[Concours RPG] Il était une fois - Elius Askin Élius Askin, le Mer 15 Aoû - 16:58
Concours version "mise en page" :
Très chère Anna,
Je suis Ne sois pas effrayée de voir ton prénom car j’écris ces mots pour toi. Pardon pour le papier récupéré, c'est tout que j'ai ici. Anna, tu es ma seule chance de tout faire changer je te demande de lire jusqu'à la fin, c'est important.
Cette lettre n'est pas cachée dans un roman de Tolstoï au hasard ; il va te plaire, c'est mon préféré. L'héroïne s'appelle aussi Anna ; elle est passionnée, comme toi. Mais, pas de temps à perdre, il faut que je te raconte mon histoire avant de ne plus pouvoir le faire.
J'avais ton âge ; celui de tous les possibles. L'âge d'échapper chaque après-midi de printemps aux murs sombres de Durmstrang pour plonger dans le lac. J'y ai rencontré Vladimir ; un garçon étran à l'allure fantasque revendiquant ses origines métamorphomages. Portes-tu cette robe bleue que j'aimais par-dessus tout ? Elle ne me va plus depuis longtemps.
(deuxième feuille en page 23)
C'est étrange pour moi de te confier ça Anna, surtout que tu n'as pas idée ! Bref, rapidement, je ne pensais plus qu'à Vladimir. Tous les jours, lui et son ami se donnaient en spectacle sur le pont du navire, et j'étais souvent au premier rang. L'un paradait tandis que l'autre promenait son chapeau parmi la foule généreuse. Derrière les costumes et l'attitude qui le rendaient si différent, un parfum de liberté m'enivrait chez Vladimir. Mais lui, d'habitude si proche de tout le monde, était distant avec moi. Pourquoi ? Cette question m'obséda jusqu'à la fin de l'année. Inutile de chercher la réponse Anna, tu n'as aucune idée de la suite. Il fait froid ici, je suis désolée pour l'écriture un peu tremblante.
Les adultes ne pensent pas comme nous. À peine avais-je quitté l'école qu'on allait me marier. La cérémonie était déjà organisée, la robe choisie. Mon époux ne serait autre que l'ami de Vladimir : Stanislav, le porteur du chapeau. Un sorcier de bonne famille, et ne "souffrant" pas d'un imaginaire débordant. J'étais trop jeune pour comprendre et l'idée de devenir sa femme me laissa de marbre plus qu'elle ne me révolta. Ne m'en veux pas Anna.
Tu apprendras vite qu'on ne refuse pas un tel engagement sous peine de déshonorer sa famille.
(p.51)
Si tu as compris qui je suis, tu dois avoir hâte de connaître la suite ; et sinon, je t'en supplie, n'arrête pas ici. De mon ancienne vie, j'avais gardé un chat noir appelé Kotka et cet exemplaire d'Anna Karénine. Comme prévu, Stanislav n'a pas attendu avant de me faire porter un enfant. À défaut d'avoir pu attendre quelques années supplémentaires pour être mère, j'eus le droit de décider seule du prénom de ma fille.
Veux-tu déjà des enfants Anna ? Je ne me souviens plus... Nataliya était un bébé aimée de tous, et surtout de son parrain, Vladimir. Il nous rendait souvent visite ; si tu savais à quel point j'attendais ces jours là ! Le voir était comme respirer à nouveau. Mon cœur battait si fort lorsque nos regards se croisaient. Tu connaîtras ça un jour, je te le promets. Pour ses deux ans, Nataliya reçu un ourson en métal et moi un baiser de Vladimir. Oui ! La passion eut finalement raison de mon serment avec Stanislav et nous profitions de ses absences pour nous retrouver. Ne me juge pas maintenant Anna, sinon tu ne supporteras pas la suite... Je continuerai d'écrire demain car là il fait trop sombre, mais tu n'imagines pas tout le bien que ça me fait de te confier ça.
=> page 79
Anna la situation s'est encore aggravée pendant la nuit, il faut que je termine mon récit le plus vite possible.
