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[Concours RPG] Il était une fois - Theya Alomora
Theya Alomora
Theya Alomora
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : - Permis de transplanage


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[Concours RPG] Il était une fois - Theya Alomora
Theya Alomora, le  Dim 12 Aoû - 2:24

Préface


Il était une fois, l’histoire d’une petite jeune fille orpheline qui avait perdu ses parents à l’âge de deux ans. Pourquoi avait-elle perdu ses parents me dirait vous ? A vrai dire il s’agit d’une histoire qui partait au début d’un pacte d’amour, et a fini en désastre familial. La petite fille au doux prénom de Lyna Jdanov avait vu sa mère périr, alors que son père fut brulé par le feu d’un dragon au même moment. Pourquoi le même jour ? Eh bien c’est une longue histoire que vous apprendrez à connaître en lisant la suite. La jeunette faisait partie du monde magique sans le savoir, jusqu’à ses onze ans où elle reçut dans son orphelinat moldu une lettre de l’école française Beauxbâtons. Inconnue par le personnel de l’institution, mais voulant se débarrasser d’un travail de plus, ils acceptèrent de laisser la gamine aller dans cette école inconnue.
Quittant l’orphelinat, une nouvelle vie et un nouveau monde s’offraient à elle. Elle a pu apprendre la magie, se faire des amis, prendre pour animal de compagnie une petite chatte noire nommée Pouka.

Elle sorti de l’école transformée, dès le départ de l'orphelinat à onze ans, elle avait pu trouver logement dans un château abandonné des Pyrénées.
L’histoire de son périple à la recherche de la vérité commença au début de l’été, après avoir fini sa dernière année. Tandis qu'elle s’entrainait à l’exercice des potions avec sa batterie d'ustensile, quelqu’un tapa à la porte. En ouvrant cette dernière, un homme au physique très peu commun était sur le perron.

______


- "Heu bonjour, vous désirez ?

- Bonjour tu es Lyna je crois ? Voilà, peut-être quinze ans que j'attends ce jour. Je vois que tu as une belle résidence. J'espère que tu me feras visiter. Oh bien sûr excuse-moi, je me présente, je ne pense pas que tu me reconnaisses, mais je suis l'homme qui t'a sauvé quand tu n'étais qu'une enfant. Et ne t'inquiète pas, moi aussi je suis sorcier. Oh j'allais oublier, tiens c'est pour toi."

L’inconnu tendait un ourson mécanique qu'il tenait dans son étrange main, l’objet ne lui était pas inconnu. Elle s'en saisit timidement, se rappelant des souvenirs perdus de sa petite enfance. Alors que le regard vert de l’ homme lui remémora le souvenir de la perte de sa mère, il s’agit de lui, je n’ai jamais oublié son regard...

- "C'est vous... ? Le garçon de la rue, qui nous a trouvé et m’a emmenée à l'orphelinat... ?" Elle prit une inspiration en fermant les yeux, serrant l’ourson contre elle. "Oui, je vous reconnais, je n’oublierai jamais vos yeux, je me souviens de ce jouet…" Son regard azur s'immisça dans les yeux verts de l' homme et elle continua de parler. "Comment m'avez-vous trouvé ? Même l'orphelinat ne sait pas où je suis passée !"

Elle invita l' inconnu à rentrer dans le bazar de la pièce principale. Sa potion avait été mise pause pour ouvrir la porte au jeune homme. La petite chatte alla demander directement des câlins à l’invité, Bon c'est un bon signe... Si même Pouka est confiante.

Lui proposant de s’asseoir et de boire quelque chose, elle prépara du thé à l’aide de sa baguette. L’ homme qui semblait inquiet quant au contenu du chaudron, elle se permit de le rassurer sur le contenu de sa tasse de thé :

- "Vous pouvez lancer un Révélasort de Scarpin si vous préfèrez vérifier, ça ne me dérange pas." Elle désigna la batterie d’ustensile à potion sale d'un coup de tête. "C’est pour les potions, pas pour le thé. Je vous écoute, qu’est-ce que vous voulais me dire ?"

L' homme étrange but dans sa tasse et sorti un petit livre de l’intérieur de sa veste.



