AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

Harry Potter 2005 :: ~¤~ Créations personnelles ~¤~ :: Ecrits des membres :: Concours
Page 1 sur 1
[Concours RPG] Le conte hivernal - Heather Wells
Heather Wells
Heather Wells
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


[Concours RPG] Le conte hivernal - Heather Wells Empty
[Concours RPG] Le conte hivernal - Heather Wells
Heather Wells, le  Ven 2 Mar - 23:59

Bonsoir,

Merci pour ce concours RPG !
Je dois avoué qu'au début, je n'étais pas très inspiré mais je me suis un peu éloignée de ce que je fais habituellement. Je n'ai pas vu de commentaire disant que je ne pouvais pas le faire alors j'espère que ce ne sera pas considéré comme du hors-sujet MDR

EN vous souhaitant bien du courage pour corriger toutes les copies !
Heather


________________________


Enfoncée dans le vieux canapé, la rousse s’ennuyait de pied ferme. Elle ne comprenait pas pourquoi son père insistait pour toujours passer des vacances chez sa grand-mère. Elle avait beau ne pas être vieille, elle n’en restait pas moins sénile. Toujours dans un coin de la pièce, un verre à la main, à regarder les gens avec son air supérieur. C’était d’ailleurs exactement ce qu’elle était en train de faire, là, maintenant. L'adolescente pouvait sentir son regard sur elle et n’osait même regarder dans sa direction, de peur de le croiser.

Le repas venait de prendre fin et la famille s’était réunie dans le salon, autour de la table basse. La vieille elfe de maison avait apporté les cafés et les jus de fruit. L’adolescente s’empara d’un verre de jus d’orange avant de le siroter distraitement, espérant faire passer le temps.

- … chassé un yéti sur l’Himalaya ? parvint à saisir la jeune fille, interloquée par le ton de sa mère.

- Qui a chassé un yéti ? demanda-t-elle alors, sentant que le sujet de conversation était un poil plus intéressant qu’habituellement.

- Ta grand-mère, qui d’autre ? répondit son père sur un ton jovial.

Un sourcil méprisant se soulevant sur le visage de la jeune femme. Son père prenait un malin plaisir à se moquer d’elle à longueur de journée et ça en devenait vraiment agaçant. Pourtant, elle vit dans son expression que cette fois, il avait l’air tout à fait sérieux, malgré son sourire. Perdue, elle se tourna vers son effrayante grand-mère qui la regardait, un sourire énigmatique étirant ses lèvres. Elle se délecterait presque de la situation en voyant sa descendante dans un tel état de confusion.

- Dis-moi jeune fille, pour qui est-ce que tu me prends ?

La rousse pouvait compter sur les doigts de la main le nombre de fois où sa grand-mère s’était adressée directement à elle. Avec son ton un brin moqueur, son verre au bord des lèvres et qui semblait d'ailleurs fortement contenir de l’alcool, elle n’en était pas plus rassurante. Elle avait bien envie de les croire, mais quand elle regardait cette frêle vieille dame, la peau fripée et les seins tombant, elle ne parvenait pas à se défaire de cette image. Comment pouvait imaginer sa grand-mère apte à chasser une créature terrifiante dans des montagnes enneigées alors qu’elle ne pouvait même pas l’imaginer suffisamment jeune pour être fertile et porter un enfant.

Un rire franc vint perturber le silence de la pièce. Son père se tourna alors vers la vieille dame et lui demanda :

-  Aller maman, tu ne lui as jamais raconté aucune des histoires qui te sont arrivées. Apprends un peu à ta petite-fille quel genre de personne tu es vraiment.

Elle quitta son ancêtre du regard quelques secondes pour le porter sur son géniteur. Son cœur se mit alors à battre un peu plus fort. Qu’allait-elle apprendre sur cette grand-mère si énigmatique ?

- Je ne sais même pas laquelle raconter… Il y en a eu tellement.

Un sourire pensif se dessina sur le visage ridé tandis qu’elle se replongeait dans ses souvenirs. Son choix semblait s’être fait quand son regard se referma comme un étau sur celui de sa petite-fille.

- C’était il y a bien longtemps maintenant, commença-t-elle avait une voix douce, plongeant les membres de la famille dans un passé que peu d’entre eux avait connu. C’était exactement à cette période de l’année. Je me souviens qu’à l’époque je travaillais encore à la boutique d’animaux magiques. J’avais réussi à récupérer deux petites semaines de vacances. Tu ne t’en souviens sans doute pas, continua-t-elle en s’adressant à son fils, mais je t’avais laissé chez mon père pour cette période. J’avais eu besoin de calme et de tranquillité.