Nous étions fous amoureux l'un de l'autre. Bien sûr, Stanislav a commencé à être méfiant, on est allés jusqu'à verser des potions dans sa vodka pour évanouir ses doutes. Aucun de nous deux ne pouvait se résoudre à arrêter, peu importe les risques qu'on prenait. Puis je suis tombée enceinte.
Tu viens d'avoir 17 ans mais je sais que tu réalises. Je te connais Anna, mieux que n'importe qui. J'ai tellement faim que ce matin, j'ai goûté une page du livre, est-ce que tu me crois ? Va voir la 111... Même tenir la plume demande trop d'énergie aujourd'hui.
J'ai annoncé ma deuxième grossesse à Stanislav en lui promettant que l'enfant était de lui (alors qu'en fait, je n'en savais rien) Il a accepté que je le garde à condition de ne plus jamais revoir Vladimir. Des ragots circulaient depuis les trottoirs de notre rue mondaine jusqu'à ses oreilles ternies. Il ne voulait plus entendre parler de son ancien ami. Qu'aurais-tu fait à ma place ? Vladimir n'a jamais su qu'il - Anna, il arrive, je -
As-tu trouvé les photos dispersées ? Ce sont les seules que j'ai réussi à sauver. J'ai peur que Stanislav tombe sur le livre. Hier j'ai arrêté d'écrire plus tôt car il me surveille.
Du coup, tu peux voir Aleksei, notre fils. Il te ressemble beaucoup, non ? Ai-je besoin de te dire que Nataliya et Aleksei s'aimaient ? Qu'ils s'aimaient trop ? C'est grâce à eux que j'ai supporté l'absence de Vladimir. Vingt années pendant lesquelles j'ai vécu à travers leur impossible passion. C'était avant la tragédie. Et maintenant Anna, tu vas m'aider à revenir en arrière.
Kotka m'a rapporté ce matin la réponse du potionniste, toujours le même. Il est vieux maintenant, mais il a eu la bonne idée de cacher à manger avec ses dernières recommandations. Tu devras impérativement brûler le livre après l'avoir lu car il ne sera plus à sa place là-bas.
Désolée si tout semble confus, je suis moi-même un peu perdue. Suis-je folle Anna ? J'aimerais t'en raconter tellement encore ! (p.109)
Kotka semble comprendre que j'ai besoin d'être réchauffée, il se roule en boule contre mon ventre comme une vraie bouillotte. Ses ronronnements me font du bien.
Tu sais, de l'extérieur, notre vie ressemblait finalement à celle de toutes les familles riches du quartier. Nataliya était même devenue danseuse au Ballet National de Russie. Peux-tu imaginer ça Anna ? Quelle fierté pour nous ! Je n'ai jamais oublié Vladimir, mais les enfants avaient ce don d'occuper mes pensées. Quel choc, le jour où ils ont avoué leur amour à Stanislav... Impossible pour eux de faire autrement ; Nataliya attendait un bébé. Ils étaient si jeunes, ils avaient besoin de notre aide...
Je me suis battue Anna, pour qu'ils ne soient pas séparés. Grosse erreur de ma part ! Leur père voulait envoyer Nataliya dans une autre famille de la rue où il connaissait un garçon prêt à se marier avec elle. Si j'avais su, je l'aurais même envoyé plus loin, sur un autre continent. Et c'est d'ailleurs ce que tu feras Anna. Tu dois le jurer. Plusieurs vies sont en jeu. Il faut que je trouve un autre papier.
Heureusement que cette pièce est un vrai bordel. Presque autant que mon dortoir à Durmstrang. À ce propos, n'écoute pas Tatiana, tes cheveux sont plus jolis au naturel. Je m'égare, pardon.
Élius était un bébé si bruyant qu'on vivait avec le gramophone allumé sans arrêt pour camoufler ses cris. Je me réjouissais intérieurement de reconnaître l'extravagance de Vladimir dans ses premières mimiques. Nataliya était souvent désemparée face à son comportement de feu. Aleksei lui, était toujours étudiant, et ne voyait son fils que pendant les vacances. La suite s'est passée il y a 10 jours.
Oh mon Dieu, Anna, je suis horrifiée de te raconter ça. C'est si douloureux.
J'ai besoin de faire une pause.