- "Je vais te raconter toute l'histoire… Mais d’abord tu dois me tutoyer. Ceci est le journal de ta famille, dessus il est inscrit que quiconque trouverait ce livre" marquant une pause pour montrer la dernière page du livre à Lyna "Quiconque retrouvait ce livre, si les parents n'étaient plus, devait le donner à Lyna Jdanov, c'est bien toi ?

- Oui, c'est bien moi, mais c'est vous qui avait dit à l'orphelinat comment je m'appelais ?

- En effet, mais je ne leur ai pas fait connaître l'existence de ce journal. Il en était hors de question vu que c'était un orphelinat moldu et que tu fais partie du monde magique. Ce journal regroupe des éléments de ton passé, une partie de ton arbre généalogique. Il est également écrit que si l'un deux devaient périr, tu pourrais te servir de ce livre pour connaître la vérité."

Un peu bouleversée par tant de confessions d’un coup, Lyna se frotta doucement la tête avec sa main en plissant les yeux, elle commençait à avoir la migraine. Qu'est-ce que c'est que ce bordel... Par Merlin, une probabilité comme celle-ci est trop faible...

- "Imaginons que tout cela soit vrai, quand vous avez ramassé ce journal comment avait vous sut qu'il s'agissait du journal de ma mère ? Vous ne connaissiez pas son nom, ni ne savait que c’était une sorcière."

Un sourire malicieux avant de prendre la parole car il avait déjà sa réponse toute trouvée.

- "Quand je vous ai trouvé toutes les deux, le journal est tombé de la poche de ta mère avec sa baguette. Les médicomages une fois arrivé à l’hôpital ont vérifié son identité et ça correspondait au nom que j’avais pu voir sur le livre. J’ai gardé le journal en ma possession pour retrouver ton père, j’ai retrouvé sa trace en Russie mais il a été tué par le feu d’un dragon, le même jour que ta mère." Il marqua une pause voyant que la jeune fille était au bord des larmes "Je m'excuse d'avance, tu vas trouver ça étrange, mais il est mentionné le nom "Oleg Zouïkov". Je l'ai moi-même recherché et trouvé, mais il n'a pas voulu me parler. Il m’a simplement donné les mêmes consignes que le journal, attendre que tu aies dix-sept ans et que tu ailles le voir."

Qu'est-ce que toute cette histoire... Est-il fou ? Tremblante, elle saisit sa tasse de thé en buvant une légère gorgée. Le monde semblait s'écrouler autour d'elle, ou prendre un sens ? A ce stade des choses elle ne savait pas vraiment.

- "Quand j'ai rendu visite à cet homme, j'ai gardé son adresse, je l'ai si tu veux mais je ne sais pas s'il y habite toujours... Je peux t'aider, à le retrouver. J'en serais même ravi. Seulement si ça te convient et si tu le désires."

Sous le choc, les seuls mots qui lui vinrent aux lèvres n'avaient aucun rapport.

- "Tu ne m'as pas dit comment tu t'appelais."

En réponse, il mit sa main dans la poche de sa veste et lui tendit une carte, son nom et son adresse y était inscrite. Il résidait à Jonzac, et s’appelait Clément De La Fontaine.

- "Je vous ai trouvé toi et ta mère à La Rochelle, tu peux me contacter par hibou quand tu veux, tu peux également venir chez-moi grâce à cette adresse. Si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas. " Lui tendant le journal la belle le prit doucement dans ses mains et le serra contre elle. "Tu as des questions ?"

Refusant pour l'instant, le jeune homme se leva pour partir. Elle le raccompagna jusqu'à la porte, elle aurait besoin de temps pour réfléchir à tout ça.

- "Au revoir Lyna, n'oublie pas ce que je t'ai dit, tu peux me contacter quand tu veux."

Elle hocha la tête et laissa Clément partir en se tournant vers la cuisine, pour s’asseoir sur le carrelage et faire jaillir ses larmes. Inconsolable jusqu’à la tombée de la nuit, elle finit par se ressaisir en accueillant Pouka sur ses genoux.

