance folle de se replonger dans la gueule du loup sans n'être rien de plus que cette pauvre enfant un peu perdue, bancale, traumatisée et faible. Je déglutis doucement. Le ventre serré de peur, respiration saccadée. Je ferment les yeux, les rouvrent. Serrent un peu plus les mains des deux adultes avant de les lâcher brusquement me sentant tellement coupable.

Un doigt tremblant se pointe vers le manoir qui s'élève quelque mètre plus loin. C'est là. Voix étranglée. Comme un pèlerinage sur les traces de mon passé. Je ne suis pas rassurée. Loin de là. Mes dents viennent morde ma lèvre inférieure. J'ai envie de crier, prendre mes jambes à mon coup sans me retourner. Mais bloquée dans cette décision je n'ai d'autre choix que de marcher vers l'avant.

Pompe funèbre.
Ça sent la mort.
Le plomb du silence.
Qui plane...
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Re: Belgique
Invité, le  Dim 4 Mar - 1:10

La nuit s’est passée dans le calme du Manoir Arcadia, rien qui n’indique votre mission du lendemain, rien qui ne perturbe non plus le sommeil de l’enfant. Après une nuit sans songe, vous vous étiez levés en silence, attendant un maximum de temps pour que l’enfant, ou plutôt la jeune femme, se réveille en douceur. Ne pas brusquer les choses, permettre de faire demi-tour. Rien ne l’obligeait à aller jusqu’au bout si elle ne le souhaitait pas.

Mais au réveil, rien n’avait changé, et, quelque part, cela te rassurait. Vous aviez quitté les limites du manoir avant de vous accrocher aux mains de la jeune fille. Elle seule avait la possibilité de vous emmener là où vivait ses parents. Frisson de dégout, aucun parent digne de ce nom n’irait marquer le corps de son enfant de la sorte.

Votre arrivée ne se fait pas remarqué, et tes yeux peinent à se rouvrir face au soleil éblouissant. Tu sens sur ta main, le contact des doigts de l’enfant qui se resserrent pour finalement partir. Comme si le contact lui était douloureux, ou comme si … elle avait honte. Alors ta main va chercher la sienne, alors qu’elle vous indique que le manoir dont les contours se dessinent au loin est celui de ses parents. Bientôt morts.

Un regard pour Evan alors que ta main ne lâche pas celle de la jeune femme, vos pas, doucement, vous rapprochent du manoir. Sans la regarder, gardant ton regard droit sur ce manoir, avant d’annoncer, doucement « Si tu veux repartir, il est encore temps ». Une sorte de dernière ligne droite à franchir, et après vos pulsions assassines feraient le reste.
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Re: Belgique
Evan, le  Mar 6 Mar - 15:41






Nuit tendre nous avait emportés, l'un contre l'autre, unis comme si nous étions les parents de l'enfant qu'on avait invité sous notre toit. Etoile près d'elle pour bercer sa nuit, avec, en horizon, ce lendemain qui serait aussi brutal que salvateur. Et c'est aux premières lueurs du jour, que tu t'étais éveillé comme tu t'étais endormi, elle contre toi blottie.

Très vite, vous étiez sortis de la tendresse des draps qui gardaient la pudeur de vos corps. Vous extirpant des brumes de rêves subsistantes, pour retrouver le grand salon du manoir. Elly avait été réveillé l'enfant, et Étoile qui avait l'air heureuse d'avoir trouvé une nouvelle amie pour récupérer un peu de caresses.

L'on s'était demandés, si devant l'inéluctabilité, elle aurait changé d'avis. Mais ce n'était pas le cas. Aussi, nous nous préparions gentiment, moi hésitant, à revêtir ce masque d'émeraudes pour notre escapade. Mais elle savait déjà la vérité, et si nous menions à bien notre mission, il n'y aurait pas de survivants pour témoigner, alors ce n'était pas la peine.

Juste des vêtements sombres et ta baguette évidemment. Bien que tu n'en avais pas obligatoirement besoin pour nuire à quelqu'un. Une fois prêts, vous quittiez les limites du manoir, donnant vos mains à l'enfant pour le transplanage. Et bientôt l’Écosse ne fut plus qu'un souvenir.

Un soleil un peu trop accueillant agressa tes yeux, et c'est les doigts de l'enfant qui se pressaient sur les tiens qui te ramena à la réalité. Avant qu'elle ne les extirpe pour désigner, le manoir qui devant vous se dressait. Trois petits mots, qui suffisaient à dire que c'était là que tout avait commencé, là que tout allait finir.

Ton regard trouve celui de ta compagne, tu savais, que sans même vous dire un mot vous vous compreniez. Et c'est elle qui délivre à Ellana, sa dernière chance de pouvoir faire demi tour. Vous saviez tous les deux que ce qui se passerait dans la demeure pouvait être libérateur pour elle, comme pour autant la marquer.

