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[Concours RPG] Le conte hivernal - Helen Rose
Helen Rose
Helen Rose
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[Concours RPG] Le conte hivernal - Helen Rose
Helen Rose, le  Jeu 1 Mar - 16:10

Doug est un ami de longue date de tante Émilie. Ils avaient travaillé ensemble pour le Ministère de la Magie, dans le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques. Grâce à leurs connaissances en animaux magiques, Doug avait démissionné pour réaliser son plus grand rêve : créer un élevage de Croups, des chiens à queue fourchue qui ont la particularité d'être hostiles envers les Moldus.
Dans l'avion qui nous menait à Nunavut, en Alaska, Émilie nous rappela cette particularité. Mais son petit ami moldu, Jon Harper, était déjà au courant du danger. Elle s'était adressée à moi, Alice, la sœur jumelle non mage d'Helen.

La dernière fois que j'avais vu ma sœur Helen, c'était lors des vacances de Noël. On avait passé nos 15 jours de retrouvailles dans l'appartement londonien d'Émilie et Jon, emmitouflées dans des plaids, à lire, à faire des bonhommes de neige, à parler de tout et de rien, mais surtout de rien. Helen ne parlait pas de magie lorsqu'on se voyait. Elle gardait cette exclusivité pour nos correspondances quasi quotidiennes. Et je lui en étais reconnaissante. Moi aussi, je commençais à saturer.

L'avion atterrit sur un décor plat et blanc au ciel noir, malgré que ce fut l'après-midi. Ici, dans le pays qui s'étend jusqu'au pôle nord, l'hiver est une nuit perpétuelle. Il ne fait jour que quelques heures, alors qu'en été, le soleil peut briller vingt et une heures durant. Meg, la femme de Doug, nous accueillit à l'aéroport et nous conduisit chez elle à Iqaluit, la capitale de Nunavut. Elle nous expliqua que Doug avait réaménagé une ancienne grange près d'Alert, un lieu isolé où l'on n'y trouvait qu'une station radio et une base militaire. À l'heure qu'il était, il y travaillait encore. Émilie et Jon installèrent rapidement leurs affaires dans leur chambre attitrée, puis prirent la route pour le voir, seuls de prime abord. Elle nous promit qu'on le verrait le lendemain. Helen et moi avions pris plus de soin à déballer notre valise commune. La lumière de notre chambre était tamisée. Plusieurs lampes "de secours" étaient disposées sur les tables de chevet et le bureau. « Au cas où le soleil vous manquerait », avait précisé Meg.

Le lendemain, comme prévu, nous allâmes voir Doug. Nous entrâmes par le côté "maison". Il avait installé le nécessaire pour vivre : un frigo, une cuisinière, un canapé... ainsi qu'un labo vétérinaire pour soigner ses bêtes. Puis, dans la partie principale de la grange, nous traversâmes l'allée séparant les immenses enclos grillagés. À notre passage, les chiens aboyèrent, furieux, contre les deux moldus ici présents, en nous suivant de leurs yeux injectés de sang. Ils nous auraient déjà dévorés, Jon et moi, s'il n'y avait pas eu ce grillage. Doug nous expliqua avec passion énormément de choses les concernant. Helen et moi avions ressenti de la peine lorsqu'il nous apprit être obligé de couper leur queue fourchue, afin que les moldus croient avoir affaire à un élevage de fox terrier normaux. À l'écart, Émilie et Jon murmurèrent, l'air inquiet. Helen aussi remarqua leur comportement étrange. Elle me renvoya mon regard, celui qui disait "il y a un problème".

Cela faisait trois jours que nous essayions de comprendre ce qui les tracassait. Ces vacances devaient être reposantes, déstressantes, à l'écart de tout et de tout le monde. Pourtant, Émilie avait la même expression que lorsqu'elle tiquait sur une affaire. Vivant avec elle et Jon depuis des mois, je la comprenais mieux qu'Helen. Le seul lien qu'il y avait entre Émilie et Doug était leur emploi commun de l'époque. Doug avait-il besoin des conseils d'Émilie quant à son élevage d'animaux magiques ? Depuis qu'il était parti en retraite, des années s'étaient écoulées. Les lois avaient pu changer, le plongeant dans l'illégalité. Une chose était sûre, nous n'étions pas seulement là pour des vacances.