- Après une longue période de recherche par bouches à oreilles, j’ai entendu parler d’un vieux sorcier qui était heureux de me louer sa cabane, perdue dans le Nord de la Norvège. Ma décision était aussitôt prise. J’ai emballé une valise et commandé un portoloin. Le lundi matin, j’attrapais un mouchoir en tissu usé et, quelques dizaines de secondes plus tard, j’atterris dans le minuscule village de Storsteinnes. Mon hôte m’attendait déjà et me conduisit aussitôt dans ma location. Un homme bien étrange, quand j’y repense, mais tout à fait sympathique. Il est resté un petit moment pour s’assurer que je n’avais besoin de rien. Il m’a beaucoup parlé de sa culture et des endroits que je pouvais visiter dans le coin. Par curiosité, je lui ai demandé quels types de créatures on pouvait rencontrer dans la région car cela m’intéressait beaucoup. Il m’a juste souri avant de me répondre qu’il fallait que j’aille jeter un coup d’œil au lac.

- La maison était à l’écart du village, assez petite mais largement assez confortable pour une seule personne. Il avait beaucoup neigé les premiers jours, alors je m’étais contentée de petites ballades autour du village. Il fallait dire que la région était vraiment belle, perdue au milieu des montagnes, recouverte d’une quantité impressionnante de neige. Il faisait très froid aussi, mais avec des sortilèges chauffants, ce n’était pas forcément dérangeant. En croisant un habitant, je lui ai demandé ce qu’il y avait dans le lac. Je n’ai pas bien compris sa réponse parce qu’il ne parlait pas bien anglais, mais je compris qu’il y avait bien quelque chose d’intéressant à aller voir là-bas.

- Le vendredi, il s’était arrêté de neiger, il faisait même un grand soleil. Il n’y avait pas de meilleur jour que celui-ci pour se rendre au lac. Il y avait plein de lac dans la région, mais après de rapides recherches, je compris lequel m’intéressait. Les légendes locales racontaient qu’une créature monstrueuse vivait dedans. Ramassant mon balai, après avoir mis un peu de nourriture dans un sac, je suis partie dans sa direction. J’ai volé à haute altitude, non seulement pour savoir où j’allais, mais également pour ne pas me faire repérer par les moldus.

- J’ai rapidement trouvé ce que je cherchais. Le lac était le plus grand de la région et se voyait depuis une longue distance. Je l’ai survolé, profitant de ma hauteur. Mais j’avais beau tenter d’apercevoir au travers du voile bleuté du lac, je n’ai absolument rien remarqué. Il fallait que je regarde de plus près. Je me suis donc posée à l’abris des regards, dans la forêt, avant de prendre la direction du lac. Ma progression entre les arbres a quelque peu ralenti. La neige, collante et épaisse, montait jusqu’au niveau de mes genoux et le sol était instable puisque je ne savais même pas où je mettais les pieds. J’ai dû marcher bien cinq minutes avant de me trouver dans un endroit ouvert. Le sol était devenu parfaitement lisse, quoique toujours un peu glissant.

- Je ne savais pas vraiment où j’étais, je savais juste que je devais me trouver très proche du lac. Donc j’ai continué à avancer dans cette direction jusqu’à ce qu’un bruit étrange se fasse entendre. Au début, je pensais que ce n’était qu’une hallucination. Mais je l’ai entendu une seconde fois, puis une troisième fois, encore plus longuement.

La vieille dame interrompit son récit, son regard furetant la place à la recherche de Merlin savait quoi. Elle en profita pour tremper ses lèvres dans son verre avant de se lever. Ses longs doigts glissèrent sur la vieille table en bois avant de s’arrêter sur une coupelle en argent. Elle en vida le contenu sur les sols, certains fruits roulèrent jusqu’à l’autre bout de la pièce mais elle ne semblait pas y prêter attention. Tous le monde observait la grand-mère, perplexe. Posant la coupelle à l’envers sur la table, elle donna un coup dedans. Peu satisfaite, elle se leva de nouveau puis, quelques secondes plus tard, revint de la cuisine d’où elle avait cherché une cuillère en bois. Un coup sec et précis sur la coupelle et un bruit sourd, quelque peu étouffé en sorti. Un bruit comme la rousse n’en avait jamais entendu qu’il lui paraissait presque venir d’une autre planète.