« Oui... Ça na serait pas une honte tu sais, et ça ne changerait rien au fait qu'on s'en occuperait... Sinon, tes parents sont tous les deux des sorciers ? Il y a quelque chose qu'on doit savoir avant d'entrer ? Si tu veux rester, on te suit... »

Ta baguette dans ta manche droite, prête à glisser entre tes doigts, tu préférais être paré à toutes éventualités. Peut-être que ses parents la laisseraient entrer en vous accueillant, peut-être qu'ils seraient directement méfiants et menaçants. Auquel cas, vous deviez être prêts à les neutraliser rapidement. En attendant la réponse de l'enfant, ton regard de nouveau chevauchait, vers les étincelantes contrées boisées, de celle qui était ton aimée...
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Re: Belgique
Vanille Fleury, le  Sam 24 Mar - 23:00

À coup sûr ils devaient penser que je ne tiendrais pas le coup
que voir ses parents adoptifs périrent sous ses yeux
c'était bien trop pour une enfant aussi petite et vite bouleversée
hypersensibilité qui me jouait des tour - je ne pouvait qu'en convenir

pourtant il fallait que je sois là, il fallait que je vois, leurs yeux révulsé, leurs mains inertes à présent incapable de me blesser d'une quelconque façon. mais tiendrais-je donc le choc ? Être capable de rester debout devant la mort si simplement donnée. Une loi atroce de la nature qui se trouvait être celle de la justice. Malgré tant d'horreur commise je ne comprenais pas comment je pouvais trouver l'envie de les supprimer définitivement. Et j'osais me remettre encore en question. N'étais-ce donc pas un peu radical ? Tous le monde avait droit à l'erreur. Mais était-ce une erreur ? Je n'en étais plus trop sûre.

La dame me propose de partir. Je secoue la tête de gauche à droite pour répondre par la négation. Non, pas maintenant, pas si proche du but. Je ne peux plus sentir leur menace sans cesse aux dessus de mes épaules, me réveiller toutes les nuits en sueurs après d'atroces cauchemars. J'ai assez souffert, à eux de voir ce que cela fait de perdre le souffle. Sa main a trouvé la mienne. je lui en suis reconnaissante. La chaleur qu'elle dégage me fait un bien fou, l'impression d'une protection qui soulage doucement. Comment donc ai-je pu refuser sa main tendue vers moi dans une ruelle sombre il semble y avoir un siècle d'ici ?

Je reste. J'ai besoin de voir... Oui sang pur et un peu trop fier de l'être. Je crois qu'ils ne seront pas content de me voir encore moins accompagnée. Je décidai de continuer à avancer, de toute façon tout était bien trop imminent et irrévocable pour que j'ai le choix de faire demi tour. La main de l'adulte dans la mienne, nous avancions jusqu'à nous retrouvez au plus proche du manoir. Je quittai la main de la brune, montai quelques marche et toquait de quelques coups secs contre la porte d'entrée. Presque immédiatement, une minuscule silhouette m'ouvre les yeux encore plus écarquillé qu'à son habitude.

Une ombre bien plus imposante, pousse violemment le petit être avant de me toiser de toute sa hauteur. Je baisse le regard par réflexe bonjour père une vois étranglée parvient à sortir. Une main m'attrape les cheveux avec violence. Ellana ? puis réalisant la présence des deux adultes, les doigts se déplacent contre mon épaule. Tu nous as amener de la visite ? Mon cœur rate un battement.
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Re: Belgique
Invité, le  Dim 25 Mar - 1:33

LA d'Ellana

Quelques échanges où elle vous fait part du mécontentement qu’ils auraient de vous voir accompagnant leur enfant et surtout sa confirmation que de vouloir être présente au moment où la vie quitterait leurs corps. Ta baguette camouflait le long de ta hanche, prête à sortir dans le cas où les choses deviendraient plus compliquées qu’elle ne l’était déjà.

Elle monte les quelques marches qui vous séparent de la porte du manoir, tandis que vous, vous restez en retrait. Echangeant un regard entendu sur la suite des événements, vous rassurant sans doute quant aux convictions de l’autre sur la suite à donner à cette entreprise morbide.

La main frêle de la jeune fille s’abat sur la porte, qui s’ouvre rapidement sur un elfe de maison – visiblement abasourdi par la présence lui ouvre la porte. Pas le temps d’ouvrir la bouche qu’une silhouette massive l’éjecte sur le côté. Tu observes les mouvements d’Ellana, son visage qui se baisse. Sa voix tremblante, quasiment éteinte dire bonjour à son père. Et lui, qui la saisis pas les cheveux, avant de glisser sa main à son épaule en vous voyant derrière elle.

