AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Créations personnelles ~¤~ :: Ecrits des membres :: Concours
Page 1 sur 1
[Concours RPG] Le conte hivernal - Fañch Guivarch
Fañch Guivarch
Fañch Guivarch
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Sixième année

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Aucune spécialité enregistrée actuellement.


[Concours RPG] Le conte hivernal - Fañch Guivarch Empty
[Concours RPG] Le conte hivernal - Fañch Guivarch
Fañch Guivarch, le  Ven 2 Mar - 16:22

/!\ trigger violence, mort /!\

Quand les vacances approchent chacun parle avec joie des choses qu’il a prévues, des
voyages en famille, des soirées entre potes, ou dieu sait quelle activité riches et excitantes, Fañch quant à lui avait juste prévue de rentrer voir ses parents , et c’est tout.

Après un voyage de retour calme et reposant, le jeune sorcier arriva chez lui.
Son père, était déjà ivre, avachi, inconscient sur le canapé du salon, une bouteille vide encore à la main. Il passa près de cet homme, qui, ne signifiait plus rien pour lui, et alla embrasser sa mère qu’il n’avait pas vue depuis les précédentes vacances.

Comme d’habitude il l’aida à mettre la table et à faire diverses petites tâches, un petit rituel
instauré entre eux, qu’ils partageaient en silence. Pour son retour elle avait préparé, comme à chaque fois, son repas préféré, repas qu’il avala goulument à peine servi. Le dîner terminé, le jeune Guivarch enfila son manteau et sortit de la maison familiale.

Il avait bien entendu prévenue sa mère anxieuse de son escapade du soir. Il lui promit de
nombreuses fois de faire attention et de pas rentrer trop tard. Elle était toujours inquiète
pour lui, son fils étant sa seule raison de vivre, l’alcool ayant détruit l’homme de sa vie.
Dehors il neigeait légèrement, le sol était déjà recouvert d’une fine pellicule blanche, la
température avoisinait les -8°C et une légère bise soufflait. Le serpentard n’était pas frileux et supportait sans aucun problème ces températures négatives. Après avoir contemplé, les flocons pendant quelques secondes, le sorcier se mit en route.

Il appréciait marcher longuement ainsi dans la campagne, non pas pour admirer le paysage mais pour trouver la paix de l’esprit et réfléchir tranquillement. Après déjà deux heures de marche, la bise s’était transformée en vent glacial et la neige tombait plus abondamment,  ceci depuis un certain temps puisque la fine pellicule blanche était devenue un épais tapis blanc, cela n'empêchait pas le celte de continuer sa promenade. Il était de nature imperturbable et rares étaient les éléments qui pouvaient l’extraire à cet état de concentration proche de la transe.
Un étrange manoir au loin attira pourtant son attention et le fit sortir de sa profonde réflexion. Une énergie intrigante, différente, spéciale se dégageait de cet ancien bâtiment. Aucune route ne menait à cet édifice, il était, là, comme posé sur la plaine, comme si une force supérieure l’avait placé ici.
La bâtisse ne se fondait pas dans le paysage, Il y avait comme quelque chose d’incongru, de décalé, d’anachronique. Fañch n’arrivait pas à mettre des mots sur ce qui le dérangeait dans cette vision mais il était certain qu’il y avait quelque chose d’anormal, Il en était persuadé. Attiré par cet étrange édifice, il se rapprocha, et l'héritier de la lignée Guivarch fut, alors, envahi par une sensation agréable qui grandissait à chaque pas qu’il faisait en direction de l’habitat, un apaisement qui grandissait à mesure qu’il approchait du manoir. Il arriva près de la bâtisse et c’est dans cet état de tranquillité intérieure, que le breton, s’approcha de l’entrée principale du bâtiment.

Il se retrouva devant une porte massive, en chêne, ornée de motifs habilement sculptés. Sans réfléchir, il saisit la poignée métallique de la porte et entra. Là devant lui s’ouvrait un immense hall, au bout duquel se dressaient deux énormes escaliers en arc de cercle, aux marches massives qui menaient à l’étage. Il remarqua également que de chaque côté de l’entrée se trouvaient deux grands couloirs. En regardant de nouveau vers les imposants  escaliers, il remarqua une porte, nichée entre les deux colosses de marbre a
Malheureusement le serpentard n’eut pas le temps de poursuivre ses investigations, une douleur soudaine le frappa à l'arrière du crâne le faisant sombrer dans l’inconscience.
A son réveil le jeune sorcier était allongé dans un lit, protégé du froid par d’épaisses couvertures. Il fit un effort pour essayer de rappeler ce qui était arrivé mais une douleur vive lui enserrait le crâne. Notre héros ne comprenait pas ce qu’il s’était passé. En tournant la tête sur le côté il se retrouva nez à nez avec une petite fille blonde : elle devait avoir 10 ou 11 ans tout au plus. Cette dernière le regardait avec ses yeux bleus azur, elle vit tout de suite l’incompréhension sur le visage du jeune homme et le rassura

Ca va aller tu es en sécurité, tu ne crains rien, fais-moi confiance.