- Voilà à peu près ce que j’ai entendu ce jour-là. Je n’avais jamais rien entendu de tel auparavant, je m’étais même dit que peut-être, c’était cette fameuse créature. Je suis restée immobile, le temps que le son se taise. Ce n’est qu’au moment où j’allais reprendre ma route, le moment où j’ai levé mon pied et que je suis passée à travers la glace que j’ai compris ce qu’était ce son. C’est celui de la glace sur laquelle j’avais fini par me trouver qui se fissurait peu à peu sous mon poids. Le temps que je comprenne ce qui m’arrivait, j’étais déjà entièrement sous l’eau. Elle était si froide que je ne parvenais plus à réfléchir. J’avais perdu tout sens de haut et bas, je n’avais aucune idée de comment en sortir et même si j’avais retrouvé le trou par lequel j’étais passé, le courant m’aurait emporté loin de toute manière. Je pense qu’il m’a suffi de vingt secondes pour perdre connaissance.

- Lorsque mes yeux se sont ouverts de nouveau, j’étais dans un noir complet. Presque complet, puisque je pouvais discerner une légère lumière provenant de l’eau, mais pas suffisamment pour que je puisse me rendre compte de là où j’étais. Je ne savais pas ce que je faisais là, pourquoi j’étais encore vivante, et par quel miracle ma baguette magique se trouvait encore dans la poche de mon manteau. Avec des sortilèges, j’ai séché mes vêtements encore trempé avant d’allumer ma baguette. La douce lumière me permit de savoir que je me trouvais dans une petite grotte circulaire, entièrement vide et sans aucun autre moyen d’entrer ou de sortir que par l’eau. Même avec des vêtements secs, je devais être en hypothermie mais je dois admettre que j’avais beaucoup trop peur de me retrouver de nouveau dans le noir complet pour me réchauffer à l’aide de ma baguette.

- A la place, je me suis assise, les genoux repliés contre ma poitrine, emmitouflé dans mon épais manteau. Mon cœur battait à toute vitesse et je n’arrivais plus à réfléchir correctement. Je ne sais pas pourquoi je me suis mise à chanter à ce moment-là, surtout que je détestais cette chanson qui ne faisait que passer sur toutes les chaînes de radio sorcière à l’époque. Mais c’était la seule chose qui me venait en tête. Je crois même que je m’étais même mise à taper du pied au bout d’un moment, continua la vieille dame en ponctuant par quelques gloussements, sans doute dû à l’absurdité de la scène.

- Ce n’est qu’au bout de la chanson que je me suis rendu compte que je n’étais plus seule. Il devait bien y avoir une dizaine de têtes qui étaient apparues à la surface de l’eau. Je les ai reconnus directement parce qu’il m’était arrivée de m’entretenir avec le chef d’une colonie de leur espèce lorsque je travaillais comme garde-chasse à Poudlard. Des selkies. Je ne savais même pas qu’il en existait aussi en Norvège, mais je serais morte sans eux, parce que je ne vois pas qui d’autre aurait bien pu me ramener en sécurité.

- J’ai été très étonnée au début qu’ils ne m’attaquent pas, ils avaient même plutôt l’air curieux. Je sais qu’ils aiment beaucoup la musique, peut-être était-ce cela qui les avaient attirés de nouveau vers moi ? Je n’avais jamais trouvé le temp d’apprendre le langage des êtres de l’eau à Poudlard, mais j’en connaissais quelques rudiments. Je ne savais même pas s’ils ne parleraient pas un dialecte complètement différent. Mais nous avons réussi à communiquer un peu. J’ai tenté de leur expliquer que je m’étais trouvée dans leur territoire par accident, que je ne savais pas que je me trouvais au-dessus de glace et que j’avais fini par passer à travers. Je me suis ensuite même risqué à leur demander s’ils savaient comment je pourrais retourner sur la terre ferme, car il était certain que j’étais dans une grotte submergée et l’idée avec beau l’air fort peu attirante, il allait falloir que je retourne dans l’eau de nouveau, s’ils me l’autorisaient. J’étais leur prisonnière à ce moment-là. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi il se sont montré aussi peu agressifs envers moi. Peut-être n’avaient-ils pas communiqué avec des sorciers depuis un moment et qu’ils étaient curieux.