Lui, ne survivrait pas longtemps. De ton côté tu poses ta main sur l’épaule libre de la jeune fille, l’attirant à toi, vers toi. Qu’elle ne soit plus sous le contrôle de cet homme. Tu la soustrais à lui, la positionne derrière toi. Tu prends sa main, que tu gardes dans la tienne. Et tu jettes un œil à Evan, qui n’en attendait pas plus. Sa baguette glisse dans sa main, il tient discrètement en joue l’homme qui semble prêt à en découdre.

Un coup d’œil alentour et un sourire pour la jeune fille, pour la rassurer. Pour lui dire que tu serais là envers et contre tout. « Nous devrions entrer, je pense que nous serions plus à l’aise pour discuter ». L’homme n’a pas vraiment l’air d’accord mais la menace à peine voilée d’Evan le fait reculer. Evan s’engouffre dans le manoir, et vous le suivez. Ta main libre, doucement, attrape ta baguette et tu la garde le long de ton bras, prête à agir.
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Re: Belgique
Evan, le  Dim 25 Mar - 22:49






LA mutuel jusqu'à la fin du rp entre nous trois

~

Vous ne saviez pas ce qui se passait dans la tête d'Ellana, si elle était encore lucide de la situation ou si, au contraire, la peur s'emparait d'elle et qu'elle voulait aller se réfugier loin de là. Loin de ce qui allait se dérouler même si ça la touchait personnellement.

Et elle répondit d'abord par un mouvement de tête qui vous indiquait clairement qu'elle ne souhaitait pas être écartée de cette journée, avant de dire qu'elle avait besoin d'y assister. Certainement pour laisser sa rage sortir, pour couper définitivement les ponts avec ce passé lourd de sacrifices et de plaies sur sa peau.

Elle termine en indiquant que ses parents étaient sang pur et qu'ils risquaient de ne pas être contents de vous voir avec elle. Tu lui offrais quelques mots rassurants sur la situation.

« Ne t'en fais pas, on ne va pas leur laisser le temps de mener les débats ! »

Alors vous repreniez la route, direction le manoir où vous suiviez sagement l'enfant. Un échange de regards avec ta compagne, mais vous saviez sans dire un mot comment ça allait se passer. Ta baguette dans ta main, prête à glisser le long de tes doigts, l'effet de surprise serait primordial. Tu gardais un œil protecteur sur Ellana pour t'assurer qu'elle ne flanchait pas.

Une fois en bas des marches, Ellana s'en va toquer à la porte après avoir rompu le contact doucereux avec Elly. Quelques secondes plus tard, la porte s'entrouvrait, laissant une silhouette chétive apparaître dans l'entrebâillement. Avant qu'elle ne soit poussée férocement par un sorcier visiblement aussi respectueux que stupide, avec un visage qui respirait l'envie de lui éclater la tronche, le père de l'enfant.

Le geste fut rapide, témoignant d'une brutalité dormante, quand il saisit sa fille par les cheveux comme voulant la tirer à lui par la force, avant de faire mine qu'il avait voulu la prendre par l'épaule en vous voyant derrière elle.

Ta mâchoire se crispe, ton sang ne fait qu'un tour dans tes veines, alors que ta belle déjà est partie protégé Ellana en posant sa main sur son autre épaule, la faisant se réfugier derrière elle. Et tu saisis le regard qu'elle te donne, sonnette d'alarme pour faire du monde de ce sac à merd* un brasier infernal.

Ta baguette glisse entre tes doigts et tu mets l'homme en joue avec un regard suffisamment sombre pour qu'il ne lui prenne pas l'envie de vouloir jouer les héros. Le genre de regard qui lui criait ta noirceur à ta place, et que tu avais laissé un sacré listing de cadavres derrière toi.

Ta compagne donne la suite du scénario, et tu avances vers l'homme qui ouvre la porte et que tu ne cesses pas de tenir en joue. Tu te positionnes alors derrière lui, pour pouvoir le surveiller et être sûr qu'il ne tente rien de stupide.

« Qui êtes-vous pour vous imposer ainsi ? »
« Nous sommes ses anges gardien voyez-vous ! On est postés au Purgatoire pour choisir de quel côté de la barrière vont être réparties les âmes ! Mais vous en saurez plus très vite ! »

Entre provocation et humour, tu ne voulais pas non plus qu'il se froisse, ou qu'il fasse n'importe quoi entrainant un Avada prématuré avant qu'Ellana ait pu lui dire ce qu'elle avait à lui dire. Une fois que l'enfant et Elly furent entrés, l'homme ferma la porte, et sembla hésitant un instant.

« On vous suit ! Je ne sais pas où est le salon, cela sera plus confortable pour discuter. »

Ta façon de lui dire d'ouvrir la marche, que tu ne prendrais pas le risque de lui tourner le dos. Après qu'il t'ait envoyé un regard sombre, il se remit en marche et vous le suiviez dans cet immense hall qui semblait donner sur différentes pièces. Manoir qui allait être leur tombeau, mais cela, il ne s'en doutait probablement pas encore.
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Re: Belgique
Vanille Fleury, le  Jeu 5 Avr - 21:14

Difficile à avouer en réalité c'est comme un part de moi jamais montrée au grand jour
un secret caché au fond des cicatrices de ma peau
ce manoir n'est qu'une légende que raconte mon corps dans la violence des histoires interdites
aux enfants

comme à chaque foi que c'est l'un d'entre eux qui la vit
il faut cacher des yeux au moment ou le sang gicle
mais pourquoi permettons que ça existe ? je n'ose plus rien.