- "Eh oui Pouka, notre vie semble être bouleversée désormais. Tu penses que cet Oleg fait partie de notre famille ? Je n'en sais rien. Tu sais avec ce jouet mécanique, je me suis souvenu de pleins de choses." Elle caressait doucement l’animal qui ronronnait sur elle avant de se lever.

- "Bon, il est temps pour toi et pour moi de manger, puis au dodo, cette fin de journée a été compliqué..."

Elle débarrassa la table à coup de baguette en nettoyant aussi les ustensiles de potions pour les ranger. Finissant sa soirée par une douche pour se laver des cauchemars du passé, elle s’endormit aux côtés de la chatte noire. Elle rêva de son enfance, des images dont elle se souvenait désormais, son père, sa mère, qui s'effondrait près d'elle, et d'émeraude, deux pierres brillantes dans la nuit comme des étoiles dans le ciel de son esprit.

Au bout d’une semaine, Lyna se décida enfin à donner des nouvelles au dénommé Clément. Elle n’avait cessé de caresser les pages du journal de ses doigts comme pour ressentir les caresses perdues. La belle fermait les yeux pour imaginer ses parents près d’elle, en se souvenant des chatouilles que son père lui faisait, lovée contre sa mère qui la berçait dans ses bras, lui disant qu'ils l'aimaient en russe.

My tebya lyubim, elle avait supprimé ces mots de son esprit, trop douloureux pour elle. Se sentir près d'eux, lui donner de la force. Elle répétait ces mots, comme une litanie, une prière de les retrouver.
Des images, encore plus bouleversantes les unes que les autres défilèrent à une vitesse incontrôlable, pendant une seconde d'inconscience, elle avait vu défiler ses souvenirs douloureux. Il était temps qu'elle sache, l'inconnu lui faisait peur et l'attirait à la fois, comme Icare et le soleil, mais il était temps qu'elle sache.

Lyna, ne connaissait pas les risques de cette aventure, être déçue ? Mourir ? A l'instant T peu lui importait. Elle voulait avant tout savoir. Alors elle se rendit chez Clément.
Accompagnée de sa chatte et de sa malle, elle s’était rendue chez l’ homme par les transports moldus.

Anxieuse mais déterminée, elle réussit à trouver le lieu grâce à la carte que Clément lui avait donnée. Il vivait dans une rue où les maisons étaient toutes jumelles. Son cœur s’accélérait au rythme de ses pas. Passant le portail et le perron pour arriver à la porte, Lyna regarda du coin de l’œil la chatte qui miaulait déjà, puis elle appuya sur la sonnette. L’ homme ouvrit la porte pour découvrir la jeune femme. Il semblait heureux de la voir.

- "Ah bonjour Lyna ! Je suis heureux de te voir, je t’en prie, entre, oh tu es venue avec ta malle à ce que je vois !

- Pardon je suis un peu chargée, je suis venue en train… Je ne t’ai pas averti par hibou car il fallait que je te voie, j’accepte ta proposition. Je veux que tu m’aide à retrouver cet Oleg. Je veux savoir ce qu’il s’est passé, pourquoi ils sont morts en même temps, pourquoi ce journal… Je veux tout savoir. Alors s’il te plaît, donne-moi l’adresse, je ne veux pas t’accaparer en te demandant de m’accompagner, mais j’aimerai en savoir plus, connaître le fond de l’histoire."

L’ homme étrange la regardait les yeux plissés, comme s’il souriait alors que son masque l’en empêchait, puis de sa voix douce il reprit :

- "Tu ne crois tout de même pas que je vais te laisser t’embarquer dans cette aventure seule alors que tu viens d’avoir ton diplôme et que tu n’es jamais allé sur les lieux ! D’une ça sera plus facile car on pourra se déplacer en transplanant, et tu ne seras pas seule. Même si ton chat compte pour une personne bien sûr, je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit alors que je t’ai sauvé il y a quinze ans de ça. Je t’en prie, fais comme chez toi ! Est-ce que tu veux grignoter quelque chose ? Josette !!! Prépare du thé s’il te plait, et viens que je te la présente !"

Josette était l’elfe de maison. Après une brève discussion autour d’une tasse de thé ainsi qu’un repas, Clément accepta que la brune reste dormir la nuit pour partir le lendemain.