Nos escapades chez Doug ne nous menèrent vraiment nulle part. Nous analysions chaque recoin de la grange, nous regardions avec attention les soins qu'il prodiguait aux chiens, nous comparions les médicaments de ses placards avec la liste de produits autorisés trouvée dans son bureau. Il n'eut pas l'air de pratiquer quelque chose d'illégal. Sinon, tante Émilie aurait déjà mis en garde son ami de toujours. D'ailleurs, la situation allait en s'améliorant concernant le comportement des chiens. Au début, ils étaient furieux face aux moldus. Mais au fil des jours, ils s'étaient calmés. Était-ce pour autant un soulagement ?

Et puis un matin, la maison fut vide. Personne n'avait dit où il était parti. Pas de petit mot épinglé au frigo. Cela faisait dix jours que nous étions dans ce pays, et nous connaissions assez bien les alentours pour nous permettre une virée. Nous remplîmes un sac à dos de nourriture et d'une carte. Un homme en scooter des neiges était sur le point de reprendre la route lorsque nous lui avions prié de nous emmener au labo de Doug. Il nous déposa et repartit aussitôt. Avant d'entrer chez Doug, nous regardâmes par la fenêtre. Doug était là. Mais il avait l'air paniqué et passait rapidement d'une pièce à l'autre, remplissant le plus possible un sac de tout ce qui lui semblait important. La lourde porte qui séparait sa pièce à vivre de celle des chiens était grande ouverte. Il y pénétra, libéra toutes les bêtes et sortit par le grand portail à l'arrière. Nous longeâmes discrètement les murs extérieurs pour découvrir, à la place de Doug et des chiens, une drôle de tempête de neige qui se déplaçait vers l'horizon. Doug devait avoir invoqué un blizzard les entourant, pour à la fois les cacher des regards et effacer les traces derrière eux. Heureusement pour lui, sa bulle de neige pouvait passer inaperçue grâce au vent qui soulevait les pétales blancs. Malheureusement pour lui, nous l'avions vu. Et même moi, non-mage, pouvais faire la différence entre son camouflage et la réalité des flocons tourbillonnants.

Au bout d'une heure de traque, le nuage neigeux s'immobilisa devant une grotte. Il s'évanouit quelques instants plus tard, après que la toute dernière patte se posa sur le sol rocheux. Helen et moi étions sur le point d'approcher l'entrée de la grotte lorsque nous vîmes cinq hommes sortir de leur cachette et s'y diriger. Dès qu'ils disparurent à l'intérieur, Helen ouvrit le sac à dos et sortit sa baguette magique.
- Quoi ? Tu as amené ta baguette magique ? Je croyais que tu ne voulais plus avoir affaire à la magie pendant les vacances !, m'exclamais-je.
- Oui, c'est vrai, j'ai dit ça. Mais tu vois bien que les choses ont l'air de se corser. J'ai eu raison de la prendre, finalement.
- Et comment pouvais-tu savoir que tu en aurai besoin ?, la colère me montait à la tête.
- Je ne le savais pas. C'était juste... au cas où, se justifia-t-elle. Admets, toi aussi, que je risque de m'en servir. On ne sait pas qui sont ces hommes.
- On ne sait pas non plus qui est Doug. Émilie et Doug sont amis, mais si ça se trouve, il lui ment depuis le début ! Il nous ment à tous ! Peut-être même que sa femme ne sait rien, ou alors elle est dans le coup, elle aussi !, je m'affolais.
- Oui, je sais, on en a déjà parlé. Mais on a aussi convenu que si je pouvais faire quelque chose, je le ferais. Ne t'inquiète pas, tu peux rester cachée là.
- Non, je viens avec toi ! Moi aussi, je veux être utile.
- D'accord, mais tu resteras derrière moi. Je ne veux pas d'accident avec les chiens.