Le père effraie, transporte dans un autre univers
là où tout n'est que douleur et chaos
je me noie dans son regard de reproches
ses yeux me terrifient comme un ciel d'orage
j'ai l'impression de nager en pleine tempête

alors que la liste de toutes mes futures sanctions
défilent sur ses pupilles
sauf que cette fois
il n'y aura plus de lendemain.

Il tient un peu trop proche pour que cesse les tremblement de mes mains
mais la paume de la dame vole un bout de son territoire
avant de me cacher derrière elle - je me retiens de sangloter doucement
il est temps d'être forte mais toute énergie semble m'avoir quittée

Je n'ai jamais vraiment été prête
triste fatalité

sa main dans la mienne
semble me garder en vie
l'homme tient le père
de sa baguette en une menace
qui ne laisse pas grand espoir
quand a une visite cordiale

et je vois dans ses yeux
qu'il sait déjà
où tout cela va aboutir
mais il joue le jeu

le sauveur semble furieux, il joue de ses mots
et je tremble, non, non : je n'aime pas ça
cet humour un peu noir qui sonne en menaces
il ne vas pas apprécier...

Nous marchons jusqu'au salon
lourdes portes poussées
je retrouve le visage de mère assise
qui se lève à notre entrée
ses lèvres ouvertes en une expression
de surprise amère

bonjour mère
l'automatisme qui suscite un regard noir
sans un mot elle dévisage
un a un les invités puis son mari
qui articule le visage crispé
la voix étranglée

Et bien asseyez vous !
avant de marcher de long en large
puis de s'arrêter brusquement
pour me fusiller du regard
alors que me vaut le déplaisir de votre visite ?

et je le regarde
de mes yeux tremblants
avant de lâcher des mots
comme une bombe

père, mère,
je ne veux plus jamais
que vous me fassiez du mal.

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Re: Belgique
Invité, le  Sam 7 Avr - 23:00

L’électricité dans l’air est palpable. T’as la sensation étouffante de la menace à peine voilée d’Evan. Il ne faudrait pas aller trop vite. Que l’enfant dont tu tiens la main ait le temps de dire ce qu’elle avait à dire. Et après, alors, la colère s’abattrait sur ses pseudos-parents.

Vous suivez le père jusqu’au salon où vous retrouvez ce qui semble être la mère. Elle se lève et semble surprise de la visite que vous lui offrez tandis que l’enfant derrière toi lui adresse une salutation. Finalement, le père vous invite à vous assoir mais aucun de vous ne bougent.

C’est finalement l’enfant derrière toi, qui regarde son père, d’un regard qui crie la douleur et la souffrance, et les mots qui suivent l’indiquent aussi. Mais Ellana avait raison, c’était terminé. Le joug de la douleur, de la torture, c’en était fini pour elle. Son corps ne porterait plus de nouvelle cicatrice.

La colère du père semble palpable, comme s’il voulait sauté sur sa fille et lui enchainait quelque coups bien sentis. Y’a une latence, une pause, des silences. Comme si chaque partie était dans l’attente de l’autre, de voir ce qui allait se passer, qui donnerait les premiers coups. « Nous n’avons pas l’intention de nous éterniser, à vrai dire ». Et encore moins boire tranquillement le café avec deux êtres de la sorte.
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Re: Belgique
Evan, le  Lun 9 Avr - 11:11






Nul violence n'est justifiée, nulle n'est justifiable, dès lors qu'elle emporte l'innocence d'un enfant. Il était aisé de lire sur le visage d'Ellana, les années de sévices, le tracé des pleurs qui avaient bien trop de fois marqué son visage juvénile, de voir les scarifications qui couraient plus que sur sa peau.

Elles rongeaient son âme, et ses yeux criaient toute cette atrocité bien trop de fois subie. Comme tu savais ses rêves devenus une prison dont elle peinait à s'extirper, quand les nuits affreuses daignaient lui accorder un semblant de répit dans sa marche funèbre et solitaire.

Mais aujourd'hui elle n'était plus seule. Elle n'était plus la poupée de chiffon livrée aux desseins des démons abjects qui lui servaient de famille. Non, cette fois elle était protégée, et là, dans l'antre du Diable, l'enfant avait comme des parents à ses côtés, bien plus que des protecteurs de l'ombre.

Ce que vous étiez, presque des parents.