Anna, ne m'abandonne pas quand le potionniste te fera parvenir mon histoire. Tu ne pourras pas empêcher certains évènements d'arriver, mais tu peux en éviter d'autres. Fais-le. Sauve nos enfants.
Je me dépêche d'écrire ces dernières lignes avant d'envoyer Kotka chez le potionniste avec le livre. Stanislav est complètement détraqué, il crie qu'il va trouver Vladimir et le tuer.
Un soir d'été, pendant une de ses colères, les cheveux d'Élius sont devenus rouges vifs. Il était métamorphomage Anna ! C'est comme si le temps s'était arrêté. Stanislav a attrapé sa baguette et - Il a hurlé, je il a lancé un sort à Élius. Il l'a tué Anna, il avait à peine un an ! J'ai rien fait. J'étais pétrifiée. Je m'en veux tellement de pas l'avoir protégé !
Tu dois les séparer Anna, tu dois éloigner Élius de Stanislav, pour qu'il ne découvre jamais qu'il a ce don. Aleksei aussi est mort. Il a essayé d'arrêter Stanislav qui était devenu méconnaissable, complètement fou. Je ne sais même pas où est Nataliya, il ne me reste que son ourson en métal posé sur l'étagère.
Nous avons tout perdu Anna. Me voici enfermée dans un bureau avec pour seule compagnie un chat et les bruits de la rue. Anna, je suis toi, l'avais-tu compris ?
N'oublie pas de brûler le livre qui aura traversé le temps. Anna.
La suite, vous la connaissez...
Concours :
Code:
<center><link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Dawning+of+a+New+Day" rel="stylesheet"><div style="background-image:url(https://i.servimg.com/u/f41/19/75/57/17/papier10.png);height:684px;width:500px;"><div style="width:420px; height:650; color:#493940; font-family: 'Dawning of a New Day', cursive; margin-left: 40px; font-size:22px; padding:5px;text-align:left; text-justify:newspaper;line-height: 110%;font-weight: bolder;"> [center]Très chère Anna,[/center]
[strike]Je suis[/strike] Ne sois pas effrayée de voir ton prénom car j’écris ces mots pour toi. Pardon pour le papier récupéré, c'est tout que j'ai ici. Anna, [strike]tu es ma seule chance de tout faire changer[/strike] je te demande de lire jusqu'à la fin, c'est important.
Cette lettre n'est pas cachée dans un roman de Tolstoï au hasard ; il va te plaire, c'est mon préféré. L'héroïne s'appelle aussi Anna ; elle est passionnée, comme toi. Mais, pas de temps à perdre, il faut que je te raconte mon histoire avant de ne plus pouvoir le faire.
J'avais ton âge ; celui de tous les possibles. L'âge d'échapper chaque après-midi de printemps aux murs sombres de Durmstrang pour plonger dans le lac. J'y ai rencontré Vladimir ; un garçon [strike]étran[/strike] à l'allure fantasque revendiquant ses origines métamorphomages. [strike]Portes-tu cette robe bleue que j'aimais par-dessus tout ? Elle ne me va plus depuis longtemps.[/strike]
[right](deuxième feuille en page 23)[/right] </div></center>
<center><link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Dawning+of+a+New+Day" rel="stylesheet"><div style="background-image:url(https://i.servimg.com/u/f41/19/75/57/17/papier11.png);height:684px;width:500px;"><div style="width:430px; height:670; color:#493940; font-family: 'Dawning of a New Day', cursive; margin-left: 40px; font-size:22px; padding:15px;text-align:left; text-justify:newspaper;line-height: 105%;font-weight: bolder">C'est étrange pour moi de te confier ça Anna, [strike]surtout que[/strike] tu n'as pas idée ! Bref, rapidement, je ne pensais plus qu'à Vladimir. Tous les jours, lui et son ami se donnaient en spectacle sur le pont du navire, et j'étais souvent au premier rang. L'un paradait tandis que l'autre promenait son chapeau parmi la foule généreuse. Derrière les costumes et l'attitude qui le rendaient si différent, un parfum de liberté m'enivrait chez Vladimir. Mais lui, d'habitude si proche de tout le monde, était distant avec moi. Pourquoi ? Cette question m'obséda jusqu'à la fin de l'année. Inutile de chercher la réponse Anna, tu n'as aucune idée de la suite. Il fait froid ici, je suis désolée pour l'écriture un peu tremblante.