Trop, c'est trop ! Elle avait amené sa baguette, et maintenant, elle voulait courir au devant du danger. Et moi, je resterais là à rien faire ? Il n'en était pas question ! J'en avais marre de rester en retrait. Marre d'être celle qui ne savait pas utiliser la magie. Marre d'être aussi différente de ma sœur jumelle. Nous étions si proches, et pourtant si éloignées. Mais la magie ne faisait pas la personne, ça, j'en étais convaincue. Combien de fois avais-je entendu tante Émilie évoquer des sorciers perdant la tête d'autant de pouvoir. J'étais bien contente de ne pas être une sorcière. Et en même temps, tellement triste de ne pas être au même niveau que ma sœur, alors que nous avions le même sang.

Je marchai dans les traces qu'Helen laissait dans la neige. Plusieurs minutes s'étaient écoulées après que les hommes furent entrés dans la caverne. Soudain, alors qu'il ne restait plus que quelques mètres à parcourir, l'énorme pierre en guise de portail explosa, manquant de nous éborgner. Face à nous, une bagarre éclatait. Immobiles, nous regardions Doug tenter de maîtriser les hommes en lançant des sorts avec sa baguette magique. Derrière eux, les chiens étaient enfermés dans des enclos grillagés semblable à ceux de la grange. Ils étaient tous fous de rage, aboyant contre les étrangers, sautant et courant partout, se marchant les uns sur les autres à se griffer à sang. Heureusement, Doug avait eu le temps de séparer les bébés des adultes. Même les petits paraissaient haïr les hommes de tout leur être. Doug combattait de simples moldus. Était-ce légal d'utiliser sa baguette contre eux ? Tout à coup, l'un d'eux nous remarqua. Il cria aux autres de nous attraper. Un homme se mit à courir vers nous avec un filet. Helen brandit sa baguette, un bras en arrière, comme pour me dire de ne pas bouger. Je l'entendis énoncer le mot spécial qui paralyse. Dans une de ses lettres, Helen était heureuse de  m'écrire qu'elle avait enfin appris un sort défensif. Celui qui pétrifie totalement l'adversaire. L'homme se raidit et tomba dans la poudre glacée. Derrière lui, un autre homme se tenait bien droit, calme, une arme à la main.
- Lâche ta baguette ou je tire.
Helen laissa tomber sa baguette sur le torse du gars à ses pieds. Elle avait peut-être peur de la perdre dans la profonde couche de neige. Il nous fit signe de son arme d'entrer dans la grotte. Les cris des chiens étaient assourdissants. Quelques armes ainsi qu'un homme avaient volé à terre. Doug s'était fait maîtrisé par un costaud qui lui maintenait les bras derrière le dos. Un maigrichon à lunettes se plaça au milieu de la pièce et dut crier pour couvrir les aboiements.
- Ainsi, voilà les personnes que tu as appelé pour te sauver !
- Laissez-les en dehors de ça, geignait Doug. Elles ne savent rien.
- C'est fâcheux, parce que maintenant, elles en savent beaucoup trop. Fâcheux pour vous, car ici, vous l'avez sans doute remarqué, nous sommes loin de tout. La police ne s'y déplace même jamais. C'est une perte de temps pour eux car il y a toujours plus de crimes ailleurs. Dans les grandes villes, par exemple, qui sont remplis de fous, de dépravés !
Il avait accentué le ton sur ces deux derniers mots. Il parlait des urbains, et pourtant, il avait l'air de se décrire lui-même. Il s'approcha de Doug en pointant son arme, nous offrant son dos. Il continuait de parler, mais je ne l'écoutais plus, je cherchais une solution pour nous sortir de là, et Helen aussi semblait faire travailler ses méninges.
Un sbire était flanqué à sa gauche. Elle n'avait plus sa baguette. Doug avait également perdu la sienne. Elle était tombée entre la porte de l'enclos et le sbire. Helen la voyait, mais pourrait-elle l'attraper ?
- Dis-leur de se taire, bon Dieu !, s'époumona le grincheux.
Je vis Doug bouger les lèvres, mais les chiens m'empêchèrent d'entendre sa réponse.
- Hahaha ! Vous avez entendu ?, nous questionna-t-il. Il a besoin de sa baguette pour les faire taire ! Sommes-nous assez fous pour lui rendre son arme ?
Les deux comparses rirent d'une voix rauque. Le maigrelet se dirigea vers sa baguette, ce qui attisa la rage des chiens qui se jetèrent sur la grille. L'homme fit un pas en arrière, légèrement apeuré sur l'instant. Puis, il ramassa la baguette pour la tenir dans le bon sens. Il avait compris comment s'en servir, mais rien ne se passa lorsqu'il la dirigea vers Doug. Il ne savait pas utiliser la magie. Le gros dur immobilisait toujours les bras de Doug. Celui-ci ne pouvait pas utiliser ses mains. Helen était la seule à pouvoir tenter quelque chose. Soudain, je sentis son bras dans mon dos. Elle avait tourné la tête vers moi et murmura quelque chose que je ne compris pas instantanément. Je vis qu'elle ne me regardait pas, elle fixait quelque chose derrière moi, le bras tendu vers les plaines blanches extérieures. En me retournant, je réalisai qu'une chose piquait droit sur nous. Tellement rapide, je ne distinguai l'objet qu'une fois dans la main de ma sœur : sa baguette. Je compris. Elle n'avait pas peur de l'égarer, recouverte par les quelques 25 centimètres de poudreuse. Elle voulait absolument garder un œil sur elle, au cas où elle aurait eu besoin, comme maintenant, de lancer le sortilège permettant d'attirer vers soi n'importe quel objet, à condition de l'avoir sous les yeux. En un éclair, elle se retourna vers la porte de l'enclos pour libérer le flot bestial qui fondit sur leurs proies. M'entourant d'un bras protecteur, elle ne baissa pas sa baguette au cas où l'un d'eux se retourneraient contre moi. Mais ils ne m'approchèrent pas, trop heureux de mordre la chair de leurs ennemis.