Tu continuais de mettre le père en joue, sans pour autant le menacer de ton regard noir prêt à déchainer les Enfers. Le salon s'offrit à votre vue, dont le mobilier bien que stylé paraissait lui aussi abject tant il pouvait avoir vu bien des scènes qui n'auraient jamais du exister.

Une mère qui se lève à votre entrée, des cheveux blonds qui descendaient en cascade sur ses épaules, et un visage aussi sombre que celui du père. Tu n'avais aucune peine à voir dans ses yeux la culpabilité criante dès lors qu'elle vit Ellana. Comme si elle était prête là à la faire souffrir devant vous, ou qu'elle imaginait une énième punition pour ensanglanter son ciel innocent.

Un Bonjour à l'allure forcée, détruite, sur les champs du passé. Le père vous invite à vous asseoir, ce que vous ne faites pas, laisse dans le salon le rythme de ses pas soucieux, avant de poser la question qu'il ne savait être le seuil de sa mort.

Ton regard va sur l'enfant, que tu sens proche de craquer, dont les lèvres peinent à s'ouvrir, à faire sortir cette rage trop longtemps accumulée, même si elle finit par trouver l'étincelle de force pour le faire. L'ambiance devint tout de suite plus tendue, et la crispation se lisait sur les visages du père et de la mère.

Elly finit par dire que vous n'alliez pas vous éterniser, et alors que le père partait dans de fausses justifications « Je ne sais pas ce qu'elle vous as raconté ! Mais c'est faux ! Ellana a toujours été du genre à inventer des... »

« ÇA SUFFIT ! ASSEYEZ-VOUS PRES DE VOTRE FEMME ! »

Le visage du père prit l'apparence de glace, et tu voyais passer sur son visage une colère perdue, alors qu'il allait lentement prendre place près du monstre qui lui servait de compagne.

« Nous savons la vérité... Inutile d'essayer de vous défendre... Nous avons vu les cicatrices, connaissons l'histoire... Nous sommes venus libérer Ellana de votre emprise... »

Ta baguette cette fois mettant bien en joue le couple, alternant de l'un à l'autre avec un regard qui ne laissait aucune place au doute. Peut-être qu'ils se complairaient dans de vaines explications ou l'imploration d'une pitié qu'eux n'avaient pas eue. Pourtant le verdict était déjà joué, il allait bientôt être rendu, pour que l'enfant retrouve sa liberté.

« Ellana ? Tu veux... Leur dire une dernière chose ? »
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Re: Belgique
Vanille Fleury, le  Ven 13 Avr - 20:24

Étrange et légitime terreur
j'voulais pas me reposer sur eux
pas flancher au dernier moment
si seulement j'avais pu

les regarder dans les yeux
leurs crier qu'ils n'étaient pas mes parents
que tout s'arrête ici et maintenant

j'aurais aimé avoir la force et le pouvoir
de les achever moi même
mais j'étais faible
tellement faible

mal au cœur
les mains tremblantes
alors que deux gardiens
et deux bourreaux
se font face

et d'un coup j'ai peur
si l'un des anges venaient
à être blessés
ou même peut-être pire
je n'osais y songer

petite feuille d'automne
emportée par le vent frivole
mon âme torturée se crispe
je suis trop impuissante

la rage monte
en une vague de haine
quand les paroles du père
viennent me traiter
de menteuse
comment donc
ose t-il ?
quel monstre encore
cache t-il
au fond de lui
que je ne puis voir.

L'homme s'énerve
le père recule
je respire doucement
c'ets l'heur fatidique
la demande
des derniers mots

alors que j'imagine
lentement
à quel point tout aurait pu
être différent
comment chacunes
des mes journées
s'en serait trouvée changée

j'ai du mal à respirer
un corps sans cicatrices
l'amour qui vient combler
le regard de cette femme
aimante

je peins un nouveau tableau
imagine
un autre scénario

mais quand mes yeux retrouvent les leurs
je comprends
qu'au font rien n'aurait pu
sauver mon statut d'enfant

ça n'aurait pas pu être différent
je ne vous pardonnerai jamais
au revoir


je détourne les yeux
la gorge nouée
incapable d'ajouter
quoi que ce soit.

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Re: Belgique
Invité, le  Lun 23 Avr - 14:24

Il se justifie, encore. Et tu sens ta mâchoire qui se resserre, tes muscles qui se tendent. T’as envie de bondir sur lui, de lui arracher ses viscères et peut-être même de lui faire bouffer. Tu te vois même te délecter de l’horreur, lire dans ses yeux cette incompréhension qui naitrait sur son visage. Un frisson te parcours l’échine alors qu’Evan hurle sur ce pseudo paternel. Qui n’avait rien d’un père, rien d’un homme, la condition humaine même lui échappait.

Le regard d’Evan se porte sur celle dont le corps s’orne de cicatrice, dont l’âme est écharpée par les montres qui vous font face. Il lui demande, si elle a un dernier mot à dire, une dernière chose à accomplir avant que ne sonne le glas final de ses deux âmes horribles. L’enfant te regarde, semble dessiner un nouveau monde, avant de reporter son regard sur ses deux bourreaux. De leur dire au revoir, simplement.