Les adultes ne pensent pas comme nous. À peine avais-je quitté l'école qu'on allait me marier. La cérémonie était déjà organisée, la robe choisie. Mon époux ne serait autre que l'ami de Vladimir : Stanislav, le porteur du chapeau. Un sorcier de bonne famille, et ne "souffrant" pas d'un imaginaire débordant. J'étais trop jeune pour comprendre et l'idée de devenir sa femme me laissa de marbre plus qu'elle ne me révolta. Ne m'en veux pas Anna.
[strike]Tu apprendras vite qu'on ne refuse pas un tel engagement sous peine de déshonorer sa famille.[/strike] [right](p.51)[/right] </div></center>
<center><link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Dawning+of+a+New+Day" rel="stylesheet"><div style="background-image:url(https://i.servimg.com/u/f41/19/75/57/17/papier12.png);height:684px;width:500px;"><div style="width:420px; height:675; color:#493940; font-family: 'Dawning of a New Day', cursive; margin-left: 40px; font-size:22px; padding:20px;text-align:left; text-justify:newspaper;line-height: 105%;font-weight: bolder">Si tu as compris qui je suis, tu dois avoir hâte de connaître la suite ; et sinon, je t'en supplie, n'arrête pas ici. De mon ancienne vie, j'avais gardé un chat noir [strike]appelé Kotka[/strike] et cet exemplaire d'Anna Karénine. Comme prévu, Stanislav n'a pas attendu avant de me faire porter un enfant. À défaut d'avoir pu attendre quelques années supplémentaires pour être mère, j'eus le droit de décider seule du prénom de ma fille.
Veux-tu déjà des enfants Anna ? Je ne me souviens plus... Nataliya était un bébé aimée de tous, et surtout de son parrain, Vladimir. Il nous rendait souvent visite ; si tu savais à quel point j'attendais ces jours là ! Le voir était comme respirer à nouveau. Mon cœur battait si fort lorsque nos regards se croisaient. Tu connaîtras ça un jour, je te le promets. Pour ses deux ans, Nataliya reçu un ourson en métal et moi un baiser de Vladimir. Oui ! La passion eut finalement raison de mon serment avec Stanislav et nous profitions de ses absences pour nous retrouver. Ne me juge pas maintenant Anna, [strike]sinon tu ne supporteras pas la suite[/strike]... Je continuerai d'écrire demain car là il fait trop sombre, mais tu n'imagines pas tout le bien que ça me fait de te confier ça. [right]=> page 79[/right] </div></center>
<center><link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Dawning+of+a+New+Day" rel="stylesheet"><div style="background-image:url(https://i.servimg.com/u/f41/19/75/57/17/papier13.png);height:684px;width:500px;"><div style="width:450px; height:650; color:#493940; font-family: 'Dawning of a New Day', cursive; margin-left: 20px; font-size:22px; padding:5px;text-align:left; text-justify:newspaper;line-height: 110%;font-weight: bolder"> Anna la situation s'est encore aggravée pendant la nuit, il faut que je termine mon récit le plus vite possible.
Nous étions fous amoureux l'un de l'autre. Bien sûr, Stanislav a commencé à être méfiant, [strike]on est allés jusqu'à verser des potions dans sa vodka pour évanouir ses doutes.[/strike] Aucun de nous deux ne pouvait se résoudre à arrêter, peu importe les risques qu'on prenait. Puis je suis tombée enceinte.
Tu viens d'avoir 17 ans mais je sais que tu réalises. [strike]Je te connais Anna, mieux que n'importe qui.[/strike] J'ai tellement faim que ce matin, j'ai goûté une page du livre, est-ce que tu me crois ? Va voir la 111... Même tenir la plume demande trop d'énergie aujourd'hui.