Peu après, les chiens furent calmés et Doug les rentra dans leur grande cage. Au moment où les portes se refermèrent, Émilie et Jon pénétrèrent dans la grotte. Grâce aux machines qui préviennent les avalanches, on leur avait signalé une activité sismique inhabituelle à l'endroit exact de la grotte grâce à l'explosion. Ils avaient sauté sur un scooter des neiges pour se rendre sur place. Occupés sur une enquête la journée durant, Doug en avait profité pour fuir, se croyant condamné. Dans le silence glaçant de la caverne, Doug expliqua depuis le début la raison de notre séjour.

Avant notre arrivée en Alaska, cela faisait deux semaines que deux de ses chiens, ses préférés, avaient disparu. Il les chercha partout, en vain. Onze jours plus tard, ils réapparurent devant sa porte avec des plaies, des bandages, des brûlures et autres traces de torture. Étrangement, ce fut à cette même période que son ami scientifique, Carl, ne lui rendait plus visite. Doug décida d'aller chez lui, et par la même occasion, de lui parler de la réapparition de ses chiens. Il découvrit son ami gisant au sol de son laboratoire immaculé, mort. Son corps avait été déchiqueté. Il trouva sur les lieux des poils, des griffes, et toutes sortes d'instruments barbares. Il ne mit que quelques secondes à faire le lien avec la disparition de ses animaux. C'était son propre ami, celui avec qui il avait travaillé des années, à qui il vouait une entière confiance malgré qu'il ne soit pas sorcier, qui avait kidnappé ses deux chiens pour les analyser. Carl avait bien dû voir que ces animaux étaient différents, d'une toute nouvelle espèce inconnue. Il avait forcément dû remarquer l'excroissance au niveau de la queue des bébés qui se présentait à chaque naissance, comme un trait génétique. Mieux encore, il avait déniché les deux seuls spécimens dont Doug ne pouvait se résoudre à couper la queue fourchue. Ses deux premiers chiens, offerts par sa mère en cadeau. Il étaient gardés en sécurité dans un endroit secret de la grange. Carl avait dû passer énormément de temps avec Doug pour avoir décelé cette cachette que même Émilie n'avait pas trouvé. Il avait dû prendre une précaution particulière pour les attraper, ou les attirer chez lui, aidé de ses comparses. Il pensait que les chiens n'aboyaient jamais après Doug car il était leur maître et leur protecteur. Mais durant des années à côtoyer Doug, à l'aider à la grange dans le but de les habituer à sa présence, jamais les chiens n'étaient parvenus à se calmer. Un moment d'inattention dans son labo avait dû tout faire capoter. Les chiens avaient enfin pu s'acharner sur leur tortionnaire au bout des deux semaines de captivité. Il resta juste assez de son visage pour le reconnaître.

