Autorisation d'Aidan pour poster.


Peut-être que parfois Azaël est ce pote exceptionnel. Une perle rare qu’il faut aller pécher dans le plus profond des océans, là où il fait tout noir. Puis ça commence à briller. Enfin, n’allons pas si loin dans la comparaison. L’idée était tout de même la suivante : le Serpentard avait décidé qu’il valait mieux pour lui et son meilleur copain – Arty – de prendre quelques jours de vacances. Loin de de la pluie écossaise. Effectivement, parce que la communication était importante entre deux colocataires, le Blaireautin avait raconté à son pote toutes ses mésaventures du moment et avait essayé de partager son mal-être temporaire, le fait que son propre cerveau lui démangeait la boîte crânienne, par exemple, le cœur aussi, accessoirement. Zaza n’avait rien répondu, évidemment, à peine peut-être l’avait-il écouté, c’est vrai que depuis l’épisode de la forêt et la morsure de loup-garou, il devait être dans un état second. Ça doit pas être facile d’être le meilleur pote d’une créature lupine. Surtout lorsqu’on a cru assister à sa mort. Mais voici que l’Autre était au courant, et peut-être qu’il avait jugé comme nécessaire d’emmener le gamin ailleurs, là où il ne pourrait pas tourner en rond pour se plaindre constamment. En l’occurrence, au Texas.
Enfin, si on retirait les longues complaintes d’Arty, c’est qu’il fait beaucoup trop chaud, c’est qu’il y a beaucoup de soleil, c’est qu’il y a beaucoup de sable, c’est que les gens n’ont pas l’air très gentil, c’est qu’il s’ennuyait parce qu’il n’y avait rien à faire, c’est qu’il préférait aller à New York and on, and on, and on.

Le gamin avait beau taper du pied, non, la chaleur allait devoir le purger de son ennui parce qu’Aza n’avait pas l’intention de céder à un quelconque caprice. Alors ils étaient là, en ce début de soirée écrasante à tourner en rond à la recherche d’un petit coin d’ombre. Arty en avait marre, c’était l’ensemble de ses muscles qui criait à l’injustice, il avait simplement envie de se poser dans un hamac avec une margarita et penser ne jamais revenir en Grande Bretagne. Son front perlait d'une sueur maladive, à ne pas savoir si c’était parce que son état se dégradait – malédiction lunaire évidemment – ou parce qu’effectivement, nullement sportif qu’il était, les courbatures pointaient le bout de leur nez.
Jusqu’à ce que des reflets bleus solaires se mettent à briller, scintiller dans les rétines du Blaireautin épuisé. Un seul regard vers Azaël, même pas le temps d’analyser sa réaction, peut-être avait-il soupiré, levé les yeux au ciel, acquiescé dans un élan de compassion ou parce qu’il ne souhaitait pas se retrouver avec un nouveau caprice sur les bras, allez savoir. Sans réfléchir, le gamin se rue vers la demeure qui leur tendait les bras – et sa piscine. Des pas de géants qui accompagnent son sourire monstrueux. Enfin un petit peu d’amusement. Avant qu’il ne bondisse, genoux repliés sur la poitrine, pour bomber – plonger en faisant la bombe -  dans l’eau claire, le tout accompagné d’un tonitruant hiiihhaaaaaaaa ! Toutefois, ici, peut-être que son pote avait râlé, ils étaient en train de s’introduire dans une propriété qui n’était clairement pas la leur, et Arty criait, absolument pas discret. Parce qu’il s’en fichait, complet.

Mais bon sang que c’était majestueux, comme l’impression que la fièvre était descendue brutalement, laissant place à un bien-être enfantin. Il sautille dans l’eau, s’éclabousse tout seul, fait des tourbillons à en faire pâlir Aquaman. Non sans oublier de glisser un fameux et enthousiaste alleeeeez Aza viens viens viens ! Le fait qu’il était tout habillé ne le gênait pas le moins du monde, à la limite, Odette devait se boucher le nez, mais elle saurait le faire, pleine de ressources qu’elle était.

Tu ne sais pas trop pourquoi c'est ici que t'as décidé de l'amener. Peut être parce que tu t'es dit que des vacances loin du monde en général, c'était le mieux pour gérer un futur Loup-Garou. C'est que t'avais pas franchement envie de te retrouver avec des cadavres sur le dos juste pour avoir essayé de faire plaisir à Arty en l'emmenant à New York. Et puis, les billets d'avion pour le Texas étaient moins chers. Bah quoi ? T'es jamais venu aux Etats-Unis toi, tu pouvais pas vous faire transplaner directement. Mais t'avais pas franchement prévu que les choses se passeraient comme ça.