J'ai annoncé ma deuxième grossesse à Stanislav en lui promettant que l'enfant était de lui (alors qu'en fait, je n'en savais rien) Il a accepté que je le garde à condition de ne plus [u]jamais[/u] revoir Vladimir. Des ragots circulaient depuis les trottoirs de notre rue mondaine jusqu'à ses oreilles ternies. Il ne voulait plus entendre parler de son ancien ami. Qu'aurais-tu fait à ma place ? Vladimir n'a jamais su qu'il - Anna, il arrive, je - </div></center>
<center><link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Dawning+of+a+New+Day" rel="stylesheet"><div style="background-image:url(https://i.servimg.com/u/f41/19/75/57/17/papier14.png);height:643px;width:500px;"><div style="width:430px; height:645; color:#493940; font-family: 'Dawning of a New Day', cursive; margin-left: 10px; font-size:22px; padding:5px;text-align:left; text-justify:newspaper;line-height: 110%;font-weight: bolder"> As-tu trouvé les photos dispersées ? Ce sont les seules que j'ai réussi à sauver. J'ai peur que Stanislav tombe sur le livre. Hier j'ai arrêté d'écrire plus tôt car il me surveille.
Du coup, tu peux voir Aleksei, notre fils. Il te ressemble beaucoup, non ? Ai-je besoin de te dire que Nataliya et Aleksei s'aimaient ? Qu'ils s'aimaient trop ? C'est grâce à eux que j'ai supporté l'absence de Vladimir. Vingt années pendant lesquelles j'ai vécu à travers leur impossible passion. C'était avant la tragédie. [strike]Et maintenant Anna, tu vas m'aider à revenir en arrière.[/strike]
Kotka m'a rapporté ce matin la réponse du potionniste, toujours le même. Il est vieux maintenant, mais il a eu la bonne idée de cacher à manger avec ses dernières recommandations. Tu devras impérativement brûler le livre après l'avoir lu car il ne sera plus à sa place là-bas.
Désolée si tout semble confus, je suis moi-même un peu perdue. Suis-je folle Anna ? J'aimerais t'en raconter tellement encore ! (p.109) </div></center>
<center><link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Dawning+of+a+New+Day" rel="stylesheet"><div style="background-image:url(https://i.servimg.com/u/f41/19/75/57/17/papier15.png);height:643px;width:500px;"><div style="width:440px; height:650; color:#493940; font-family: 'Dawning of a New Day', cursive; margin-left: 10px; font-size:22px; padding:5px;text-align:left; text-justify:newspaper;line-height: 110%;font-weight: bolder"> Kotka semble comprendre que j'ai besoin d'être réchauffée, il se roule en boule contre mon ventre comme une vraie bouillotte. Ses ronronnements me font du bien.
Tu sais, de l'extérieur, notre vie ressemblait finalement à celle de toutes les familles riches du quartier. Nataliya était même devenue danseuse au Ballet National de Russie. Peux-tu imaginer ça Anna ? Quelle fierté pour nous ! Je n'ai jamais oublié Vladimir, mais les enfants avaient ce don d'occuper mes pensées. Quel choc, le jour où ils ont avoué leur amour à Stanislav... Impossible pour eux de faire autrement ; Nataliya attendait un bébé. Ils étaient si jeunes, ils avaient besoin de notre aide...
Je me suis battue Anna, pour qu'ils ne soient pas séparés. Grosse erreur de ma part ! Leur père voulait envoyer Nataliya dans une autre famille de la rue où il connaissait un garçon prêt à se marier avec elle. Si j'avais su, je l'aurais même envoyé plus loin, sur un autre continent. Et c'est d'ailleurs ce que tu feras Anna. Tu dois le jurer. Plusieurs vies sont en jeu. Il faut que je trouve un autre papier. </div></center>
<center><link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Dawning+of+a+New+Day" rel="stylesheet"><div style="background-image:url(https://i.servimg.com/u/f41/19/75/57/17/papier16.png);height:643px;width:500px;"><div style="width:440px; height:650; color:#493940; font-family: 'Dawning of a New Day', cursive; margin-left: 10px; font-size:22px; padding:5px;text-align:left; text-justify:newspaper;line-height: 110%;font-weight: bolder"> Heureusement que cette pièce est un vrai bordel. Presque autant que mon dortoir à Durmstrang. [strike]À ce propos, n'écoute pas Tatiana, tes cheveux sont plus jolis au naturel.[/strike] Je m'égare, pardon.