La voix était douce, presque angélique et la tenue blanche accentuait la ressemblance avec
un être venu du ciel. Le vert et argent n’avait aucune idée de comment il était arrivé là, il essaya de rassembler ses souvenirs ; tout était un peu flou, confus dans son
esprit. Il se rappelait marcher dans la neige, puis la vision du manoir lui revint, il avait marché jusqu’à une étrange porte qu’il avait ouverte, il se rappelait le grand hall et ensuite ... plus rien. Pourquoi l’avait on assommé ? Comment était-il arrivé dans ce lit ? Qui était cette fillette ? peut être ce petit ange allait pouvoir répondre à ses interrogations

Je dois aller trouver quelqu’un mais ne t'inquiète pas tu n'es jamais seul.

il la regarda s’en aller fermant la porte de la pièce tout doucement, caressant délicatement le bois de la porte, comme si elle ne voulait pas blesser cette matière, qui n’était pourtant que du simple bois. A présent seul, le jeune homme prit le temps de regarder autour de lui. Il était allongé sur un grand lit composé d’un matelas souple et moelleux et de draps frais et doux. Devant lui se trouvait une grande armoire de deux mètres, puis ses yeux se posèrent sur la fenêtre, en dessous de celle-ci se trouvait un bureau ancien. Le pupitre, en bois ancien et sculptés, était parfaitement rangé, quelques feuilles posées en une pile bien droite, un encrier dans le coin supérieur gauche et une plume dressée sur son support prête à écrire quelques missives. L’élève de poudlard, encore un peu sonné par le coup qu’on lui avait assené, essayait de se reposer en attendant le retour de sa sauveuse, enfin si cette fillette était réellement ce qu’elle semblait être.

Soudainement, alors qu’il commençait à s’assoupir dans le confort de ce lit, il entendit un
ricanement sadique. Ce rire étrange dont émanait une note cruelle provenait du couloir.
Le jeune homme crut d'abord à une hallucination due à son mal de tête mais quand
quelqu’un entra brusquement dans la chambre en enfonçant quasiment la porte il dû se rendre à l’évidence : son esprit n’avait rien imaginé …
Un homme se tenait désormais devant lui, épaules larges et un cou noueux
témoignant de sa force. Cependant ce qui attira tout de suite l’attention du celte fût la cicatrice qui traversait de part en part le visage de ce colosse. Une longue marque rougeâtre et boursouflée barrait son visage, de l’œil gauche à l’extrémité droite de sa lèvre. Le globe oculaire touché semblait avoir été remplacé par un œil de verre. Mais une chose encore plus inquiétante mis en éveil les sens du breton : Ce géant borgne tenait un
long couteau à lame recourbée dans ses mains. La vue de cette arme qui brillait d’une lueur malsaine entre les doigts du colosse le tétanisa. Il aurait voulu hurler, se lever de ce lit, s’enfuir…mais il était comme pétrifié, hypnotisé par cette arme blanche qui pourtant pourrait lui réserver un funeste destin.

Alors le gringalet ! Tu trembles ? Tu commence à avoir peur ?

L’inconnu commençait à jouer avec son poignard, le faisant passer d’une main à l’autre,
d’une manière menaçante. Son but était clairement de provoquer la panique. Il abhorrait un sourire vicieux , une lueur amusée et cruelle luisait dans ses yeux d’assassins, digne des
meurtriers sans scrupules qui aiment torturer les victimes avant de les achever.
Ce dernier s’approchait maintenant du lit, le jeune breton sentait la sueur perler sur son front
et une boule écraser ses  entrailles, il craignait pour sa vie.

N’ai pas peur je vais pas te faire de mal … enfin … pas trop.

A peine avait-il achevé cette phrase, que la lame vint se planter dans la main gauche du jeune homme, lui arrachant un cri d’horreur, un cri perçant où transparaissait la souffrance et la terreur. Le métal s’était enfoncé de plusieurs centimètres, déchirant les tissus et tranchant les vaisseaux sanguins  sur son passage. Le liquide vermeil commençait déjà à couler de la plaie, se répandant tel un serpent rouge sur les draps immaculés
. Le psychopathe quant à lui riait aux éclats, en fixant avec un intérêt cruel le membre transpercé. Il avait l’air hypnotisé par l’écoulement de la substance vitale, mais tout à coup il s'extirpa de sa contemplation malsaine et son rire se tut. Il se redresse alors et regarda vers la porte et sans un regard pour sa victime dit placidement

Je dois aller trouver quelqu’un mais ne t'inquiète pas tu n'es jamais seul.