Déjà, d'où le désert, c'est vraiment chaud et sec ? Sérieusement ? C'est vrai que vos vacances se transforment davantage en méthode de survie en milieu hostile... Mais tu dois gérer les caprices d'Arty, alors tu ne te plains pas. Tu fais comme si tout était normal et parfaitement prévu. En plus, ça te fait du bien quand même cette petite excursion loin de votre vie habituelle. Tu devrais partir plus souvent. Mais voilà que vous passez non loin d'une habitation qui a le malheur de posséder une piscine. Enfin, malheur pour elle, bonheur pour vous. Parce que si t'as directement compris dans le changement de regard d'Arty qu'il allait y plonger directement, t'as pas du tout l'intention d'être en reste.

C'est que tu crèves carrément de chaud aussi. Mais voilà, ton pote étant ce qu'il est, malade ou pas, il se sent obligé de bien faire savoir à tout le voisinage qu'il est là dans un cri sonore. Avec un peu de chance, les habitants de la maison ne sont pas présents. Sinon, vous risquez de passer un sale quart d'heure. Tu ne réfléchis pas davantage. Quitte à vous faire virer de là, autant que t'en profites aussi pour te rafraîchir un bon coup. Et comme le moment n'est plus à la discrétion, tu affiches un large sourire avant de courir dans un cri à ton tour. Tu fais en sorte de faire une bombe juste à côté d'Arty afin qu'il s'en prenne plein la tronche.

La fraîcheur de l'eau te fait un bien fou. Tandis que tu remontes à la surface en secouant la tête pour t'ébrouer légèrement, tu t'approches de ton pote.

- Tiens, tu sens l'chien mouillé.

Sourire goguenard. Si sa malédiction est loin d'être quelque chose dont tu te réjouis, t'as quand même bien l'intention de ne pas retenir tes quelques blagues douteuses en découlant. C'est ça aussi, la vrai amitié, tout oser !

Il avait ri au plongeon visant à lui mettre de l’eau dans la figure de la part de son pote. C’était comme si le reste ne comptait plus, il s’agissait juste de se baigner, tranquillement, tout innocemment qu’ils étaient – oui oui – sans se préoccuper de leur vie bordélique qui les attendait en Angleterre. Enfin, il pense ça, mais en réalité il ne sait même pas si c’est le bordel dans la vie de son meilleur copain. Mais c’est Aza, c’est toujours le bordel dans sa tête, par principe. Le gamin prétend alors être vexé par la boutade que lui lance le Serpentard, pour ensuite feindre l’amusement. Ha-ha-ha, t’as mangé un clown c’matin pour être aussi drôle ? Parce qu’il n’était pas un chien, il était un loup, d’abord. Il aurait préféré, d’ailleurs, se transformer en chien, meilleur ami de l’homme, tout doux et tout gentil. Non, lui deviendrait gigantesque avec des dents monstrueusement monumentales et une carrure majestueuse. Terrifiante aussi. Tout ce qu’il n’était pas en réalité. Il parcourt alors rapidement la piscine pour rejoindre le bord, et s’ébrouer à son tour avant de s’y asseoir. Là, ils pourraient profiter de bronzer, s’allonger, s’endormir humides et se laisser sécher, se poser, doucement.
Mais non.
Il y a toujours un quelqu’un qui venait les embêter de toute façon. Azarty demandait tout simplement à passer du bon temps, mais non, le monde était contre eux, ils n’étaient pas libres, à chaque fois qu’ils voulaient faire quelque chose, on leur tombait dessus. Oui, tout à fait. Ils n’étaient que de pauvres victimes. Le Blaireautin se remet alors sur ses deux pattes, non sans avoir lancé ce fameux bruit de succion synonyme d’exaspération aussi appelé tchip. Il s’approche de l’intrus-inconnu, les mains dans les poches arrière trempées de son bermuda à toucans. Odette guettait le moment où elle serait de sortie. Avec tout le mépris qui ressort lorsqu’Arty est dérangé, il considère l’homme qui venait de les interpeller. Immédiatement, sa tenue, sa fausse politesse et sa condescendance l’agacent. Ça remue Brunehilde qui s’éveille doucement – Brunehilde étant la personnification des crises de colère du garçon, je le rappelle. En résumé, ça va exploser.