Élius était un bébé si bruyant qu'on vivait avec le gramophone allumé sans arrêt pour camoufler ses cris. Je me réjouissais intérieurement de reconnaître l'extravagance de Vladimir dans ses premières mimiques. Nataliya était souvent désemparée face à son comportement de feu. Aleksei lui, était toujours étudiant, et ne voyait son fils que pendant les vacances. La suite s'est passée il y a 10 jours.
Oh mon Dieu, Anna, je suis horrifiée de te raconter ça. C'est si douloureux.
J'ai besoin de faire une pause.
Anna, ne m'abandonne pas quand le potionniste te fera parvenir mon histoire. Tu ne pourras pas empêcher certains évènements d'arriver, mais tu peux en éviter d'autres. Fais-le. Sauve nos enfants. </div></center>
<center><link href="https://fonts.googleapis.com/css?family=Dawning+of+a+New+Day" rel="stylesheet"><div style="background-image:url(https://i.servimg.com/u/f41/19/75/57/17/papier17.png);height:643px;width:500px;"><div style="width:460px; height:650; color:#493940; font-family: 'Dawning of a New Day', cursive; margin-left: 5px; font-size:22px; padding:5px;text-align:left; text-justify:newspaper;line-height: 110%;font-weight: bolder">Je me dépêche d'écrire ces dernières lignes avant d'envoyer Kotka chez le potionniste avec le livre. Stanislav est complètement détraqué, il crie qu'il va trouver Vladimir et le tuer.
Un soir d'été, pendant une de ses colères, les cheveux d'Élius sont devenus rouges vifs. Il était métamorphomage Anna ! C'est comme si le temps s'était arrêté. Stanislav a attrapé sa baguette et - Il a hurlé, [strike]je[/strike] il a lancé un sort à Élius. Il l'a tué Anna, il avait à peine un an ! J'ai rien fait. J'étais pétrifiée. Je m'en veux tellement de pas l'avoir protégé !
Tu dois les séparer Anna, tu dois éloigner Élius de Stanislav, pour qu'il ne découvre jamais qu'il a ce don. Aleksei aussi est mort. Il a essayé d'arrêter Stanislav qui était devenu méconnaissable, complètement fou. Je ne sais même pas où est Nataliya, il ne me reste que son ourson en métal posé sur l'étagère.
Nous avons tout perdu Anna. Me voici enfermée dans un bureau avec pour seule compagnie un chat et les bruits de la rue. Anna, je suis toi, l'avais-tu compris ? [right]N'oublie pas de brûler le livre qui aura traversé le temps. Anna.[/right] </div></center>
La suite, vous la connaissez...
Concours :
Très chère Anna,
Je suis Ne sois pas effrayée de voir ton prénom car j’écris ces mots pour toi. Pardon pour le papier récupéré, c'est tout que j'ai ici. Anna, tu es ma seule chance de tout faire changer je te demande de lire jusqu'à la fin, c'est important.
Cette lettre n'est pas cachée dans un roman de Tolstoï au hasard ; il va te plaire, c'est mon préféré. L'héroïne s'appelle aussi Anna ; elle est passionnée, comme toi. Mais, pas de temps à perdre, il faut que je te raconte mon histoire avant de ne plus pouvoir le faire.
J'avais ton âge ; celui de tous les possibles. L'âge d'échapper chaque après-midi de printemps aux murs sombres de Durmstrang pour plonger dans le lac. J'y ai rencontré Vladimir ; un garçon étran à l'allure fantasque revendiquant ses origines métamorphomages. Portes-tu cette robe bleue que j'aimais par-dessus tout ? Elle ne me va plus depuis longtemps.
(deuxième feuille en page 23)
C'est étrange pour moi de te confier ça Anna, surtout que tu n'as pas idée ! Bref, rapidement, je ne pensais plus qu'à Vladimir. Tous les jours, lui et son ami se donnaient en spectacle sur le pont du navire, et j'étais souvent au premier rang. L'un paradait tandis que l'autre promenait son chapeau parmi la foule généreuse. Derrière les costumes et l'attitude qui le rendaient si différent, un parfum de liberté m'enivrait chez Vladimir. Mais lui, d'habitude si proche de tout le monde, était distant avec moi. Pourquoi ? Cette question m'obséda jusqu'à la fin de l'année. Inutile de chercher la réponse Anna, tu n'as aucune idée de la suite. Il fait froid ici, je suis désolée pour l'écriture un peu tremblante.