La mère semble ouvrir la bouche, vouloir s’exprimer. Mais la peur, l’angoisse, la tétanie, semble s’être éprise d’elle. Elle n’arrive pas à articuler et un sourire malsain s’empare de ton visage. C’est le père, qui s’exprime « Vous allez nous faire quoi ? Hein ? Vous ne pouvez rien nous faire. ». Restée silencieuse jusqu’à présent, tu murmures « Nous pouvons tout, au contraire ». Il semble être en proie avec lui-même tant il lutte pour ne pas te répondre. « Vous voulez une preuve, n’est-ce pas ? ».

Tu attires l’enfant à toi, qu’elle détourne le regard si elle le souhaite. Tu tiens sa main, la serre. Comme pour lui confirmer que tout ceci était fini, qu’elle n’aurait plus à vivre sous le joug diabolique de ses deux personnes qui ne méritaient pas l’ombre d’un seul sentiment. Ta baguette se lève, tendue vers la mère, et dans un silence religieux ta voix s’élève, sereine « Avada Kedavra ! ».

Le filet de lumière verte s’extirpe de ta baguette et frappe de plein fouet la femme, qui meurt sous le coup du sortilège. Il n’y a pas un son, pas un cri, rien. La mort semble s’être emparée du silence, l’avoir gardé tranquillement pour elle, rien de plus. Le père, blême, semble comprendre ce qui l’attend. Même si, dans l’idée, tu aimerais le faire souffrir. Le pousser à la torture, sur des pentes des folies plus dévastatrices les unes que les autres. Pourquoi ? Pour tout ce mal qu’il a créé sur la chair de l’enfant, pour les blessures de son âme qu’elle ne pourra jamais soigner.

Ton regard s’attarde sur l’enfant, pour y trouver son soulagement, son desespoir, ses regrets, peut-être ? Et puis, la voix de l’homme qui s’élève « Vous allez me tuer, moi aussi ? ». Pas l’ombre d’une pensée pour la défunte à côté, pas l’ombre d’un regret pour l’enfant. « Il n’y a donc que vous qui comptez, n’est-ce pas ? ». Une pause alors que son regard assassin te pose sur toi, tu continues néanmoins malgré tout « Dites-vous que si Ellana n’était pas là, nous vous ferions souffrir plus encore que vous ne l’avez fait souffrir ».
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Re: Belgique
Evan, le  Lun 23 Avr - 17:10






Warning jesaisplusquoi violence toussa...

Face à face, entre les douleurs de son passé et le visage de ses tortionnaires. Et flottait dans l'air, cette ambiance froide de vengeance, de blessures encore béantes qu'elle avait envie de faire rugir à leur gueule d'excréments qu'ils étaient.

Elle comme lui, à l'avoir maltraitée ainsi, à s'être cru avoir un quelconque pouvoir sur elle, alors qu'ils n'étaient que des ramassis de merd*, rien de plus. Le genre de personnes qui n'ont pas le droit de vivre, de votre pensée à tous les deux.

Vos idéaux noircis de Ténèbres, devant l'inhumain, l'irrespect, vous étiez prêts à rendre la Justice, peine de mort pour des êtres qui ne méritaient rien d'autre qu'un bien triste sort. Ellana vous avait trouvé tous les deux, vous étiez devenus ses anges gardiens, ses protecteurs.

Comme les parents qu'elle n'avait jamais eu, qu'elle aurait mérité d'avoir. Elly en figure maternelle, la main pour garder la sienne et la rassurer. Et toi en figure paternelle, la voix de la raison prête à la défendre coûte que coûte. Même si là, vous occupiez tous les deux les deux rôles dans cette scène qui sentait de plus en plus le macabre.

Et les mots s'envolent de sa bouche, un fait établi, et un au revoir glacial qui ne laissait plus beaucoup de place à un suspens devenu presque inexistant. Le père grogne, ta belle pose une autre pierre du décor, et tu l'observes avec un sourire admiratif et complice, suivant minutieusement la danse qu'elle jouait en vivant de cet air dans ta tête.

Elle rapproche Ellana d'elle, enserrant sa petite main dans la sienne, avant de lancer la sentence de ses pêchés à la mère. Un seul sort, rayon de lumière verte, et la poufiasse demeure dans le canapé, inerte.

De lourdes secondes s'envolent, même pas un cri de dégout ou de colère de la part du père, ta compagne croisant les yeux de l'enfant des siens rassurants. Et la question du tortionnaire, détruite par la voix de l'ange, et tu reprends les débats en main, venant te positionner juste à côté de l'enfant pour saisir son autre main.  