Au réveil, Lyna remit la chambre en état pour ne pas laisser trop de travail à l’elfe et se rendit dans le salon munie de son journal et de son ourson. Le petit déjeuner était déjà prêt et Clément assit en train de lire son journal de presse. Un rapide bonjour avant que la jeunette fasse part de ses inquiétudes.


Josette toujours aussi efficace, lui présenta le petit déjeuner en discutant un peu tous les trois. Une fois le petit déjeuner terminé, Lyna monta dans la chambre pour prendre des affaires et rejoignit Clément dans le salon. Ce dernier lui indiqua qu'ils transplaneraient dans la ruelle voisine. Accompagnée de Pouka ainsi que de son sac qui contenait le journal ainsi que l’ourson mécanique, ils se rendirent dans la ruelle.
Elle prit la main de Clément pour tourbillonner dans les airs et transplaner en Russie, en sentant les griffes de la chatte traverser ses vêtements pour effleurer sa peau.
Une fois arrivée, la belle ouvrit les yeux pour découvrir un village, remplit de petites maisons.

- "C’est bon ça va ?

- Oui, ne t’inquiète pas, Pouka ?

- Miaou"

Elle déposa un petit baiser sur la tête de la chatte en la laissant monter autour de son cou comme une écharpe de fourrure en vérifiant qu'elle n'a pas été désarticulée.
Lyna prit le bras mécanique que lui tendait Clément en la rassurant alors qu’ils se dirigeaient vers une maison. La prenant dans ses bras pour la réconforter avant qu’elle ne toque à la porte du chalet, la porte s’ouvrit pour laisser place à une blonde qui jaugea Lyna:

- "Viktoriya".

Comment savait-elle ? Le souvenir vague du prénom de sa grand-mère dans l'arbre généalogique lui revint en mémoire et elle se rappela qu’il s’agissait aussi de son deuxième prénom comme le journal l'indiquait.

La blonde les invita à rentrer et leur tendit des chaussons afin de pouvoir se mettre à l’aise. Pendant qu’ils se dirigèrent vers le salon la blonde Russe les interrogea :

- "Vous venez voir Oleg Zouïkov ? C’était mon père. Il est décédé il y a un an. Je suis Nastassia, sa fille. Venez, ne vous inquiétez pas"

Lyna s’avança pour s’approcher de Nastassia qui l’invitait à s’asseoir sur un canapé de bois plutôt confortable à son grand étonnement.
La russe attira un petit meuble qui transportait une théière fumante et trois tasses. C’est étrange ça aussi… Bon, une coïncidence sans doute…
Pouka s’installa aux pieds de sa maîtresse alors que la russe entama la discussion :

- "Viktoriya, je suis ravie de faire ta connaissance, mon père m’a beaucoup parlé de toi. Et de tes parents bien sûr, mon père t’a attendu pendant quinze ans. As-tu apporté le journal ? Si tu te poses la question, j’ai des dons de télépathie. Mon père pouvait lire l’avenir et prévoir les événements… Sa prophétie disait que tu viendrais aujourd’hui accompagnée d’un jeune homme, alors évidemment je savais qu’il s’agirait de toi avant que tu tapes à la porte."

Surprise elle ne savait que faire ni que dire, il semblait que la brune avait perdu sa langue. Sortant le petit journal de son sac pour le poser sur la table, gardant l’ourson mécanique pour plus tard dans son sac. Lyna ouvrit le journal en fermant les yeux, inspirant, elle entrouvrit les lèvres pour prendre la parole.

- "Lyna. S’il-vous-plaît. Je ne vous connais pas, et votre père non plus… Je suis désolée mais je n’ai aucun souvenir de vous… Pourquoi ce livre, pourquoi à mes dix-sept ans, pourquoi après mes études, pourquoi personne n’est venu me chercher à l’orphelinat, pourquoi m’avoir laissé…"

Les vannes d’eaux étaient prêtes à s’ouvrir quand Nastassia s’approcha pour poser sa main sur celle de la jeune fille perdue.