Les adultes ne pensent pas comme nous. À peine avais-je quitté l'école qu'on allait me marier. La cérémonie était déjà organisée, la robe choisie. Mon époux ne serait autre que l'ami de Vladimir : Stanislav, le porteur du chapeau. Un sorcier de bonne famille, et ne "souffrant" pas d'un imaginaire débordant. J'étais trop jeune pour comprendre et l'idée de devenir sa femme me laissa de marbre plus qu'elle ne me révolta. Ne m'en veux pas Anna.
Tu apprendras vite qu'on ne refuse pas un tel engagement sous peine de déshonorer sa famille.
(p.51)
Si tu as compris qui je suis, tu dois avoir hâte de connaître la suite ; et sinon, je t'en supplie, n'arrête pas ici. De mon ancienne vie, j'avais gardé un chat noir appelé Kotka et cet exemplaire d'Anna Karénine. Comme prévu, Stanislav n'a pas attendu avant de me faire porter un enfant. À défaut d'avoir pu attendre quelques années supplémentaires pour être mère, j'eus le droit de décider seule du prénom de ma fille.
Veux-tu déjà des enfants Anna ? Je ne me souviens plus... Nataliya était un bébé aimée de tous, et surtout de son parrain, Vladimir. Il nous rendait souvent visite ; si tu savais à quel point j'attendais ces jours là ! Le voir était comme respirer à nouveau. Mon cœur battait si fort lorsque nos regards se croisaient. Tu connaîtras ça un jour, je te le promets. Pour ses deux ans, Nataliya reçu un ourson en métal et moi un baiser de Vladimir. Oui ! La passion eut finalement raison de mon serment avec Stanislav et nous profitions de ses absences pour nous retrouver. Ne me juge pas maintenant Anna, sinon tu ne supporteras pas la suite... Je continuerai d'écrire demain car là il fait trop sombre, mais tu n'imagines pas tout le bien que ça me fait de te confier ça.
=> page 79
Anna la situation s'est encore aggravée pendant la nuit, il faut que je termine mon récit le plus vite possible.
Nous étions fous amoureux l'un de l'autre. Bien sûr, Stanislav a commencé à être méfiant, on est allés jusqu'à verser des potions dans sa vodka pour évanouir ses doutes. Aucun de nous deux ne pouvait se résoudre à arrêter, peu importe les risques qu'on prenait. Puis je suis tombée enceinte.
Tu viens d'avoir 17 ans mais je sais que tu réalises. Je te connais Anna, mieux que n'importe qui. J'ai tellement faim que ce matin, j'ai goûté une page du livre, est-ce que tu me crois ? Va voir la 111... Même tenir la plume demande trop d'énergie aujourd'hui.
J'ai annoncé ma deuxième grossesse à Stanislav en lui promettant que l'enfant était de lui (alors qu'en fait, je n'en savais rien) Il a accepté que je le garde à condition de ne plus jamais revoir Vladimir. Des ragots circulaient depuis les trottoirs de notre rue mondaine jusqu'à ses oreilles ternies. Il ne voulait plus entendre parler de son ancien ami. Qu'aurais-tu fait à ma place ? Vladimir n'a jamais su qu'il - Anna, il arrive, je -
As-tu trouvé les photos dispersées ? Ce sont les seules que j'ai réussi à sauver. J'ai peur que Stanislav tombe sur le livre. Hier j'ai arrêté d'écrire plus tôt car il me surveille.
Du coup, tu peux voir Aleksei, notre fils. Il te ressemble beaucoup, non ? Ai-je besoin de te dire que Nataliya et Aleksei s'aimaient ? Qu'ils s'aimaient trop ? C'est grâce à eux que j'ai supporté l'absence de Vladimir. Vingt années pendant lesquelles j'ai vécu à travers leur impossible passion. C'était avant la tragédie. Et maintenant Anna, tu vas m'aider à revenir en arrière.