« Qu'est-ce qui peut justifier de faire souffrir son enfant ? De le maltraiter ainsi... De lui faire croire qu'il n'est qu'un incapable, et s'en prendre encore et encore à lui pour noyer sa vie pathétique ? Vous n'être qu'une merd*. Vous êtes indignes du statut de parents et, heureusement pour elle, vous ne lèverez plus jamais la main sur elle... »

« Vous ne sav... »

« Diffindo ! »

Le sortilège découpa la tête du père et lança une grosse gerbe de sang qui gicla à ses pieds comme une fontaine joyeuse d'expulser son liquide, figeant sa dernière expression dans le vent, avant, que petit à petit, sa tête ne se détache du corps et ne tombe sur le canapé vers la mère (la mère morte haha). Le tronc tomba de l'autre côté, déversant une bonne quantité de sang sur le sofa et les coussins.

Ta main serrant un peu plus celle d'Ellana, tandis que tu abaissais ta baguette et la rangeais, croisant le regard de ton aimée. Puis tu déposais un baiser sur le front de l'enfant, venant de ton autre main trouver celle de ta belle, que vous formiez comme la chaine d'une famille unie.

« C'est fini... Tout va bien aller maintenant Ellana... »

Ton regard trouva le sien, avec un mince sourire derrière ce chaos laissé. Pour essayer d'en faire germer un sur ses lèvres libérées de la souffrance et du désespoir. Avant de te replonger dans les ébènes de ta moitié, ayant ce sentiment de devoir accompli, et heureux de l'avoir fait avec elle.
Vanille Fleury
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Re: Belgique
Vanille Fleury, le  Sam 2 Juin - 16:20

Mère
ce fut elle qui toucha le sol en premier
déchirée par le sortilège de mort
un éclair de lumière verte

mes larmes coulent
je serre le bras de l'auror
j'ai regardé, je l'ai vu
mourir

je ne respire plus
tout en moi semble éteint
il n'y a plus que cette lumière rouge
qui clignote à toute vitesse
dans un appel SOS.

Père
suivant sa femme juste un peu plus tard
sous la tirade de colère du mangemort

est-ce donc cela ?
de voir la justice rendue ?

Je sens mon corps trembler comme une feuille d'automne que le vent s'apprête à décrocher pour emporter à travers le temps, les perles salées roulent sur mes joues comme des diamants de plastique.
J'attends, quelque chose d'invisible. J'ai l'impression qu'un instant leurs corps vont se réanimer et se redresser pour venir me lacérer de leurs avoir fait du mal, pire de leur avoir ôté le souffle. Je vois le sang de mon père tacher mes mains alors que je n'y suis pour rien, la pièce tangue, le monde se balance. Ils viennent vers moi, mon père tenant sa tête sous son bras, leurs mains veulent m'attraper et je tente de crier mais aucuns son ne sort de mes lèvres.

Calme-toi, Ellana. Tu divagues.

Je respire, un baiser du professeur comme un geste paternel auquel je n'ai jamais eu droit me rend le souffle. Et je comprends, que je n'aurais jamais du venir, jamais du voir et pourtant c'est comme si l'acte aurait été incomplet, comme si il fallait à tout prix que je les voit, qu'ils savent que j'étais derrière tout cela pour que ma vengeance soit complète.
J'aurais aimée être une autre, une femme plus forte avec l'absence du goût du remord sur les lèvres, les yeux secs et indéchiffrable comme assez fort pour vaincre tout cela, ne pas se laisser déstabiliser par ces fantômes. Pouvoir en rire plus tard, raconter comme j'étais là, comment je les ai vu mordre la poussière comme il le méritait.

Mais c'était une partie de moi qu'on venait de m'amputer, une partie malade qui me faisait souffrir depuis tant d'année, un passé comportant la douce enfance et la souffrance. Quelque chose que je ne regretterais jamais. Et qui pourtant allait me demander une bonne rééducation. Car on ne se remet pas comme ça de la perte d'un membre. Et j'étais si faible alors que j'avais la sensation de devoir lutter pour ne pas flancher, que mes pieds ne me lâchent, repousser les acides gastriques qui me montaient à la gorge.

et
je les serre
l'une puis l'autre
contre mon cœur
l'envie de dire
merci
oui
merci
et un je vous aime fort
qui ne fuirais jamais

à la place les lèvres demandent
je... je peux aller récupérer quelques affaires ?
il ne fallait pas oublier
que j'avais fuit
sans le moindre habit
la dernière fois

et sans attendre la réponse, je file, parce que j'ai besoin d'être seule, quelques instants. Je monte les longs escaliers grinçants que père avait tant de fois emprunter en prenant tout son temps pour me faire peur. Je retrouve ma chambre comme je l'ai laissée. Alors je m'assieds par terre et je pleure. Je laisse mes yeux déverser toutes les larmes que j'ai pu offrir à ce parquet durant cette enfant ratée que j'ai subis. L'impression de voir ce misérable début de vie passé en accéléré dans mes pensées. Maintenant c'était fini. Je sèche mes larmes et emporte mes habits dans un petit sac rendu extensible à l'infini d'un sortilège. Je ne suis attachée à aucun objet ici, je n'avais pas de jouets mais je trouve en revenant sur mes pas le petit elfe qui tourne en rond dans une pièce complètement déboussolé. Soupirant, je lui tends une écharpe pour le libéré alors qu'il cligne de ses gros yeux globuleux sans comprendre. Vas-t'en, tu es libre... Soudain son visage s'éclaire, il sourit et d'un CRAC disparaît. Je ne l'ai jamais vraiment aimé, il m'a maintes fois trahies, mais il a du en baver lui aussi. J'aimerais que ma liberté soit aussi simple.