Un regard complice vers celui qui l’accompagnait depuis toujours. Aza, j’pense que c’que ce monsieur essaie de nous dire, c’est qu’on est pas les bienvenus. Or Azarty était le bienvenu partout, c’est bien connu. Ou du moins Aza protégeait Arty qui s’octroyait le droit d’entrer partout, mais ne chipotons pas. Le Fripon s’avance davantage, se voulant menaçant, annonçant sans mots que de toute manière, ils n’étaient pas près de bouger d’ici. Mais c’est que le dinosaure ornant son fabuleux tee-shirt ne suffisait clairement pas à intimider qui que ce soit, il avait besoin d’un backup patibulaire qui allait alarmer cet adulte indésirable. D’un mouvement vif il tire alors Odette de sa poche, dinosaure à baguette, il regarde la propriété s’élevant derrière le Relou. On s’en fout d’ta propriété privée ! Elle est même pas belle. Quoique, elle avait tout de même un sacré potentiel, on pouvait pas le nier. Mais ça peut s’arranger, un clin d’œil malicieusement arrogant plus tard, Odette se braque vers la demeure, crachant un vertigineux #Bombarda. Ponctuant le bruit tonitruant d'explosion d'un merveilleux Aaaaah bah voilà ! Là elle ressemble à quelque chose ta maison ! C'est qu'il s’exclame, heureux, effectivement, avec un trou de la taille d’une soucoupe volante dans le toit, le chalet avait une bien meilleure allure. Qu’est-ce que t’en penses Aza ? Pas mal hein ? La provocation. Rien de mieux pour pimenter un séjour au Texas.

Arty s'assoit au bord de l'eau. Tu t'approches du bord à ton tour quand vous êtes interrompus par celui qui semble être le propriétaire des lieux. Evidemment, il vous demande de partir. Sauf qu'Arty est un enfant pourri gâté qui a l'habitude qu'on cède à chacun de ses caprices. Donc il est pas d'accord, et il le fait savoir rapidement. Tu lèves les yeux au ciel. Impossible de passer des vacances tranquilles, faut toujours que vous vous foutiez dans le pétrin. Enfin, maintenant qu'il a montré à quel point il était doué pour faire exploser les choses, tu n'as pas vraiment d'autre choix que de le suivre.

Parce qu'autant se faire plaisir et s'amuser maintenant que la destruction a commencé. Après tout, un peu plus ou un peu moins de dégâts, le proprio sera plus à ça près. Pis faut que tu te tiennes prêt au cas où il aurait envie de se venger sur ton pote. Parce qu'il faut qu'il garde le contrôle absolument. Et que vous partiez d'ici avant que les choses ne tournent vraiment mal. Tu sors de l'eau à ton tour, baguette en main. Et tu hoches la tête d'un air appréciateur.

- Ouais, pas mal du tout... Mais ça manque de luminosité, non ?

Un #Atshum Draconis vole vers la partie explosée du chalet, afin d'attiser les flammes et transformer bientôt l'habitation en un joli feu de joie. Faut bien avouer que ça rend vachement mieux. C'est plus impressionnant. Par contre, un feu de ce temps là, tu commences sérieusement à regretter la piscine. C'est limite si t'es pas déjà entièrement sec en à peine quelques secondes. C'était bien la peine de vouloir se rafraîchir. Les choses ne tournent jamais comme prévu. Peut être parce que t'as tendance à ne rien prévoir et à laisser les choses se faire d'elle-même...

Sauf qu'il faut savoir se retirer aussi. Avant qu'il ne soit trop tard. T'as pas envie de rester ici plus longtemps. Tu te demandes vaguement si t'es pas sensé oublietter le type. Après tout, c'est sans doute un moldu, pas vrai ? S'il balance sur tous les toits que des mecs ont foutu le feu à sa baraque avec des bouts de bois, ça serait plutôt mauvais pour vous. Mais au final, aucun moyen qu'on fasse le rapprochement avec vous qui vivez de l'autre côté de l'atlantique, pas vrai ? Petit sourire provocateur pour le Monsieur.

- Maintenant, on peut sans aucun doute accéder à votre requête et nous en aller. Bonne journée !

Petit regard en coin vers Arty. Pour qu'il comprenne qu'il est vraiment temps de partir.

LA d'Aidan


Après des exclamations devant le brûlant et brillant spectacle que lui offrait un chalet incendié & explosé, le gamin se retourne à demi afin d’obéir à son meilleur pote. Même s’il était bien là, devant les flammes dansantes, il pourrait demeurer, ça le fait oublier, un peu. Mais quitter les lieux oui, il serait temps. La maison partait tout doucement en fumée, et les yeux admiratifs d’Arty ne pouvaient pas rester là, déguerpir au plus vite avant de se faire prendre. Surtout qu’ils n’étaient pas vraiment au fait avec la justice magique des États-Unis, ici, ils n’avaient aucune relation qui pouvait éventuellement faire sauter les charges de leurs conneries. Une seconde pour se dire que quand même, si ce gars était moldu il fallait faire quelque chose. Mais bon, tant pis, il est même prêt à saluer ce bonhomme qui leur avait gentiment prêté sa demeure afin de les amuser, le remercier quand même, d’avoir été désagréable et provoqué un joli caprice. La pluie qui commence – comme par hasard – à goutteler sur ses mèches dérangées lui font lever la tête. Dommage, qu’il se dit, c’était un beau feu de joie. Un haussement d’épaules plus tard, et ce sont ses oreilles frémissantes qui le réveillent, c’est que l’adulte venait de tenter de lui lancer un sortilège. Et pas n’importe lequel. Il sursaute en voyant l’éclair magique le rater de peu, avant de s’exclamer d'un non mais t’es complètement cinglééééé toi ! Évidemment, c’était l’autre le cinglé. Un regard sur Aza, un regard sur l’agresseur, retour sur Aza. Il a voulu me lancer un sortilège ? retour sur l’agresseur, t’as voulu me lancer un sortilège ? Gachette dangereuse que d'essayer de s'attaquer à un Arty qui s'en allait tranquillement.