- "Lyna, te souviens-tu de ces quelques moments, te souviens-tu de ce jouet mécanique, récemment, est-ce que tu t’es remémoré quelques moments que tu avais oublié et qui te sont apparu car tu savais que ces objets faisaient partis de ton passé ? »

Comment pouvait-elle savoir, même Clément ne le savait pas, personne n’était au courant à part elle et Pouka… Ah oui, la télépathie, lire l’avenir et tout ça… La chatte la regardait tristement et avec compassion.

- "Nastassia, je…

- Tu n’as donc pas compris le pouvoir du journal ? Je pensais qu’en en prenant possession tu réaliserais."

Marquant une pause dans ses paroles elle s’agenouilla devant la belle brune pour lui prendre sa main libre.

- "Serre le journal contre toi, contre ton cœur, ferme les yeux, concentre-toi et laisse-toi submerger par tes souvenirs retrouvés"

Et les souvenirs vinrent sans demander leur reste…

"Papa ! arrête de me chatouiller !

- Je n’arrêterais jamais ma chérie

- Mamaaan ! Dis-lui d’arrêter !"

Riant aux éclats, une enfant si pure avec des yeux déjà envoutant. Puis le souvenir changea pour laisser place à...

- "Papa ne pars pas, reste

- Je suis obligée Lyna, je dois travailler, je te promets de revenir très vite

- Non papa, s’il te plait"

Les larmes dévalant son visage d’enfant et d’adulte, elle entendait la voix de Nastassia lui dire de continuer à fouiller dans son esprit.

- "Maman, dis à papa de revenir, il me manque, maman s’il te plait…"

Les sanglots s’intensifiaient, son cœur s’accéléra…

- "Maman, maman, maman réveille-toi, maman pourquoi tu restes par terre, maman qu’est-ce qu’il se passe ?"

Sa mère était tombée raide sur le sol de cette rue mondaine, oui, puis Clément avec quinze ans de moins qui arrive, transplanant avec l’enfant et la mère.

Un souvenir qu’elle avait décidé d’oublier, un hôpital, blanc, une petite fille avec un jouet qu’elle tenait fermement, un médecin qui annonçait le décès... Laissant place à l’orphelinat, celui auquel elle avait réussi quitter à l’âge de 11 ans… Le jouet avait disparu, il n’était plus…

Puis un temps encore plus ancien, de la neige, une rue, une rue remplit de chalet, marchant vers un monastère, main dans la main, prononçant leur vœu, une baguette et une sorte de filament lumineux qui enlaçait leurs bras, une promesse, éternelle, puis le journal. Les pensées s’échappaient de l’esprit du père pour aller dans ce journal avec un Custos autem Secretum précédé d’un Amotio Memoriae en pointant sa baguette sur sa tempe.

Et le jouet… Oui cet homme, l’enchaîneur… Cette rue, on dirait la même que celle qu’on a traversé… L’homme qui avait pris le jouet pour en installer quelque chose à l’intérieur, que cache-t-il ? Un miroir ? Mais que fait-il avec un miroir… Mais que font-ils… La neige tombait sur la robe de la jeune mariée, suivi d'un baiser pour officialiser cette promesse divine.

Les larmes inondant son visage, les voix des deux personnes présentes résonnant dans ses oreilles. Le retour à la réalité était terrible. Les images du mariage de ses parents lui avaient été imposées dans sa mémoire. Ce souvenir inconnu…Il n’y a qu’un seul moyen de faire ça, soit il s’agit d’un horcruxe soit…

- "C’est un Objet-Gardien"

Ses paroles raisonnaient dans son âme, son corps entier était parcouru de frissons, les lumières de son esprit s’étaient éteintes, sa joie de vivre envolée, elle ne voulait qu’une seule chose ; se perdre dans ce souvenir. Le mariage, voilà l’explication de tout.

