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[Concours RPG] Il était une fois - Loredana Sparks
Loredana Wildsmith
Loredana Wildsmith
MDJ-GestionnaireHarryPotter2005
MDJ-Gestionnaire
HarryPotter2005
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de Transplanage



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[Concours RPG] Il était une fois - Loredana Sparks
Loredana Wildsmith, le  Sam 11 Aoû - 15:35




Un voyage inattendu


Images utilisées : Une jeune fille - Un vieil homme - Un homme étrange - Un chat noir - Un château en France - Une rue mondaine - Brûler un livre

La France... J'avais toujours rêvé de me rendre dans ce pays depuis mon plus jeune âge. J'avais tellement entendu parler de ses rues pavées, ses monuments historiques et ses montagnes fabuleuses. Je ne voulais pas me rendre à Paris. Je voulais un coin calme un peu plus au sud de ce magnifique pays, là où l'on pouvait voir les plus belles montagnes. Nous avions loué une chambre d'un château qui appartenait à un vieux sorcier, protégé par un sortilège anti-moldu et qui se trouvait sur une Île entourée d'un lac dont les rayons du soleil faisaient scintiller les légères vagues telle une pluie d'étoiles. L'air était doux en cette matinée, tandis que nous venions d'arriver par avion, parce que je voulais qu'on s'y rende en transport moldu. Le sourire ne quittait pas mon visage qui s'était illuminée à la seconde où j'avais posé les yeux sur cette magnifique demeure qui serait notre maison durant les sept prochains jours. Valises en main, nous avions été accueillis par le propriétaire des lieux. Un vieil homme. Le genre que je n'aurais jamais imaginé vivre dans ce genre d'endroit. Il aurait très bien pu vivre dans une petite maisonnette délabrée et dont la moisissure s'accumulerait au fil des jours à cause du manque de ménage. La réalité était tout autre et après tout, je n'étais pas là pour juger cet homme qui avait eu la gentillesse de nous accueillir ici.

Le vieil homme marchait dans notre direction en traînant des pieds. On pouvait voir que l'âge était la cause de sa difficulté à marcher. Il avait un léger sourire aux lèvres et un vieux livre à la main qu'il tenait comme s'il s'agissait de la dernière chose qui comptait réellement pour lui. Il avait de longs cheveux gris et gras qui tombaient sur ses épaules et une barbe qui lui cachait les lèvres et le cou. Les traits de son visage étaient marqués par la fatigue et ses vêtements semblaient ne pas avoir été changés depuis des jours, voire des semaines... Je ne montrais rien, cependant, bien trop heureuse de me trouver dans cet endroit de rêve où j'allais pouvoir passer l'une des meilleure semaine de ma vie, accompagnée de la seule personne qui comptait réellement pour moi.

- Bonjour à vous deux ! Bienvenue dans le château de ma famille. Je suis Léonel De Chauveaud, deuxième du nom, héritier de cette demeure construite en 1990 par mon ancêtre Daniel De Chauveaud. Allez-y, entrez, mon Elfe de Maison va vous accompagner à votre chambre. Alfred, conduis ces deux jeunes gens à l'étage, je te prie.

- Oui, Monsieur Léonel, tout de suite, avait répondu l'Elfe de Maison qui semblait être en droit d'appeler son maître par son prénom, ce qui n'était pas toujours le cas, même à notre époque.

Notre chambre était d'une beauté sans nom, assez ancienne, mais d'une propreté parfaite. Les draps étaient en soie et la brise qui passait à travers la fenêtre ouverte faisait voler les rideaux blancs. À l'extérieur, l'on pouvait apercevoir un gigantesque balcon avec une vue sur le lac. Je souris. Tout cela était absolument parfait pour moi. Je ne pouvais rêver mieux.

Daemon et moi nous étions installés tranquillement avant de descendre au rez-de-chaussée. Léonel ne semblait pas avoir remarqué notre présence. Il feuilletait le livre qu'il tenait dans fermement dans sa main droite depuis notre arrivée. Ma curiosité s'était réveillée et il est vrai que j'avais envie de connaître le contenu de ce qui semblait être un journal écrit à la main. Lorsqu'il sembla prendre conscience de notre présence, la surprise du vieil homme fut telle qu'il en fit tomber son livre qu'il s'empressa de ramasser comme s'il avait peur que l'on puisse découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur. Toutefois, malgré lui, une photo avait glissé et s'était posée sur le sol telle une plume, à mes pieds. Je la ramassai, ne pouvant pas m'empêcher d'y jeter un coup d’œil avant de la tendre au propriétaire des lieux qui la reprit, la main tremblante.