En plus c’est à n’en pas comprendre, c’est bien lui qui leur avait demandé de partir. Aucune logique ces adultes, vraiment, ils ne servaient à rien. Alors d’un mouvement agressif, c’est que le gamin n’acceptait pas qu’on l’attaque dans le dos en plus ! qu’il rugit, puis il pointe de nouveau Odette vers le propriétaire, pas question qu’il s’en sorte ainsi. Après tout, on allait partir nous ! C’est toi qui cherche ! Oui, ils étaient des victimes et n’avaient absolument rien fait dans cette histoire. Violemment, c’est un #Fustigeaflamma qui transforme le bois en un fouet de feu. Indiana Jones flamboyant, le retour, il commençait à maîtriser parfaitement ce sortilège adoré. Le fouet claque dans les airs avant de s’abattre brusquement sur le visage du Relou. Arty ne se rend pas compte, pas tout de suite, que son visage s’était déformé, colère dans la poitrine suite à cette lâche attaque et cette façon que l’autre avait d’énerver le Louveteau, qu’il venait aussi pour la seconde fois d’agresser une autre personne, sans restriction, aveuglé par une fureur qui ma foi, sortait de nulle part en réalité. Ou alors c’était une accumulation de la douleur de ces dernières semaines, qu’il était pire qu’une allumette. Les cris du propriétaire n’y changent rien, le fait qu’il se tienne le visage non plus, le gamin fait de nouveau claquer son fouet au sol, menace évidente s’il venait à vouloir riposter. Aaaah, on fait moins le malin hein ? Il se penche vers lui, sourire narquois aux lèvres, c’est ça aussi d’attaquer lâchement, après, on s’en prend plein la figure ! Surtout quand on ne connaît pas ses adversaires.

Demi-tour vers Aza, il sait qu’il allait se faire rouspéter. Mais il prend aussi conscience, mais sans culpabilité, qu’il était vraiment grand temps de quitter les lieux, sinon, ça allait mal tourner. Odette reprend sa place légitime boisée et derrière l’oreille, tranquillement. Il hoche la tête, vite, vite, faut y aller là.

Le type est pas content. Le type gueule. Sauf que tu t'en tapes, il peut bien gueuler tant qu'il veut, il est grand temps de partir. Mais voilà, il semble se découvrir une baguette magique pour viser Arty d'un sort des plus dangereux. Heureusement, le sortilèges le rate. Mais tu ne peux clairement pas laisser passer ça. Surtout que la baraque n'est même plus vraiment en feu à cause de la pluie qui a débarqué par quarante degrés en plein désert texan alors même que vous étiez bien sûr de ne pas avoir vu de nuages.

T'es prêt à attaquer le type, mais finalement, Arty s'en sort vachement bien avec son fouet enflammé. Un sourire apparaît sur tes lèvres. T'as jamais testé ce sort, mais faudrait que tu t'y mettes. Si on oublie le fait que McKinnon l'a utilisé pour marquer à jamais ton bras gauche, ce sort pète la classe. Bref, tu laisses Arty péter sa crise, vu qu'apparemment, c'est l'autre qui morfle. Et c'est bien fait. Fallait pas venir vous chercher, vous vouliez juste vous rafraîchir à la base. Quel égoïste ce type.

Bizarrement, Arty se stoppe tout seul, sans même que tu n'aies besoin d'intervenir. Il dit qu'il est temps d'y aller. Il est raisonnable quand ça lui prend, t'en serais presque étonné. Mais pas le temps de le faire remarquer. Il a raison, il est grand temps pour vous de déguerpir. Dans le doute, tu balances un #Exteo Stattiga vers le type pour qu'il soit occupé, et tu cours en dehors de sa propriété avant d'attraper le bras d'Arty pour transplaner dans un CRAC sonore. Vous voilà hors de danger.

Départ d'Azarty. Fin du RP, merci