- "Un serment inviolable"

Elle se remémorait leurs vœux, leurs promesses avec l’enchaîneur, voilà pourquoi ils sont morts au même moment, voilà pourquoi tout ceci. Voilà pourquoi je suis orpheline. Oui mais il n’y avait pas que ça. Quand elle avait pris le jouet elle avait également ressenti quelque chose, est-ce qu’il s’agit aussi d’un objet-gardien ? Il n’y a aucune image du jouet à part lorsque l’homme mettait un miroir dedans…

Elle regarda dans son sac pour retrouver le jouet et le prit pour regarder sous les engrenages des yeux, un miroir oui il était bien là. Elle regarda dedans mais rien, tout était noir. Elle demanda à Nastassia si un miroir caché se trouvait dans la maison et celle-ci acquiesça en partant en direction du bureau de son père.
Seuls avec la petite chatte, Clément toussota doucement pour marquer sa présence, comme si la belle avait oublié qu’il était là, puis le jeune homme demanda si elle allait bien et ce qu’elle avait pu voir. Soudain, la blonde dévala les escaliers à toute vitesse, Lyna et Clément se levèrent et dire en cœur :

- "Nastassia ! Qu’est-ce-qu’il se passe ?!

- VENEZ VOIR !"

Ils rejoignirent la blonde à l’étage où la bibliothèque semblait avoir été déplacée laissant apparaitre un miroir et une porte. En observant dans le miroir puis dans l’ourson elle remarqua qu’il ne s’agissait pas d’un miroir à double sens, mais elle restait inquiète pour la porte secrète.

- "Mon père avait beaucoup de secret, mais jamais, jamais je n’avais entendu parler de cette porte cachée… Il savait garder ses secrets…"

La jeune Jdanov ouvrit la porte avec un Alohomora et la russe ouvrit la porte suivie d’un Lumos prononcé à l’unisson, ils entrèrent chacun leur tour dans la pièce.

Des parchemins, des photos polaroïds, des cordelettes reliant les photos de différents visages aux traits communs. Une pièce aux murs dorés qui laissait des parcelles d’or sur les mains de la belle. La blonde alluma des bougies disposées sur un bureau, révélant des pierres précieuses sur les murs. Observant une petite photo à côté d’une autre plus ancienne, Lyna remarqua qu’elles étaient toutes deux reliées à sa mère.

- "Je crois que c’est un arbre généalogique. Le seul truc que je ne comprends pas c’est… Pourquoi ma mère est reliée à deux enfants ? Je suis fille unique."

Ma mère aurait eu un autre enfant ? Un saphir reliait les deux enfants. L’enfant avait un jouet, le même qu’elle avait dans sa main, un ourson mécanique. Il n’y avait qu’un polaroïd vierge qui représentait le père du second enfant.
La blonde était penchée sur une pile de parchemin qu’elle examinait, Lyna s’approcha pour regarder et il était inscrit qu’un jour de septembre il y a une trentaine d’année, il y avait eu une naissance, d’un petit garçon placé dans un orphelinat. C’est étrange il doit s’agir de mon frère…

- "On n’a pas le nom du garçon ?"

Clément s’occupait de chercher avec Nastassia pendant que Lyna observait l’arbre généalogique en comparant avec les parties manquantes du journal. Observant le nom en haut du mur, celui qui reliait toutes les branches de l’arbre, Nikolaïev. A côté on pouvait voir un tableau représentant les membres de la famille impériale.

- "Il s’agit de Nicolas II de Russie avec ses enfants, et ses sujets. La famille Nikolaïev en faisait partie. Le nom s’est perdu au cours du temps et des naissances.

- Je suis alors la seule descendante vivante de cette famille, avec mon frère caché. Regarde, il n’y a plus personnes sur les autres images, leurs années de mort sont inscrites. Ma mère était la descendante, et elle a eu un enfant hors mariage selon ce parchemin, ce qui pourrait expliquer l’abandon… Mes grands-parents l’ont peut-être obligé à l’abandonner car cela déshonorerait la famille..."

Nastassia et Clément lisaient les parchemins et Lyna porta son attention sur un journal de presse qui montrait une attaque magique il y a dix ans. Un jeune homme avait subi les foudres de mangemorts, pendant un duel à mort, de ce fait il était aujourd’hui handicapé et avait des cicatrices sur le visage. Mais comment a-t-on pu faire une chose pareille, puis elle continua de lire. Le constat de ses blessures étaient clairs, il avait plusieurs membres handicapés à la suite de maléfices.

- "Ibran, Jdanovik. Non seulement son nom est similaire au mien, mais aussi ça pourrait correspondre… Le jeune homme a eu un accident il y a vingt ans, et la date de naissance correspond à celle inscrite sur la photo.