- Qui est-ce ? Demandais-je, ne pouvant retenir davantage ces questions qui me brûlaient les lèvres.

- Personne... Enfin si... C'est Mélanie, ma petite-fille. Une jeune femme impressionnante et si douée.

Je ne parvenais pas à détourner mes yeux de cette photo et mon visage avait une expression interrogative que je ne cherchais même pas à camoufler.

- Elle ne vit pas ici ?

Non. Mélanie vit dans le sud de la France, c'est une grande amoureuse des animaux. Elle est Magizoologiste....Euh... Je vous conseille de vous rendre au Centre Ville si vous voulez visiter les endroits historiques de notre région. Faîtes comme si je n'étais pas là, c'est vos vacances, profitez-en comme vous le souhaitez.

Nous avions donc passé notre journée à la rencontre de différents sorciers de la région. Parfois difficile à comprendre à cause d'un accent français bien trop prononcé. De manière générale, nous avions passé une très belle journée. Le jour suivant, Daemon m'avait emmené faire de la plongée pour la première fois de ma vie dans le lac qui entourait le château dans lequel nous logions. Nous n'avions pas revus Léonel depuis qu'il nous avait accueilli. Malgré tout, j'avais décidé de ne pas trop me mêler de la vie de ce vieil homme qui ne semblait pas vraiment heureux de se trouver ici.

Cette nuit-là, je ne parvenais pas à trouver le sommeil. Je me tournais et me retournais dans mon lit, tentant de trouver la position idéale pour partir dans le pays des rêves. En vain. Le vent sifflait et rafraîchissait la pièce qui avait bien chauffée au soleil. N'en pouvant plus, je me décidai enfin à me lever et à enfiler un short et un t-shirt avant de descendre à pas feutré, voyant que la lumière de la lampe qui se trouvait dans le salon était encore allumée.
Quelqu'un chuchotait. C'était Léonel. La voix tremblante, la respiration saccadée... Je ne voyais pas son visage, mais je pouvais deviner que des larmes devaient rouler sur ses joues. Sans un bruit, je m'installai sur le fauteuil juste à côté. Léonel tenait le journal entre ses mains et abîmait son contenu à cause des larmes qui ne cessaient de couler et la photo de Mélanie se trouvait dans sa main gauche.

- Mélanie n'est pas dans le sud de la France... N'est-ce pas ?

Le silence régnait. L'Elfe de Maison qui se tenait non-loin de là m'avait fusillé du regard, me trouvant probablement bien trop indiscrète pour une jeune femme qui devait seulement profiter de ses vacances. Pourtant, le vieux sorcier ne semblait pas se méprendre face à ma curiosité. Il leva les yeux en ma direction et d'un geste de la main, posa la photo et attrapa une mèche de mes cheveux qu'il fit tourner autour de son doigts durant quelques secondes.

- Elle avait aussi de jolies ondulations.

Je le regardais, un air perplexe affiché sur mon visage. À ce moment-là, des milliers de questions s'affichait dans ma tête. Des questions que je n'osais pas poser de peur de paraître bien trop indiscrète. Je voulais que notre séjour se passe bien, alors inutile que le propriétaire des lieux deviennent mon ennemi à cause de mes interrogations à la limite de l'indécence. Pourtant, en voyant qu'il ne me lâchait pas des yeux, je compris qu'il avait envie, ou plutôt besoin, de se confier. Je me redressais sur le fauteuil, prête à écouter ce qu'il s'apprêtait à me dire. Serrant contre lui le vieux journal, il se mit enfin à parler d'une voix tremblante, remplie d'émotions que je pouvais ressentir au fond de moi.