Je retourne au salon, une nouvelle lueur dans les yeux. Le regard jeté vers les corps sans vie de mes parents adoptifs, j'esquisse un petit sourire fataliste. Mes doigts viennent chercher ceux de la dame. C'est bon, je suis prête. Prête à partir et surtout à vivre. Je ne pense pas être capable de transplaner par contre... Les jambes tremblaient encore un peu. Mais ça allait aller, oui, demain tout irait déjà beaucoup mieux.
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Re: Belgique
Evan, le  Mar 5 Juin - 16:51






Les fils du Chaos dénoués, étalés sur le canapé en giclées de sang. Plus de parents, juste la terrible amertume d'un passé beaucoup trop déchirant à porter sur ses frêles épaules. Mais vous étiez là, Elly comme toi, pour la soutenir dorénavant.

Elle était venue vers vous armée de ses lambeaux de tristesses dans ses yeux, de ses scarifications visibles sur sa peau, et tel l'enfant que vous n'avez pas, vous l'aviez pris sous votre aile, lui promettant une vengeance face à l'ignominie qu'elle avait subie.

Vos deux regards posés sur la réaction de l'enfant, comme vous attendant après cette tragédie libératrice, à ce qu'elle ne fonde en larmes ou s'enfuie en courant pour ne plus être dans cette atmosphère qui l'avait bien trop fait souffrir au fil des années.

Elle vient alors vous offrir tour à tour l'étreinte d'une enfant reconnaissante, comme si vous étiez le pont pour l'emporter partout où elle le souhaitait, avec une sécurité qu'elle n'avait jamais eue. Tes mains se perdent affectueusement à la serrer un instant contre toi, avant qu'elle demande si elle peut aller récupérer quelques affaires.

Évidemment qu'elle le pouvait, et elle sembla le lire dans vos deux regards, tant vous saviez que ça serait certainement la dernière fois qu'elle mettrait les pieds ici. Vous vous en assurerez d'ailleurs, il fallait bien couvrir vos traces après tout.

Quelques minutes s'écoulent, où tu retournes vers ta belle. Un simple murmure « Ça va ? » pour t'enquérir de son bien être, et ses perles boisées te répondent à sa place. Tu savais qu'elle te suivrait au bout du monde comme l'inverse était vrai. Qu'il n'y avait pas d'épreuves quand bien même terrifiantes que vous n'oseriez affronter tous les deux.

Ellana finit par réapparaître avec le visage marqué, un sac à la main contenant certainement tout ce qui était important pour elle. Vestiges de sa vie meurtrie qui prenait là un réel sens de liberté. Immédiatement vos deux regards la couvent comme le ferait un épais manteau pour la protéger d'un hiver rigoureux.

Elle observe un temps ses parents, et vous offre un sourire qui semblait dire bien des mots. Elle vient trouver la main d'Elly pour porter la sienne, comme si elle se débarrassait du fardeau encore présent dans son cœur de part cette proximité. Comme cherchant l'amour d'une mère pour sa fille.

Elle termine en disant qu'elle était prête à partir, mais qu'elle ne se sentait pas prête à transplaner. Ta compagne la rassure avec des mots réconfortants, et tu les vois retourner tranquillement vers la porte d'entrée après avoir échangé un regard entendu.

Une fois qu'elles furent dehors, tu contempler ce désastre à l'odeur de Justice. Vous aviez fait ce qu'il y avait à faire pour protéger Ellana, et tu savais que ni elle ni toi ne regretterait d'être allé jusque là. Alors tu lèves une dernière fois ta baguette vers le canapé et les corps sans vie, informulant un « Incendio ! » qui partit dévorer le tissu et les macchabées.

Tu restes quelques secondes à attendre que les flammes commencent bien à se propager dans la bâtisse, sous un voile de fumée gagnant le plafond, et tu prends toi aussi la direction de la sortie, refermant derrière toi. Vous échangiez tous les trois un regard, ta belle demandant « On y va ? ». Tu lui offres un hochement de tête, et va agripper son bras, pour qu'elle vous fasse transplaner loin de ce cauchemar. Ellana était enfin libre de ses démons.

~ Fin du RP ~
Merci à vous deux :kiss:
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