- Oui c’est fort probable ! Tu as raison Lyna ! Essayons de le retrouver !"dit la blonde.

- "Pas besoin."

Les deux jeunes femmes se tournèrent vers Clément qui semblait au bord de l’explosion, d’un coup de baguette il enleva son masque pour révéler des lèvres meurtries, voir quasi inexistantes, il souleva son pantalon pour montrer qu’il avait une jambe mécanique, tout comme son bras.

- "Le garçon de l’accident c’est moi, mais Ibran Jdanovik… Peu de gens connaissent ce nom. J’ai été adopté à l’âge de quatre ans par une famille française, les De La Fontaine. Mais je n’ai jamais porté ce nom russe, je n’ai su qu’une fois en cherchant dans les papiers de l’orphelinat pour en savoir plus sur mon origine qu’on m’avait donné le nom Jdanovik selon la volonté de ma mère biologique. Et je n'ai jamais porté le prénom d'Ibran. Mes parents m’ont renommé à l’adoption selon les papiers de l’orphelinat, mais je n’ai aucun souvenir de cette période."

Lyna se saisit de l’ourson mécanique pour le mettre dans les mains de Clément.

- "Est-ce que quand tu l’as récupéré, tu as ressenti quelque chose, ou souvenu d’un moment de ton passé ?

- Non pas vraiment, je n'ai jamais vu ce jouet avant de t'avoir trouver, je l'ai gardé pendant quinze ans avant de  te le rendre. Je me souviens de mes années à l’orphelinat mais je n’ai aucun souvenir de mes parents biologiques, je ne sais pas qui ils sont."

Clément semblait bouleversé par ces nouvelles, tandis que Lyna ne faisait que se demander s’il pouvait s’agir de son frère caché. Elle lui demanda de prendre l’ourson dans ses bras et de se souvenir de son enfance comme elle l’avait fait avant.

Clément se rappelait l’orphelinat, de ces petites ordures d’enfants qui le martyrisaient, jusqu’au jour où des parents vinrent l’adopter, oui, ils m’ont sauvé la vie… Puis sa famille française, La Rochelle, ses études de magie à Beauxbâtons, son accident, rentrant petit à petit au plus profond des souvenirs de son âme.
Une image lui apparut soudain, une femme, la femme qu’il avait retrouvé morte avec un enfant de deux ans, Lyna. Cette femme se tenait devant un miroir, elle avait le jouet dans les mains. Oui mais à quoi bon alors que je n’avais pas l'ourson? Non pas l'ourson mais… Oui j’ai un miroir qui y ressemble chez mes parents, et la maison où elle est, ressemble à celle de chez mes parents…

- "Prenez soin de lui, adoptez-le, il aura besoin de vous. C’est mon enfant, je garderais le second miroir pour veiller sur lui, ainsi que l’ourson mécanique en souvenir de lui…"

Les parents de Clément avaient exaucé le souhait de la mère biologique. Prenant sa baguette magique pour la pointer contre sa tempe et dire Amotio Memoriae, afin d’extraire ce souvenir pour le mettre dans le jouet, un Custos autem Secretum sur les lèvres. Et tout s’arrêta.

- "Clément ! Qu’il y a-t-il ?!"

La jeune brune s’inquiétait en voyant Clément assis sur le sol comme inanimé, puis il ouvrit les yeux pour chuchoter :

- "Lyna, je suis bien ton demi-frère, je viens de voir ta mère… Demander à mes parents de m’adopter… Il s’agit aussi d’un Objet-Gardien. Et le miroir qu’il y a dedans… C’est un miroir à double sens, son jumeau est placé chez mes parents… Je n’en reviens pas…"

Lyna n’eut qu’une seule réaction, s’agenouiller pour le serrer dans ses bras et lui chuchoter :

- "Je suis venue ici pour avoir des réponses, et grâce à toi j’en ai un florilège. Tu as aussi eu tes réponses Clément, tu sais d’où tu viens…"

Elle prit une longue inspiration, avec ces événements sa mémoire travaillait à pleine puissance, et elle se remémora le jour du décès de sa mère.