- Ce qui lui est arrivé est injuste. Elle ne méritait pas de partir si jeune, elle avait l'avenir devant elle, un métier qu'elle voulait exercer tout sa vie. Pourtant, cette dernière lui a été ôtée par un homme. Un homme dont personne dans la région ne connaissait l'identité. Chez les sorciers, c'était un vrai mystère. Je ne l'ai jamais rencontré. Je sais simplement qu'il avait une tenue étrange et excentrique et il ne laissait jamais les autres voir son visage. Toute ce que l'on sait de lui, c'était qu'il ne sortait jamais sans son jeune chat noir. Un de ses bras était robotisé. On dit qu'il s'en servait pour étrangler ses victimes. C'est comme ça que ma Mélanie est morte. Dans une ruelle du centre-ville, sans personne pour l'entendre, ni la sauver. Elle était seule.

Il me tendit le journal qu'il avait tenté de garder en sécurité jusqu'à maintenant. Je le regardais, ne sachant pas vraiment quoi faire.

- Je l'ai trouvé près du corps de Mélanie. Prends-le...Prends-le et lis la dernière page.


Sans me faire prier, je m'empare du livre et l'ouvre à la dernière page. Une écriture fine, en italique et légèrement tremblante. Respirant un bon coup, j'entame une lecture à voix haute.

«18 Mai.

Je l'ai revu, hier soir. Ses cheveux bruns volaient au vent d'une manière délicieuse et de là où j'étais, je pouvais sentir son parfum sucrée qui me rappeler des fraises saupoudrées de sucre glace. J'aurais voulu qu'elle m'aperçoit, mais il n'en était rien. Comme d'habitude, je n'étais qu'un soupir dans un vacarme, une larme sous une pluie battante. Je n'étais rien.
Je ne comprends pas pourquoi l'on me rejette. Je ne comprends pas pourquoi tout est si compliqué. Pourquoi elles ne m'aiment pas ? Pourquoi est-ce qu'elles me rejettent toutes sans raison apparente ?
J'ai l'impression de devenir fou...Où peut-être le suis-je réellement ? Toutes ses sorcières... Ces magnifiques femmes qui n'avaient jamais ressenties un sentiment d'amour à mon égard... Comme les laisser vivre ?

Ce soir, je ne reculerai devant rien. Lorsqu'elle sortira de la boutique sorcière de prêt-à-porter, je la prendrais par surprise, l'emmènerait dans mon endroit habituel et lui prendrai la vie comme elle avait pris mon cœur. Mes larmes gâchent ses pages, je suis en colère. Je ne veux plus être détesté dans ce monde de fou.
Mélanie, je suis désolé. »

Rien de plus. Des simples mots annonçant ses intentions. Juste des mots qui laissaient entendre qu'il était l'auteur du meurtre de la belle Mélanie et qu'il tuait de sang-froid toutes les femmes qui l'ignoraient dans les rues. Il était fou. C'était la seule chose qui me venait en tête à cet instant.

- Vous ne pouvez pas garder ce journal Léonel, ce n'est pas bon pour vous. Vous ne parviendrez jamais à faire votre deuil, ainsi.

Il me regardait, ses yeux remplis de larmes qu'il ne voulait pas laisser couler sur ses joues ridées. Son visage était terne, abîmé par la fatigue.

- Je ne peux pas, c'est impossible, Alfred m'a déjà conseillé de le faire, je n'ai jamais pu.

Mon regard se leva vers l'Efle de Maison qui me fixait avec son regard qui s'était ensuite baissé vers le journal. Il me fallut un instant pour comprendre ce qu'il voulait dire.

- Vous...Vous voulez que je le fasse pour vous ?


L'Efle de Maison s'absenta quelques instants, tandis que le vieil homme me tendait le livre, la main tremblante. Alfred revint avec une bassine, tandis que je tenais fermement ma baguette pointée sur le journal.

- Prêt ?

Léonel acquiesça et se cacha ensuite les yeux avec ses deux mains.

#Incendio


En un instant, le livre s'était enflammé, laissant se répandre une odeur de brûlé et une chaleur qui provenait des flammes. Le livre était en train de disparaître et la jeune femme espérait que le propriétaire du château allait parvenir à faire son deuil et à continuer sa belle vie dans cette magnifique région de France...

***

- Viens ! Il faut qu'on trouve cette ruelle ! Je suis sûre qu'on peut retrouver cet homme ! On peut peut-être même le neutraliser !

- Lo, tu es folle, on est des gamins et il a tué une dizaine de sorcières, comment veux-tu qu'on parvienne à l'arrêter ? Arrête de te prendre la tête avec cette histoire et profitons de nos vacances, il ne va rien se passer, je te le promets.