- Quand j’ai essayé de leur faire comprendre que je voulais partir, ils ont eu l’air de s’agiter un peu, comme s’ils n’étaient pas d’accord. Mais ils n’ont toujours eu aucune animosité envers moi. J’essayais vraiment de comprendre ce qu’ils disaient mais c’était véritablement impossible. Certains selkies ont commencés à partir puis revenir pendant un certain moment. Je dois avouer que je n’étais pas très rassurée, je n’avais aucune idée de ce qu’il se passait, ni même de ce qui allait m’arriver. Celui avec qui je parlais, j’avais supposé que c’était leur chef, me fit signe de m’approcher.

- Je compris qu’il me faisait signe que j’allais partir, alors je mis en place quelque sortilège pour me réchauffer avant de retourner dans l’eau glacée. Tout autour des selkies étaient apparus des créatures à l’aspect étrange, comme s’il s’agissait de créature très ancienne. Je n’en avais encore jamais vu à l’époque, mais j’ai fini par trouver qu’il s’agissait de verlieu.

- Sous l’impulsion du chef Selkie, j’ai de nouveau plongé dans l’eau après avoir pris une grande aspiration. J’essayais de suivre leur cadence mais je n’étais pas une assez bonne nageuse. Les verlieu nous entouraient, commandé par les selkies, comme une espèce de garde rapprochée. C’est à ce moment-là que je l’ai entendu. Un bruit strident qui semblait provenir du lointain et à la fois semblait si proche. Une forme sombre se dessinait peu à peu devant nous. Deux selkies m’ont attrapé par les poignets et m’ont entrainé avec eux tandis que les verlieu se précipitaient face à cette ombre tout en contractant une poche sous le ventre et qui contenait du poison. Je ne sais pas pourquoi sous la panique j’ai essayé de me libérer de l’emprise des selkies qui tentaient de me protéger. Tout ce que j’ai réussi à faire, c’est avaler de l’eau et manquer de me noyer.

- Face à nous, la tache sombre grossissait, mais la lumière augmentait également. L’air libre se trouvait dans la direction de cette chose qui semblait tant effrayer les êtres de l’eau. Avec une forte impulsion, ils me propulsèrent dans les airs et j’atterris sans fracas dans la neige molle qui bordait le lac gelé. J’eu tout juste le temps de voir du coin de l’œil une immense mâchoire se refermer à l’endroit même où je trouvais quelques secondes plus tôt. Un serpent, immense, nageait à la surface de l’eau, pensant sans doute faire de moi son futur casse-croûte. Je n’ai pas pu remercier mes sauveurs qui avaient sans doute déguerpis à cause du danger.

- J’avais ensuite récupéré mon balai magique avec un accio et j’en ai profité pour survoler le lac, au-dessus de la créature. Elle avait bien vu que j’étais toujours là car à plusieurs reprises, elle tenta de fendre les airs pour m’attraper mais j’étais beaucoup trop haute pour elle.

- Qu’est-ce que c’était ? la coupa la rousse.

- Un selma. Un véritable selma. J’ai eu une chance incroyable de pouvoir rencontrer une créature aussi majestueuse ! Mais surtout d’avoir survécu, elle est bien friande de chair humaine. Je n’ai jamais oublié cette journée, ni même le peuple de selkie à qui je dois ma survie.

- Tu dis n’importe quoi ! s’emporta l’adolescente. C’est impossible ce que tu racontes.

Un sourire mystérieux étira les lèvres de la vieille dame aux cheveux d’argent :

- Voyons jeune fille, je suis beaucoup de chose… mais une menteuse ? Certainement pas !

La vieil dame semblait presque offusquée que l'on puisse remettre en doute sa parole. La rousse ne savait plus qui croire : sa famille ou sa raison ? Elle se souvint alors qu'une fois, vagabondant dans les couloirs du manoir, elle était tombée sur une vieille coupe poussiéreuse. Sur la plaquette en or, elle y avait lu qu'il avait été offert à la troisième place de la Coupe d'Angleterre de Duel. Le nom de Heather Wells, sa grand-mère, y avait été gravé en dessous. A l'époque, elle pensait que c'était une mauvaise blague. Mais peut-être que tout cela était vrai ?
Page 1 sur 1

 [Concours RPG] Le conte hivernal - Heather Wells


Permission de ce forum:Vous pouvez 
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harry Potter 2005 :: ~¤~ Créations personnelles ~¤~ :: Ecrits des membres :: Concours-

L'univers d'Harry Potter est la propriété de la Warner Bros ainsi que de J.K Rowling.
Tous droits réservés sur ce site ©Copyright Bureau RPG.