- "Tu sais quand tu nous as retrouvé ma mère et moi, elle m’avait dit qu’elle m’emmenait voir quelqu’un, nous ne connaissions personne à La Rochelle de ce que je sache, alors je pense qu’il s’agissait de toi. Elle avait réussi à savoir comment tu allais grâce à tes parents qui possédait le miroir à double sens. Elle a dû trouver une famille appropriée qui était une famille de sorcier pour t’adopter et que tu aies une éducation convenable, par la suite, grâce au jouet mécanique qui était censé être le mien, elle pouvait parler à tes parents et prendre de tes nouvelles."

Clément semblait bouleversé mais réussit tout de même à dire ces quelques mots.

- "Oui tu as raison… ça ne peut-être que ça… Je ne vois pas d’autres explications…"

Nastassia qui les avait laissé dans leur intimité leur demanda de venir voir l’un des parchemins qui leur était adressé.





A Lyna Viktoriya Jdanov et Clément De La Fontaine,

Mes chers enfants, j’espère que vous pourrez tout deux vous rencontrer. Je ne sais pas combien de temps nos vies dureront à ton père et moi Lyna, mais je pense que tu as compris que nous avions fait un serment inviolable qui nous uni à jamais.

Pour toi, Clément, ou plutôt Ibran car c’est le prénom que je t’ai donné, je ne t’ai jamais oublié. Ton père était Vladimir Anatoli, il est décédé il y a quelques années au moment où j’écris cette lettre. Les raisons pour lesquelles je n’ai pas pu te garder tu les trouveras injuste…

Je viens d’une famille très noble, qui date de son Altesse Nicolas II. Notre famille est la famille Nikolaïev, au fil des années notre nom a disparu mais vous deux en êtes les descendants par moi-même.

Lyna, je pense que si tu lis cette lettre c’est que tu as le journal et que tu as cherché des réponses. Le journal est un objet -gardien qui renferme le souvenir de notre mariage à ton père et moi. Tu y trouveras des réponses sur notre perte en te focalisant sur les souvenirs que tu as de nous.

Clément, tu as également un objet-gardien qui t’est destiné. L’ourson mécanique que Lyna possède, contient un miroir à double-sens qui m’a permis de prendre de tes nouvelles auprès de tes parents adoptifs. Je voulais la meilleure vie pour toi, j’avais donné la deuxième partie du miroir à tes parents exprès pour pouvoir garder contact. J’ai gardé l’ourson en souvenir de toi, il a ensuite appartenu à ma fille pour que je me souvienne chaque jour de toi. Il existe une photo polaroïd de toi bébé avec ce jouet…
Lyna, pendant mes années de vie partagées avec toi, car si tu lis cette lettre c’est que je ne suis plus de ce monde, tu as fait ma joie.

Clément, chaque jour sans toi depuis ta naissance est une torture, j’ai réussi à trouver quelqu’un qui comprenait ma douleur quoi qu’il arrive.

A tel point que nous nous somme jurés de cesser de vivre si l’autre mourrait… Vous trouverez certainement ça égoïste de notre part, mais si l’un mourrait sentirait le manque d’une partie de son âme, et notre choix a été fait comme ça. En symbole de l’amour véritable.

Nous avions fait ça en pensant que l’on vieillirait ensemble et que je puisse un jour te présenter ton frère Lyna, mais malheureusement, ça n’a pas été le cas. Ne doutez jamais de mon amour pour vous, jamais.
Sachez que grâce à notre nom ancien, nous avons un coffre à la banque, vous trouverez au dos du parchemin toutes les informations pour y avoir accès. La clé se trouve dans l’objet mécanique, je pense que vous réussirez à la sortir à vous deux. Soyez heureux, trouvez l’amour, comme moi je l’ai trouvé, et surtout ne vous inquiétez pas pour l’avenir qui vous attend. Nous vous aimons.

My tebya lyubim à vous deux,

Anya Jdanov descendante Nikolaïev








La fin de cette histoire vous paraîtra simpliste car « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » et assez redondant. Clément et Lyna avait retrouvé une famille perdue et pouvait désormais rattraper le temps perdu l’un avec l’autre. Une fin simpliste pour une histoire compliquée, c’est bien représentatif de la vie non ?
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 [Concours RPG] Il était une fois - Theya Alomora


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