Ce dernier venait de poignarder le jeune sorcier de sang-froid, et s'éclipsait comme si de
rien n'était, laissant sa victime face à elle-même.
Après plusieurs minutes à fixer sa main blessée, choqué par la violence de l’attaque, le Serpentard reprit ses esprits. Il essaya d’évaluer la situation et de comprendre ce qu’il venait de se passer mais les derniers mots prononcés par son assaillant lui revinrent avec force. Le vert et argent ne voulait pas attendre le retour du borgne fou, quelle sera la prochaine torture ? Il lui fallait sortir d’ici au plus vite. Fañch sortit rapidement de sa torpeur et sauta hors du lit. Il vit avec soulagement que ses vêtements étaient toujours sur lui. Il se précipita hors de la chambre, laissant derrière lui une traînée de sang. Il déchira un morceau du drap et enveloppa sa plaie .
Arrivé dans le couloir, il scruta les environs, il lui fallait trouver rapidement une issue, il lui
fallait quitter cet endroit. Il commença à chercher la sortie de ce manoir maudit, franchissant portes et traversant couloirs. Après avoir déambulé dans les
allées à la recherche d’une issue salvatrice pendant quelque temps le celte se retrouva de
nouveau dans le hall d'entrée, il se précipitait vers la porte quand il fut interpellé par une voix

Attends, que fais-tu?

L’héritier de la lignée Guivarch se retourna lentement sentant ses jambes trembler, son
visage se crisper par un mélange de peur et de douleur. Ses yeux croisèrent alors ceux de celui qui l’avait interpellé : un vieillard se tenait en haut des escaliers. Une longue barbe blanche ornait son visage ridé, des cheveux gris tombaient en cascade sur ses larges épaules ses yeux fixaient calmement fanch. D’une voix posée, il interpella ce dernier.

Tu as dû sentir une force spéciale dans ce manoir n’est-ce pas ?
En fait jeune homme, ce manoir semble être imprégné d’une puissante magie. Il a ce surprenant pouvoir sur les sorciers qui y pénètrent. Il fait émerger l’essence même d’une personne, ainsi elle peut découvrir sa nature profonde.


“Sorcier” ce mot résonna aux oreilles du jeune élève de Poudlard. Il réalisa alors qu’il avait
sa baguette avec lui, elle était là, dans sa poche. D’un geste vif, de sa main indemne, il s’en saisit et la brandit vers le vieillard. Le visage du jeune homme changea, la colère chassa la douleur. Ce changement d’attitude n'ébranla en rien le vieillard, qui poursuivait après une courte pause

Ce lieu qui permet de sonder l’inconscient avait pris pour hypothèse la présence d’une seule et unique personnalité, il  n’avait pas prévue les cas comme toi, ou devrais-je dire les cas comme NOUS.

Fañch ne comprenait pas de quoi voulait parler ce vieillard ou plutôt, il ne voulait pas comprendre. Cet ancien insinuait qu’il était fou et malgré la logique de ce raisonnement notre héro ne pouvait pas se résigner, il se concentra pour trouver des contre arguments, pour se persuader que tout n’était qu’un mensonge. Malheureusement il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps à la situation car il sentit une présence près de lui ou plutôt
deux. En effet, un regard circulaire lui permit de voir la fillette qui l’avait aidé plus tôt réapparaître sur sa droite tandis qu'à sa gauche le colosse psychopathe se rapprochait également. On aurait pu se croire au jugement dernier. D’un côté l’ange de l’autre le démon et au-dessus dominant la scène Saint-Michel, juge de la raison. Tous ces éléments ne formaient au final qu’un tout unique, une seule personne : Chaque personne représentant une facette de lui, la sagesse, l’innocence et la cruauté. Une identité de lui-même, une entité de son cerveau malade. Cette soudaine compréhension l'anéantit ; les larmes commencèrent à couler le long de ses joues. En se dirigeant vers ce manoir et en y pénétrant il avait senti la paix l’envahir, il avait oublié ses troubles mentaux. Mais tout lui revenait douloureusement. Dorénavant, il ne pensait plus qu'à une chose : retrouver cette quiétude, cet état presque extatique. Alors un sourire se dessina lentement sur ses lèvres, il avait trouvé l’issue. D’un geste lent mais assuré il pointa sa baguette sur sa tempe et dans un souffle prononça la formule fatale mais libératrice, une vive lumière verte apparut à l'extrémité de sa baguette et vint le frapper. Il s’écroula au sol, un dernier souffle s’échappa de ses lèvres où se dessinait l’ombre d’un vrai sourire, un sourire jamais vu sur le visage impassible du grand Fañch : il venait de soigner sa folie.
Page 1 sur 1

 [Concours RPG] Le conte hivernal - Fañch Guivarch


Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Créations personnelles ~¤~ :: Ecrits des membres :: Concours-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.