Kotka m'a rapporté ce matin la réponse du potionniste, toujours le même. Il est vieux maintenant, mais il a eu la bonne idée de cacher à manger avec ses dernières recommandations. Tu devras impérativement brûler le livre après l'avoir lu car il ne sera plus à sa place là-bas.
Désolée si tout semble confus, je suis moi-même un peu perdue. Suis-je folle Anna ? J'aimerais t'en raconter tellement encore ! (p.109) Kotka semble comprendre que j'ai besoin d'être réchauffée, il se roule en boule contre mon ventre comme une vraie bouillotte. Ses ronronnements me font du bien.
Tu sais, de l'extérieur, notre vie ressemblait finalement à celle de toutes les familles riches du quartier. Nataliya était même devenue danseuse au Ballet National de Russie. Peux-tu imaginer ça Anna ? Quelle fierté pour nous ! Je n'ai jamais oublié Vladimir, mais les enfants avaient ce don d'occuper mes pensées. Quel choc, le jour où ils ont avoué leur amour à Stanislav... Impossible pour eux de faire autrement ; Nataliya attendait un bébé. Ils étaient si jeunes, ils avaient besoin de notre aide...
Je me suis battue Anna, pour qu'ils ne soient pas séparés. Grosse erreur de ma part ! Leur père voulait envoyer Nataliya dans une autre famille de la rue où il connaissait un garçon prêt à se marier avec elle. Si j'avais su, je l'aurais même envoyé plus loin, sur un autre continent. Et c'est d'ailleurs ce que tu feras Anna. Tu dois le jurer. Plusieurs vies sont en jeu. Il faut que je trouve un autre papier. Heureusement que cette pièce est un vrai bordel. Presque autant que mon dortoir à Durmstrang. À ce propos, n'écoute pas Tatiana, tes cheveux sont plus jolis au naturel. Je m'égare, pardon.
Élius était un bébé si bruyant qu'on vivait avec le gramophone allumé sans arrêt pour camoufler ses cris. Je me réjouissais intérieurement de reconnaître l'extravagance de Vladimir dans ses premières mimiques. Nataliya était souvent désemparée face à son comportement de feu. Aleksei lui, était toujours étudiant, et ne voyait son fils que pendant les vacances. La suite s'est passée il y a 10 jours.
Oh mon Dieu, Anna, je suis horrifiée de te raconter ça. C'est si douloureux.
J'ai besoin de faire une pause.
Anna, ne m'abandonne pas quand le potionniste te fera parvenir mon histoire. Tu ne pourras pas empêcher certains évènements d'arriver, mais tu peux en éviter d'autres. Fais-le. Sauve nos enfants. Je me dépêche d'écrire ces dernières lignes avant d'envoyer Kotka chez le potionniste avec le livre. Stanislav est complètement détraqué, il crie qu'il va trouver Vladimir et le tuer.
Un soir d'été, pendant une de ses colères, les cheveux d'Élius sont devenus rouges vifs. Il était métamorphomage Anna ! C'est comme si le temps s'était arrêté. Stanislav a attrapé sa baguette et - Il a hurlé, je il a lancé un sort à Élius. Il l'a tué Anna, il avait à peine un an ! J'ai rien fait. J'étais pétrifiée. Je m'en veux tellement de pas l'avoir protégé !
Tu dois les séparer Anna, tu dois éloigner Élius de Stanislav, pour qu'il ne découvre jamais qu'il a ce don. Aleksei aussi est mort. Il a essayé d'arrêter Stanislav qui était devenu méconnaissable, complètement fou. Je ne sais même pas où est Nataliya, il ne me reste que son ourson en métal posé sur l'étagère.
Nous avons tout perdu Anna. Me voici enfermée dans un bureau avec pour seule compagnie un chat et les bruits de la rue. Anna, je suis toi, l'avais-tu compris ?
N'oublie pas de brûler le livre qui aura traversé le temps. Anna.
La suite, vous la connaissez...
Images utilisées : 1 - une jeune fille ; 2 - un homme étrange ; 3 - un chat noir ; 4 - une rue mondaine ; 5 - brûler un livre ; 6 - contrôler le temps ; 7 - un jouet
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[Concours RPG] Il était une fois - Elius Askin
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