Je n'écoutais rien, voulant profiter d'être ici pour découvrir le lieu où Mélanie avait été tuée. Peut-être avait-il une autre victime en vue. J'avais toutes mes chances de le croiser ce soir.

- Quelle heure est-il ?

- 21h15.

- Parfait, il fait sans doute assez nuit pour qu'il vienne ici !

La ruelle était sombre. Les bâtiments empêchaient la lumière de la lune de nous éclairer. Collés contre le mur, nous attendions patiemment l'arrivée de l'homme au bras robotisé. Les secondes et les minutes passaient et toujours pas une trace du meurtrier de la petite fille de Léonel. Daemon commençait à perdre patience, mais ce n'était pas mon cas. J'étais prête à attendre toute la nuit s'il le fallait.
L'attente ne fut pas en vain. En effet, sur les coups de 22h30, un chat noir s'approchait lentement de moi. Je savais que l'homme n'était pas loin derrière. D'après ce qu'elle avait entendu, il ne s'en séparait jamais. L'endroit s'assombrissait à mesure que la nuit se levait et l'on aurait pu entendre une mouche voler. Le silence était pesant et je pouvais entendre des pas s'avancer lentement, mêlé à des bruits de ferrailles qui devaient provenir du bras de l'assassin de Mélanie De Chauveaud. Je vérifiais que ma baguette était bien dans ma poche, car je ne doutais pas une seconde que je serais amenée à m'en servir à un moment où un autre. Daemon se tenait à côté de moi, mais ne disait rien. Nos regards étaient fixés droit devant, sur le chat qui s'était assis à quelques centimètres de nous. J'avais l'impression que cela faisait des heures que l'homme étrange avançait vers eux. Pourtant, au bout de quelques secondes, il était à trois mètres de nous, la respiration haletante et les yeux grands ouverts. Je le pensais fou, je n'avais sans doute pas tort.

Ces yeux plissés laissaient deviner qu'il souriait. Cela me faisait froid dans le dos. Il m'appela par mon prénom. Comme le connaissait-il ? Avait-il entendu parler de moi ? Où bien étais-je seulement sa prochaine victime qu'il observait depuis notre arrivée ici ? Je me tournais vers Daemon, cherchant du soutien, mais il avait disparu. Avait-il transplané ? Je ne pouvais pas l'imaginer car jamais il ne pourrait me laisser seule dans ce genre de situation. Pourtant, j'étais désormais seule face à un inconnu qui me donnait la chair de poule.
Il tendit sa main robotisé vers moi, tandis que le chat feulait. Je n'entendais pas un bruit normal...Non... C'était un bruit sourd qui résonnait dans mes oreilles, un bruit aussi insupportable qu'un cri de Mandragore avec des caches-oreilles. Main sur ma poche, je me rendis compte que ma baguette avait disparu. Je l'avais sur moi il y a encore quelques minutes...

« Mais c'est quoi ce bordel ? », pensais-je

La fin était proche, je le sentais. Mon dernier réflexe fut de courir dans le sens inverse afin d'échapper à cet espèce de monstre qui s'apprêtait à me faire rendre mon dernier souffle. Cependant, plus j'avançais, plus je ralentissais et me sentait tirée en arrière, ne parvenant pas à lutter malgré tous mes efforts. L'homme finit par s'accrocher à moi, son bras robot me serrant la gorge de toutes ses forces. Je suffoquais, ne parvenant pas à hurler tant je manquais d'oxygène.
Puis le noir.

***

- Lo, réveille-toi ! On va être en retard si tu ne te lèves pas maintenant ! Tu as voulu qu'on prenne l'avion, mais on va le louper si tu fais la marmotte toute la journée !

Je le regardais d'un air perplexe. J'étais dans mon appartement à Londres. Comment était-ce possible ? En regardant l'heure, je me rendis rapidement compte que nous étions le jour de notre départ en France. J'étais prise dans un mélange de sentiments entre soulagement et appréhension.

- Euh...Ça te dit si on loue un appartement en plein centre-ville au lieu du château au bord du lac ? 

Non-loin de mon lit, sur ma table de nuit, se trouvait le livre « Le secret de la famille De Chauveaud ».
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