Doug sût qu'il aurait des problèmes. Malgré le fait qu'il n'eut rien fait de mal, la justice magique ne l'entendrait jamais de cette oreille. On lui retirerait sa licence et on le condamnerait. Il nettoya alors la pièce de fond en comble, courant après le moindre poil animal, éliminant la moindre trace révélatrice, et dispersa des extraits d'ours polaire provenant de ses échantillons personnels. On croirait à une attaque d'ours. Peut-être que la police ne fourrait pas son nez dans des endroits aussi reculés. Mais la police magique, elle, oui. Il allait directement être suspecté, on allait forcément remonter jusqu'à lui. Son travail accompli, il pris soin de ses deux bêtes affaiblies physiquement et moralement, et partit en quête d'un endroit sûr pour ses animaux si la situation devait dégénérer. Puis, il eut l'idée d'appeler son amie et ancienne collègue Émilie pour avoir son avis sur la mort de Carl. Il voulait être sûr qu'il ne serait mêlé à rien avant que la police magique ne débarque. La police aurait confiance en Émilie, et ne s'attarderait pas sur Doug. Émilie servirait à détourner leur attention, et il pourrait continuer à s'occuper de sa meute sans problème. Sauf qu'il avait mal jugé la situation. Émilie l'avait soupçonné d'emblée. C'était son travail, après tout. Voilà ce qui la tracassait depuis le départ. Elle avait dû se demander dans quel traquenard Doug lui avait demandé de s'aventurer. Bien-sûr, elle aurait voulu qu'il ne soit pas impliqué dans cet accident. Mais elle sut que sa suspicion serait inévitable, et ne pourrait pas le défendre assez bien.

- Et maintenant, me voilà avec d'autres meurtres sur le dos, dit Doug, pensant aux complices dévorés. Il ne se doutait pas que Carl avait vendu la mèche à des complices. Ceux-ci, même après la mort de Carl, n'avaient pas lâché l'affaire et avaient surveillé les agissements de Doug pour pouvoir un jour récupérer la meute entière et continuer les analyses. Pour les vendre, créer une espèce hybride, monter une armée ou n'importe quelle autre idée tordue. Son ascension dans la grotte était le moment parfait pour frapper. Puis, aborda notre intervention. Cela avait pu détourner l'attention des gars qui avaient fini par prendre le dessus. Helen avait su les maîtriser, et moi, je n'ai rien pu faire. Qui plus est, j'aurai pu me faire attaquer par les chiens et finir comme nos ennemis. Mais une question me trotta dans la tête : pourquoi étaient-ils si calme en ma présence alors que même ce fameux Carl n'avait pas réussi à les rassurer durant des années ?

De retour à Londres, je savourai chaque instant aux côtés de ma sœur. On aurait toutes les deux voulu oublier la magie durant nos vacances communes, pour redevenir celles qu'on était il y a quelques mois à peine. Pour oublier qu'il faudra bientôt se séparer à nouveau. Pourtant, nous étions incapable de penser à autre chose qu'à nos toutes dernières aventures.
Finalement, Doug s'en sortit sans blâme. On le félicita même d'avoir arrêté ce groupe de malfrats recherché pour leurs nombreuses expériences illicites. En y repensant, c'était assez logique. Ces gens n'avaient même pas été surpris par la magie et n'étaient pas effrayés par les créatures voraces, si tant est qu'ils étaient au courant que seuls les non mages les excitaient. La grange était assez isolée du reste du monde pour qu'il ne déménagea pas. Et dire que certains gardent des animaux magiques dans leur appartement...
Pour en revenir à moi et au fait que les chiens ne m'eurent pas attaqué, Helen avait sa petite idée. Elle me tendit sa baguette. Je la questionnai du regard, et elle sourit en retour. Et sans même prononcer le sort que je connaissais maintenant par cœur grâce à elle, le livre à l'autre bout de la pièce, très subtilement, trembla.
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